Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Centre - 2000 - 15 PDF
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C U L T U R E S L E G U M I E R E S N ° 1 5 S u p p l é m e n t n° 28 au Bulletin technique n° 16 du 14/06/00 - 4 p a g e s T o u t e s c u l t u r e s C é l e r i A t t i s e s M o u c h e m i n e u s e Les populations sont très fortes et favori- Poursuite des dégâts sous abri. sées par le temps chaud. Les attaques sont nombreuses sur betterave, chou et Maintenir la protection. radis. S e p t o r i o s e Protéger les s e m i s d e s e s p è c e s sensi- Les lacnes Issues ae la contamination au bles j u s q u ' a u stade «première feuille 30 et 31 mai devraient apparaître vers la fin varie». A u delà, la rapidité de p o u s s e de cette semaine. limite très fortement les attaques d'alti- ses. Des b a s s i n a g e s d e s cultures peu- Intervenir avant la fin d e la s e m a i n e vent également contribuer à limiter les d a n s les cultures de plein air. attaques. C h o u M o u c h e s d e s l é g u m e s La mouche des semis a repris une activité R a v a g e u r s assez forte. La mouche du chou pond très Si les P u c e r o n s cendrés sont toujours activement. Les autres mouches des lé- présents, nous constatons de plus en g u m e s sont absentes. plus fréquemment la présence d'auxiliai- Réaliser u n e protection d e s s e m i s de res (syrphes surtout). choux, radis et navets contre la m o u - Les attaques de noctuelles et teignes c h e d u chou. Il n'est p a s nécessaire sont à surveiller. La Teigne d e s crucifè- d'intervenir contre les autres e s p è c e s res (Plutella xylostella) vole très active- d e m o u c h e s . ment (45, 77). N o c t u e l l e s N o s préconisations de la s e m a i n e der- Vol en cours pourtoutes les espèces ; des nière s o n t inchangées. Prêtertoutefois chenilles et leurs dégâts sont localement attention à la p r é s e n c e d e s auxiliaires observés. p o u r décider d u choix d e l'insecticide éventuellement appliqué. L'observation de dégâts (morsures s u r le limbe d e s feuilles) o u la p r é s e n c e de chenilles s u r les cultures décideront de C o u r g e t t e l'application d'un insecticide. R a v a g e u r s P u c e r o n s Toujours des Pucerons. Toujours aucune capture de Puceron nui- sible aux cultures légumières. Maintenir la surveillance contre c e s ravageurs et intervenir si nécessaire. C a r o t t e H a r i c o t e t m a ï s A l t e r n a r i a Nous s o m m e s toujours en période de d o u x risque. L ' e s s e n t i e l Maintenir u n e protection rigoureuse. Taches ae mildiou P y r a l e (oignon, pomme P u c e r o n s Bien que le vol ait commencé en élevage de terre) Des colonies sont observées dans de et dans plusieurs parcelles de maïs grain, Teigne des nombreux sites. la situation n'est pas homogène en légu- crucifères très E n c a s d e fortes colonies s u r j e u n e s m e s de conserve : vol en cours dans le active cultures, les plantes p e u v e n t être affai- Loir-et-Cher sur maïs doux ; pas de vol sur blies. Intervenir d a n s ces situations de flageolet en Beauce. fortes colonisations. Débuter la protection p o u r les maïs d o u x attei- mais surtout sur des semis plus jeunes (15-20 cm) g n a n t 30 c m et les cultures de haricot arrivant au contigus à ces parcelles plus âgées. stade d e la première feuille trifoliée. Ces débuts Ces parcelles â g é e s atteintes s o n t s o u v e n t trop de protection p r é c o c e s s o n t motivés p a r l'ab- p r o c h e s de la récolte p o u r q u e l'on p u i s s e interve- s e n c e de tolérance d e d é g â t s à la récolte d a n s nir contre le Mildiou. Par contre, la surveillance est les cultures de conserve. de rigueur p o u r les parcellesj e u n e s ; d è s la fin de rémanence d u traitement de s e m e n c e s (c 'est à dire j u s t e m e n t au stade «15-20 cm»), reprendre la lutte L a i t u e avec PULSAN pépite (2,5 kg/ha). R a v a g e u r s P u c e r o n s Vol important de T o r d e u s e s sur l'ensemble des sites Les populations sont très variables, mais ont ten- de piégeage. dance à baisser avec la pluie. Se référer a u x indications de notre dernier bulletin. Après observation d e s cultures, intervenir si 20% d e s salades s o n t colonisées. P o m m e d e t e r r e O i g n o n e t é c h a l o t e M i l d i o u La dernière série de contaminations graves s'est M i l d i o u étalée du 30 mai au 6 juin. Si ces contaminations n'ont Des taches issuesdes contaminations de la fin mai pas été couvertes, les taches peuvent sortir actuelle- et du début juin ont été observées dans le secteur ment. de St Benoît (45) sur des oignons au stade 8 La dernière contamination (de faible gravité) remonte feuilles. Pas d'autres contaminations depuis cette au 10 juin. Elles a eu lieu dans tous les secteurs. Selon période. les prévisions de Météo France, plus aucune autre Assurer la protection de l'ensemble d e s parcel- contamination ne devrait intervenird'ici à la fin de cette les avant la sortie et la sporulation d e s taches. semaine. Quelques foyers isolés sont observés (Cher, Ce traitement évitera d'éventuels «repiquages» Eure-et-loir, Loiret). s u r d e s plantes actuellement saines. Surveiller N o u s rappelons q u e les irrigations, en elles mê- très étroitement les cultures ; en cas d'appari- mes, ne sont pas génératrices de contaminations. tion d e taches, réaliser d e u x interventions à P a r contre, elles contribuent bien e n t e n d u a u les- trois jours d'intervalle avec d u m a n c o z è b e p o u r sivage des produits. limiter les sporulations. Compte tenu des sorties de taches possibles dans les parcelles mal protégées, exercer une surveillance scrupuleuse des cultures. P o i r e a u D a n s les parcelles qui présenteraient d e s svmotô- m e s de Mildiou, il faut impérativement poursuivre T h r i p s la protection en renouvelant les produits en fin de Les captures sur les plaques bleues de piégeage leur rémanence. Privilégier l'emploi d e produits sont plus nombreuses. Conditions climatiques fa- préventifs o u pénétrants, mais proscrire l'utilisa- vorables au vol. tion d e s produits systémiques, qui n e doivent Les pépinières doivent faire l'objet d'un traite- j a m a i s être utilisés s u r mildiou déclaré. m e n t avant la plantation. Cette intervention E n parcelles saines, d e u x stratégies s o n t possi- vise à limiter les populations qui s e r o n t trans- bles: p o r t é e s au c h a m p à l'occasion de la plantation. - Stratégie systématique : renouvellement des trai- T e i g n e t e m e n t s en fin de rémanence. - Stratégie raisonnée : n e réagir q u 'en fonction d e s Le vol est actif en tous secteurs et des dégâts sont observés facilement. risques. Assurer la protection des cultures dès lors que les D a n s ce s e c o n d cas, intervenir premiers dégâts sont observés. - avec u n p r o d u i t préventif à l'approche d ' u n e période pluvieuse (ou a u plus tard 24 h e u r e s après u n e j o u r n é e isolée d e pluie), P o i s d é c o n s e r v e - avec un produit pénétrant d è s la fin de la période pluvieuse de plusieurs j o u r s o u entre 24 et 72 M i l d i o u h e u r e s après u n e j o u r n é e d e pluie isolée. Des attaq u es sont f réq uem ment o bservées sur des E n stratégie raisonnée, p l u s a u c u n e intervention Pois dont les premières gousses se remplissent, La lutte est essentiellement préventive et différente selon le c h a m p i g n o n responsable. Lutte directe: butter les plantes afin de favoriser l'émission de racines nouvelles qui p e u v e n t s u p p l é e r les racines a n c i e n n e s attaquées. Eliminer les plantes mortes et particulièrement leur s y s t è m e racinaire et leur collet. A l t é r a t i o n s , c h a n c r e s b r u n s d u c o l l e t d e la t o m a t e ( d ' a p r è s B L A N C A R D D. L e s m a l a d i e s d e la t o m a t e . I N R A . 1 9 8 8 ) . Didymella Fusarium oxysporum Phytophthora Rhizoctonia lycopersici f. sp. radicis- nicotianae solani lycopersici var. parasitica Chancre - - - . sur collet Bien délimité brun Bien délimité déprimé. Diffus en périphérie, Bien délimité humide en début "mucus" rose. humide. plutôt sec. d'attaque, marron clair parfois en fin d'attaqu e Ponctuations noires. A Itéra tion s de s - - ++ +/- racin es Brunissement marqué -/+ �+ - t des vaisseaux, à plusieurs centimètres du chancre Chancre partant des plaies de taille Sous abris surtout. Stade d apparition Rare en pépinière. Surtout à proximité Pépinière, après Pépinière, après des sy m ptôm es en plein cham p. de la récolte. plantation. plantation. Légende - rare + fréquent -/+ rare à peu fréquent ' - très fréqu en t +/- peu fréquent n'est nécessaire d'ici à la fin de la semaine, m ê m e si la parcelle est à découvert actuelle- P o i r e a u m e n t Des dégâts sérieux dus au Thrips (Thrips tabaci) ont pu être observés dans certaines pépinières du Loir-et- K a v a g e u r s Cher. Les nombreuses petites tâches blanches sur le Quelques colonies de P u c e r o n s tentent timide- feuillage, qui lui donnent une coloration argentée, sont ment de s'installer (28,37,45). causées par les adultes et les larves qui se nourrissent A u c u n e intervention n'est nécessaire, mais la du contenu des cellules. situation doit être surveillée. L'insecte hiverne à l'état adulte et m ê m e parfois de On observe localement, dans l'Indre-et-Loire, la larve. Dès l'augmentation des températures (11,5°C), présence de larvesde Doryphores. l'adulte passe sur les jeunes plantules et commence à Un traitement, éventuellement localisé a u x se reproduire. Les 9 u f s sont pondus dans les tissus foyers, p e u t s'avérer nécessaire. tendres de la plante. La femelle peut pondre de 60 à 100 9 u f s au total pendant plus d'un mois. A maturité les larves entrent dans le sol pour se nymphoser. Plusieurs générations par an sont observées. Les vols S c o r s o n e r e s intensifs de cet insecte sont dans nos régions surtout Les premiers symptômesde rouille blanche appa- observés au mois d'août. raissent dans le Val de Loire Tigy (45). La lutte est essentiellement préventive. En pépiniè- Intervenir avec u n e spécialité renfermant d u re : isoler la pépinière d e s s o u r c e s d'infestation, m a n c o z è b e , de la triforine, (l'association m a n - d o n c d e s lieux de cultures d'Allium l'année précé- c o z è b e + myc/obutanil o u m a n è b e + metala- dente ; éventuellement p o s e d'un film agrotextile ryI). ou filet anti-insecte de préférence s o u s arceaux. En plantation : pratiquer u n e rotation faisant interve- nir des navets, des radis o u toute autre e s p è c e p e u attaquée p a r c e ravageur ; planter d a n s u n e parce/- C u l t u r e s le qui n'a p a s porté d'Allium l'année p r é c é d e n t e et assez éloignée d'une culture d'Allium ayant p a s s é b i o l o g i q u e s l'hiver ; a s s u r e r u n e b o n n e reprise et u n e b o n n e végétation p a r d e s a r r o s a g e s suffisants lesquels contrarieront p a r ailleurs le d é v e l o p p e m e n t d e s T o u t e s c u l t u r e s populations d e thrips. Les arrosages fréquents p a r Pullulations d' Attises d e s Crucifères provoquant matinées ensoleillées s o n t efficaces mais n 'élimi- des dégâts parfois importants notamment sur choux. n e n t p a s les 9 u f s . Les labours et tout autre travail Pratiquer l'arrosage des plantes p a r aspersion d u sol s o n t défavorables a u x populations de thrips p a r t e m p s c h a u d et sec, ce qui entraîne la (ils réduisent le n o m b r e de n y m p h e s d a n s le sol). n o y a d e d e s attises adultes a u m o m e n t o ù elles Les variétés à p o r t dressé s o n t m o i n s sensibles. s o n t le plus actives. La protection p a r film P o m m e d e t e r r e agrotextile p e u t être intéressante n o t a m m e n t s u r c h o u x et navet (protégeant en m ê m e t e m p s Des foyers de Mildiou sont observés dans certaines d e s attaques de M o u c h e s d u Chou). parcelles au stade floraison. De nombreuses attaques de Sclerotinia sont Traiter avec d e s produits à b a s e de cuivre (nom- observées, notamment sous abri sur courgette et b r e u s e s spécialités) en préventif 2 à 3 traitements concombre. Les tissus infectés ramollissent, de- à partir de la floraison lors d e s p é r i o d e s à risques, viennent spongieux et se couvrent d'un mycélium c'est à dire avant toute période d'hygrométrie blanc et cotonneux dans lequel de nombreux sclé- saturante l o n g u e (pluie, brouillard) s u r t o u t p a r rotes se forment, d'abord blancs puis noirs. température douce ; renouveler les traitements après Ce champignon du sol s'attaque à la plupart des p l u s de 20 m m de pluie o u a p r è s un arrosage a u végétaux (seuls les Allium et les graminées sont c a n o n (lessivage) ; détruire si possible le o u les épargnés). Il peut se conserver sous forme de foyers ; au-delà d e 25% de feuillage atteint il con- sclérotes pendant 5 ans et plus dans le sol et sur vient de détruire les fanes p o u r diminuer les risques les résidus de culture. d'infection d e s tubercules. Eliminer les plantes mortes porteuses de scléro- T o m a t e tes (enfouissement profond ou brûlage). Rédui- re l'hygrométrie d e s abris en aérant au maxi- Il est observé de nombreux dépérissements des plan- m u m . Eviter les irrigations p a r aspersion. Eli- tes, associées à des chancres du collet. Ces dépéris- sements peuvent être provoqués par plusieurs champi- m i n e r les m a u v a i s e s herbes. La culture s u r gnons (voirtableau page suivante). paillage plastique assure u n e b o n ne protection Des examens de laboratoire sont néanmoins con- contre ce c h a m p i g n o n d u sol. Désinfecter le sol seillés pour définir avec certitude le champignon res- (vapeur, solarisation) p o u r d e s parcelles forte- m e n t contaminées. ponsable.
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