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Preview Avertissements Agricoles - Cultures légumières - Bretagne - 2005 - 16

BulletinsTechniques des Stations d'Avertissements Agricoles n017 du 30 juin 2005 - 2 pages La mise en oeuvre du suivi phytosanitaire nécessaire pour la réalisation de ces bulletins est effectuée par la DRAF-SRPV et la FEREDEC de Bretagne. Elle bénéficie du soutien du Conseil Régional de Bretagne. Prochain Graphique 1 : Evolution du seuil de M A I S bulletin : nuisibilité deMetopolophium Courantjuillet. dirhodum en fonction du stade du maïs P u c e r o n s : Avec l'absence de protection de semence contre les pucerons, on peut craindre une présence plus sensible que les années précé- dentes de ces ravageurs. Cependant, il faut des populations importantes pour que des dégâts soient notables. Les espèces rencon- trées sont les mêmes que celles des céréales et des graminées fourragères : il y a une coloni- sation de ces cultures vers les parcelles de maïs. Les colonies sont presque toujours - pour Rhopalosiphumpadi (ailés noirs et, situées à la face inférieure des feuilles qu'il individus sans ailes, vert foncé), les indivi- faut donc retourner pour estimer les niveaux dus arrivent en juin sans se multiplier beau- de population : coup au départ. Le développement des colo- - pour l'espèce Sitobion avenae, la plus nies est à redouterentre la floraison mâle et M a ï s : fréquemment rencontrée à cette époque car trois semaines après la fin de la fécondation, Surveiller les pu- c'est l'espèce des épis de céréales, les cultu- notamment en période de sécheresse. En cas res supportent des populations allant jus- de rapide progression de ces populations, cerons. qu'à 500 pucerons par plante (par exemple, une intervention est alors à envisager. une trentaine de colonies de 15 - 20 pucerons ) J a c h è r e s : Les traitements insecticides sont rarement - pour Metopolophium dirhodum, de cou- justifiées actuellement (S.avenae dominant, Entretien. leur vert pâle, le seuil de nuisibilité est plus seuils non atteints...). Visiter régulièrement bas du fait de la salive toxique. Cette espèce les parcelles et n ' in terven ir que si les popu- est rarement abondante sur maïs mais il con- lations dépassent les seuils (faire une moyen- vient malgré tout d'être vigilant. Au fur et à ne en parcourant la parcelle). mesure de son développement, le maïs sup- porte des populations de plus en plus impor- tantes (cf graphique 1 ). C h r y s o m è l e : Diabrotica Virgifera ou chrysomèle des racines est surveillé depuis plusieurs années grâce à la mise en place de pièges à phéromo- nes. Il a été ainsi trouvé ponctuellement sur le territoire français depuis 3 ans : l'été 2002 en région parisienne puis en 2003 en Alsace. En 2004, il a de nouveau été détecté en Ile de France. Du fait de sa nuisibilité potentielle et Metopolophium dirhodum(photo Inra) de son statut d'organisme de quarantaine, il fait l'objet de mesures sévères d'éradication. En 2005, le dispositif de surveillance est à nouveau renforcé au définies en 2004 et elles sont comprises, suivant les départements, niveau national et régional. Ainsi, en Bretagne, grâce à une collabo- entre le 1 ' mai et le 19juin. ration avec le FEREDEC et les agriculteurs mettant à disposition leurs - Après cette période et jusqu'au 15 juillet, il est possible de broyer parcelles, 80 sites seront visités régulièrement en juillet, août et ou faucher en tenant compte des préconisations données par arrêté : septembre (soit plus du double de l'année précédente). Les principa- par exempte, faucher ou broyer à partir du centre de la parcelle et à une les voies de communication et les aéroports sont visés en priorité par hauteur d'environ 25 cm. effaroucher les animaux avant intervention ce dispositif. (visite de la parcelle ou barre d'envol)... - Après le 15 juillet, une destruction partielle du couvert avec des Des premiers individus ont déjà été piégés en Italie et en Suisse. travaux superficiels est autorisée. Nous signaler tout individu suspect. - La destruct ion totale par travail du sol profond est autorisée à partir du 31 juillet pour les semis de colza et de prairie temporaire et à partir du 1 septembre dans les autres cas. Les interdictions temporaires de broyage et de fauchage ne s'appli- quent pas aux jachères industrielles non alimentaires, aux exploita- tions en agriculture biologique, aux zones de production de semen- ces, aux zones d'isolement des parcelles de production de semences, aux bandes enherbées sur une largeur maximale de 20 mètres le long des cours d'eau, des canaux, des lacs, des périmètres de protection des captages d'eau potable et des zones d'habitation. Femelle deDiabrotica Traitements phytosanitaires : Les herbicides pouvant être utilisés sur les parcelles en jachère doivent bénéficier d'une autorisation de mise sur le marché pour l'usage envisagé. Actuellement sont autorisés des produits à base des substances actives suivantes : E N T R E T I E N D E S J A C H E R E S - pour l'implantation et l'entretien des jachères : Pour des graminées fourragères : 2,4 D, 2,4 MCPA, amidosulfuron, asulamc, bcntazonc, bifenox, bromoxynil, clopyralid, dicamba. diflu- L'utilisation d'herbicides sur des parcelles en gel des terres ou fenicanil, ethofumesate, flamprop isopropyl R, fluroxypyr, ioxynil, destinées à l'être doit être la plus réduite possible. Dans la plupart des mecoprop, mctosulam, sulcotrionc, thifensulfuron mcthyl. situations, la présence de mauvaises herbes ne pose pas de problème Pour des légumineuses fourragères : 2,4 MCPB, amidosulfuron, particulier, en tout cas, beaucoup moins que dans une parcelle en asulamc, bcntazonc, carbetamide, cycloxydime, diquat, fluazipop-p- production. Seuls les risques, lors de l'implantation de la parcelle en butyl, pyridate, triallate. gel, ou lors de développement de mauvaises herbes qui pourraient Pour le radis fourrager : chorthal, quizalofop ethyl. poser problème dans les parcelles avoisinantes ou risqueraient Seuls sont autorisés les herbicides sélectifs des espèces implan- d'enrichir le stock de semences adventices en gênant l'implantation tées : par exemple, pour une jachère semée avec du ray-grass, les de la culture suivante, peuvent justifier un désherbage. Une attention produits doivent bénéficier d'une autorisation pour l'usage "ray- particulière doit être portée aux mauvaises herbes posant des problè- grass - désherbage". mes de santé publique ou difficiles à contrôler dans les cultures suivantes, par exemple l'ambroisie, le souchet comestible, la lampour- - pour la limitation de la pousse et de la fructification : dc, le datura ou Sycios angulatus. dÍcamba, glyphosate, metsulfuron methyle, sulfosate, tribenuron Le désherbage chimique n'est qu'un des moyens de lutte utilisables methyle. et peut se limiter à réduire la fructification des adventices dans la Seuls peuvent être utilisés les produits autorisés pour les usages plupart des cas à l'exception des couverts environnementaux où il est «jachère spontanée ou semée - limitation de la pousse et de la totalement interdit (cf ci-après). fructification». En Bretagne, des arrêtés préfectoraux fixent chaque année les con- - pour la destruction du couvert végétal (destruction partielle ditions d'entretien des parcelles soumises au gel, avec pour objectif possible par dérogation à compter du 15 juillet puis totale à partir du d'éviter les montées à graines du couvert et/ou d'adventices indé- 1 septembre ): aminotriazolc, dicamba, diquat, glufosinate d'ammo- sirables, notamment les chardons et les rumex. nium, glyphosate, haloxyfop R, n-phosphonomethylglycinc, quiza- Pour satisfaire à ces conditions, il est possible d'intervenir mécani- lofop ethyl, sulfosate, thiocyanate d'ammonium, triclopyr. quement ou chimiquement. Seuls peuvent être utilisés les produits autorisés pour les usages "traitements généraux - désherbage en zones cultivées, après récolte ou désherbage en zones cultivées avant mise en culture". Voie m é c a n i q u e : D'une manière générale, l'entretien par voie mécanique est préconi- C a s d e s c o u v e r t s e n v i r o n n e m e n t a u x : sé. Cependant, depuis l'arrêté interministériel du 26 mars 2004, le broya- - l'usage des produits phytosanitaires est proscrit ge et le fauchage des parcelles soumises au gel des terres dans le - l'entretien est à réaliser par fauche ou broyage, opérations qui cadre de la politique agricole commune sont réglementés : restent autorisées pendant toute la saison dans la bande des 20 - ces opérations sont interdites pendant une période de 40 jours mètres le long des cours d'eau consécutifs compris entre le 1 ' maictle 15 juillet, période fixée par le - selon les départements, et sous certaines conditions bien précises préfet de chaque département après consultation des organismes (distances à l'eau, présence d'adventices particulières), un traite- concernés. En Bretagne, les périodes d'interdiction sont précisées ment chimique localisé est toléré. Se renseigner auprès des DDAF. dans les arrêtés préfectoraux. En 2005, ce sont les mêmes que celles

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