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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 1998 - 23

Bulletins Techniques des Stations d'Avertissements Agricoles n° 23/98 du 5 août 1998 - 3 pages B i l a n d e l a c a m p a g n e c o l z a 1 9 9 7 / 1 9 9 8 U n e m é t é o r o l o g i e f a v o r a b l e a u x c u l t u r e s d ' h i v e r Mis en place du 20 août aux premiers jours de amorcée à la faveur d'une période très douce. septembre, jusqu'au 10 septembre ou plus La montaison est assez rapide, puis, à partir dans quelques situations, les semis ont pu en du début avril, la floraison se déroule plus général lever rapidement à la faveur des pas- lentement avec un mois d'avril pluvieux et sages pluvieux de fin août puis des 10-15 frais. septembre. Les levées ont été dans l'ensem- L'arrivée, du 8 au 15 mai, d'unepériode chau- de avec des températures maximales supé- ble assez homogènes avec des peuplements satisfaisants. Peu de situations ont connu rieures à 25°C accompagne ou hâte la fin des problèmes de levées échelonnées. Les floraison en tous secteurs. Par la suite, le remplissage puis la maturation conditions d'automne ont par la suite permis se déroulent sans problème particulier, avec une croissance régulière des cultures avec parfois un peu de verse suite aux passages une végétation assez vigoureuse. De nom- breuses parcelles, avec le début d'hiver doux, orageux. A noter des dégâts de grêle, heureu- ont présenté un début d'élongation de tige. sement localisés, atteignant 60 à 70 % de pertes sur des colzas pratiquement mûrs lors A l'exception d'une brève période plus froide, fin janvier début février, c'est une séquence des séquences orageuses de la fin juin. automne-hiver doux qui caractérise cette Les résultats, avec des rendements le plus souvent situés entre 30 à 45 q/ha, sont dans campagne. Dès la mi-février, la reprise de végétation est l'ensemble satisfaisants. R a v a g e u r s U n e p r e s s i o n a s s e z m o d é r é e . . . à l'exception d e s p u c e r o n s ! �La climatologie, qui n'a pas présenté de au long du mois d'octobre pour atteindre, en longues séquences humides autour des le- parcelles non traitées, la quasi totalité des vées, a limité l'incidence des limaces. plantes avec une (voire plusieurs) dizaine(s) �Le vol de grosse altise débute vers le 20 de pucerons par plante. Ce n'est qu'à partir de septembre ; il reste cependant modéré et novembre que les populations ont régressé. n'atteint pas le seuil de 20-30 captures par La supériorité des aphicides spécifiques est cuvette dans notre réseau. apparue très nettement en termes d'efficacité �Le c h a r a n ç o n d u b o u r g e o n termi- sur pucerons. nal, après quelques rares captures fin sep- Les différentes analyses virologiques qui tembre-début octobre, n'amorce vraiment son ont pu être réalisées ont révélé une présence vol que vers les 16-22 octobre. assez fréquente de virus. La présence larvaire de ces deux ravageurs Cependant les traitements insecticides appli- C o l z a sera finalement anecdotique, même en par- qués dans la deuxième quinzaine d'octobre celles non protégées. n'ont pas procuré de gain de rendement (ré- Bilan 1997/1998 �Très localement, la présence de t e n t h r è - sultats obtenus sur nos deux sites d'essais de Désherbage. des a pu nécessiter des traitements spécifi- Comblanchien -21 et Authume - 39). Protection contre ques mi-septembre au stade 2-4 feuilles. � Le vol du c h a r a n ç o n de la tige débute �A noter quelques attaques superficielles dès la mi-février sur les plateaux de Bourgo- les limaces. de m o u c h e d u c h o u sur pivots sur des gne, l'Yonne et la Nièvre, puis vers le 20 C é r é a l e s février dans les autres secteurs. Des attaques levées précoces. � L'élément marquant de l'automne a été l'im- pouvant atteindre 10 % de tiges éclatées sont Dépliant désher- portance des populations et la durée de pré- observées en parcelles non ou mal proté- bage. sence des p u c e r o n s verts (Myzus per- gées. sicae) sur des cultures bien développées. �Les méligèthes apparaissent dès le dé- M a ï s Plutôt tardive par rapport aux stades des but mars à faible niveau, mais ne progressent Risque pucerons ( réellement qu'à l'arrivée en floraison des cul- colzas, la colonisation des cultures, commen- très faible Océe dès la fin septembre, s'est intensifiée tout tures. Leur période de nuisibilité potentielle est très brève. A partir de la floraison, les ou observer les c h a r a n ç o n s des sili- progression sensible vers la fin du cycle de méligèthes ne présentant plus de nuisibilité, ques. Le vol est resté peu important. Peu de la culture, ce puceron n'a pas présenté d'atta- les populations importantes qui ont pu être situations ont justifié le traitement en plein ques importantes ; il s'agissait le plus sou- observées n'ont pas eu d'incidence sur la des parcelles. vent de colonies en bordure ou au niveau des culture. ^Quelques colonies de p u c e r o n s cen- passages de roues. �I1 faut attendre le 20-25 avril pour capturer d r é s ont été observées fin avril. Malgré une M a l a d i e s U n e nuisibilité d a n s l ' e n s e m b l e limitée... �Le mildiou a été observé de façon très ont pu être observés sur variétés sensibles. son, on observe une attaque finale sur tige discrète début octobre. Au printemps, sa Cette maladie reste anecdotique depuis plu- relativement faible, en général inférieure à 5 % présence a été notée sur feuilles basses. La sieurs années. en parcelles protégées ou zones témoins des maladie est restée sans incidence. �Des symptômes de botrytis ont parfois parcelles à risque faible. Les taux d'attaque �Le p h o m a n'a pas rencontré de conditions été observés sur tiges fin avril occasionnant les plus importants sur les témoins de notre favorables pendant les stades jeunes des des confusions avec le sclérotinia. L'attaque réseau atteignent 15 à 35 %. cultures. Des contaminations tardives en est restée très limitée, sur moins de 1 % des VL'alternaria est peut-être la maladie la novembre ont pu concerner les variétés sen- pieds. plus remarquable de l'année. Elle a été obser- sibles (peu représentées sur le territoire ré- � Après un mois de mars sec, ce sont les vée dès le courant avril mais les températures gional). Dans nos essais, implantés sur varié- premières pluies d'avril qui ont lancé le pro- limitantes ont freiné sa progression. La pério- tés sensibles, les nécroses au collet étaient cessus de germination des sclérotes de sclé- de sèche de mai a été très défavorable. A très faibles en reprise de végétation ; elles ont rotinia. Les premières apothécies n'ont été partir de fin mai et en juin, la conjonction progressé au cours du printemps, pouvant observées que vers le 15 avril, au début d'épisodes pluvieux et de températures supé- atteindre 20 % de section nécrosée. De nom- floraison de la majorité des parcelles. L'es- rieures à 20°C a intensifié les attaques ; breuses taches ont été observées sur feuilles sentiel des protections fongicides a eu lieu observée en fin de campagne sur de nom- au cours du printemps, particulièrement avec du 20 au 24 avril. L'épisode contaminant breuses parcelles, la présence d'alternaria sur avril pluvieux ; sur tige, l'attaque printanière majeur s'est produit fin avril avec de nom- tige ou sur siliques a accéléré la maturation. a pu être favorisée par les éclatements, qu'ils breux pétales collés sur feuilles. Les symptô- L'incidence de cette attaque tardive reste soient d'origine physiologique ou dus aux mes sur feuilles sont observés à partir de mi- difficile a évaluer. mai. Durant la deuxième décade de mai, une y Malgré une présence sur feuilles dès charançons de la tige. �Une progression de P s e u d o c e r c o s p o - période chaude et sèche a accéléré la déflo- l'automne, l'oïdium est resté très discret, rella sur feuilles moyennes a été observée raison ainsi que la chute des feuilles basses sans progression notable avant fin mai. Son en avril, favorisée par les pluies et les tempé- et moyennes ; le passage de la maladie sur incidence est probablement faible (mais non ratures faibles. Pas d'évolution par la suite. tige a probablement été perturbé. Ainsi, pour mesurée,...). �Quelques foyers de c y l i n d r o s p o r i o s e un risque élevé pendant la période de florai- C o l z a très influencé par les conditions d'humidité Tous les produits de prélevée ou post-levée au moment de l'application, sera positionné le précoce ont une action graminicide sur vul- D é s h e r b a g e plus près possible du semis. pins et pâturins. 11 reste des crucifères indes- - B"t;san S : en prélevée à 1,5 1/ha il peut tructibles dans le colza (calépine, caméli- Toujours rien de nouveau en matière d'her- présenter quelques problèmes de sélectivité ne,...). Aucun herbicide, actuellement homo- bicides cette année. sur sol battant ou filtrant. Un fractionnement logué sur colza, ne permet de détruire cette De façon classique, le désherbage du colza prélevée + post-levée précoce, au stade 1 ère flore qu'il faudra prendre en compte au mo- doit être envisagé en pré-semis ou post- feuille pointante, peut être effectué (cas de ment du désherbage des autres cultures de la semis/prélevée puis en post-levée précoce. Butisan S et de Novall). rotation. Actuellement nous ne disposons pas de suf- - Novall : à 2,5 1/ha en prélevée et post-levée Les traitements de rattrapage, essentielle- fisamment de produits de post-levée pour précoce, produit à base de métazochlore et de ment anti-graminées, seront à envisager en contrôler toutes les mauvaises herbes de quinmerac. Cette dernière matière active ren- fonction des adventices présentes dans la façon acceptable. force l'action sur gaillet et euphorbe par rap- parcelle au début de l'automne et feront l'ob- Quelques rappels sur les produits utilisa- port au Butisan S. jet d'une communication ultérieure. bles : - spécialités à base de trifluraline (Tréflan, Brassix,...) : cette matière active sert de traite- Q u e l q u e s e x e m p l e s d e p r o g r a m m e d e d é s h e r b a g e d u c o l z a ment de base dans de nombreuses parcelles et pennet de désherber les dicotylédones Pré-semis Pré-levée Commentaires classiques (véroniques, coquelicots, stellai- post-semis précoce res, alchemilles, gaillets, vulpins,...). Tréflan - 2,5 1 Bon rapport qualité-Prix Butisan - 1, 5 ' ou - spécialités à base de napropamide (Dévri- nol, Colzamide,...) : elles se justifient dans les Bonne efficacité globale. Utiliser 1,8 à 2 1 parcelles à forte infestation de géraniums ou Tréflan - 2,5 1 Novall - 1,8 1 pour obtenir une bonne efficacité en cas de forte infestation de capselle. dematricaires. Ces deux produits seuls ou associés sont Plus efficace sur gaillet, coquelicot. rarement suffisants et se retrouvent dans un La dose de Colzor ne doit pas être inférieure Tréflan - 2,5 1 Colzor - 6 1 à 5 l, sinon l'efficacité sur capselles, programme. passerage et repousses de céréales sera - Colzor : à 6 1/ha ou 5 1/ha en post-semis/ insuffisante. prélevée en sol sableux il présente une bonne efficacité sur capselle, gaillet, passerage et Tréflan - 2,5 1 + Envisageable en absence de capselle et Dévrinol - 2,2 1 présence de matricaire et géranium. sisymbre. Il reste nettement insuffisant sur coquelicot et nécessitera un programme avec Dévrinol - 2,2 1 Butisan - 1,5 1 Bonne efficacité sur capselle et géranium. du Tréflan pour cette adventice. Ce produit, L i m a c e s En parcelles à risque, une application pourra P y r a l e Depuis deux ans, avec des mises en place des être envisagée 5 à 8 jours avant le semis (sur Le vol se termine en cage et au champ. Aucu- cultures de colza en conditions sèches, les chaumes ou sol refermé), si les conditions ne ponte fraîche n'a été observée depuis le 24 limaces n'ont pas posé de problèmes majeurs. d'humidité sont favorables au déplacement juillet. Compte-tenu de la climatologie de Les applications systématiques de mollusci- et à la prise de nourriture des limaces. juillet, les dépôts de pontes sont restés mo- cides avant semis, en mélange avec la semen- - le piégeage est le moyen le plus efficace pour dérés, ce qui devrait conduire à un faible ce ou juste après semis n'ont donc pas été détecter les périodes d'activité des limaces et niveau d'infestation larvaire à l'automne. valorisées. Or ces applications sont fréquem- positionner au plus juste les interventions, ment réalisées (jusqu'à 90 % des parcelles - les granulés anti-limaces résistent à 20-30 selon une enquête réalisée par un groupe de mm de pluie ; il est alors préférable de renou- P u c e r o n s travail interorganismes en Franche-Comté veler l'application si les conditions restent Le vol de Rhopalosiphum padi est très faible sur la campagne 1995-96). favorables aux dégâts. Sur quelques sites à la tour d'Auxerrc. Quelques éléments de base peuvent aider au d'essais, le fractionnement des doses semble Les pucerons sont également peu présents raisonnement de la lutte contre les limaces relativement intéressant. en culture. Quelques panicules très coloni- sur colza : sés peuvent être observés localement en - en conditions sèches une application sys- bordure de parcelles. Le risque de pullula- M a ï s tématique au semis est inutile ; compte tenu tions susceptibles de perturber la féconda- de la nuisibilité potentielle de ce ravageur sur S t a d e : fin floraison, grain aqueux pour les tion devient donc très faible, ne concernant colza, c'est l'approche d'une période pluvieu- premières levées ; les levées plus tardives plus que les levées tardives. se qui pourra déclencher une intervention. atteignent la floraison mâle-sortie de soies.

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