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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 2000 - 18

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n017 du 21/06/2000 - 2 pages Les simulations du modèle Asphodel pré- sentent un risque de contamination variable P o i s en fonction de l'importance des pluies et de S t a d e : en cours de remplissage à maturité. l'hygrométrie sur les différents secteurs géo- Le stade gousses pleines de 2 niveau est graphiques. Les postes de Beaune (21 ), Bra- souvent atteint. zey (21) et Cugney (70) n'indiquent aucune période de contamination depuis le 6 juin. Par T o r d e u s e s contre, à la faveur d'hygrométries élevées, des contaminations significatives se sont Les captures dans les pièges ont été impor- produites sur les postes d'Auxerre (89) et de tantes au cours des deux semaines écoulées. Cosne sur Loire (58) sur la période du 4 au 7 Le seuil de 400 individus capturés est atteint juin, ainsi que sur Chamblay_(39) du 11 au 13 à Franxault (21 ). On s'en approche à Cham- juin. plost (89) et Epoisses (21 ). Il s'agit des premières contaminations nota- bles depuis début juin dans la région. Des premiers symptômes foliaires ont été Cumul au observés en parcelles à risque. Ils sont vrai- 19106 semblablement issus des faibles contamina- Epoisses 306 tions de fin mai-début juin. 21 Longecourt 231 Le stade Limite Passage du Tracteur (LPT) Franxault 538 est le plus souvent dépassé et la sensibilité Bléneau 10 du tournesol au phomopsis décroît à partir de 89 Champlost 343 la floraison. Les parcelles les plus précoces auront été peu exposées à la maladie. .Seules les situations les plus tardives de mlntervenirsur les parcelles situées dans ces l ' Yonne et de la Nièvre n 'ayant pas dépassé secteurs au stade "gousses pleines de 2 le stade LPT justifient une intervention le niveau " (pour le choix desp roduits référez- plus rapidement possible sur variétés sensi- vous au dépliant ITCF "protéagineux"). bles à très sensibles. Pour les parcelles les plus précoces où ce P o i s stade est dépassé, ainsi que sur les secteurs où Je seuil des 4 DO captures n 'est pas DJJeinl, M a i s Traitement tordeu- //trsv inytile d'intervenir. S t a d e s : de 7-8 feuilles à 14-15 feuilles ses dans les situa- (hauteur 1,2 à 1,5 m) pour les plus avancés. tions concernées. M a l a d i e s M a ï s La présence de botrytis sur feuilles est P u c e r o n s fréquente. Des taches de rouille peuvent Pucerons : les Les pucerons ailés (M dirhodum et S. ave- être observées. nae) sont assez nombreux. Les populations niveaux ne justi- de pucerons, le plus souvent localisées sur fient pas d'inter- T o u r n e s o l feuilles basses, progressent aussi sur feuilles vention, quelques moyennes. Il s'agit essentiellement de M. S t a d e s : de 7 paires de feuilles à E4 (bouton dirhodum avec quelques S. avenae et R. situations à sur- dégagé de 5 à 8 cm de diamètre). Les premières fleurs sont visibles dans les padi. veiller. Sous l'action des auxiliaires maintenant bien parcelles les plus précoces. Pyrale: début du présents, on note une stabilisation des popu- vol. Prévoir la pro- lations qui restent généralement très infé- P h o m o p s i s rieures aux seuils. Quelques situations, no- tection en sec- Uc fortes projections de spores ont été ob- tamment en Haute-Saône, présentent cepen- teurs précoces à servées dans les pièges de Beaune (21 ), Bra- dant une colonisation plus marquée et res- partir du 30 juin- zey (21), Cugney (70) et Chamblay(39) au tent à surveiller en particulier en cas de per- cours de la semaine du 5 au 13 juin. sistance de conditions sèches. lerjuillet « P y r a l e Les premières captures au piège sexuel ont acompte tenu de la précocité du début de Les premières émergences de papillons sont été enregistrées du 14 au 16 juin sur différents vol, l'intervention pourrait se situer à partir notées en cage (16 juin à Besançon, 20 juin à secteurs (Entrains/Nohain - 58, Vaudrey, An- du 30juin- 7cry juillet dans les secteurs grand Beaune) mais l'évolution de la nymphose noire et Thervay - 39, Beaune - 21, St Loup de Val de Saône et Nièvre. reste modérée ( 10 % à Beaune, 30 % à Besan- la Salle - 71, Chenevrey - 70...). Une toute Pour les autres secteurs, un décalage d'une çon). première ponte a été observée à Beaune le 19 semaine est à prévoir. Ces périodes sont à juin. confirmer dans notre prochain bulletin. P o u r la S a ô n e - e t - L o i r e : C o l l e c t e s d e d é c h e t s a g r i c o l e s : é d i t i o n 2 0 0 0 Apportez vos emballages phytosanitaires, sacs engrais 50 kg, big-bags et ficelles : A C 2 B : Molinet : lundi 26 juin Saint-Yan : mardi 27 juin Marcigny (déchetterie) : mercredi 28 juin Chauffailles (déchetterie) : jeudi 29 juin Dompierre-les-Ormes : vendredi 30 juin L e s i n s e c t e s a u x i l i a i r e s d e s c u l t u r e s La lutte raisonnée contre les ravageurs repose sur la notion L'efficacité de ces prédateurs et parasites esttrès variable de risque agronomique : nuisibilité de l'insecte en fonction selon l'année, la saison et la culture. Elle dépend de de l'importance des populations et du stade de la culture. nombreux facteurs : conditions climatiques, coïncidence L'observation des parcelles est alors indispensable pour entre la période d'apparition du ravageur et celle de l'auxi- estimer le niveau d'infestation et prendre la décision d'un liaire, environnement des parcelles concernées (haies, traitement. Lors des observations, il n'est pas rare de bosquets, bandes enherbées...)... Même si l'ensemble de constaterla présenced'autresinsectes vivant au voisinage ces différents auxiliaires ne peut en toute circonstance et bien souvent au détriment des ravageurs. On les appelle assurer une protection efficace des cultures, il n'en cons- "insectes auxiliaires". On compte actuellement plusieurs titue pas moins un élément déterminant, sinon essentiel, dizainesde milliers d'espèces d'entomophages. Selon leur de régulation des populations de ravageurs. Il est d o n c mode d'alimentation, on a coutume de subdiviser ces primordial de préserver et optimiser cette présence dernières en deux grandes catégories : les prédateurs et naturelle, renouvelable et gratuite afin d'en assurer les parasites ou parasitoïdes. une meilleure exploitation. Chez les prédateurs, la larve est généralementtrès Cycle d'un h y m é n o p t è r e parasite du puceron mobile et capture ses proies soit à l'affût, soit en les poursuivant. Sa consommation est élevée et peut r s'échelonner de plusieurs dizaines à plusieurs cen- La femelle pond un 9uf taines de proies pendant la durée de sa vie. En dans le puceron général, l'adulte a le m ê m e régime alimentaire que la \ i larve. Sinon, il se contente d'absorber des substan- ces sucrées telles que du nectar, du pollen ou du Cycle d'un hyménoptère parasite de puceron miellat. Les plus connus sont les Coccinelles, les Chrysopes, les Syrphes, les Cécidomyies, les Hé- mérobes, quelques Punaises, les Carabides, les Staphylinides, les Cantharides ou encore certains La larve se développe Acariens et Araignées. Surleterrain, leur observation à l'intérieur du puceron est relativement aisée car les prédateurs ont généra- 7 jours lement une taille supérieure à celle des proies. Mais il est difficile d'apprécier leur efficacité car il reste L 'adulte émergé du généralement peu de traces de leur action prédatrice. puceron mom ifié Chez les parasites ou parasitoïdes, la larve est apode et vit en contact étroit avec l'insecte qui lui sert \ de nourriture hôte ; soit à la surface (ectoparasite) 5 jours \ soit à l'intérieur de son corps (endoparasite). Incapa- ble de se déplacer, elle effectue la totalité de son développement au détriment d'un seul individu hôte dont elle provoque la mort plus ou moins rapidement. La larve tisse un cocon à l'intérieur L'hôte peut être parasité par une ou plusieurs larves du puceron, le puceron enfle, prend l'aspect d'une momie et meurt selon les modalités de ponte relative à chaque espèce de parasite. La dissémination de ces auxiliai- Nous vous proposons, dans ce qui suit, d'apprendre à res est donc assurée par la femelle qui peut repérer sa reconnaître trois des principaux auxiliaires que l'on peut victime jusque dans le sol ou dans un végétal. L'adulte se rencontrer dans les cultures. nourrit le plus souvent de substances sucrées mais peut, chez quelques espèces, se nourrirdu contenu de l'individu L e s C o c c i n e l l e s ( C o l é o p t è r e s ) hôte. Il devient alors prédateur. Les adultes s'attaquent, Les Coccinelles sont de précieux auxiliaires, car les selon les espèces, à des stades particuliers du ravageur : adultes, c o m m e les larves, consomment de nombreux 9uf, larve, nymphe ou adulte. Les parasites les plus pucerons (jusqu'à plus de 60 par jour). connus appartiennent à la famille des Diptères et des Hyménoptères. SurletelTain, leur observation est relative- La forme adulte esttrès connue et très facile à reconnaître. ment difficile car les parasitoïdes sont généralement plus En revanche, les larves le sont beaucoup moins bien petits que leur hôte. En revanche il subsiste souvent des qu'elles soient encore plus voraces que les adultes. Elles traces nettement visibles de leur activité parasitaire : présentent trois paires de pattes à l'avant, sont générale- tégument vide de l'hôte portant un orifice de sortie de ment allongées, de couleur noirâtre avec des taches l'endoparasite, pupe ou cocon de parasite subsistant au oranges et des ornementations tuberculeuses sur le dos. contact ou à l'intérieur de la dépouille de l'hôte... Leurtaille varie de 5 à 12 mm. Les parasitoïdes sont le plus souvent de minuscules petitesguêpes. L'exemple le plus représentatif en grandes cultures est celui du T r i c h o g r a m m e utilisé dans le cadre de la lutte biologique contre les pyrales du maïs. Dans le cas présent, les femelles pondent dans les 9 u f s des pyrales, maisd'autres parasites pondent directement dans les larves ou m ê m e les adultes de ravageurs. Larve de Coccinelle (8 mm) ment consommer plus de 500 pucerons et acariens. A La ponte est caractéristique : les 9ufs, jaune vif, sont pondus en groupe, sur la face inférieure des feuilles. côté de cela, elles consomment également nombre d'9ufs de lépidoptères, de jeunes chenilles, d'aleurodes et de Adultes et larves sont des prédateurs énergiques au cochenilles. printemps et permettent d'éviter une croissance exponen- tielle des populations de pucerons. Ces auxiliaires sont très efficaces sur céréales, maïs, betteraves, légumineuses, colzas, cultures légumiè- res et arboriculture. L e s S y r p h e s ( D i p t è r e s ) Moins connus que les coccinelles, les Syrphes sont présents toute l'année mais sont particulièrement actifs de mai à septembre dans les colonies de pucerons. Seule la larve se nourrit de pucerons. Les adultes se Larve de Chrysope nourrissent de pollen et de nectar. (10mm) Les adultes sont facilement reconnaissables à leur aspect Ces auxiliaires s o n t particulièrement efficaces en de mouche au corps rayé de jaune et noir. Ils mesurent 9 g r a n d e s cultures, mais également en arboriculture à 15 mm. Ils peuvent faire penser à une guêpe mais c'est fruitière, culture légumière et vigne. surtout \eurvo\ stationnaire, entrecoupé de rapidesdépla- cements latéraux, qui permet de les distinguer. La mobilité des adultes facilite la dissémination des pontes dans les L e s a u t r e s colonies de pucerons. Il existe d'autres prédateurs tels que certains Staphylins ou Les larves sont présentes au sein des colonies de puce- certains Carabidés qui, de par leurcomportement opportu- rons. Elles sont apodes et n'ont pas de tête distincte niste s'attaquent à tout ce qui vit dans leur aire de chasse. ("asticot"). Leur corps, de 10 m m de long, est mou, de I Is exercent ainsi une pression de prédation non négligea- couleur jaunâtre et d'aspect translucide. Ce sont des ble sur bon nombre de ravageurs (9ufs, larves et adultes prédateurs très voraces qui sucent l'intérieur des pucerons d'insectes, limaces, escargots, acariens...). n'en laissant que des enveloppes vides. Attaquant à tous les stades, elles peuvent, au coursde leurvie, consommer de 400 à 700 pucerons. Carabe Staphylin Larve de Syrphe (10mm) Enfin de nombreuses espèces de c h a m p i g n o n s micros- Ces auxiliaires s o n t particulièrement efficaces en copiques, dont les Entomophtorales, peuvent engendrer g r a n d e s cultures, s u r betteraves, céréales, maïs, des mycoses sur divers ravageurs (pucerons, chenilles...). l é g u m i n e u s e s et colza. L'infection est obtenue par la pénétration du mycélium à travers les téguments de l'insecte. Le cadavre est alors L e s C h r y s o p e s ( N é v r o p t è r e s ) transformé en momie par envahissement des tissus. Les C o m m e les Syrphes, les Chrysopes sont présentes toute spores de Beauveria bassiana (Moniliales) sont ainsi l'année, mais surtout de mai à septembre. utilisées dans la lutte biologique contre la Pyrale du maïs. Les pontes de Chrysopes sont caractéristiques : chaque De par leur présence naturelle au sein des cultures, les 9uf, de couleurblanche à verdâtre, est déposé à l'extrémi- insectes auxiliaires sont des atouts non négligeables de la té d'un fin pédicelle fixé au végétal, souvent sur la face lutte contre les ravageurs. Leur intervention précoce leur inférieure des feuilles. Selon les espèces, ces 9 u f s sont permet de prendre une part déterminante dans la régulation déposés en groupe ou isolément. des phytophages et leur maintien à des niveaux économi- Les larves sont gris jaunâtres et se reconnaissent à leurs quementtolérables en freinant leurdéveloppement de façon mandibules très développées en forme de pince. Elles préventive. Ainsi, dans la perspective d'une agriculture plus mesurent en moyenne 10 m m et sont dotées de trois respectueuse de l'environnement, il est important de tenir paires de pattes. compte et de favoriser de tels facteurs naturels et gratuits. Les adultes sont verts, ils mesurent 20 m m en moyenne. C'est pourquoi il est primordial de ne traiter que lorsque le Ils ont de longues ailes membraneuses transparentes seuil d'intervention est atteint et d'utiliser, dans la mesure comportant de nombreuses nervures. du possible des produits respectant la faune auxiliaire. Les adultes, mais surtout les larves, sont de gros consom- mateurs de pucerons et peuvent, durant leurdéveloppe-

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