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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Centre - 1996 - 8

B u l l e t i n n ° 8 d u 0 4 / 0 4 / 9 6 S i t o n e s C o l z a Elles sont encore peu observées avec le temps froid, leur présence est signalée en bordure Stade stationnaire (entre Dl et E) d" Indre et Loire (côté Richelais ) . Le risque lié E t a t s a n i t a i r e aux sitones concerne essentiellement les des- Des tiges fendues à la base s'observent assez tructions de nodosités, voi re de racines par les fréquemment au sein des parcelles, la crois- larves. sance rapide, la forte turgescence des tissus suivie d'une période de gel intense sont res- ponsables de ce phénomène Suite au gel. les plantes peuvent présenter des feuilles blan- M Une intervention estj ustifiée lorsque tou- chies. un port penche Ceci est sans consé- tes les premières feuilles portent des morsu- quence pour la suite. - res (voirfigure ci-dessus). Consultez le dé- R a v a g e u r s pliant jaune pour le choix des produits. L'activité des insectes est très ralentie avec le temps froid � Surveillez les méligèth es au réchauffement B l é Rappel des seuils d'intervention un méligèthe Stade : épi 0 5 cm à un noeud pour les plus par inflorescence au stade Dl et D2 (boutons précoces. accolés) et 2 à 3 par inflorescence au stade E (boutons séparés) E t a t s a n i t a i r e C O L Z A : s u r v e i l l e z Feuillage sain en général, on note cependant l e s m é l l g è t h a s a u une progression de la septoriose en Indre et Loire en particulier sur Château La Vallière. r é c h a u f f e m e n t . P o i s Reignac. Trémie et Scipion sont davantage concernées Au niveau du pied, pas d'évolu- T h r i p s P O I S s u r v e i l l e z l e s tion du piétin verse avec le temps sec et froid. Ils sont présents malgré le froid dans le Nord I n f o r m a t i o n m o d è l e l e s t h r i p s e t l e s de la région, les infesta - Conformément aux observations visuelles, le s i t o n e s . Ville Thrips Plante EURE ET LOiR tions sont risque septoriose progresse dans l'Indre et Termirucrs 0 v a r i a b l e s Loire. Partout ailleurs, le risque septoriose Gullenville 0,33 d'une par- reste nul (voir carte ci-dessous). Concernant Cp El Ré E tA iL En S - : Péronville 0.07 Le Mee 0.07 celle à le piétin-verse, pas d'évolution pour l'ensem- v a r s e : p a s d e St Cloud en Dunois 0,73 l'autre, de 0 ble des postes météo. Villampuy 2,2 p r é c i p i t a t i o n , à 3 thrips Ozoïr le Breuil 0.67 INDRE par plante. o b s e r v e z v o s E9uille 0.2 et dépasse 1 Fontenay 0 p a r c e l l e s a v a n t thrips par Bouges le Chateau 0 Bretagne 2 plante dans d ' i n t e r v e n i r s u r l e s LOIR ET CHER à peine 10% Josnes 0 des parcel- s i t u a t i o n s l e s p l u s Slaves 0 Villeneuve Frouville 0,44 les (voir ta- p r é c o c a s . ( Xjyouer le Doyen 0,27 bleau). Concris 0,4 LOJRET B Interve- M En situation précoce, dans les parcelles Baccon 0,33 nez si vous qui présentent plus de 6 pieds sur 40 avec du I n f o r m a t i o n s u r l a lx Bardon 0 o b s e r v e z piétin (peu de parcelles concernées actuelle- Kpieds en B (Saintry) 2,53 g e l e n p a g e 2 . I l Epieds en B (Orqueux) 0,13 plus d'un ment), intervenez : Charsonville 0 thrips par - à l'approche du stade un noeud avec les f a u d r a a t t e n d r e l a St Péravy la Colombe 0.38 plante dès produits à base de prochloraz, Charson vi Ue (Vi llarccau) 0.5 3 r é c h a u f f e m e n t p o u r Cravant 0 le retour à - à un noeud pour les produits anti piétin à St Sigismond 0 8 des condi- é v a l u e r d ' é v e n t u e l s base de triazoles Sougy 0,8 tions plus Villamblain 0,35 - entre un et deux noeuds avec Unix. d é g â t s . Patay 0.05 clémentes. M o u c h e s j a u n e s E t a t s a n i t a i r e Des attaques sont signalées dans le secteur de Correct dans l ensemble, avec légère progres- Villiers au Boin(17) Des plantes présentent sion de 1 helminthosporiose en particulier sur une tal le jaunie avec présence d'un minuscule Clan ne. Puffin. L'oïdium est noté sur Plaisant asticot à la base (au contraire de la mouche dans l'Indre, La rynchosponosc est signalée grise, il s'agit le plus souvent de tal le et non de dans le Richelais et le secteur de Ligueil. La maitre-brin). la compensation est donc im- rouille naine est présente sur les feuilles de la portante au niveau du tallage. La ponte s'est base en particulier sur Clarine. produite au pied de la céréale au courant de M Une intervention sera à réaliser au stade "1- l'automne 2 noeuds". M Pas d 'intervention. O r g e d ' h i v e r Stade : épi 0.5 cm à un noeud pour les plus F i c h e " P r o t e c t i o n précoces. d e s c u l t u r e s et p r é v e n t i o n d e s r i s q u e s d e pollution d e s P r e m i e r p o i n t s u r l ' é p i s o d e d e g e l d e f i n m a r s e a u x " . C o m m u n i q u é I T C F - \ L'épisode de gel de la fin mars : le 22 mars et 1er avril suivant les sites. Les semis plus classiques de la 2ème quinzaine | Chateauroux 1 Orléans 1 Evrcux d'octobre n'ont atteint ce stade que de façon Date de gelée sous abris la plus exceptionnelle à ce jour. tardive de 1 955 à 1994 au seuil de : Quel est le risque ? - 4° C 3 1 -Mar 15-Avr 07-Avr a) Céréales d'hiver - 5° C 25-Mar 31-Mar 31-Mar La crainte est bien entendu de perdre les épis - 6° C 08-Mar 20-Mar 20-Mar les plus avancés, c'est-à-dire majoritairement - 7° C 07-Mar 18-Mar 09-Mar les épis de maître-brin qui n'étaient plus aussi - 8° C 07-Mar 08-Mar 09-Mar bien protégés par les gaines des feuilles du fait Minima constatés la dernière de l élongation de la tige décade de mars 1996 : b) Orge de printemps 28-Mar - 4° C - 4° C - 51 C Le stade le plus sensible est la levée car le coléoptile est particulièrement fragile. La plan- 3 1-Mar - 4° C 1 - 50 C - 4° C te devient rapidement plus résistante ensuite. On constate Même si les semis étaient plutôt à « 1 feuille», le - des températures minima très basses pour la manque d'endurcissement n'a pas permis d'évi- saison, de - 4° à - 5° C sous abri pour la majorité ter les dégâts Le risque est alors de perdre des des lieux (jusqu'à - 10° C parfois). pieds si la feuille suivante n'arrive pas à émer- - des dates d'occurence de ces mini qui sont les ger du sol et assurer rapidement une photosyn- plus tardives qui aient été rencontrées depuis thèse active On signale une parcelle gelée à 40 ans. bien au-delà des seuils habituellement 80 % à Nargis (45). retenus pour les conseils de dates de semis Il est trop tôt pour évaluer les dégâts (évitement du risque de gel à - 4° C huit années C ar la vague de froid n 'est peut-être pas termi- sur dix) née, Parce que les épis gelés ne vont noircir Les dégâts aux cultures qu'avec le retour de conditions plus tempérées Les dégâts sur feuilles sont souvent très specta- et qu'il est difficile aujourd'hui de chiffrer culaires. ils sont particulièrement accusés avec exactement les pourcentages de pertes. A cause des brûlures importantes des dernières feuilles des possibilités de récupération qui existent sorties, les plus jeunes, d'autant plus que le toujours, même si les conditions plutôt sèches coup de chaleur des jours précédents avait n'y sont pas aujourd'hui très favorables. Le précipité l'avance de la végétation en s'accom- tallage est très correct cette année. pagnant d'une forte luminosité. Les applica- Attendre en surveillant, sans optimisme tions d'isoproturon ou d'antidicots ont accen- ou pessimisme précipité tué les symptômes. Pour les semis de printemps, constater ou non la Les stades des céréales reprise de végétation. Pour les cultures d'hiver, Les semis les plus avancés ont atteint le stade il est possible de rentrer des plantes au chaud et «1er noeud». orges d'hiver en majorité, mais constater ou non les dégâts en fendant les tiges aussi quelques blés très en avance comme Tré- quelques jours après pour vérifier l'état normal ou desséché de l'épi. mie. Pour les premiers semis, les blés type Soissons ont franchi le stade «épi à 1 cm» entre Un nouveau point sera fait dans le prochain bulletin E v i t e r l e s r i s q u e s d e p o l l u t i o n s p o n c t u e l l e s l o r s d e l a m i s e e n 9 u v r e d e s t r a i t e m e n t s Pour tout produit appliqué au champ, il existe un risque de transfert vers les eaux souterraines ou vers les a Réviser le pulvérisateur avant chaque campagne. eaux de surface, en particulier dans la période qui suit le traitement. Le devenir des produits est tributaire de nombreux paramètres (nsture de la substance, type d'application, conditions pédoclimatiques...). M Avant chaque application, vérifier l'appareil et Avant tout traitement, procéder aux réglages nécessaires. il est indispensable de suivre ces Q u e l q u e s p i s t e s p o u r l i m i t e r l e s t r a n s f e r t s a Suivre les instructions figurant sur l'étiquette des recommandations générales. d e p r o d u i t s v e r s l e s e a u x s u p e r f i c i e l l e s produits de traitement et les autres informations techniques* Dans le cas des eaux superficielles, Il est envisageable de limiter les contaminations par ruissellement et érosion en : � Préparer le volume de bouillie nécessaire à la surface à traiter. M agissant sur les pratiques culturales et l'organisation de la sole. Il existe des brochures d'information (publiées conjointement par Les actions à mettre en � Eviter tout débordement des cuves. les ministères chargés de l'Environnement et de l'Agriculture) et 9uvre ne se limitent pas des publications spécialisées concernant ces techniques. La préparation de la bouillie et le à la parcelle. mais H Protéger les points d'eau proches du site de rinçage des bidons est une concernent l'aménagement remplissage contre tout déversement accidentel de a filtrant les eaux de ruissellement, afin de retenir une partie des produit ou de bouillie (dispositifs et équipements de phase comportant des risques substances qu'elles véhiculent : Il s'agit des "zones-tampons" de l'ensemble du bassin sécurité, distance et situation du site de remplissage majeurs de pollution. constituées par différents éléments du paysage, tels les haies, les versant par rapport aux points d'eau). prairies et bosquets, ou des aménagements ad hoc, comme les dispositifs enherbés. Ces derniers font l'objet d'expérimentations récemment mises en place et de réflexions dans le cadre d'un N Rincer plusieurs fois les emballages à l'eau claire et groupe de travail du CORPEN. vider les eaux de rinçage dans le pulvérisateur. B Ne pas traiter près d'un point d'eau (ruisseau, plan Au cours de l'application, Ces recommandations sont detaillees dans le document "Protection des cultures et prevention des risques de d'eau, fossé...). il faut veiller à ne pas contaminer, pollution des eaux par les produits phytosanitaires utilisés en agriculture �R ecommandations générales" elabore par le groupe "PHYTOPRAT" du CORPEN (Comité d'orientation pour la réduction de la pollution des eaux de façon directe . par les nitrates, les phosphates et les produits phytosanitaires d'origine agricole) Vous y trouverez en outre des 0 Traiter de préférence par temps calme, afin d'éviter ou indirecte, la ressource recommandations specitiques pour un certain nombre de cultures que le vent entraine la bouillie hors de la parcelle. en eau. Cette brochure est disponible au : - Ministère de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation M Diluer les reliquats de bouillie, les pulvériser au Après l'application, la pollution �D irection générale de l'Alimentation - Sous-Direction de la Protection des Végétaux champ et rincer le pulvérisateur au champ. chronique de l'eau par les 175 rue du Chevaleret 75646 Pans Cedex 13 � reliquats de bouillie et les - Direction de l'Espace rural et de la Forêt - Bureau agriculture, ressources naturelles et sols 0 Eliminer correctement les emballages bien rincés et emballages doit être évitée. 19. avenue du Maine 75732 Paris Cedex 15 propres. - Ministère de l'Environnement - Direction de l'Eau �S ecrétariat du CORPEN 20. avenue de Segur 75302 Paris 07 SP P r o t e c t i o n d e s c u l t u r e s e t p r é v e n t i o n d e s r i s q u e s d e p o l l u t i o n d e s e a u x par les produits p h y t o s a n i t a i r e s utilisés e n agriculture L e s 3 n i v e a u x d ' i n t e r v e n t i o n p o u r l ' a g r i c u l t e u r L i m i t e r l e s r i s q u e s d e p o l l u t i o n d i f f u s e p a r d e s c h o i x s t r a t é g i q u e s e t t e c h n i q u e s a d a p t é s B Mettre en 9uvre une stratégie de protection raisonnée, voire intégrée, quand c'est possible. Ces choix constituent la base d'une M Éviter les traitements systématiques, sauf dans les prévention générale des pollutions cas justifiés. de l'eau. Ils déterminent pour une ' bonne part les caractéristiques 3 Tirer parti des résistances et tolérances des variétés de la lutte chimique à laquelle aux ennemis des cultures. l'agriculteur aura recours. M Prendre en compte l'Influence des pratiques culturales. t Surveiller régulièrement les parcelles et utiliser les Le raisonnement de la protection des différentes techniques d'estimation des risques pour cultures permet de supprimer les les cultures. traitements inutiles, mal positionnés i dans le temps, ou non adaptés au N S'appuyer tout particulièrement sur les risque phytosanitaire Autrement avertissements agricoles des SRPV, les conseils et dit, il convient d'intervenir avis des Instituts techniques, des Chambres uniquement quand c'est d'agriculture et autres organismes compétents. nécessaire, avec les produits appropriés, et dans les conditions B Pour le désherbage, connaître la flore adventice de la qui assurent l'efficacité parcelle et adapter le choix des techniques aux des traitements mauvaises herbes, au type de sol et au climat. 0 Préférer les produits ciblés selon les problèmes à Le choix des produits et des résoudre, respectueux des organismes vivants non techniques de protection des cultures concernés. doit respecter la faune auxiliaire afin d'alléger la lutte chimique contre M Alterner autant que possible les moyens de lutte certains ravageurs (chimiques et non chimiques), ainsi que les familles Il doit également permettre de � PHYTOPRAT 1995 de produits de traitement. preserver la diversite des familles chimiques utilisables, en évitant l'apparition de phénomènes de résistance

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