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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 2000 - 20

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 19 du 26/07/2000 - 3 pages B i l a n d e l a c a m p a g n e C O L Z A 1 9 9 9 / 2 0 0 0 D e s i m p l a n t a t i o n s d a n s le s e c e t u n e fin d e c a m p a g n e difficile Après les pluviométries importantes de dé- tion est donc précoce, vers la mi-février et but juillet, la fin du mois de juillet et le mois début mars, la montaison est bien amorcée. d'août sont marqués par la canicule, ponc- Les toutes 1 ères fleurs apparaissent fin mars- tuée de rares épisodes orageux. C'est dans le début avril, mais dans la grande majorité des sec que les semis de colza commencent vers cas, la floraison ne commence qu'autour du le 13-15 août ; la majorité des semis sera 15 avril. Elle se termine vers le 10 mai, en réalisée avant le 28-30 août, sans retour de la partie écourtée par une 1 décade de mai pluie. En terres fortement argileuses, la sé- sèche et très chaude. Les orages et les tem- cheresse va imposer un décalage des semis pératures élevées de mai sont favorables au sur septembre. En toutes situations, la levée remplissage des siliques mais entraînent par- est à la merci de la structure et des conditions fois des verses précoces. Le mois de juin de préparation du sol. En semis très précoces, continue d'être chaud ; il est sec dans la partie la levée est relativement rapide et homogène. Est de la région (plaine dijonnaise et Franche- Les levées ultérieures sont plus aléatoires et Comté) alors qu'ailleurs les pluies orageuses souvent échelonnées, particulièrement en se poursuivent ; les températures sont par- sol motteux. La première séquence pluvieuse ticulièrement échaudantes vers le 20 juin importante intervient enfin au cours de la avec plusieurs jours à plus de 30°C. La matu- dernière décade de septembre, concluant ainsi rité s'accélère et une partie des colzas est la levée en tous secteurs. récoltée dans les derniers jours de juin. Une Le mois d'octobre est poussant : les premiè- longue période pluvieuse décale la dernière res élongations de tige sont constatées dans vague de récolte entre le 17 et le 20 juillet. les parcelles les plus précoces ; les semis de Au final, les rendements sont corrects mais septembre compensent rapidement leur re- en dessous des deux années précédentes. tard et vont atteindre fin octobre un stade de Les meilleurs potentiels atteignent les 35-40 6 feuilles, considéré comme le minimum sou- quintaux (Sénonais, Cha10nnais, ....),lamajo- haité pour aborder l'hiver. rité des parcelles se situant entre 30 et 32 Un refroidissement assez brutal intervient quintaux. mi-novembre ; décembre est régulièrement Hors problèmes de grêle ou de récoltes retar- arrosé avec des séquences de neige. En jan- dées, les déceptions (rendements inférieurs vier, les minimales ne descendront pas au à 30 Quintaux) sont liées à la verse, aux zones dessous de -10 à -11°C. Plusieurs périodes de graviers, au sclérotinia ou phoma (voir ci- très douces et poussantes sont observées en après), ainsi qu'aux méligèthes; toutes ne janvier puis en février. La reprise de végéta- sont pas parfaitement élucidées. R a v a g e u r s C o l z a E n c o r e q u e l q u e s p r o b l è m e s d e m é l i g è t h e s . Bilan de la cam- Limaces : La faible pluviosité de fin août - Altises : Le vol, de faible intensité en général, pagne 1999/2000. début septembre a été défavorable au déve- a commencé début octobre. Les vols les plus . Désherbage : les loppement des limaces et les dégâts ont ainsi importants ont été observés sur quelques nouveautés. été limités. situations ponctuelles de Saône et Loire et Tenthrèdes : les adultes ont été détectés en Haute-Saône. Toutefois, aucune protection T o u r n e s o l cuvette dès début septembre. Les larves ont spécifique n'a été nécessaire. Des dissec- Phomopsis : con- ensuite été très actives dans certaines parcel- tions de pétioles réalisées fin novembre ont les et ont pu occasionner quelques dégâts mis en évidence un niveau de population taminations impor- sur les colzas les moins développés. Excep- larvaire particulièrement bas. tantes. tionnellement, une protection a pu s'avérer utile. Pucerons : Les populations de pucerons à vol s'est confirmé début mars sur certains Sur les secteurs plus tardifs des plateaux de l'automne sont généralement restées à un secteurs (Auxerrois, Nièvre, Chalonnais) mais l ' Y onne et de la Côte-d ' Or, le vol s ' est mani- niveau faible sur les jeunes colzas. Locale- reste de faible amplitude. Ce n'est qu 'à la mi- festé jusque fin avril début mai et a nécessité ment, certaines parcelles ont pu atteindre mars que le charançon est piégé en tous sur certaines parcelles des réinterventions 50% de pieds porteurs de pucerons verts secteurs mais le nombre de captures est fai- nombreuses sans succès sur le contrôle des (Myzus) et nécessiter une intervention. ble. Les colzas atteignent alors un stade de populations. Ponctuellement, certaines par- Charançon du bourgeon terminal : Les cap- plus faible sensibilité. celles tardives de colza d'hiver n'ont pu tures ont débuté vers le 10 octobre sur tous Une intervention est préconisée dans nos atteindre la floraison ( Auxois, Châtillonnais). les secteurs et le vol s'est poursuivi jusqu'à bulletins du 08/03 et du 15/03 en fonction des Le groupe de travail associant le SPV, le la fin du mois. Un traitement a été préconisé secteurs. CETIOM, l'INRA et les firmes a permis de 8 à 10 jours après les premières captures. Les Les piqûres de ponte ont été rarement obser- réaliser cette année des tests de résistance dissections de pétioles ont montré de très vées sur l'ensemble du réseau. aux pyréthrinoïdes sur 16 lots de méligèthes faibles populations larvaires même dans les Méligèthes : Les captures sont nombreuses en Bourgogne et 9 en Franche-Comté. La situations où le vol a été significatif. Aucune vers mi-mars, tout en étant moins massives sensibilité aux insecticides de ces popula- intervention de rattrapage n ' a été conseillée. qu'en 1999. Les niveaux de population res- tions de méligèthes est très hétérogène (cf. Charançon de la tige : Des captures impor- tent très faibles sur boutons. Tableau ci-dessous). Reste à savoir si cette tantes de Ceuthorrhynchus quadridens, non Des interventions ont été préconisées dans variabilité est liée à l'existence d'espèces nuisible sur colza, sont signalées les derniers les cas de dépassement de seuils (plus fré- différentes au sein des populations. Une jours de février. Les captures de Ceuthor- quents dans l ' Yonne et la Niè vre) et touj ours étude faunistique est prévue. rhynchus napi sont alors anecdotiques. Le avant floraison. Test de résistance des méligèthes à la cyperméthrine : répartition des lots Nbre Région DL50�DE/64 DE/64�DL50�DE/16 DE/16�DL5O�DFJ4 DE/4�DL50�DE DE�DL50�4DE lots MIDI PYRENEES 1 1 0 0 0 0 PAYS DE LOIRE 1 1 0 0 0 0 RHONE-ALPES 1 1 0 0 0 0 AUVERGNE 2 0 0 0 0 0 CENTRE 2 1 2 1 0 0 BASSE NORMANDIE 3 0 3 0 0 0 HAUTE NORMANDIE 3 0 0 2 1 0 ILE DE FRANCE 3 0 0 0 3 0 POITOU-CHARENTE 3 3 0 0 0 0 PICARDIE 4 0 0 3 1 0 FRANCHE-COMTE 9 4 2 2 1 0 LORRAINE 9 1 0 3 5 0 CHAMPAGNE ARDENNE 16 1 2 7 4 2 BOURGOGNE 16 1 6 4 5 0 73 14 15 22 20 2 [ Total FRANCE DL 50 : Dose Letale 50 : - dose d'une substance provoquant la mort de 50 % des indivdus d'un lot d'expérimentation - dose déterminée à partir de tests flacons (cyperméthrine) DE : Dose d'Emploi (dose homologuée de la cyperméthrine) Charançon des siliques : Les premiers indi- fiée à l'exception de la Nièvre et de la Puisaye ques rares colonies ont été observées en vidus sont observés au 10 avril sur la côte où le seuil a pu être atteint sur certaines bordure de parcelle. chaJonnaise et le Jura. L'activité de ces insec- parcelles. Baris : Sa présence a été constatée sur quel- tes est restée faible sur l'ensemble de la Pucerons cendrés : Les populations sont ques parcelles de Haute-Saône et de la Niè- région où aucune intervention ne s'est justi- restées limitées au printemps. Seules quel- vre. M a l a d i e s L e r e t o u r d u sclérotinia Phoma : La nécrose au collet est signalée seules faisaient exception quelques parcel- plusieurs petits passages pluvieux ; les quan- cette année principalement dans la Nièvre, et les à 5-6% de SN en Côte d'Or ou Haute- tités de pluie n'étaient pas forcément impor- sporadiquement en Haute-Saône. Ailleurs, Saône et une SN de 20% dans la Nièvre. Au tantes (pluies non lessivantes) mais ont per- les nécroses sont restées discrètes. En Hau- contrôle de mi mai en fin floraison, dans 90% mis de garder au sein des parcelles une hygro- te-Saône, elles semblent principalement con- des parcelles notées la SN était inférieure à métrie suffisante pour que les pétales restent cerner les parcelles ou les zones de parcelles 15%. Au final, la SN a pu atteindre 30%, voire collés et que la contamination ait lieu. Une où l ' implantation a été difficile ou tardive ; ce plus, dans les parcelles très attaquées. période particulièrement favorable semble se n'est pas forcément le cas dans la Nièvre. Les L'incidence sur le rendement reste pour l ' ins- détacher dans les derniers jours d'avril. Les variétés les plus touchées sont pourtant de tant difficile à évaluer. premiers symptômes sur feuilles sont obser- type TPS (très peu sensible) ou PS (peu Sclérotinia : C'est incontestablement la ma- vés avant le 10 mai et le passage sur tige est sensible). ladie la plus marquante de la campagne avec déjàsignificatif mi-mai. Une 1 campagne d'observation sur les des cas d'attaque à plus de 80% des pieds... Les cas de très fortes attaques peuvent s'ex- parcelles de notre réseau fin février en reprise Les 1ères apothécies de sclérotinia ont été pliquer par la conjonction d'une année favo- de végétation faisait état de sections nécro- observées mi avril, au début floraison. La rable d'un point de vue climatique, sur des sées (SN) faibles, comprises entre 0 et 3% ; période de floraison a été accompagnée de secteurs à risque (rotation, techniques cultu- raies) et d'un développement probable de TRIO et la clomazone et le métazachlore résistances. D é s h e r b a g e pour le NIMBUS. Néanmoins, ils peuvent Des inefficacités des protections fongicides dans certaines situations apporter un plus sont manifestes dans plusieurs secteurs : N o u v e a u t é par rapport aux produits existants. Ces deux Châtillonnais, Nièvre ; dans certaines parcel- spécialités peuvent également s'utiliser en Deux nouvelles spécialités commerciales les, les attaques très significatives ont pu programme avec de la trifluralin e ( 1200 g/ha seront disponibles pour le désherbage du entraîner des pertes de 10 à 20 Qx/ha. Les en pré-semis avec incorporation). Dans ce colza : COLZORTRIO (Novartis)etNIMBUS analyses de laboratoire confirmeront proba- cas, les doses seront légèrement inférieu- (BASF). Ces deux produits ne sont pas de blement dans la majorité de ces situations la res : 3,5 1 pour COLZOR TRIO et 2,5 1 pour réelles nouveautés puisqu'il ne s'agit que présence de souches résistantes au carben- NIMBUS. Ces programmes apportent une d'association de matières actives connues et dazime, phénomène émergeant depuis 1999. meilleure efficacité sur Ray-grass, Véronique anciennes à savoir la clomazone, le dimeta- Hors de ces secteurs bien identifiés géogra- à feuille de lierre, Pensée. chlore et le napropamide pour le COLZOR phiquement, l'efficacité a été satisfaisante et a permis de contrôler la maladie. Rappelons que la présence de zones témoin non traitées COLZOR TRIO NIMBUS dans les parcelles est un outil très intéressant Adventices pour connaître le niveau d ' inoculum dans les homologue ... b a 4 l/ha ,h omol.o gué à 3 Vha (3,5 Vha en sol filtrant) parcelles. Alternaria : Les 1 ers symptômes d'altema- Alche mille ria ont été décelés fin avril ; les conditions Capselle climatiques de mai avec des températures Coquelicot souvent supérieures à 20°C et des alternan- Ethuse ces de pluies et périodes sèches pouvaient Gaillet +++ +++ être favorables à la maladie. Celle-ci ne s'est Lampsane pourtant exprimée que dans certains sec- Matricaire teurs (Nord de la Haute-Saône). La présence Sisymbre de triazole ou imide dans la spécialité appli- Véronique de perse quée à la chute des 1 ers pétales a en partie Géranium à feuille ronde contrôlé la progression des symptômes. ++ Cylindrosporiose : Quelques traces signa- Géranium disséqué lées dans l'Yonne début avril. Géranium à tige grêle Pseudocercosporella : Maladie très discrète Géranium mou se cantonnant aux feuilles basses. Hernie du chou : Quelques cas encore cette ++ ++ Passerage année. Sanve Ravenelle T o u r n e s o l Stade : Fin floraison - chute des fleurs Véronique feuille de lierre ++ ++ ligulées. 1 F urne terre + ++ P h o m o p s i s Bleuet Pensée Du fait de pluies importantes la première quinzaine de juillet, les projections ont été Paturin annuel ++, +, +, ++,, intenses et ont été suivies de fortes contami- Vulpin nations. D'après le modèle, 6 à 7 jours de contamination se sont succédés sur l ' ensem- Ray-grass ++ ++ ble des postes de la région entre le 9 et le 19 juillet. Ceci se traduira sans doute par des Repousse blé apparitions fréquentes de symptômes à par- Repousse orge tir de début août. +++ Efficacité très bonne 95 % ++ Efficacité bonne �8 0 % Nous observons le passage de symptômes + Efficacité faible (50-70 %) - Efficacité insuffisante sur tige depuis le 17/07 sur variétés sensibles et très sensibles.

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