AU SUJET DE CEUX QUI EXIGENT UNE TAZKIYA POUR ENSEIGNER Publié par Cheikh Obayd Al-Jabiri. Publié dans Prédication Au sujet de ceux qui exigent une tazkiya pour enseigner Cheikh Obayd Ibn Abdillah Al-Jabiri Unable to embed Rapid1Pixelout audio player. Please double check that: 1)You have the latest version of Adobe Flash Player. 2)This web page does not have any fatal Javascript errors. 3)The audio-player.js file of Rapid1Pixelout has been included. Télécharger | 6min 53 Question : Dans la première question, le questionneur dit : qu’Allah vous bénisse notre cheikh, et qu’Allah fasse profiter de vous ainsi que de ce que vous apporter au prêche salafi. Et nous vous aimons pour Allah. Nous souhaitons vous interroger, ô Cheikh, sur un sujet pour lequel des amis se sont boycottés et qui a divisé les frères salafis après cela. Et par Allah, ô Cheikh, je suis attristé par ce qui arrive comme boycott et discussions sur ce sujet. Ce sujet qui est la base des affaires à Laâyoune est le sujet des cours, car certains prétendent qu’ils ne sont pas permis tant que… Cheikh : Au sujet des cours ? Questionneur : Oui, certains prétendent qu’ils ne sont pas permis tant qu’ils ne sont pas donnés par les savants ou des étudiant en science s’étant assis auprès des savants ou ayant obtenu une recommandation (tazkiya). Ils considèrent ces cours comme étant une mise en avant ou une prétention à la science (ta’aloum) ou encore un amour de se montrer, comme certains l’ont prétendu. Ils ont présenté à ce sujet des fatwas et des arguments de certains savants. Cependant, comme tu le sais, ô Cheikh, chez nous à Laâyoune et même au Maroc, il n’y a pas de savants ni de grands étudiants et le voyage vers les savants est une chose difficile qui demande des moyens au dessus des capacités. Mais nous avons des frères et des sœurs faisant des efforts qui s’activent pour propager le prêche salafi et ils ont de la science, c’est ainsi que nous les considérons et leurs comptes reviennent à Allah. Ils sont en contact avec les grands chouyoukh et donnent les cours suivant : par exemple, l’épître des trois fondements, des passages de celui-ci sont mémorisés puis nous nous les récitons les uns aux autres. Ensuite, un des frères faisant des efforts lis l’explication de cette épître d’un des grands savants et commente cette explication en langue dialectale aux frères illettrés ou à ceux ayant un niveau faible afin que tous puis comprendre ces cours. Puis nous écrivons les bénéfices et révisons ce qui a été étudié dans chaque assise. Cette affaire est devenue une cause de boycott, d’accusation de certaines personnes et d’échange de terminologies de critique entre les deux parties, comme innovateurs, haddadis, laxistes et autres. Ils ont délaissé la science bénéfique et cette affaire est devenue leur principale préoccupation. Et par Allah, comme je l’ai dit précédemment, notre poitrine se serre à cause de cette division et de ce boycott. Nous souhaitons donc vous interroger, ô Cheikh qu’Allah vous préserve, au sujet de différents points. Premièrement, ces cours que je vous ai décrit, qu’Allah vous préserve, sont-ils autorisés ou non ? Surtout en l’absence de savants dans notre région comme vous le savez. Deuxièmement, cette question est-elle sujette à divergence entre les savants ? Troisièmement, quel est votre conseil, qu’Allah vous préserve ô Cheikh, pour les frères qui en sont arrivés à la division ainsi qu’au boycott et aux accusations de haddadis et autres ? Quatrièmement, que veut dire l'étudiant en science ? Est-il seulement celui ayant étudié auprès des savants ou bien celui ayant donné de l’importance à la science, la mémorisation, la lecture de livres des grands savants, l’écoute de leurs cassettes ainsi qu’à la liaison avec eux par internet ou le téléphone lorsque cela est possible, et également en assistant à leurs séminaires ? Ceci [sont les questions], qu’Allah vous rétribue en bien et qu’Allah vous rende profitable pour l’Islam et les musulmans. Réponse : Au nom d’Allah. La louange est à Allah et qu’Allah couvre d’éloges et salue notre prophète Muhammad ainsi que sa famille et l’ensemble de ses compagnons. Ô Allah, pardonne moi ce qu’ils ne savent pas et ne me châtie pas à cause de ce qu’ils disent et rend moi meilleur que ce qu’ils pensent. Hayyakoum Allah et qu’Allah vous bénisse. Premièrement, ce n’est pas une condition pour celui qui s’assoit pour ses frères et leur enseigne ce qu’Allah lui a enseigné, qu’il possède une recommandation (tazkiya) de grands savants. Il suffit plutôt pour cela qu’il possède un bagage de science qu’il a pris chez des savants ou des étudiants de savants, ou bien qu’il possède une aisance lui permettant de résumer des paroles de savants qu’Allah rendra profitable à ses frères d’après ce qu’il voit. Quant au fait de demander des recommandations, et qu’elles proviennent de grands savants, ceci est de l’excès, car, comme vous l’avez mentionné, le pays a besoin et les gens ont besoin de quelqu’un qui leur enseigne. Et sans exagération, même dans certains villages, ou provinces de villages chez nous, il y en a qui ont besoin de quelqu’un qui leur enseigne la prière et les ablutions et qui leur enseigne les bases du tawhid. Quant au boycott, aux injures et aux accusations, ceci est une erreur et une injustice envers leurs frères qui ont dépensé de leur temps afin de donner ce qu’ils possèdent comme connaissance à leur frère. Je leur conseille donc de se repentir à Allah et de délaisser cette voie corrompue. Si les gens étaient délaissés avec ce qu’ils ont exigé comme recommandations de grands savants, les gens se seraient perdus sans s’instruire dans la religion. Et la règle générale dans l’ensemble des ordres religieux est qu’Allah n’impose pas à une âme plus que sa capacité. Allah a dit : ﻢْ ُﺘﻌْ ﻄَ َﺘﺳْ ا ﺎﻣَ َ�ﱠ اﻮُﻘﱠﺗﺎَﻓ « Craignez Allah autant que vous pouvez. » Et ceci est ce qu’ils peuvent et ce dont Allah leur a donné la capacité. Ils sont donc dans le bien inchaAllah. Et je conseille à ces frères qui se sont assis auprès de leurs frères musulmans ainsi qu’aux sœurs qui se sont assises auprès de leurs sœurs musulmanes de continuer avec la bénédiction d’Allah. Et si une chose leur pose problème, il est obligatoire pour eux de le noter et d’interroger celui en qui ils ont confiance dans sa religion, son dépôt et son mérite dans la science et les œuvres ainsi que son bon conseil pour la communauté. [Fin de la réponse de Cheikh Obayd Ibn Abdillah Al-Jabiri, qu’Allah le préserve] Traduit et publié par an-nassiha.com