Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Champagne Ardenne - 1996 - 36

2 Pages·1996·0.84 MB·French

by  Service Régional de Protection des Végétaux, Groupements de Défense contre les Organismes Nuisibles

B u l l e t i n n ° 3 4 0 d u 4 / 1 2 / 9 6 : 2 p a g e s
d'après les observations du 2/12/1996
% de pieds porteurs de pucerons
C E R E A L E S Communes le 18/11 le 2/12
08 Brienne/Aisne 0 % 0%
Stade : 12 (2 feuilles) à 24 (4 ème talle
Rethel 0 % 0%
visible).
Avangon 0% 0%
P u c e r o n s 10 V ille/Arce (escurgeon) 0%
A cause des conditions météorologiques, Lesmont (escurgeon) 0%
aucune nouvelle capture de Rumilly les Vaudes 3 % 0%
Rhopalosiphum padi à notre tour de 51 St Quentin les Marais 38%
Lavannes n'a été enregistrée ces 15 St Thierry 32% 34%
derniers jours. Ceci explique l'absence de La Cheppe 0% 0%
réinfestations dans les parcelles. Rapsecourt 0% 0%
Toutefois, dans les situations non traitées, Tramery 16% 25%
la douceur des températures permet le
maintien des populations de pucerons.
Dans certains cas, ces ravageurs
séjournent sur les céréales depuis plus
d'un mois ! Le risque jaunisse nanisante
pour ces parcelles infestées est certain. Le
pouvoir virulifère déterminé par notre
laboratoire est stable après 9 semaines
d'exposition au champ : 20 % de pots
virosés .
M Les préconisations de notre dernier
bulletin sont toujours d'actualité. Il est
impératif de réaliser dès que possible un Il r e s t e e n c o r e d e s
traitement de nettoyage dans les
p u c e r o n s d a n s l e s
parcelles où les pucerons séjournent
p a r c e l l e s n o n t r a i t é e s
depuis plus de 10-15 jours. Il est inutile
de protéger les parcelles traitées Gaucho. l e v é e s e n o c t o b r e !
C a p t u r e s d e R. p a d i à la t o u r d e L a v a n n e s
P U C E R O N S : I l s
s o n t t o u j o u r s
p r é s e n t s d a n s l e s
p a r c e l l e s n o n
t r a i t é e s l e v é e s e n
o c t o b r e !
B i l a n c l i m a t i q u e 9 5 - 9 6
E n c o r e u n e a n n é e a n o r m a l e !
L a s é c h e r e s s e p r o n o n c é e e t l a f r a î c h e u r d u p r i n t e m p s o n t r e t a r d é l ' a r r i v é e d e s m a l a d i e s
e t d e s r a v a g e u r s e n c u l t u r e . A l a s u r p r i s e g é n é r a l e , l e m a n q u e d ' e a u n ' a p a s p é n a l i s é
l e s r e n d e m e n t s , s a u f p o u r l e s p o i s .
es conditions climatiques de la fin l'ensoleillement devient favorable aux météorologique à un autre. Mais la
de l'été 1995 se caractérisent par des insectes du colza (charançons et sécheresse perdure. Les températures
L ' épisodes pluvio-orageux en août. mélighètes). Les perturbations sont restent fraîches en stressant notamment
Ces pluies relancent le développement
les maîs au stade 2-3 feuilles. Les attaques
des maladies telles que le phomopsis et le T e m p é r a t u r e s d é c a d a i r e s cryptogamiques restent faibles ; seul
phoma sur tournesol. Par contre, les
d e m a r s à j u i n 9 6 l'oïdium est actif sur blé compte tenu des
pucerons restent discrets.
conditions climatiques. Le temps est aussi
P o s t e d e R E I M S
A l'automne, la douceur et la pluviométrie
défavorable aux vols de cécidomyies et
du mois de septembre restent favorables
des tordeuses du pois. Il faut attendre les
aux attaques de limaces, et aux maladies,
mois de juin et de juillet pour relever une
notamment le mildiou sur colza. En contre
hausse des températures. Les
partie, les pluies empêchent toujours
précipitations sont rares (10 à 32 mm à
l'installation des pucerons.
Reims). Certains ravageurs y trouvent les
En octobre, le temps reste chaud et
conditions favorables à leur
ensoleillé de manière ininterrompue. Les
développement tels que la tordeuse du
précipitations concentrées en début du
pois et le pucerons. La sécheresse se fait
mois sont faibles par la suite. Les conditions
fortement sentir fin juillet. Il faut attendre
climatiques sont alors favorables aux
le mois d'août pour observer le retour des
pucerons sur céréales. L'oïdium s'installe
pluies. Ce mois se caractérise par des
sur blé. Les températures chutent
précipitations très importantes à partir du
devenues rares et jamais très actives, ce
qui entraîne un déficit hydrique. Au
U n p r i n t e m p s s e c e t
printemps, le temps est d'abord froid et
f r a i s sec, en mars-avril, ce qui freine la végétation
et tout développement parasitaire. Le
brutalement au début du mois de risque septoriose est nettement inférieur
novembre; les minimales sont basses aux années antérieures 1994-1995. Il faut
(-6°C). Les gelées freinent le
développement des ravageurs et des P r é c i p i t a t i o n s c u m u l é e s d'
maladies présentes. L'ensemble du mois a o û t 9 5 à a o û t 9 6
est sec et se réchauffe vers mi-novembre.
P o s t e d e R E I M S
L'hiver fait son apparition avec une
alternance de périodes froides et douces
(décembre et janvier). Les précipitations,
d'abord conformes aux normales
saisonnières pendant le mois de décembre,
se raréfient en janvier. Pour ce mois, on
note un déficit hydrique de 32% (14 mm).
Enfin, les premières chutes de neige
apparaissent. Le froid de l'hiver s'installe
en février, et il pleut tout le mois. La neige Pluviométrie cumulée
en mai 1996
tient au sol plusieurs jours. Le froid
empêche encore la reprise des activités
des insectes sur colza (charançon du
bourgeon terminal) et explique, que depuis attendre les passages pluvieux de mai
l'automne, le risque piétin-verse reste faible pour observer les premières
(les contaminations sont inhibées). La contaminations. En effet, les pluies ne 10 août. Les températures sont quant à
fraîcheur hivernale persiste pendant les reviennent qu'au mois de mai, avec elles conformes aux normales saisonnières.
premiers jours de mars, mais très vite toutefois une situation variable d'un poste