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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 2000 - 1

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n* 1 du 20/01/2000 - 4 pages B i l a n p i é t i n - v e r s e 1 9 9 9 Un suivi précis du piétin-verse a été engagé à partir de 1987 en Bourgogne G r a v i t é du piétin v e r s e et Franche-Comté. Réalisé sur des groupes de parcelles appelés % de parcelles nécessitant un traitement - section nécrosée � 30 % "noyaux" qui concernent différents secteurs de cultures, ce suivi permet BOURGOGNE de caractériser chaque campagne tant en ce qui concerne l'évolution de la maladie qu'en matière de populations de souches de piétin présentes et de leur sensibilité aux fongicides. 1999 a vu l'extension de ce suivi à de nou- veaux secteurs de l'Yonne (Puisaye), de la Nièvre (Bourgogne ni vemaise), et de la Saône et Loire (Bresse, Bour- bonnais). FRANCHE-COMTE L e p l u s fort n i v e a u d ' a t t a q u e s d e p u i s 1 9 8 7 Une pression déjà élevée était obser- vée dès l'automne pour les parcelles levées avant le 25 octobre. Pour les levées intervenues à partir de la fin octobre, les conditions climatiques ont maintenu un niveau modéré de conta- minations jusqu'en fin d'hiver. Une forte recrudescence des contamina- tions intervenait à partir de fin février début mars puisde mi-mars à la fin avril, avec des conditions très favorables aux con- un niveau d'attaque proche de s'est montrée assez variable en taminations secondaires. celui observé dans les secteurs à termes de précocité du passage Les conditions climatiques de l'année ont risque piétin habituellement éle- sur tige, avec une nuisibilité plus abouti à une répartition inhabituelle de l'im- vé. marquée en situations à déve- portance des symptômes : des secteurs habi- L'apparition des premières taches loppement précoce de section tuellement très peu attaqués (Chatillonnais, sur tige intervient fin avril début nécrosée. Terres noires du Jura) pouvaient présenter mai. La dynamique de la maladie Les conditions climatiques de mai et de juin, marquées par une M o d è l e piétin-verse pluviométrie bien répartie, ont Dynamique de la maladie - Souches rapides permis une bonne alimentation levée du 20 octobre - risques importants en eau lors du palier hydrique, limitant ainsi les pertes dues au piétin. Malgré une section né- crosée de 60 à 75%, lanuisibilité du piétin pour certaines parcel- les n'a pas dépassé 1 à 2 q/ha (essais de Binges-21, Corcelles lesCiteaux-21...) alors que pour d'autres situations présentant le même niveau d'attaque, une perte de 5 à 10 q/ha était enregis- trée (essais d'Athie-21, de La- Villeneuve-89, St Aubin-39). Essai Piétin-verse 1 9 9 9 - B I N G E S (21) e t S t - A U B I N ( 3 9 ) Caractérisation d e s s o u c h e s comme les années preceaemes, un impor- E f f i c a c i t é e t r e n d e m e n t s m o y e n s tant travail de caractérisation des souches a Témoin : 73,8 q/ha - 62,3 % de section nécrosée été conduit au laboratoire régional de Beau- ne. S o u c h e s rapides, s o u c h e s lentes Pour la Bourgogne on constate encore en 1999 une réduction de la part des souches lentes observée depuis plusieurs années sur les différents noyaux. Pour le Jura, on observe en revanche une progression de la part des souches lentes qui atteint un niveau proche de 40 %, ce qui le situe parmi les rares régions agricoles à être encore concernées par un tel niveau de sou- ches lentes Le Graylois présente aussi une remontée à environ 30 % de souches lentes. Sensibilité d e s s o u c h e s a u x fongicides UNIX 750 g/ha SPORTAK 1L/ha a)triazoles : les analyses réalisées confir- ment -voire amplifient- le caractère maj oritai- re des souches résistantes aux triazoles : Typologie des souches seulement quelques % de la population de piétin (souches la) conservent une sensibi- lité aux fongicides de cette famille. b)prochloraze : la part des souches lentes résistantes au prochloraze reste modérée ; elle peut atteindre 8 à 9 % des souches, notamment pour les secteurs présentant un ratio lentes/rapides élevé (Jura). Un phéno- mène récent de développement de souches rapides (Ic), encore globalement marginal, suscite plus d'interrogations quant à son évolution. Quelques situations en nord Côte- d'Or et Yonne présentent un niveau non négligeable de souches rapides résistantes au prochloraze. Bien qu'aucune alerte en tennes d'efficacité au champ ne soit encore signalée, le raisonnement de la protection doit prendre en compte cet élément impor- tant : une alternance de produits est néces- vant sur les débris de culture, il convient Le choix du produit découle du risque parcel- saire pour éviter une dérive de la sensibilité d'estimer au mieux le risque parcellaire qui est laire et des souches localement présentes. du piétin au prochloraze lié à la rotation et au type de sol. Différentes Dans nos régions l'alternance de cyprodinil c)cyprodinil : la méthode d'analyse n'est techniques sont utilisables : la plus fiable est et de prochloraze apparaît comme une solu- actuellement pas utilisable en routine de la- l'approche agronomique de l'évaluation des tion prudente. boratoire. Un suivi de cette matière active parcelles à risques grâce aux grilles d'évalua- L'alternance est à raisonner dans le cadre de serait cependant souhaitable bien qu'aucun tion élaborées par nos services régionaux. la rotation : une parcelle recevant alternative- élément n'indique actuellement de dérive Ces grilles font appel à des éléments agrono- ment l'une ou l'autre matière active. Elle nous miques simples : type de sol, précédent et paraît impérative dans le cas des blés/blés. R a i s o n n e m e n t d e l a lutte antéprécédent, dates de semis. Avec le prochloraze, la meilleure efficacité La stratégie de lutte contre le piétm-verse est Le diagnostic visuel permet une assez bonne s'obtient avec un positionnement avant le 1 er maintenant bien calée en Bourgogne et évaluation du risque à condition d'être en noeud. Pour le cyprodinil, nous confinnons Franche-Comté. Elle repose sur la prise en parcelles à souches rapides et en année à qu'en secteurs à dominantes souches rapi- compte : piétin précoce ( (1995, 1998,2000 ?). Pour mé- des tels que les nôtres, l'efficacité décroît - du risque climatique : la modélisation per- moire, le kit de diagnostic, Diagnolab indique également après le stade 1er noeud surtout met de bien appréhender ce risque. Le modèle un risque en sortie d'hiver (stade épi 1 cm) en année à piétin précoce comme 1995 ou TOP, élaboré parla Protection des Végétaux avec une bonne pertinence à l'échelle régio- 1998. Le positionnement de cette matière décrit les cycles biologiques de la maladie nale ou départementale. Par ailleurs, la socié- active sera fonction de l'épidémiologie de la après identification des phases de contami- té Novartis-Parthena étudie actuellement une maladie et donc en s'appuyant sur les Aver- nations. La pertinence du modèle et de ses technique d'amplification moléculaire (P.C.R.) tissements Agricoles. L'intervention se si- prévisions se confinne année après année. qui pourrait donner une indication semi-quan- tuera entre "épi 1 cm" et 2 noeuds autour d'un - du risque parcellaire : le piétin se conser- titative. stade pivot qui se situe vers le premier noeud. L e t o u r n e s o l e n 1 9 9 9 D e s s e m i s é c h e l o n n é s à c a u s e rus dans quelques situations au début de ces est précoce, atteignant 50 % dès le 15 mai, d e s pluies! mai, ils ont progressé régulièrement jusque avec les premières projections d'ascospo- Quelques semis ont été réalisés dans les vers le 20 mai, provoquant parfois un gaufra- res. En fait, très peu de parcelles sont à un premiersjours d'avril. La pluviosité d'avril a ge du feuillage mais sans atteindre cepen- stade réceptif à cette période. Il faut attendre fréquemment retardé les mises en place, se- dant les seuils d'intervention ; l'installation le stade bouton étoilé pour des contamina- lon les sols et les secteurs, notamment dans des auxiliaires, plus marquée durant la der- tions efficaces. Les périodes de projections l'Yonne où les semis n'ont généralement nière décade de mai, a accompagné la régres- contaminatrices, variables selon la pluvio- débuté qu'à partir de mai. Les levées sont sion des populations de pucerons, très nette métrie des différents secteurs, se situent en assez régulières dans l'ensemble, malgré des dès le début juin. juin et début juillet. Les premiers symptômes cas de battance en sols limoneux. Par la suite, sur feuilles apparaissent début juillet, avec le développement des cultures se déroule des passages sur tiges modérés, à partir du M a l a d i e s sans perturbation, avec des conditions de 20-25 juillet. Les observations réalisées en végétation favorisées par une bonne répar- Les premiers symptômes de m i l d i o u du août montraient la présence du phomopsis tition des pluies et des températures élevées. tournesol étaient observés dès la fin mai ; en tous secteurs. Le niveau des attaques Les conditions estivales sont également malgré un niveau globalement très inférieur à restait cependant modéré, un peu plus mar- marquées par une absence de conditions celui observé en 1998, quelques parcelles qué en Val de Saône-plaine dijonnaise et en stressantes, floraison et remplissage se dé- présentant un % important de plantes conta- Haute Saône ; la fréquence des tiges tou- roulent sans incident. Les récoltes échelon- minées ont été trouvées (y compris une par- chées, le plus souvent inférieure à 5 %, dé- nées selon les dates de semis, se déroulent celle en zone inondable en bord de Saône passait rarement 10 %, sauf pour quelques également sans problème particulier, mis à présentant plus de 50 % d'attaques alors situations à risque particulier. Dans l'ensem- part une pluviosité de septembre variable qu'aucun tournesol n'y avait été cultivé de- ble très peu de casse de tiges a été observée, selon les secteurs. Les rendements, avec une puis au moins 30 ans). Les échantillons ana- même sur des variétés sensibles type Flores. moyenne de l'ordre de 27 q/ha en Bourgogne lysés lors d'attaques supérieures à 10 % des Le caractère modéré des attaques de pho- et Franche Comté, marquent une progression plantes, dans le cadre du plan de surveillance mopsis en 1999 ne doit cependant pas faire de quelque 3q/ha par rapport à 1998, tout en du mildiou ont tous montré la présence de la oublier que le premier moyen de protection présentant une variabilité encore marquée race A. Bien que la proportion des parcelles reste le choix d'une variété très peu sensible (rendement parcellaire pouvant aller de 15 à touchées reste relativement faible, il con- ou peu sensible. plus de 40 q/ha). vient de donner la préférence aux variétés Le phoma, un peu plus présent qu'en 1998, résistantes aux nouvelles races de mildiou ; est cependant resté peu important ; visible cette précaution permet, par ailleurs, de mé- sur feuilles en essais dès fin juin-début juillet R a v a g e u r s nager le métalaxyl, à l'égard duquel une pro- sur les premiers semis, il provoque des ta- Les limaces, favorisées par les conditions gression de la résistance est notée sur les ches sur tige vers la mi-juillet ; à partir de humides d'avril, se sont parfois montrées échantillons analysés. début août, il est présent en toutes situations très actives, nécessitant une surveillance Quelques attaques de Sclérotinia, notam- avec une intensité fonction de la précocité soutenue durant la phase de sensibilité des ment sur tige et sur collet, ont pu être notées. des semis. Le passage du phoma sur capitule jeunes semis. Leur fréquence et leur importance restent n'a pas été observé cette année. Quelques Les p u c e r o n s n'ont pas eu de niveau impor- heureusement limitées. attaques sur collet, avec formation d'un tant de population, malgré l'absence de trai- Lephomopsis, plus marqué qu'en 1998, reste manchon noir, ont pu aboutir à des symptô- tement de semences avec "Gaucho". Appa- à un niveau moyen. La maturité des périthè- mes de type "pieds secs". G R I L L E D ' E V A L U A T I O N D U R I S Q U E P I E T I N V E R S E E N B O U R G O G N E U T I L I S A T I O N D E L A G R I L L E 1 - Attribuer u n e v a l e u r d e r i s q u e p o u r c h a c u n d e s trois f a c t e u r s 2 - F a i r e la s o m m e d e s 3 chiffres o b t e n u s 3 - C o m p a r e r la n o t e g l o b a l e à 1 0 A : T Y P E D E S O L B : D A T E D E S E M I S Argileux-Argilo ... 1 A v a n t le 5 o c t o b r e 4 L i m o n m o y e n 2 A p r è s le 6 o c t o b r e 3 L i m o n b a t t a n t 4 C : P O T E N T I E L I N F E C T I E U X D E S S O L S P R E C E D E N T A N T E P R E C E D E N T Blé t e n d r e 4 Blé t e n d r e 4 O r g e p r i n t e m p s 2 O r g e d"hiver 3 M a ï s 3 O r g e d e p r i n t e m p s 1 S o r g h o 3 M a ï s ; x.." 2 C o l z a 3 C o l z a 3 T o u r n e s o l 4 T o u r n e s o l 1 P o i s (+ l é g u m e s ) 4 P o i s (+ l é g u m e s ) S o j a 2 S o j a 1 B e t t e r a v e 2 B e t t e r a v e 2 O i g n o n 1 O i g n o n Trèfle g r a i n é 3 Trèfle g r a i n é J a c h è r e 2 J a c h è r e Retenir la note la plus forte (exemple : Précédent Colza = 3 et Antéprécédédent blé = 4, prendre la note 4). C O R R E C T I F E V E N T U E L I m p o r t a n c e d u blé d a n s la rotation - si la p a r c e l l e a r e ç u r é c e m m e n t u n blé s u r blé + 1 N O T E G L O B A L E (A + B + C) R é a l i s e r u n e intervention anti-piétin q u a n d la n o t e g l o b a l e atteint o u d é p a s s e 10

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