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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 1998 - 24

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 24/98 du 02 septembre 1998 - 2 pages B i l a n d e l a c a m p a g n e c é r é a l e s 1 9 9 7 - 1 9 9 8 L a climatologie est marquée par une sé- dant pour beaucoup aux réserves en eau des quence automne -hiver humide et douce, sols, notamment pour les blés : parfois déce- favorable à une bonne implantation des cul- vants en situations à faibles réserves, les tures, et à un bon tallage, avec une période niveaux de rendement sont le plus souvent plus sèche en février-mars, un mois d'avril très satisfaisants en situations favorables. très pluvieux et frais, une période très chaude Les orges d'hiver présentent des résultats en mai, puis une fin de cycle à pluviosité moins liés aux réserves ; les rendements sont irrégulière, de type orageux . Les résultats assez satisfaisants en tous secteurs ; les sont dans l'ensemble très satisfaisants, avec quelques problèmes observés concernent cependant quelques disparités correspon- surtout le calibrage. U n e i n c i d e n c e p a r a s i t a i r e m o y e n n e , m a l g r é u n e p r e s s i o n p a r f o i s a s s e z m a r q u é e M a l a d i e s d u b l é Le piétin-verse a rencontré des condi- sortie d'hiver sur feuilles de la base, la mala- tions très favorables durant toute la phase die a vu sa progression interrompue avec la automne-hiver. En février, le modèle TOP période sèche de février-mars. Les pluies situait 1998 parmi les années à fortes atta- importantes d'avril n'ont pas été accompa- ques. Une séquence plus sèche a alors inter- gnées de températures suffisantes pour rat- rompu la progression de la maladie jusqu' à la traper ce retard par rapport aux sorties de fin mars. La pluviosité d'avril a ensuite relan- nouvelles feuilles. C'est en définitive une cé les attaques tardives. Les niveaux d'atta- évolution tardive avec une pression somme que observés en situations à risque piétin toute moyenne qui caractérise la campagne. confirment une réelle pression de la maladie. En accord avec les observations visuelles, le La climatologie durant le remplissage a été modèle Presept indique, pour des situations déterminante pour son incidence sur le ren- régionales types, un déclenchement des trai- dement. On évalue globalement à 3-7 q/ tements de début à mi-mai, permettant sou- ha cette incidence en situations d'essais. Les vent une protection suffisante avec un seul C é r é a l e s interventions positionnées autour du 1 traitement au stade étalement de la dernière Bilan 97-98. n9ud (avant le 15 avril), tant avec le prochlo- feuille. raz qu'avec le cyprodinil ont permis d'obtenir En situations d'essais, la nuisibilité de la C o l z a une efficacité correcte sur la maladie. septoriose atteint fréquemment 10-12 q/ha, Mise en place des L ' o ï d i u m , présent dès la mi-mars en situa- on peut atteindre 15-20 q/ha pour l'ensemble cuvettes. tions favorables, a peu progressé durant la des maladies en situation très favorable (Ré- période pluvieuse d'avril. Dès la fin avril, sa cital, Aztec, ...) par rapport à des protections M a I s reprise d'activité a concerné la nouvelle vé- avec strobilurines. Fiche charbon des gétation. Les situations et variétés sensibles La rouille b r u n e est longtemps restée très - Rubens s'inscrivant parmi ces variétés -ont peu importante. Visible en zones non traitées inflorescences pu présenter des intensités d'attaque mar- sur variétés sensibles (notamment Récital) Recherche de quées jusque sur F2 voire FI en situations dès la fin avril sous la forme de quelques situations très mal protégées. pustules, ce n'est qu'à partir de début juin ' La s e p t o r i o s e n'a présenté une pression ~ �q u'une progression plus sensible peut être attaquées pyrale. importante que tardivement. Bien installée,^ �n btée en zones témoins. La fusariose sur épis n'a pas présenté sées au risque pucerons. La J N O au prin- M a l a d i e s d e l ' O r g e d e d'attaques importantes, généralement limi- temps est restée particulièrement discrète. tée à quelques rares symptômes épars sur Les cicadelles, malgré une présence un p r i n t e m p s épillets pour M. nivale et une attaque un peu peu plus longue sur certains secteurs «à On a pratiquement pu observer deux types plus marquée en F. roseum sur blés tardifs risque», ont occasionné peu de problème d'évolution : (Charger, Shango, Ritmo...). "pieds chétifs" : (Joux la Ville, Valay, L ' o ï d i u m sur variété sensible (Prisma) qui A noter une certaine recrudescence de pié- Chemin...). s'est montré virulent dès le mois d'avril, t i n - é c h a u d a g e avec quelques symptô- Au printemps, les p u c e r o n s des épis appelant une bonne protection précoce et un mes d'attaques précoces en blé sur blé. apparaissent dans les cultures à la mi-mai, renouvellement, avec là encore un gradient Sud-Nord. D'abord Le complexe h e l m i n t h o s p o r i o s e et sur feuillage, puis sur épis, les populations ne M a l a d i e s d e l ' O r g e d ' h i v e r o i d i u m dans les autres situations, avec une progressent rapidement que jusqu'à la fin pression moyenne qui n'a nécessité qu'une Après une présence majoritaire à la reprise de mai. Par la suite, la climatologie et l'installa- seule intervention. végétation d'oïdium et de rouille naine sur tion des auxiliaires ont maintenu les popula- ancien feuillage, le complexe parasitaire s'est tions en deçà du seuil de risque. quelque peu différencié selon les secteurs : A noter encore : R a v a g e u r s l'helminthosporiose est progressivement .une relative discrétion des symptômes de Le vol des p u c e r o n s a été bref et a surtout devenue dominante dans la plupart des si- m o u c h e s , qu'il s'agisse de mouche grise concerné les semis précoces, essentiellement tuations mais, en plateaux, la rhy nchosporio- ou de mouche jaune, sur le secteur "grand Val de Saône" (Saône et se a pu présenter une pression très marquée. .bien que généralement anecdotique, une Loire, plaine de Chemin, plaine dijonnaise). La couverture fongicide a généralement per- certaine progression de la t o r d e u s e des Le vol s'est pratiquement terminé avec l'arri- mis un bon contrôle des maladies. La baisse céréales (Cnephasia pwn;cana), vée, début novembre, des premières gelées, de rendement du témoin d'essai, atteint 12 à .des attaques ponctuellement importantes les levées de fin octobre n' ont pas été expo- 15 q/ha et le calibrage chute de quelque 20 % de z a b r e dans le Nord-Est de l'Yonne. observés dans certaines parcelles tardives Si vous avez ou si vous connaissez des par- C o l z a mais le passage sur tige sera trop tardif pour celles très attaquées par la pyrale, nous engendrer une nuisibilité. S t a d e : Germination à cotylédons. Les quel- vous serions reconnaissants de nous con- Le p h o m a est présent sur tige dans certai- ques parcelles semées vers le 15-18 août attei- tacter. nes parcelles mais l'intensité de l'attaque est gnent le stade 1 feuille. Les derniers semis Cet appel concerne plus particulièrement le très inférieure à celle des campagnes précé- sont en cours. Val de Saône et la Franche-Comté car l'IN- dentes. RA de Versailles va procéder dans la région à un échantillonnage des populations de L u t t e r a i s o n n é e c o n t r e l e s M a ï s pyrale. i n s e c t e s S t a d e : pâteux - laiteux avec début des Le colza est la cible de nombreux insectes ensilages. C h a r b o n d e s dont l'importance et la nuisibilité varient se- lon les années et les lieux. Afin de gérer au P y r a l e i n f l o r e s c e n c e s mieux la protection, la surveillance se fait : Les sondages réalisés avant les premières Des symptômes sont actuellement visibles . par visite régulière des parcelles (c'est le cas récoltes montrent, comme l'an dernier, de dans des parcelles déjà touchées dans le au moment de la levée pour les limaces ou les faibles infestations dans la plupart des sec- passé. C'est le moment de rechercher la pré- morsures t'attises sur cotylédons), teurs de Bourgogne et de Franche-Comté. sence des symptômes sur les cultures. En . par la mise en place d'une cuvette jaune de Alors qu'en 1997, les attaques les plus impor- effet, la présence de charbon à Sphacelathe- piégeage qui permet de détecter les vols tantes étaient observées dans la basse vallée ca sur une parcelle impose des restrictions au (pincipalement des coléoptères, charançons du Doubs, c'est cette année la basse vallée de niveau du choix variétal pour les cultures de et altises). Cette cuvette sera installée si l'Ognon (Marnay - Pesmes 70) qui apparait maïs à venir. possible en bordure d'un ancien colza et comme le secteur le plus touché avec des Les indications apportées sur la fiche jointe visitée chaque semaine. parcelles témoins présentant des niveaux de (rédigée fin 1994) appellent une mise àjour en Pour chaque insecte, des seuils permettent 1 à 2 larves par plante. ce qui concerne les produits de traitement de décider de la nécessité ou non de l'inter- Compte-tenu du faible développement et du des semences utilisables en sol sain dont la vention et le cas échéant de positionner au retard végétatif des maïs, les dégâts liés à la liste actualisée correspond au tableau ci- mieux le traitement. casse sont actuellement modérés d'autant contre. .Mettre rapidement en place les cuvettes. que la fusariose semble moins présente que les années passées. Surveiller les limaces si possible par pié- geage ou observation matinale des traces Spécialités autorisées p o u r le t r a i t e m e n t d e s s e m e n c e s d e m a ï s c o n t r e de déplacement ou d'activité, t e traitement le c h a r b o n d e s inflorescences des semences (Mesurolou Oftanol T) assure une protection contre l'altise pendant la Composition Spécialité Composition _ Spécialité levée. La surveillance des morsures doit diniconazole GERIK060 anthraquinone ALPHARAXILCA s'effectuer de préférence sur les bordures triticonazole ALIOS limitrophes d'un colza de la campagne pré- et captane carboxine ECR1N et tebuconazole cédente. etthirame VITAVAX200FF anthraquinone CORMAISONTXFL VITAVAXPRO200 et carboxine T o u r n e s o l VITAVAXROUGE ct thirame Maturation en cours. Les premières récoltes anthraquinone CORMAISONX anthraquinone SYTLORT320 et captane GEREMCX et flutriafol ont commencé. et carboxine GEREMCSORANGE et thirame Nos dernières tournées en cultures confir- anthraquinone STYLORC ment la faible pression de phomopsis, même et captane dans les secteurs habituellement concernés. etflutriafol Des symptômes sur feuilles peuvent être F I C H E P H Y T O S A N I T A I R E (N°2) L E C H A R B O N D E S I N F L O R E S C E N C E S S P H A C E L O T H E C A REILIANA ATTENTION A LA C O N F U S I O N ! Le charbon apparait sur les o r g a n e s r e p r o d u c t e u r s (panicule et épi). Il d o n n e à la panicule un a s p e c t d e gros goupillon noir ébourrifé. T u m e u r s p r o v o q u é e s par le L'épi contaminé n'a p a s d e c h a r b o n c o m m u n (Ustilago soie. Il est souvent renflé à la maydis). Les spores sont enve- base. Cela lui d o n n e un a s p e c t loppées par une m e m b r a n e blan- piriforme. che épaisse. Une parcelle déjà bien attaquée. Les panicules sont noirs de charbon. Les pieds attteints sont souvent nanifiés. D a n s l'épi, les s p o r e s d u S p h a c e l o t h e c a r e m p l a c e n t les grains. R E P A R T I T I O N - Cartographie 1992 Le Charbon des Inflorescences a été officiellement identifié sur le territoire national en 1983. La cartographie 92 établie à partir de symptômes visuels, montre que la maladie est maintenant présente dans onze régions. S Y M P T O M A T O L O G I E Le maïs est l'hôte de deux Charbons: le Charbon commun dont le nom scientifique est Ustilago maydis et le Charbon des Inflorescences dont le champignon responsable est Sphacelotheca reiliana. Zone contaminée Tableau comparatif d e s deux C h a r b o n s Charbon des Inflorescences Charbon Commun M E T H O D E S D E L U T T E Sphacelotheca reiliana Ustilago maydis La prophylaxie doit comprendre l'élimination des pieds malades et Localisation d e s s y m p t ô m e s le lavage à grande eau de tous les matériels au contact de la maladie (récolte, ensilage, transport..). Elle inclut également les moyens de Panicule et Epi. Panicule, Epi, Tige et Feuille. lutte suivant : Description d e s s y m p t ô m e s 1- La lutte g é n é t i q u e Spores visibles, libres sur la Les spores sont enveloppées panicule. par une membrane blanche, Chaque année, l'A.G.P.M. (en liaison avec les sélectionneurs) Au niveau de l'épi, les spores épaisse formant des tumeurs établit des listes de sensibilité par groupe de précocité, de l'ensem- sont cachées, recouvertes par sur tous les organes. ble des variétés inscrites. Ces listes sont diffusées par le canal des les spathes. Le champignon bulletins d'avertissements agricoles des Services Régionaux de la remplace les graines et la rafle. Protection des Végétaux et sont publiées dans la presse agricole. Gravité (incidence sur le rendement) 2 - L e t r a i t e m e n t d e s s e m e n c e s Dégâts importants, une plante Dégâts rarement importants. malade ne produit générale- Très respectueux de l'environnement, le traitement des semences ment pas de graines. constitue l'essentiel de la lutte par produit antiparasitaire. Fréquence d'apparition d e s principaux s y m p t ô m e s - En sol sain (symptômes non encore décelés) , trois matières Epi charbonné seul : 60 % - Epi et Panicule charbonnés:40% actives sont homologuées: la carboxine (CORMAISON X, Panicule charbonné seul : 1 % - Plantes nanifiées : 55 % CORMAISON TX, ECRIN,VITAVAX 200FF, VITAVAX PRO 200), le flutriafol ( STYLOR C, STYLOR T 320) et le tébuconazole (ALPHA RAXIL CA). - En sol contaminé : la carboxine est inefficace et seuls les B I O L O G I E D U P A R A S I T E Triazoles assurent une protection, néanmoins insuffisante, dans les situations à risques (semis de variétés sensibles).Une protection Le Champignon se conserve très longtemps dans le sol. Il est complémentaire par un traitement du sol est alors nécessaire. systémique. La contamination se fait par les parties souterraines (racines, coléoptile). Le maïs est sensible de la germination au stade 3- L e t r a i t e m e n t d u s o l 7-8 feuilles. La chaleur est favorable à la croissance du champignon. L'optimum de température est compris entre 20 et 30 °C. Appliqué sous forme de microgranulés localisés dans la raie de semis, il se révèle très efficace en sol contaminé. Comme il n'est efficace qu'à la dose homologuée (qui correspond à 50 g/ha d'une molécule à dégradation lente), il ne doit pas être recommandé C O M M E N T L E R E P E R E R ? ailleurs que dans les parcelles où le risque est élevé; dans ce cas, il intervient en complément du traitement des semences. On évitera de le répéter plus de trois années consécutives sur la même La meilleure période pour détecter les attaques se situe entre un parcelle. mois après la floraison et la récolte. Les sites préférentiels sont les Sont autorisés un granulé fongicide et insecticide (0,12 % de bordures de champs. Les organes à observer sont la panicule et flutriafol et 5% de carbofuran) ATOUT à la dose de 12 Kg/ha et un l'épi. La palpation des épis est indispensable et il faut observer au granulé exclusivement fongicide (0,5% de flutriafol) ATOUT 10 à la moins 4 fois 100 plantes consécutives. dose de 10 Kg/ha.

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