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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 2000 - 22

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 21 du 6/09/2000 - 3 p a g e s d'enfouir les résidus surtout les années à C O L Z A fort inoculum. S t a d e s : Les derniers semis ont été réalisés . Tenir compte de la date de semis. Les semis au cours de la semaine dernière. tardifs se trouvent à des stades plus sensi- Les levées sont en cours. Les parcelles les bles au moment des projections. Eviter éga- plus précoces sont au stade 1 à 2 feuilles. lement les élongations avant l 'hiver (semis trop précoces) qui augmentent la réceptivi- I n s e c t e s té de la plante à la maladie. Dans notre réseau, aucune capture d'altise . Choisir des variétés PS ou TPS : un bon n'est enregistrée à ce jour. Des piqûres cau- niveau de tolérance au phoma reste l'élé- sées par les petitcs altises sont parfois obser- ment de base dans les moyens de lutte. vées sur les l4�*l evées mais le niveau atteint Variétés TPS : Canary, Cando, Pollen, Té- ne justifie pas d'intervention. Le phénomène nor, Zénith, Constant est à surveiller surtout sur les bordures. Variétés PS : Capitol, Carolus, Extra, Lip- -Replacer rapidement les cuvettes jaunes ton, Madrigal, Tradition, Navajo, Adélie, pour l'observation des altises puis du cha- Ascona, Colosse rançon du bourgeon terminât Variétés S : Synergy, Bristol, Elite, Pronto, L i m a c e s Cocktail, Géronimo, Eliot Les limaces sont particulièrement actives, a Une intervention fongicide ne sera à en visa- l ' issue d ' une période printanière puis estiva- ger que dans les situations les plus à risque le favorable à la multiplication des popula- combinant une variété sensible, des stades tions. Des dégâts sont repérables en parcel- peu avancés (moins de 5-6feuilles) en con- les. ditions peu poussantes et un sol de type limon froid. Sur variétés PS, seule une cli- -La surveillance doit être assurée à l'aide matologie exceptionnelle peutjustifier une de piègesjusqu 'au stade 3-4feuilles. Inter- intervention. venir en cas d'activité des limaces dans les Les SRPV de Bourgogne et Franche-Comté pièges. La persistance d'un anti-limaces reconduisent dès septembre un suivi des diminuefortement suite à une pluviométrie projections de spores sur les communes sui- cumulée de 20 à 30 mm après application. vantes : St Aubin (39), Cugney (70), Beaune P h o m a (21), Nièvre (lieu à préciser soit en Bourgogne Nivemaise soit en Centre Nivernais). Nous Le phénomène de pieds secs s'est manifesté vous tiendrons informés dans nos prochains de manière relativement importante en fin de bulletins des résultats de ce suivi afin de cycle de la dernière campagne. Il peut être positionner au mieux l'intervention dans le attribué à plusieurs parasites : baris, verti- cas où celle-ci s'avérerait nécessaire. i cillium, phoma. Le phoma semble avoir été présent dans certains secteurs de la Nièvre et de l'ouest de l'Yonne où des variétés de type C o l z a T O U R N E S O L PS voire TPS ont été mises à mal. . Mise en place des mNous rappelons ci-dessous les facteurs à P h o m o p s i s cuvettes. prendre en compte dans la gestion du ris- La prospection réalisée ces dernières semai- . Surveiller les lima- que : nes montre des niveaux d'attaque sur tige . L'accroissement du potentiel infectieux ces. variables en fonction des secteurs. par un retour fréquent du colza dans la Les zones globalement peu touchées sont : . Résistance du rotation. Côte d'Or, Saône et Loire, Jura. Dans ces sclérotinia aux BMC. . Le type de sol : les sols limoneux hydro- secteurs, les pourcentages de plantes tou- morphes présentent plus de risque. chées se situent le plus souvent en deçà de T o u r n e s o l . Les techniques culturales simplifiées (TCS) 10%. Quelques parcelles présentent des ni- Situation phomopsis augmentent le risque. Les résidus de récolte veaux d'attaque pouvant atteindre les 25% (pivots, collets, bas de tige), où se conserve de pieds touchés. Il s'agit alors le plus sou- C é r é a l e s le champignon, n 'étantpas enfouis, la ma- vent de variétés sensibles. Traitement des se- turation des périthèces qui nécessite de la L'Yonne, la Nièvre et le Sud-Graylois en mences. lumière estfavorisée. Il est donc préférable Haute*Saône présentent des niveaux d'atta- que globalement plus élevés. Quelques par- fusarioses de type roseum et nivale). Une S c l é r o t i n i a celles atteignent les 80% de pieds touchés bonne protection contre la carie (Tilletia sur variétés sensibles. Les symptômes sur tiges sont assez discrets caries), qui peut se conserver longtemps L'essentiel des symptômes observables sur dans l'ensemble ; quelques parcelles attei- dans le sol, voire contre le charbon nu (Us- tige fin août proviennent d'un épisode clima- gnent 4 à 5 % de tiges touchées. Par contre, tilago tritici), est également souhaitable, tique très favorable aux contaminations qui a de fortes attaques sur capitules sont assez indispensable dans les situations où des concerné toute la région, entre le 9 et le 19 fréquemment signalées en tous secteurs avec symptômes ont pu être observés les années juillet selon les secteurs. Ces contaminations jusqu'à 25% de capitules détruits. passées. sont intervenues dans l'Yonne et la Nièvre, Il est maintenant possible de se protéger sur des stades grossissement du bouton à C é r é a l e s partiellement contre le piétin échaudage avec début floraison, plus sensibles que dans les spécialités à base de fluquinconazole l'Est de la région où la plupart des parcelles (Jockey plus AB, Jockey flexi). Intéressante T r a i t e m e n t d e s s e m e n c e s atteignaient déjà la pleine ou la fin floraison ; en situations à risque (notamment blé sur blé) l'échelonnement des stades expliquerait le Récoltées sur l'exploitation ou achetées où elle permet souvent des gains de rende- différentiel d'attaque. auprès d'un organisme, les semences d'orge ment de l'ordre de 3 à 4 q/ha, la protection ne Notons que ces nécroses apparues tardive- et de blé doivent obligatoirement être proté- permet cependant pas de retrouver le niveau ment sur tige, après le 1 août ont une inci- gées contre divers champignons parasites de rendement d'un premier blé. dence sur le rendement plus faible que celles susceptibles d'occasionner des manques à Pour ce qui est des ravageurs, le traitement de qui se manifesteraient dès la fin juin. Toute- la levée, des fontes de semis ou des dégâts semences peut viser, sur blé, des insectes fois, ces nécroses participent à la dispersion ultérieurs. La protection contre les ravageurs souterrains : mouche grise, taupins, zabres. de l'inoculum au niveau régional. On confir- peut être raisonnée de façon moins systéma- Le risque mouche grise concerne surtout les me la forte implantation de ce dernier dans tique en fonction des situations. Le dépliant précédents favorables (betterave, oignon...) l'Yonne, une progression en Haute-Saône. Il vertITCF "insecticides, traitement de semen- et les semis tardifs. La présence de zabre est est à noter que le secteur Val de Saône / Vallée ces, régulateurs de croissance" rassemble généralement anecdotique et des traitements du Doubs / Vallée de la Loue est peu concerné les caractéristiques de l'ensemble des pro- en début d'attaque sont aussi possibles. Le alors que c'est dans ces zones que les premiè- duits de traitement de semences utilisables. risque taupins est cependant à apprécier en res attaques ont été détectées en 1995. Q u e v i s e r p a r le t r a i t e m e n t ? prenant en compte la suppression du linda- Enfin 1 ' information principale qui ressort de En ce qui concerne les maladies, pour 1 orge, ne. cette enquête de fin de campagne est que le le traitement visera essentiellement le char- Sur blé et orge, l'intérêt du traitement contre choix variétal est toujours une bonne répon- bon nu (Ustilago nuda) et l'helminthospo- les ravageurs des parties aériennes, puce- se dans la lutte contre le Phomopsis : encore riose (Helminthosporium gramineum), ma- rons et cicadelles, estplus aléatoire. Le risque cette année, les variétés TPS ont peu de ladies transmises uniquement par la semence automnal s'est révélé faible ces dernières symptômes sur tige. et qui provoquent, pour le charbon, des des- années ; l'absence de protection imidaclo- tructions d'épis, pour l'helminthosporiose, pride (Gaucho) impose un suivi en végéta- P h o m a des desséchements de feuillage avec stérilité tion pour surveiller les insectes à l'automne Il est présent partout sur tige à des degrés des épis. On recherchera aussi une protec- et intervenir rapidement si nécessaire. La divers. Peu de symptômes observés sur ca- tion contre les fusarioses agents de fontes de protection imidaclopride peut donc se jus- pitule. Peu de pieds secs. semis. tifier par la recherche de sécurité en cas de Pour le blé, une protection de base visera les charge de travail importante ou en cas de agents de fonte de semis (essentiellement les risque de conditions de passages difficiles. R é u n i o n s L e S.R.P.V. d e B o u r g o g n e p r o p o s e a u x t e c h n i c i e n s d e r e t e n i r d ' o r e s e t d é j à les d a t e s s u i v a n t e s p o u r les r é u n i o n s d e p r é s e n t a t i o n d e s t r a v a u x 1 9 9 9 - 2 0 0 0 : - 13 n o v e m b r e 2 0 0 0 ( a p r è s - m i d i ) p o u r le s e c t e u r C ô t e - d ' O r , S a ô n e - e t - L o i r e - 14 n o v e m b r e 2 0 0 0 ( a p r è s - m i d i ) p o u r le s e c t e u r N i è v r e , Y o n n e D e s r é u n i o n s d e s t i n é e s a u x a g r i c u l t e u r s s o n t é g a l e m e n t p r é v u e s e n r e l a t i o n a v e c les C h a m b r e s d ' A g r i c u l t u r e . L e s d a t e s e t lieux e n s e r o n t p r é c i s é s u l t é r i e u r e - ment. L e p o i n t s u r . . . L E S C L E R O T I N I A D U C O L Z A R é s u l t a t s d e s a n a l y s e s d e r é s i s t a n c e a u c a r b e n d a z i m e En 1999, la résistance du Sclérotinia au car- Dans le Nord de la Côte-d'Or, en secteurs sont favorables à l'apparition de résistance. bendazime n'était qu'embryonnaire dans plateaux (entre Montbard et Chatillon, vers Dans les secteurs concernés par la résistance notre région : la présence de souches résis- SaulxleDuc...), l'Yonne (secteurs de Noyers (exploitations où une résistance a été dia- tantes n'était identifiée que dans 3 sites : Lux et de Chassignelles), la Nièvre (secteur s de gnostiquée, voisinage immédiat des parcel- , Spoy (21 ) et Saponcourt (70). En 2000, à la Rouy, Ourouer, Donzy....), les prélèvements les concernées ou ensemble de la zone géo- suite d'une campagne favorable à la maladie, ont été réalisés le plus souvent suite à une graphique proche lorsque plusieurs parcel- 4 3 parcelles ont fait l'objet de prélèvement et insatisfaction sur l'efficacité du traitement les ont été identifiées), la protection contre le d'analyse de sclérotes pour 1 'ensemble Bour- fongicide ; dans de nombreux cas le résultat Sclérotinia repose maintenant sur la famille gogne Franche-Comté. 10 sclérotes sont d'analyse vient alors confirmer la présence des imides. Dans les secteurs encore épar- analysés par parcelle et représentent chacun de souches résistantes. gnés par la résistance l'utilisation du carben- une "souche". La carte illustre les résultats Sur l'ensemble des parcelles étudiées, les dazime ou d'associations est encore possi- obtenus. pratiques culturales et fongicides des 10 ble. Dans le Sud de la Côte-d'Or, la Saône-et- dernières années sont en cours d'enquête. Dans chacun des cas, pour ne pas hypothé- Loire et la Franche-Comté, le phénomène a Une étude plus précise est conduite par le quer l'efficacité des molécules, il sera impéra- peu progressé . Dans l'ensemble, les fongici- CETIOM sur un noyau très résistant de par- tif de recentrer la protection Sclérotinia sur des ont bien contrôlé la maladie et les prélè- celles sur la commune de Puits( 21). Il appa- une intervention fongicide unique au début vements réalisés pour la plupart dans des raît, à partir de l ' enquête 1999 et des premiers de la chute des pétales. Le recours à une parcelles témoin (non traitées fongicide) témoignages de cette campagne que les rota- double intervention s'est systématisé de- montrent la présence quasi exclusive de sou- tions courtes avec recours à deux interven- puis quelques années dans certains secteurs ches sensibles au carbendazime. tions fongicides en couverture de la floraison de façon tout à fait injustifiée ( ... et contraire à nos résultats d'essais et recommandations). Résistance du sclérotinia aux BMC Résultats des analyses

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