Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Champagne Ardenne - 1998 - 27

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 410 du 2 septembre 1998 - 2 pages N é c r o s e s r a c i n a i r e s d u p o i s P e n s e z a u t e s t A p h a n o m y c e s ! P r o c h a i n es nécroses racinaires du pois préoc est présent dans le sol. Ainsi, le résultat de b u l l e t i n le cupent surtout les agriculteurs de la l'analyse pourra permettre de modifier l'as- 9 s e p t e m b r e . L Brie, les autres secteurs étant peu tou- solement si cela est nécessaire. En effet, les chés. Le complexe parasitaire classique (Fu- risques potentiels de pertes de rendement sarium oxysporum, Fusarium solani, Pho- augmentent avec le retour fréquent des pois. ma medicaginis et pinodella) s'est peu ex- Ces risques sont mesurés à partir d'un échan- primé cette année. Par contre, Aphanomyces tillon de terre prélevé dans les zones à risque euteiches s'est particulièrement développé des parcelles à tester (zones humides, mau- en début de campagne à cause des pluies vaise structure du sol...). Cet échantillon est d'avril. Mais, la maladie a ensuite peu pro- soumis à un test prédictif que pratique le gressé. Elle est responsable de nécroses pré- laboratoire du SRPV de REIMS. coces et se traduit par une pourriture brune Vous pouvez prendre contact avec Mme et molle qui affecte en profondeur la zone Edwige PHILIPPON au 03.26.77.36.50 ou en- cotylédonnaire puis la radicule. Les pertes de voyez directement vos échantillons à : rendement peuvent être très importantes. Laboratoirede diagnostic Contre cette maladie, aucune méthode de SRPV Champagne-Ardenne lutte (traitements de semences ou résistance Centre de recherches agronomiques variétale) ne s'est révélée efficace. La seule 2 esplanade Roland Garros - BP 236 alternative consiste donc à mesurer le risque 51686 REIMS CEDEX 2 potentiel d'attaque au champ avant la mise en Tel: 03 26 77 3640 place de la culture. Pour cela le test aphano- Fax: 03 26 77 36 74 myces permet de déterm iner si le champignon Mél. : [email protected] E n d i r e c t d u l a b o r a t o i r e . . . P r é s e n c e d e p o u r r i t u r e m o l l e s u r b e t t e r a v e . Un cas d'attaque de pourriture molle (Erwi- re molle des racines qui à l'air libre prend une nia carotovora) a été détecté sur un échan- teinte de couleur rose à brun rouge. Les B I L A N D E tillon de la Marne. Cette maladie, générale- faisceaux vasculaires de la racine attaqués ment peu fréquente, provoque une pourritu- sont nécrosés et de couleur brun foncé. C A M P A G N E C O L Z A 9 7 - 9 8 . U n n o u v e a u c a s d e c h a r b o n d e s i n f l o r e s c e n c e s . Jusqu'à ce jour, la maladie a été détectée repérer la maladie, les observations sont à uniquement sur des maïs de la commune de effectuer préférentiellement en bordure de Thiéblemont-Farémont (Sud Marne), depuis champ. Les organes à observer sont les épis C O L Z A 1996. Un nouveau cas vient d'être détecté. En qui sont mous au touché. Les grains sont INSTALLEZ LES effet, le laboratoire de diagnostic a identifié remplacés par une poudre noire (spores) ca- CUVETTES le champignon responsable du charbon des chée par les spathes. La palpation des épis inflorescences (Sphacelotheca reiliana) sur est indispensable lors de l'observation. En JAUNES. un échantillon originaire du secteurde Brien- cas de doute, vous pouvez prendre contact ne le Château (Aube). Cette maladie a une avec Mme Aurore SOWINSKI au incidence beaucoup plus grave que celle du 03.26.77.36.60 ou envoyez directement vos , charbon commun (Ustilago maydis) en dé- échantillons au laboratoire à l'adresse indi- truisant les épis des pieds attaqués. Pour quée ci-dessus. B i l a n c o l z a 1 9 9 7 - 9 8 P l u s d e p e u r q u e d e m a l L e s s e m i s t e r m i n é s , l e s c o l z a s s o n t s u r t o u t e x p o s é s a u x p u c e r o n s , n o m b r e u x p e n d a n t t o u t l ' a u t o m n e . E n s u i t e , a u p r i n t e m p s , l e s m é l i g è t h e s s o n t p r é o c c u p a n t s . E n f i n , l e s m a l a d i e s r e s t e n t d i s c r è t e s e x c e p t é l ' a l t e r n a r i a e t l e s c l é r o t i n i a d a n s c e r t a i n s s e c t e u r s . es températures douces de septembre décembre, victimes d'un mauvais temps et du devenait plus calme avec l'arrivée des pluies à début octobre ont favorisé le déve parasitisme par les champignons entomoph- et du vent qui ont ralenti le vol et les colzas L loppement des colzas. Malgré un arrêt ont atteint le stade de fin de sensibilité (début de la végétation, pendant une période froide, floraison). Les traitements ont parfois mal fin octobre, les colzas se sont bien dévelop- contrôlé ce ravageur car certains étaient trop pés avant l'hiver grâce aux pluies abondan- précoces et/ou réalisés dans de mauvaises tes de novembre. A la sortie de l'hiver, les conditions (températures élevées). Les autres températures clémentes ont favorisé la mon- ravageurs n'ont pas posé de problème. Le vol taison. La floraison a commencé début avril du charançon des siliques a été faible, justi- et s'est déroulée sous la pluie. Début mai, la fiant rarement une intervention. Les puce- remontée des températures à accélèré la rons cendrés ont généralement été rares. Ils floraison. Par la suite, le remplissage des se sont surtout développés dans certaines grains et la maturation se sont déroulés sans parcelles de l'Aube, en bordure de champ et problème particulier. Des séquences orageu- en fin de cycle de la culture. ses en juin ont provoqué la verse des colzas. D e s m a l a d i e s Pendant toute la campagne les pressions Les pucerons verts étaient ravageurs et maladies ont été marquées par nombreux à l'automne d i s c r è t e s d a n s plusieurs événements présentés dans les l ' e n s e m b l e paragraphes qui suivent. torales. Un autre fait marquant a été le déve- loppement particulièrement important et in- Les principales maladies préoccupantes ont A l' a u t o m n e , habituel des teignes des crucifères, rava- été le sclérotinia et l'alternaria. Le risque p r e s s i o n f o r t e d e s geurs plutôt inféodés aux crucifères d'été sclérotinia est apparu vers la mi-avril pour (chou), à la faveur de la douceur de l'autom- les parcelles précoces avec la chute des pre- p u c e r o n s ne. Enfin, les autres ravageurs préoccupants m iers pétales et la présence de pluie. Nous Le fait marquant de t'automne a été le déve- ont été parfois les limaces, de la levée au avons préconisé un seul traitement contre le loppement important des pucerons verts stade 2 feuilles vraies, début septembre, en sc lérotin ia entre m i et fin avri l, correspondant (Mysus persicae) et leur durée de colonisa- présence des brouillards matinaux. Les taux à la période de plus grande sensibilité. Début tion sur des colzas déjà bien développés. Le d'attaques allaient jusqu'à plus de 30 % de mai, les premiers symptômes apparaissaient vol des pucerons a débuté très faiblement pieds avec morsures dans le Sud de l'Aube. dans les témoins sur feuilles basses et parfois vers la mi septembre. A cette époque, ils sont Les larves de tenthrèdes ont été peu nom- les tiges. La maladie a continué à s'extériori- rares dans les cultures. Fin septembre, les breuses et non préjudiciables, tout comme ser en se développant sur les étages foliaires populations sont encore faibles avec des taux les altises et le charançon du bourgeon ter- du haut dans certaines parcelles des Arden- d'attaque généralement inférieurs à 10 % des minaI. Les vols de ces ravageurs ont été nes et de l'Aube. Un deuxième traitement est pieds touchés, excepté certains colzas les parfoisjustifié vis-à-vis de l'alternaria, après anecdotiques. Les dégâts de mouche du chou plus avancés (20 % des pieds touchés). Puis étaient aussi rares. le 20 mai dans certains cas. En effet, la très rapidement, les pucerons se sont multi- pression parasitaire a été marquée dans quel- A u p r i n t e m p s , pliés à la face inférieure des feuilles. Début ques parcelles de l'Aube où la maladie s'est octobre, un premier insecticide fût nécessai- p r e s s i o n m o d é r é e développée de façon conséquente sur feuilles re. Mais les efficacités des traitements ont été hautes, tiges et siliques avec jusqu'à plus de faibles, voire nulles, avec les produits de d e s r a v a g e u r s . . . 40 % des siliques touchées par pied. Ailleurs, contact. En effet, les pucerons cachés sous Le temps particulièrement ensoleillé et doux l'alternaria s'est peu développée et souvent la face inférieure des feuilles étaient difficiles à la mi janvier a permis une reprise précoce de localisée sur feuilles basses. Les autres ma- à atteindre et les insecticides ont été utilisés l'activité des charançons de la tige, ceux du ladies ont été discrètes comme le phoma prin- dans des conditions défavorables : tempéra- chou (non nuisibles) étant plus nombreux cipalement cantonné aux feuilles basses à tures élevées et hygrométrie faible. Un deuxiè- que ceux du colza. Mais d'après nos analyses l'automne et au printemps. L!'oïdium s'est me traitement était alors nécessaire avec une de laboratoire, les femelles n'étaient prêtes à manifesté principalement à l'automne. La pyréthrinoïde associée mais les pucerons pondre qu'à partir de début mars. Un seul pseudocercosporella et la cylindrosporiose ont persisté dans de nombreux cas et le seuil traitement a été préconisé à cette période. A étaient très rares. Le mildiou et le botrytis se de traitement était de nouveau atteint fin leur tour, les méligèthes sont capturés très sont développés sur feuilles basses et par- octobre. Dans les témoins, le taux d'attaque tôt dans les cuvettes jaunes, dès février. Le fois médianes en présence d'humidité. se rapprochait généralement de 100 % de vol était alors faible et la culture non sensible. pieds colonisés. Il a fallu attendre l'arrivée L'activité du ravageur s'est surtout concen- des températures fraîches et du vent, fin trée sur une courte période, de fin mars à tout octobre - début novembre, pour limiter le début avril. Pendant ce laps de temps, le développement et les migrations des puce- risque était maximal avec des vols massifs à rons. Alors, toute nouvelle intervention spé- cause de la très grande douceur du moment cifique anti puceron était inutile. Les popula- et le colza était sensible (boutons encore tions ont ensuite fortement régressé début fermés). Ensuite, après le t" avril, la situation

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.