B U L L E T I N T E C H N I Q U E N° 9 15 Avril 1994 B L E : T r a i t e m e n t Piétin-verse u r g e n t e n situations à risque. F i c h e c o u l e u r " M a l a d i e s d u feuillage". O R G E : P r o t é g e r r a p i d e m e n t les parcelles. C O L Z A : P r o t e c t i o n f o n g i c i d e de floraison. P O I S : M a i n t e n i r la s u r v e i l l a n c e sitones. * B L E * Les parcelles, devant recevoir une protection anti-Piétin qui n'a pu être encore S T A D E S : appliquée, seront à protéger dès que possible. La végétation évolue peu dans l'ensemble : On peut s'attendre, en cas de le plus souvent entre "épi à 1 cm" et "2è réchauffement, à une progression rapide de la noeud" (parfois dépassé en parcelles végétation. Beaucoup de situations précoces). avoisineront alors le stade "2 noeuds". A ce stade, c'est essentiellement la protection M A L A D I E S : contre les maladies de feuillage qui est à * Piétin-verse : On note peu d'évolution raisonner. depuis notre précédent bulletin. A l'exception des situations à risque où des symptômes Pour les parcelles encore non traitées : touchant 15 à 20 % (ou plus) de plantes � en présence de Septoriose sur la F3 visible, peuvent être observés, une majorité de intervenir rapidement, parcelles reste à moins de 10 % de pieds � si la Septoriose ne dépasse pas la F5 ou la atteints. F4 visible, l'intervention est moins urgente ; * Septoriose : Présente en toutes traiter au début du passage sur F3 en tenant situations, elle concerne le plus souvent les F4 compte également de la persistance du et F5 visibles avec parfois quelques taches produit utilisé ; il n'est pas utile de trop jusque sur F3. rapprocher deux interventions de spécialités Les simulations réalisées avec le modèle à bonne persistance. CLEAN indiquent une évolution encore modérée avec cependant des contaminations Spécialités utilisables : se reporter au intervenues en Mars qui restent en incubation dépliant vert. et pourront évoluer en symptômes visibles lorsque les s o m m e s de températures seront A noter cependant : suffisantes. � la pression d'Oïdium reste faible et le * Oïdium : Quelques symptômes sont caractère préventif du traitement permettra parfois observés sur variétés sensibles (Indre, une meilleure efficacité des produits utilisés, Cher, Indre et Loire, Loiret) ; ils restent au le renforcement par une morpholine sera niveau F4 visible. réservé à des situations à risque plus La maladie reste actuellement absente ou marqué, d'importance très limitée. � la prise en compte du risque Rouilles dès le * Rouille brune : La présence de quelques premier traitement permet un meilleur pustules sporulantes de Rouille brune se contrôle ultérieur de ces maladies, confirme localement en situations précoces � le respect d e s d o s e s est garant de la (Indre, Indre et Loire). pleine efficacité et de la persistance du traitement. * O R G E D ' H I V E R * C H A R A N Ç O N D E S SILIQUES : S T A D E S : Les conditions météorologiques ne sont Egalement très échelonnés de "à peine 1 pas favorables aux arrivées sur les parcelles. noeud" jusqu'au "gonflement" en situations précoces. Surveiller les parcelles atteignant le stade G2 (premières siliques entre 2 et 4 cm), en M A L A D I E S : particulier après le retour de températures plus * La pression parasitaire reste assez élevée douces. Observer une dizaine de mètres à avec une dominante fréquente de Rhyn- l'intérieur des parcelles ; une intervention ne chosporiose, parfois d'Helminthosporiose. se justifie qu'en présence d'un insecte pour * A un niveau plus faible, l'Oïdium, très deux plantes. Un traitement de bordure peut variable, peut être observé jusque sur F3 dans être suffisant. certaines situations. * Quelques pustules de Rouille naine peuvent parfois être observées. * P O I S * La protection des parcelles non traitées est à réaliser d è s que les conditions le permettront. Utiliser dans tous les cas une S I T O N E S : spécialité efficace sur Helminthosporiose. Maintenir la surveillance de ce ravageur, en particulier après retour des conditions plus clémentes. L'importance de ses attaques est à noter c o m m e indiqué dans notre bulletin n° 7 * C O L Z A * du 31 Mars. S T A D E S : Des morsures sont fréquemment visibles "Début floraison" à G1-G2. L'évolution est, mais aucune situation ne justifie actuellement là aussi, ralentie par les températures. La d'intervention. chute des pétales en particulier n'est pas massive. M A L A D I E S : L importance des attaques de P h o m a sur collet se confirme, en particulier dans les situations peu développées à l'automne. * La maladie des t a c h e s b l a n c h e s reste la plus fréquente. Sa présence sur feuilles moyennes conduira à choisir un produit à plus large spectre que la carbendazime seule pour la protection "floraison". Cette protection devra aussi être réalisée dès que possible et de façon urgente lorsque la chute des pétales est largement amorcée. Pour le choix des produits, se reporter au tableau paru dans le bulletin n° 6 du 24 Mars. F I C H E P H Y T O S A N I T A I R E B L É : M A L A D I E S D U F E U I L L A G E S e p t o r i o s e s Septoria tritici Septoria n o d o r u m Septoria n o d o r u m Points noirs (pycnides) visibles à I oeil nu Taches losangiques à marge Pycnides visibles à la loupe jaunâtre (chlorotique) R o u i l l e s Rouille j a u n e Rouille b r u n e Rouille b r u n e Pustules alignées en stries parallèles aux Début d'attaque ; pustules Pustule vue à la loupe nervures arrondies, dispersées O ï d i u m S u r feuilles... m a i s a u s s i s u r tige Début d'attaque Attaque ancienne Attaque sur tige