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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Centre - 2001 - 8

Bulletin technique n° 06 du 08/03/2001 - 4 p a g e s C h a r a n ç o n s d e l a t i g e C o l z a Le début de semaine ensoleillé a favorisé de nouvelles sorties de charançons de la S t a d e s : reprise de végétation (C1) à tige (voir tableau ci-dessous). lige 20 cm". Stade le plus fréquent : Rappel : intervention 8 à 10jours après "boutons accolés cachés" (D1). les premières captures. Nos bulletins sont d i s p o n i b l e s sur notre site Récapitulatif d e s captures de C h a r a n ç o n de la tige d u colza Internet: D p t Lieu i Début Captures du Captures srpv-centre.com du vol 02 au 08/03 cumulées 18 Bourges 15/02 16 20 A b o n n e z - v o u s à St Martin des Champs 12/02 - 18 cette formule et Rians 05/03 6 6 bénéficiez d e ta- Avord 12/02 5 15 rifs p r é f é r e n - Presly 06/03 8 8 tiels 1 Otzon 06/03 2 2 La Chapelotte 06/03 2 2 Ivoy le Pré 06/03 0 0 Méry es Bois 20/02 8 11 Aubigny 20/02 8 9 Zone au sud de Bourges 11-12/02 - 15 à 30 28 Aucune capture sur les sites observés Flacey, Réclainville, Sours, Escorpain, Damplerre/Avre, Orrouer, Bonneval, Mesnil Thomas, Ecublé 1 3 6 Vicq/Nahon 15/02 0 1 Meunet/Vatan 19/02 1 6 Sassierges St Germain 24/02 32* 33* Murs 18/02 - 10** Vouillon 06/03 1 1 Bouges le Château 22/02 0 1 37 Chanceaux/Choisille 19/02 0 2 Reugny 14/02 0 3 Chaveignes 26/02 0 1 Noyant de Touraine 22/02 - 22 La Chapelle Blanche - 0 0 Chambourg 26/02 0 1 Dame Marie les Bois - 0 0 Autrèche 19/02 4 9 Auzouer - 0 0 41 Valliéres les Grandes 15/02 10 15 C o l z a St Martin des Bois 15/02 0 5 Charançon de la Savigny/Braye 15/02 0 5 tige du colza de Romilly du Perche - 0 0 nouvelles sorties. Souvigny en Sologne 19/02 5 20 Courbouzon - 0 0 Méligèthes : Villefrancoeur (Le Breuil) - 0 0 - Début de vol. Le Gault du Perche 26/02 0 5 - Note commune Lancé 23/02 0 1 INRA-SPV- St Denis/Loire 05/03 1 1 CETIOM. St Gemmes - 0 0 45 Gy les Nonains 15/02 16 23 B l é Poilly lez Gien 19/02 6 7 Piétin-verse : Férolles 16/02 0 2 - nombreux Chantecoq 0 0 St Loup de Gonois 19/02 1 3 symptômes dans Lorcy - 0 0 les parcelles Amilly 19/02 2 4 favorables à cette St Maurice/Aveyron - 0 0 maladie. * Cumul sur 5 cuvettes - ** Cumul sur 8 cuvettes M é l i g è t h e s - A u stade E : 2 à 3 méligèthes p a r pied. - A l'ouverture d e s premières fleurs : n'est p l u s Quelques méligèthes commencent à être capturés en nuisible. cuvette jaune. Ces captures permettent de détecter le début des vols. Il faut aller observer les cultures pour M a l a d i e s connaître l'importance des populations : faire un comp- Des symptômes de cylindrosporiose sont parfois tage sur 5 fois 10 pieds consécutifs. observés (Nord du Cher, Bonneval -28-, La Chapelle Dès le stade D1. les méligèthes peuvent s'attaqueraux Blanche -37-). boutons floraux pour atteindre le pollen dont ils se A surveiller. nourrissent ; à l'ouverture des premières fleurs (avant F1), ils vont délaisser les boutons pour les fleurs où le pollen est directement accessible ; ils ne sont donc plus nuisibles à partir de ce moment. B l é La nuisibilité des méligèthes est fonction : S t a d e s fin tallage à "épi 0,7 cm" ; "épi 1 cm" est atteint - de l'importance des populations, dans de rares parcelles. - du stadedu colza au moment de l'anivée en culture (les dégâts sont moins importants au stade E qu'au stade D1 ), P i é t i n - v e r s e - et de la rapidité de développement du colza (si le En parcelles favorables au piétin-verse, les symptômes développement est rapide, les méligèthes seront moins sont déjà importants : 10 à 48 % des plantes sont nuisibles). atteintes (stades "épi 0,5 à 0,7 cm"). Nous avons joint à ce bulletin une note commune INRA A surveiller (voir protocole d'observations d a n s le - S P V - C E T I O M , sur la détection dans l'est de la France bulletin n° 4 du 22 février 2001). de populations de méligèthes résistantes aux pyréthri- noïdes. R a p p e l o n s qu'en région Centre, il n'a pas Rappelons que les conditions climatiques de l'autom- été constaté de problème de ce genre. n e et de l'hiver o n t été favorables a u piétin, et q u e A suivre. l'intervention devra être p r é c o c e cette a n n é e (entre épi 1 c m et 1 noeud). Rappel d e s seuils d'intervention : - A u stade D1 : 1 méligèthe p a r plante. M O D E L E T O P PIETIN-VERSE a u 07/03/2001 Dynamique de la maladie - Souches Rapides -FLEURY LES AUBRAIS (45) : comparaison de différentes dates de levées par rapport à l'année 94/95 en situation à risques importants A g r é m e n t a p p l i c a t e u r - d i s t r i b u t e u r d e p r o d u i t s a n t i p a r a s i t a i r e s V o u s êtes agriculteur et v o u s faites des traitements d'agrément auprès du Service Régional de la Protection phytosanitaires en prestation de service. des Végétaux. En cas de contrôle, vous encourez des s a n c t i o n s si Vous êtes alors soumis à l'agrément "Distributeur et vous n'avez pas fait les démarches qui s'imposent. applicateur de produits antiparasitaires" (loi n° 92-533 Vérifiez aussi q u e votre contrat d ' a s s u r a n c e cou- du 17 juin 1992). Vous devez faire une d e m a n d e vre bien cette activité. - Le n o m b r e d'insectes d é p a s s e certains seuils : 1 - De nombreuses spécialités, à base de parathion méligèthe par pied au stade D1* ; 2 à 3 méligèthes par (parathion-méthyl, parathion-éthyl / organo-phospho- pied au stade E* - Dans les conditions actuelles de rés), sont encore homologuées. Il s'agit de produits à culture, on estime que des seuils nettement plus élevés bonne action de choc mais persistance d'action limitée pourraient être appliqués (ils peuvent être de 15 méligè- et qui souvent ne sont pas en conditions d'efficacités très thes par plante, en Grande Bretagne, par exemple). favorables (températures faibles). Pour obtenir de bons - De b o n n e s conditions d'efficacité du traitement résultats, la stratégie de positionnement du traitement doit s o n t réunies, c'est à dire qu'une pulvérisation régulière être affinée (risques de réinfestations rapides). L'utilisa- et un mouillage suffisant (essentiel lorsque les boutons tion des parathions demande également et surtout une sont en partie cachés par les feuilles/stades D1 *) seront parfaite maîtrise des précautions d'emploi visant à pro- assurés, que le traitement se fera en évitant les heures téger les utilisateurs des effets toxiques des substances chaudes de la journée (dégradation rapide de la pulvé- chimiques manipulées. Leur toxicité vis à vis des abeilles risation) et qu'un produit efficace sera appliqué. nécessite de prendre des précautions particulières, m ê m e avant le début de mise à fleurde la culture de colza à traiter, - Les risques pour la faune utile s o n t minimisés. Le colza est une plante mellifère visitée par de nombreux et de vérifier l'absence de crucifères adventices en fleur dans la parcelle traitée et l'absence de plantes visitées dans insectes - ravageurs, indifférents ou utiles - très nom- le voisinage immédiat (dérivesde pulvérisation). breux pendant la floraison mais aussi avant. Avant - Le recours aux parathions micro-encapsulés permet l'épanouissement des premières fleurs, les auxiliaires à l'utilisateur de travailler avec des produits à toxicité présents sont essentiellement actifs sur d'autres rava- geurs (attises, charançons). Leur rôle est reconnu réduite. La micro-encsapulation favorise la persistance important sur Attise d'hiver et Charançon de la tige, par d'action du produit mais limite son action de choc. exemple. Ils risquent d'être largement affectés par un L'observation du d é v e l o p p e m e n t d e s cultures (sta- traitement visant le méligèthe. des-repères), le suivi d e s populations de méligèthes - Les contre-indications d'un traitementen floraison (piégeage et comptages), la mise en oeuvre d e s seront respectées -P e n d a n t la floraison, des abeilles et principes de «lutte chimique raisonnée», l'utilisation de nombreux insectes auxiliaires viennent s'alimenterde de spécialités a d a p t é e s et le souci du respect de la pollen et de nectar. Parmi les nombreux visiteurs des faune utile et d e s auxiliaires, font partie d e s b o n n e s colzas, il y a, en particulier, des Hyménoptères parasites pratiques agricoles. Il devient essentiel de respecter qui recherchent activement les larves de méligèthesdans au m a x i m u m c e s b o n n e s pratiques, pour ne p a s les boutons et dans les fleurs. Les larves attaquées ne risquer d'être confrontés à la multiplication d e s sont pas tuées, leur mort est différée au passage des problèmes tels q u e ceux qui s o n t p o s é s par les insectesdans le sol pour la transformation en adulte. Ces méligèthes. En 2001, le g r o u p e "Méligèthes" -avec parasitoïdes évoluent en effet dans le stade nymphal de un partenariat élargi-va poursuivre s o n travail, d a n s l'hôte. Ce facteur naturel de régulation des populations les secteurs à p r o b l è m e s c o m m e d a n s les régions de méligèthes est reconnu important et doit pouvoir non impliquées, pour essayer d'apporter d'autres fonctionner au mieux pour éviter que d'une année sur éléments de r é p o n s e s et de solutions pratiques. l'autre les effectifs de ravageurs ne se multiplient incon- sidérément. Les applications non justifiées d'insectici- * Stades-repères du colza d'hiver - Un stade est atteint des en floraison sont totalement à proscrire. lorsque 50 % des plantes sont à ce stade. Monta ison La législation fait obligation de n'utiliser, dès le début de - Stade C1 (BBCH 31) : Reprise de végétation, apparition de la floraison, que des insecticides portant la mention jeunes feuilles. "emploi autorisé durant la floraison". Afin de réduire - Stade C2 (BBCH 32) : Entre-noeuds visibles. On voit un encore le risque, traiter au coucher du soleil, c'est à dire étranglement vert clair à la base des nouveaux petiotes : c'est en dehors des heures de butinage et éviter d'associer la tige. insecticides et fongicides. Cette recommandation peut être Boutons accolés utilement étendue à la période de préfloraison des cultures. -StadeDI (BBCH51): Boutons accolés encore cachés par les L e s i n s e c t i c i d e s u t i l i s a b l e s p o u r l u t t e r feuilles terminales. - Stade D2 (BBCH 53) : Inflorescence principale dégagée des c o n t r e l e s m é l i g è t h e s feuilles terminales. Boutons toujours accolés. Inflorescences - Les insecticides les plus largement utilisés pour lutter secondaires visibles. contre les méligèthes, et les autres coléoptères du colza, Boutons séparés sont les pyréthrinoïdes de synthèse. Ils s'agit d'outils - Stade E (BBCH 59) : Les pédoncules floraux s'allongent, en de contrôle des ravageurs extrêmement précieux pour le commençant par ceux de la périphérie. colza : efficacité, souplesse d'emploi et prix. Il convient Floraison de les préserver et cela, d'abord, en évitant tous les - Stade F1 (BBCH 60) : Premières fleurs ouvertes. traitements inutiles ou non basés surdes évaluations de ( 1) CETIOM - Centre Technique Interprofessionnel des Oléagi- risques de dégâts et de nuisibilité. neux Métropolitains - Les produits à base d'endosulfan (organo-chloré) (2) INRA - Institut National de la Recherche Agronomique constituent une première alternative mais, les derniers (3) SPV - Service de la Protection des Végétaux du Ministère de résultats acquis semblent indiquer qu'il ne faille pas en l'Agriculture. attendre des efficacités trps élevées. - D'autres spécialités - des produits relativement anciens -sont toujours autorisées - phosalone, malathion, méthi- dathion (organo-phosphorés) - mais, ne constituent pas aujourd'hui de véritables solutions techniques (disponi- bilité) . M e l i g e t h e s d u c o l z a C o m m u n i c a t i o n c o m m u n e "INRA - S P V - CETIOM" Depuis 1997, d e s p r o b l è m e s d e contrôle des populations d e Méligèthes s e p o s e n t d a n s certains s e c t e u r s d e production d e colza d'hiver d e s régions C h a m p a g n e - A r d e n n e , L o r r a i n e e t B o u r g o g n e . En 1999, ces problèmes ont été plus visiblement flagrants car associés à des attaques précoces, des niveaux d'infestations élevés et des pertes de boutons très conséquentes. En 2000, étant donné le contexte climatique, la situation est restée moins préoccupante, mais, les populations se sont encore montrées abondantes, des traitements insecticides ont manqué d'efficacité et, ça et là, des dégâts importants ont à nouveau été signalés. G r o u p e " M é l i g è t h e s " Sur le colza d'hiver, on peut les rencontrer dès le stade D1*. Ils entament alors les boutons pour se nourrir du Fin 1999, un groupe de travail inter-organismes constitué pollen. Aux stades D1 * et D2*, les dégâts occasionnés se du CETIOM (1), de l'INRA (2), du SPV (3) et des sociétés traduisent par l'avortement des plus petits boutons floraux phytosanitaires Aventis, Bayer, BASF, Novartis et Sopra attaqués. Dès le début de l'entrée en floraison (avant le s'est constitué. En 2000, l'action concertée de ce groupe stade F1 *), pour s'alimenter, les insectes délaissent les a permis d'apporter des premiers élémentsd'explications. boutons pour les fleurs, sources directes de pollen. La 1 ) Les attaques sont occasionnées très majoritairement phase "d'initiation du bouton floral" est donc la période par u n e seule e s p è c e de méligèthe, l'espèce attendue, sensible de la culture. Les pertes de boutons sont d'autant M.eeneus F. L'hypothèse de rééquilibrages entre diffé- plus importantes que les insectes sont plus nombreux et rentes espèces de méligèthesde sensibilités inégales aux leurs arrivées plus précoces. insecticides est infirmée. Une longue période de développement entre les stades 2) Des lots de M. aeneus, soumis à des tests au labora- D1 * et F1 * est propice à de plus fortes pertes de boutons. toire, ont révélé des niveaux de sensibilité très différents Si les conditions météorologiques sont douces et favora- à la cyperméthrine (prise c o m m e modèle). L'importance bles, des arrivées massives d'adultes peuvent être cons- des différences de sensibilités observées (au moins tatées sur les parcelles, c o m m e ce fut le cas en 1999, dans facteur 100) ne peut que correspondre à des p h é n o m è - certains secteurs de Bourgogne, de Lorraine et de n e s de résistance, résistance à la cyperméthrine et, très Champagne-Ardenne. vraisemblablement - les mécanismes mis jeu étant les Toutefois, des dégâts limités n'ont - généralement - pas m ê m e s pourtous les éléments d'une famille chimiquede d'incidences sur les rendements des cultures. Des plan- produits - à l'ensemble des pyréthrinoïdes de synthèse. tes saines ont en effet la possibilité de compenser des D'autres tests au laboratoire, confortés par les éléments pertes subies sur l'inflorescence principale. Les compen- recueillis au champ, confirment ce constat, et indiquent sations peuvent intervenir par rattrapage sur le nombre de également - surdes insectes moins sensibles aux pyréth- siliques productives, les ramifications secondaires en rinoïdes - que, d'une part, les produits à base d'endosul- produisant davantage, par ajustement du nombre de fan ne semblent pas mieux fonctionner que les pyréthri- graines par siliques et/ou par accroissement de taille des noïdes et que, d'autre part, les parathions sont efficaces. graines récoltées (Poids de mille grains). Les conséquen- 3) Même si seuls quelques secteurs limitésdes 3 régions ces les plus visibles d'une forte attaque de méligèthe se citées sont concernés, le problème observé est extrême- traduisent par un allongement de la période de floraison ment préoccupant. Il souligne la grande dépendance du et/ou parune moindre homogénéité de l'arrivée à maturité colza vis à vis d'une seule famille chimique d'insecticides. de la production de graines. Il révèle les effets de pratiques phytosanitaires, que l'on Remarque : Dans les cuttures en fleur, les adultes s'ac- pouvait supposer relativement "douces" dans le cadre de tivent encore sur les boutons. Il s'agit alors de femelles la lutte chimique raisonnée préconisée depuis près de 30 cherchant à pondre. Les trous de ponte réalisés à la base ans pour le colza d'hiver, mais, qui correspondent à plus des boutons, le dépôts des oeufs dans ces m ê m e s de 20 ans d'utilisations répétées des pyréthrinoïdes. boutons, puis, le développement des larves sur les étami- Chaque année, m ê m e s'ils ne sont pas directement visés, nes, n'ont pas de conséquences néfastes et les siliques et m ê m e si ces autres traitements sont raisonnés, les se forment normalement. méligèthes -adultes ou larves- sont susceptibles d'être confrontés aux effets des interventions visant le charan- L u t t e c h i m i q u e r a i s o n n é e c o n t r e l e s çon de la tige, les pucerons ou les insectes des siliques. Sans vouloir être alarmiste, sans vouloir annoncer la m é l i g è t h e s ! généralisation prochaine du problème «méligèthe» à Une cuvette jaune, mise en place dans la parcelle de l'ensemble des régions de productions ou à l'ensemble colza, indiquera -de façon qualitative- les périodes de vols des coléoptèresdu colza (attises, charançons), il convient et d'activité des insectes. Cette information devra être d'inciter fortement les producteurs de colza à pratiquer la régulièrement complétée par des comptages surplantes. lutte raisonnée et à proscrire tous les traitements inutiles, La lutte contre les méligèthes n'est à envisagerque lorsqu'un qu'ils soient confrontés à des problèmes d'efficacité de certain nombre de conditions sont réunies : traitements ou qu'ils ne le soient pas encore. - Le colza e s t à un stade sensible, c'est à dire lorsque la présence des insectes risque de s'accompagner de R a p p e l s c o n c e r n a n t l e r a v a g e u r ! dégâts - Cette période de sensibilité correspond aux Ces petits coléoptères, noir métallisé au stade adulte, stades D* et E* des cultures. La sensibilité diminue apparaissent au printemps. Avec les premières élévations rapidement avec l'augmentation du nombre de boutons et de températures, ils s'envolent à la recherche de pollen de leurtaille. Dès l'ouverture des premières fleurs, avant et se portent sur différentes plantes en fleurs et/ou que le stade F1 * ne soit atteint, il n'y a plus risque de pertes crucifères. Plusieurs espèces peuvent être simultané- de boutons. ment présentes. L U T T E C O N T R E L E S M A L A D I E S F O N G I C I D E S ACTIVITE (300) Dose pour l'activité piétin verse. Sauf cyproconazole, dose septorioses (100). (1) Les niveaux d'activité annoncés tiennent compte de l'existence de populations résistantes ou moins sensibles pour les maladies et les familles chimiques concernées : Imidazoles, Triazoles, Morpholines. (2 ) TP efficacité et persistance d'action en traitement préventif (3) TC efficacité et persistance d'action en traitement curatif ACTIVITE "POUR PLUS D'INFORMATIONS SUR LES PRODUITS CONSULTER LES FICHES DANS LES BROCHURES DE l'ITCF ET DANS "PERSPECTIVES AGRICOLES" "Les indications portées sur ce document reflètent l'état de la science et de la technique à la suite de nombreuses expérimentations. ' "Les dites informations données sous ces réserves ne sauraient engager la responsabilité des auteurs de ce dépliant." L U T T E C O N T R E L E S M A L A D I E S F O N G I C I D E S (a) chlorothalonil WG : Fungistop OF Sprint, Daconil 75 WG , Buéno ,Bravo 500 , Fonginil LD , Visclor 75 DF SC : Daconil 500 Flowable, Bravo 720, Banco 500, Banko 500, Blanch, Jupital, Deltonyl, Fungistop FL, Fongil FL, Fonginil super, Dorimat, Chloronil, Olé. (b) mancozèbe WP : Dithane M 45, Manzate 200, Sandozèbe, Trimanoc bleu, Milcozèbe, Dithane Bleu, Vacor 80, Zincoman 80, Riozèb, Topnèbe, Korzèbe 80 PM, Agrizeb, Mancoplus 80 PM, Leadazèbe, Swag 800, Mancophyt, Vautour. WG : Dithane DG, Sandozèbe Pépite, Trimanoc DG, Penncozeb DG, Dithane Flash, Dithane Neotec, Axium DG. SC : Dithane LF, Pennfluid, Vondoflo, Korzèbe liquide, Milcozèbe Flo, Vacor FLO, Mancoflo. (c) manèbe WP : Topmanep, Mandane 2000, Dithane M22 A, Calliman PM, Stalineb, Triamangol PM, Manganil. WG : Granéor 75, Stalineb DG 75, Trimangol DG, Bograin DF. (d) prochloraze EC : Sportak HF, Pyros, Prochlorus, Cosaque, Palmarès, Prochlosun, Prochlochoc, Prochlotena, Rumba, Mirage, Prima, Aplomb. EW : Sportak EW. (e) soufre WP : Soufrèbe spécial, Kolthior, Black-stop. WG : Kumulus DF, Oïdiase spécial, Microthiol spécial Disperss, Rhodiasoufre, Sofril GD, Thiovit Jet Microbilles, Necator, Soufrèbe DG, Plantisoufre SP, Sulfostar, Atenea DF, Trilog, Thiovit jet micri billes, Collomic SP, Sulforix SP, Sulfol LS, Kumulan, Cover DF, Sulfo jet DF, Sulfol GD, Phytosoufre, Sulforix GD, Sofral spécial, Tender DF, Colpenn DG, Citrothiol DG. SC : Actiol, Microthiol SP Liquide, Sultox Fluide LD. (1) Les niveaux d'activités annoncés tiennent compte de la régularité des niveaux et/ou de Lire avec attention l'étiquette de l'emballage qui précise : l'existence de populations résistantes ou moins sensibles pour les maladies et les produits concernés - les précautions à prendre pour sa manipulation, (2) En présence de deux couleurs, la couleur supérieure est attribuée en fonction de souches d'oïdum résistantes aux strobilurines. - les conditions d'emploi, (3) Les efficacités annoncées tiennent compte entre autres de la persistance d'action. - les conditions de stockage, (4) La couleur supérieure concerne Fusarium spp. du groupe roseum et la couleur inférieure - la toxicité du produit. Microdochium nivale. FORMULATIONS : CLASSIFICATION TOXICOLOGIQUE : EC : concentré émulsionnable T : Toxique =�P roduit qui, par inhalation, ingestion ou pénétration EW : émulsion de type aqueux cutanée, peut entraîner des risques graves, aigus ou chroniques et même la mort. GL : gel Xn : Nocif =�P roduit qui, par inhalation, ingestion ou pénétration SC : suspension concentrée cutanée, peut entraîner des risques de gravité limitée. SE : suspo- émulsion Xi : Irritant =�P roduit non corrosif qui, par contact immédiat, SL : concentré soluble prolongé ou répété avec la peau ou les muqueuses, WP : poudre mouillable peut provoquer une réaction inflammatoire. WG : granulés à disperser dans l'eau Ne : non classé =�P roduit non classé. L U T T E C O N T R E L E S M A U V A I S E S H E R B E S L E S M A U V A I S E S H E R B E S Ne pas dépasser la dose de 1000 g d'atrazine par hectare et par an pour tous les traitements.* * Sous réserve de modification de la réglementation. PRÉCAUTIONS À PRENDRE POUR LA MISE EN 8UVRE DES PRODUITS PHYTOSANITAIRES D Pendant le traitement �L ire attentivement l'étiquette. �E viter le dépassement de rampe sur les fossés. �N e pas manger, boire, ni fumer pendant toute l'opération de préparation de la bouillie. �P révoir une zone de sécurité non traitée, de 3 à 10 m de largeur selon la pente et le vent, en �P orter des gants, des bottes, une cotte réservée à cet usage. bordures des cours d'eau. �E n cas de débouchage de buses, utiliser une brosse, jamais la bouche. �A près le traitement �R incer le pulvérisateur et appliquer l'eau de rinçage sur la parcelle. CODE DE BONNES PRATIQUES AGRICOLES �S 'il reste un fond de cuve, le diluer et le pulvériser au champ à une vitesse supérieure afin o Lors du remplissage de la cuve de ne pas surdoser. �U tiliser une cuve intermédiaire ou un dispositif permettant de maintenir le tuyau hors de la cuve. D Elimination des emballages �V ider correctement les emballages et les rincer 3 fois. Les eaux de rinçage seront versées �R endre les bidons rincés inutilisables. dans la cuve avant le traitement. �M ettre à disposition ces emballages auprès de services de collecte agréés. 1. D é s h e r b a g e a v a n t la l e v é e d u m a ï s La dose de produit à appliquer varie selon la teneur en matière organique. o Herbicides à spectre plutôt anti-graminées (1) Pour détruire les dicotylédones, ajouter une faible dose d'atrazine. (4) Incorporer profondément le jour du traitement. Efficacité liée à la qualité de l'incorporation. (3) Freine le développement sur production de semences. (5) Risque de phytotoxicité particulièrement en sol filtrant et semis mal recouvert. Herbicides à spectre plutôt anti-dicotylédones ou à large spectre (1) Pour détruire les dicotylédones, ajouter une faible dose d'atrazine. (6) Conditions d'utilisation très restrictives : se conformer aux préconisations de la société (2) Inefficace sur graminées estivales si plus de 3 % de matière organique. (7) Ne pas utiliser si plus de 6 % de matière organique (3) Freine le développement sur production de semences. (8) Déconseillé en sol filtrant et sur semis superficiel (5) Risque de phytotoxicité particuiièt ement en soi filtrant et semis mal recouvert. 2. D é s h e r b a g e a p r è s la l e v é e d u m a ï s Complément nécessaire à un traitement de base ou traitement à vue après impasse en prélevée, à réaliser de préférence avant le stade 8 feuilles du maïs pour éviter l'effet «parapluie», Graminées estivales + dicotylédones (1) Risques de dégâts graves de phytotoxicité en cas de non respect des conditions strictes (3) Choix et dose d'huile : voir préconisations société. d'utilisation préconisées (températures, variétés, insecticides...) (4) S'utilise associé à un mouillant, TREND à 0,250 l/ha. (2) Efficace sur Panic faux millet Graminées Dicotylédones (1) Choix et dose d'huile : voir préconisations société. (5) A pleine dose, action destructrice sur Liseron des Haies (2) Aux doses mentionnées, Laddok Pro, Clark apportent 750 g/ha d'atrazine, Kaléis 675 g/ha d'atrazine. (6) Ne pas traiter si T°C mini �1 0°C ou TOC maxi �2 5°C (3) S'utilise avec un mouillant non ionique, tel que Agral 0,1 %, Li700 0,5 à 0,75 l/ha, Héliosol 0,5 l/ha. (7) S'utilise avec un adjuvant, Li700 ou huile. (4) Action frénatrice sur Liseron des Haies Liseron d e s haies (1 ) Ne pas traiter si T°C min �1 0° C ou T°C max �2 5° C. Autres vivaces (4) Non sélectif du maïs, à utiliser uniquement en dirigé avec caches totaux. (1) Dose d'huile : voir préconisations des sociétés. (2) Ne pas traiter si T°C min �1 0° C ou T°C max �2 5° C (5) Titus s'utilise associé à un mouillant, TREND à 0,250 I/ha. (3) Risques de dégâts graves de phytotoxicité en cas de non respect des conditions strictes d'utili- (6) Eclat s'utilise associé à un mouillant non ionique tel que Agral 0,1 %, Li 700 0,5 à 0,75 l/ha, sation préconisées par la firme. Heliosol 0,5 I/ha (7) S'utilise avec un adjuvant, Li700 ou huile. LEGENDE GENERALE : Efficacité : Risque de phytotoxicité : L U T T E C O N T R E L E S R A V A G E U R S E T L E S M A L A D I E S L E S R A V A G E U R S Insecticides contre les r a v a g e u r s d e s j e u n e s m a ï s Le lindane est interdit d'emploi. (1) Tenue à la biodégration : risque d'efficacité insuffisante des carbamates dans les monocultures (4) Attention à la formulation des nouveaux produits. du Sud-Ouest (Landes, Pyrénées-Atlantiques) et de Limagne, dans le cas d'utilisation répétée (5) Meilleure efficacité avec une pluviométrie correcte après le semis. depuis de nombreuses années. (6) Efficacité limitée en sol riche en m.o. (4 à 5 %) et très infesté en taupins. (2) La firme préconise une incorporation 2 semaines avant le semis. (7) Eviter pour des risques de manque de sélectivité l'association d'un traitement de semences avec (3) N'a pas reçu d'APV vis-à-vis de la scutigérelle. GAUCHO et d'un traitement de sol avec ATOUT 10. N é m a t o d e s Pyrale On obtient des résultats équivalents en rendement en localisant au minimum 120 kg (ou 1) de phosphate d'am- moniaque au semis (à déduire de la fumure globale), mais sans réduire la population de nématodes. (1) Présente aussi une efficacité sur taupins, scutigérelle et oscinie. Vers gris �P ulvérisation : le soir, avec un fort volume d'eau �A ppâts : résultats irréguliers en conditions sèches (1) Bonne protection en conditions d'infestation de 1 à 2 chenilles par plante. Efficacité moyenne en conditions d'infestation plus élevées. (2) 0,8 1 en traitement précoce, 0,5 1 en traitement classique. Pour les traitements contre la pyrale, la sésamie, les pucerons, les cicadelles, ne pas réaliser de mélanges de produits. Ne pas utiliser de mouillants, sauf avis favorable des firmes phytosanitaires. P u c e r o n s Cicadelles (1) Utiliser un matériel d'application adapté (pendillards). (2) Risque de pullulation de pucerons. (1) Sur infestation intervenant jusqu'au stade 8 feuilles. (2) Ne pas réaliser de mélanges de produits. Ne pas utiliser de mouillants. (3) Faible rémanence. MALADES I S é s a m i e C h a r b o n d e s i n f l o r e s c e n c e s (en sol c o n t a m i n é ) Avec le SESAMOR, matériel spécifique de broyage des tiges et de dessouchage des collets, on obtient déjà une réduction importante des populations hivernales de sésamie. (1 ) Assure une protection moyenne en sol contaminé avec des variétés moyennement tolérantes, mais insuffisant avec des variétés sensibles. (2) Irrégulier : insuffisant en conditions sèches au moment du semis et dans les 20 à 30 jours qui suivent le semis. (3) Quelques irrégularités observées dans certains sols riches en matière organique. Dans ce cas précis, avec une variété sensible, meilleure efficacité en associant ATOUT ou ATOUT 10 à un traite- A c a r i e n s ment de semences à base de triazole. (4) Eviter, pour des risques de manque de sélectivité, l'association avec un traitement de semences avec GAUCHO. H e l m i n t h o s p o r i o s e MATIÈRE ACTIVE DOSE PC/HA EFFICACITE OBSERVATIONS COPMROMDERUCITIA L (1) Utiliser un matériel d'application adapté (pendillards). Epoxiconazole (125 g/l) Opus 1J Flusilazole + Carbendazime Punch CS 0,8 l (1) Très bonne (250 g/1 + 125 g/l) persistance d'action Flutriafol + Carbendazime Impact R Sopra 1,251 (94 g/1 + 200 9/1) Flutriafol + Chlorothalonil Cicero 2,51 (47 g/1 + 300 g/l) LÉGENDE GÉNÉRALE : Propiconazole + Carbendazime Tilt C 1! (125 g/1 + 150 g/l) (1) La dose de 0,5 1 doit être conseillée en traitement avant floraison pour éviter tout risque de manque de sélectivité.

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