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Preview Avertissements Agricoles - Grandes cultures - Bourgogne Franche comte - 1996 - 1

Bnue1ilt9 l/65éf -v 1eir r996 B I L A N D E L A C A M P A G N E C E R E A L I E R E 9 4 - 9 5 R é s u m é d e s c o n d i t i o n s c l i m a t i q u e s Les données météorologiques ci-contre situent l'année 95 par rapport aux valeurs moyennes observées sur 30 ans sur le site de Beaune. Les diagrammes de tempéra- ture pour les autres postes de Bourgogne Pluviométrie 1994 - 1995 et Franche Comté sont très voisins. Pour pour BEAUNE la pluviométrie, les graphes peuvent dif- par rapport à la normale (1963 - 1992) férer quelque peu d'un site à l'autre suite à des passages orageux, qui ont pu locale- ment avoir des conséquences non négli- geables. U n a u t o m n e p r o p i c e a u d é v e l o p p e m e n t v é g é t a t i f d e s c é r é a l e s Après les pluies importantes survenues fin août-première quinzaine de septembre, les conditions climatiques de la dernière dé- cade de septembre et de la première quin- zaine d'octobre ont permis la réalisation des semis dans de bonnes conditions. La majorité des céréales étaient semées mi- octobre. La douceur exceptionnelle des mois d'octobre et novembre a favorisé leur croissance active et leur tallage. Les pluies d'octobre, essentiellement Température 1994 - 1995 concentrées dernières décades du mois pour BEAUNE et par d é c a d e ont favorisé l'activité des limaces qui, par rapport à la normale (1963 à 1992) localement (secteur Auxerre, ...) ont été la cause de dégâts importants. Sur certains secteurs (Sud Saône et Loire, Bourgogne Nivernaise, ...) les pucerons ont parfois justifié une intervention (semis précoce, parcelle abritée, ...). U n h i v e r d o u x e t h u m i d e Les trois premiers mois ae 1 annee ont été très pluvieux sur l'ensemble de la région. Après une courte période de gelée (-8, - 10°C) début janvier, les températures sont revenues bien au-dessus de la normale cital, Sidéral ...) et/ou de sols ; il n'a justi- basses et a régressé à partir de fin avril. avant de redescendre début et surtout fin fié aucun traitement spécifique ; sur les Localement, des explosions ont été signa- mars. Ces conditions climatiques (froid parcelles où il était présent, l'adjonction lées vers le 10 avril, mais le plus souvent et pluie) ont pu être responsables d'irré- de morpholine lors du traitement de dé- il n'a pas été nécessaire de réaliser un trai- gularité d'efficacité de l'isoproturon et/ but mai, a suffi à contrôler son dévelop- tement spécifique : le choix d'un produit ou de régulateur. pement. Sa nuisibilité a été généralement actif sur oïdium (produit mixte ou asso- faible (2 à 5 qx/ha). ciation avec morpholine) lors du premier P r i n t e m p s : d e s t e m p é - Septoriose : présence précoce d un fort traitement (1-2 noeuds) a suffi pour en- r a t u r e s « e n d e n t s d e inoculum mais évolution assez tardive. rayer la maladie. Les conditions chaudes et humides de R h y n c h o s p o r i o s e : pression supé- s c i e » l'automne et de l'hiver se sont traduites rieure à celle de 94. par la présence d'un fort inoculum au dé- Présente sous fonne de vieilles taches fin D'avril à juin, les séquences chaudes al- but de la campagne (début mars). Les con- fév rier-début mars, elle reste localisée sur ternent avec des périodes très fraîches. Le ditions climatiques de février-mars ont feuilles basses jusque fin mars (1 noeud). stade végétatif des céréales, très «en contenu la maladie sur feuilles basses jus- A partir de début avril (1-2 noeuds) mon- avance» à la sortie de l'hiver, évolue plus que début avril. Par la suite, la progres- tée localement très importante, avec pré- lentement jusque vers le 20 avril (mon- sion, lente jusque fin avril (froid), a été sence jusque sur F4 (voire F3) définitive taison longue) ; puis, avec les conditions rapide fin avril-début mai dans la plupart fin du mois (2-3 noeuds). "estivales" de la première décade de mai, des secteurs. La rhynchosporiose a ensuite régressé et on assiste à une explosion de la végéta- En zones à risque moyen et élevé, c'est- a été supplantée Dar l ' helminthosporiose tion (et des maladies). Les fréquentes à-dire dans la majorité des cas, l'applica- sauf localement (ex. secteur Gigny, pluies de fin avril et de la mi-mai ont rendu tion d'une spécialité haut de gamme fin Haute-Saône, ...). L'évolution se traduit en parfois difficile la réalisation des traite- avril début mai a permis de contrôler la fin de campagne par une attaque moyenne ments phytosanitaires. maladie. Le modèle de simulation de la sur les étages supérieurs. La neige et les températures très froides septoriose (PRESEPT) associé aux sui- H e l m i n t h o s o r i o s e : pression modé- (parfois jusque -2/-3°C sur les plateaux) vis parcellaires ont permis de bien esti- rée vers le 13-15 mai ont pu être cause de gel mer l'évolution de la maladie et de bien Quasiment absente (sauf sous forme de d'épis à des niveaux plus ou moins hauts placer le traitement. Compte-tenu de la ty- vieilles taches) en sortie d'hiver. selon le stade de la culture (ex. : Sud Ouest pologie de l'année (forte pression hiver- l'helminthosporiose commence à se dé- de l'Yonne ; Récital semé tardivement nale, ...) les stratégies à deux traitements, velopper vers le 10 avril (1-2 noeuds), elle dans le secteur de Beaune, orges d'hiver à condition qu'elles assurent la couverture poursuit ensuite sa progression pour ar- sur les plateaux du Jura, la Nièvre,...) ; il fin avril-début mai, ont été valorisées dans river sur feuilles hautes (F3 vraie) fin avril en est résulté un déficit du nombre de certaines situations. (2-3 noeuds) - début mai (sortie dernière grains par épi. Lorsque le traitement a été mal positionné feuilles - gonflement) mais avec une fai- Par la suite, la relative fraîcheur des deux par rapport à l'attaque (période de déve- ble intensité. premières décades de juin a permis un loppement rapide de la maladie non cou- Sa phase la plus active de développement remplissage correct des grains (malgré verte), les pertes de rendement moyennes intervient à partir du 10-15 mai (début une pluviosité plus faible que la normale). ont été de 10-20 qx/ha, elles ont pu at- épiaison) et jusqu'aux fortes chaleurs de Malgré les nombreuses séquences ora- teindre 35-40 qx dans certaines situations fin juin. geuses de juillet, les récoltes se sont dé- fortement attaquées. Au final, la pression restera faible à roulées dans des conditions acceptables ; F u s a r i o s e : peu, voire pas de symptô- moyenne. mais les rendements orge d'hiver et sur- mes sur feuilles. Présence (relativement Rouille n a i n e : Installée dès l'automne. tout blé sont très variables ; la forte pres- faible) sur épis à partir de mi-mai. Des co- comme l'ensemble du complexe, elle res- sion maladie observée cette campagne lorations plus ou moins roses sur épis, tera bien présente sur feuilles basses pen- s'est parfois traduite par d'importants dues à des saprophytes ont souvent été, à dant tout le printemps mais la pression écarts de rendement en fonction de la pro- tort, attribuées à cette maladie. aura plutôt tendance à régresser jusque fin tection réalisée. Rouille b r u n e : malgré quelques pus- avril même si, à cette époque, on peut voir tules à l'automne, la rouille est restée re- localement des pustules sur F3 vraie. La lativement discrète pendant toute la cam- progression sur feuilles hautes (F2) com- B L E pagne (fraîcheur des températures). Elle mence lentement début mai. n'a commencé à se développer que vers Une stratégie à deux traitements pleine U n e a n n é e à p r e s s i o n la mi-mai dans le Sud de la région. dose avec une première intervention plu- CONCLUSION : tôt orientée rhynchosporiose, vers le s e p t o r i o s e a s s e z f o r t e e t En 1995, malgré la forte pression stade 1-2 noeuds (début avril) et une se- septoriose observée fin d'hiver, 1 traite- conde intervention avec un produit mixte t a r d i v e . ment pleine dose avec une spécialité per- sortie des barbes, trois semaines plus tard Piétin-verse : fortement présent cette formante fin avril-début mai au stade sor- (fin avril-début mai) a permis de contrô- année (cf A.A précédent du 27/12/95). tie dernière feuille/gonflement a permis ler les maladies présentes. O ï d i u m : bien installé à l' automne, il sera un bon contrôle des maladies du feuillage. Sur les essais menés par nos services en limité par le froid et la fraîcheur du prin- Bourgogne et Franche-Comté en 1994 et temps. 1995 la triple intervention n'est vraiment Début mars, il est essentiellement présent réalisée que dans un essai sur quatre ; en O R G E à l'état de vieilles taches (sur 50 à 80 % moyenne cette stratégie apporte en ren- des F3 visibles) ; seules les variétés sen- dement brut 3,5 qx/ha de plus que la dou- sibles, dans des situations favorables à la ble intervention. maladie, sont parfois porteuses de nou- D ' H I V E R velles taches (jusque sur 15 % des F2 vi- sibles). Ainsi, l'oïdium est resté très peu O ï d i u m : nuisibilité faible (� 5 qx). Bien présent dès la mi-novembre, l'oï- présent durant toute la campagne sauf con- dium est ensuite souvent resté sur feuilles ditions particulières de variétés (type Ré- L e p o i n t s u r . . . L a n u i s i b i l i t é d e s m a l a d i e s d e s c é r é a l e s Les maladies d e s céréales constituent une des principales causes de variations ae rendement d' une a n n e e sur l'autre. O n connaît la nuisibilité maximale de c h a q u e m a l a d i e (30 à 45 qx p o u r les septorioses ou les rouilles, 10 à 15 qx p o u r l'oïdium ou le piétin), m a i s qu'en est-il de la nuisibilité moyenne ? L a synthèse présentée ici montre les pertes potentielles (niveau et fréquence). Cette synthèse nationale est réalisée à p a r t i r des essais conduits depuis 15 a n s p a r le Service de la Protec- tion des Végétaux (150 essais blé et 120 essais orge). L e s niveaux de p e r t e s potentielles p o u r c h a q u e année, présentés sur les g r a p h e s joints, correspondent a u x pourcentages de g a i n de r e n d e m e n t entre un témoin n o n traité et la meilleure parcelle traitée. �Blé : Les parcelles traitées ont reçu, Sur 15 ans, la répartition des pertes est Pertes potentielles par les maladies avec le même produit, un traitement au la suivante : stade 2 noeuds, et un second à l'épiaison. - pertes 10 à 15 % = 4 années Blé - pertes 15 à 20 % = 7 années Cette synthèse permet de comparer la - pertes � 20 % = 4 années (83-88-94- même technique sur un grand nombre d'an- nées. On a ainsi une bonne idée des varia- 95) La moyenne est de 17,6 % soit tions de la nuisibilité des maladies foliai- 10 .5 qx de pertes pour une orge à po- res, tout en sachant qu'on la minimise peut- tentiel de rendement de 60 qx/ha, être un peu (cas des attaques précoces et . 14 qx pour un potentiel de 80 qx/ha. importantes d'oïdium). Sur 15 ans, la répartition des pertes est 8 C e s résultats confirment, d'un point la suivante : de vue quantitatif, la gravité des dégâts - pertes � 10 % = 3 années (82-84-89) dus aux maladies foliaires du blé et de - pertes 10 à 15 % = 2 années l'orge (17 % du r e n d e m e n t en - pertes 15 à 20 % = 7 années moyenne). Orge d'hiver - pertes � 20 % = 3 années (88-93-94) Par ailleurs, même si l'aspect quali- La moyenne est de 16.9 % soit : tatif n'est pas mesuré dans cette syn- . 12 qx de pertes pour un blé à poten- thèse, il est incontestable que la pré- tiel de rendement de 70 qx/ha, sence de maladies ampute la qualité. 15 qx pour un potentiel de 90 qx/ha. Par conséquent, il est le plus souvent nécesssaire de mettre en oeuvre une � Orge d'hiver : Les parcelles traitées protection fongicide des céréales pour préserver le rendement et la qualité du reçoivent 2 applications avec le même produit, mais, pour d é g a g e r le produit : une au stade 1 -2 noeuds et l'autre meilleur gain net, il convient, chaque à la sortie des barbes. On est plus proche année, d'adapter les programmes de de la pratique courante en nombre d'appli- traitements aux risques réels. Les A.A cations. ambitionnent de vous aider dans cette tâche. L e s n o u v e a u x p r o d u i t s e n 1 9 9 6 Un certain nombre de produits ont reçu Produits Composition Autorisation de vente Dose d'emploi une autorisation provisoire de vente en cours d'année et seront donc disponibles Céréales 1 t/ha pour la prochaine campagne. On peut re- PRIAM 125 g/1 propiconazole blé : oïdium, septoriose, rouille marquer que le nombre de matières acti- (Cibo-G) 375 g/1 fenpropimorphe orge : oïdium, rhynchosporiose, ves nouvelles est faible. A cela 2 raisons 125 g/1 fenpropidine helminthosporiose et rouille 11/ha principales : EPIC URE 80 g/1 cyproconazole blé : oïdium, septoriose, rouille - le coût de la recherche de nouvelles (Sandoz) 300 g/1 prochloraz orge : oïdium, rhynchosporiose molécules et de la constitution du dos- helminthosporiose et rouille sier d'homologation (notamment les étu- FONGRAL 167 gI1 bromuconazole blé : piétin-verse 1,5l/ha des toxicologiques et écotoxicologiques) (Rh-Poulenc) 267 g/1 prochloraz septoriose 1,21/ha qui a fortement augmenté, - la nouvelle règlementation c'est-à-dire Pois l'homologation des matières actives con- WALABI 150 g/1 pyriméthanil Anthracnose et 21/ha nues. Sur pois, on note l'arrivée d'une (Scbering) + 375 g/1 chlorothalonil botrytis triazole supplémentaire et d'une nouvelle SIRIUS et 75 g/l hexaconazole anthracnose, rouille et 21/ha matière active, le pyriméthanil, déjà ho- DIABLO + 300 g/1 chlorothalonil botrytis mologué sur vigne, actif sur toutes les sou- PLANETE 250 g/1 hexaoonazole anthracnose 11/ha nouille 0,8l/ha ches de botrytis. ASTER (Sopra)

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