ebook img

Atlas linguistique du Cameroun (ALCAM) PDF

662 Pages·2012·49.743 MB·French
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Atlas linguistique du Cameroun (ALCAM)

ATLAS LINGUISTIQUE DE L’AFRIQUE CENTRALE (ALAC) Atlas linguistique du Cameroun (ALCAM) tome 1 : Inventaire des langues Edition révisée 2019 Editions du CERDOTOLA Toute représentation, traduction, adaptation ou reproduction, même par­ tielle, par tous procédés, en tous pays, faite sans autorisation préalable est illicite et expose le contrevenant à des poursuites judiciaires. © Cerdotola, 2012 ISBN : 978-9956-796-07-7 SITUATION LINGUISTIQUE EN AFRIQUE CENTRALE LE CAMEROUN NOUVELLE EDITION REVUE ET CORRIGEE Equipe de réalisation de la présente édition :. Directeur de la publication : Charles Binam Bikoi Coordonnateur scientifique : Marie Anne Boum Ndongo-Semengue Assistée de : Etienne Sadembouo Chercheurs : Marie Anne Boum Ndongo-Semengue Etienne Sadembouo Zachée Denis Bitjaa Kody Henri Marcel Bot Ba Ndjock Gabriel Mba Gratianna Ndamnsah Clédor Nseme Pius Tamanji Rose Zoe-Obianga Cartographie : Bong Silas Séraphin (Cartographie) Ekoto Véronique (Secrétariat) Participations diverses (étudiants) : Moselly Emmanuel Makasso Aurelie Takam Julia Messina Ethe Marie Lucie Ngayambena Ibrahim Njoya Edition : Hermann Ambassa Préface L’Atlas Linguistique du Cameroun s’actualise et se met à jour sur les traces de son édition originelle publiée en 1983 sous le titre Atlas Linguistique d’Afrique Centrale : le Cameroun, inventaire préliminaire. Ouvrage de référence, cette première publication représentait le point de départ d’un vaste projet initié par l’ACCT (Agence de Coopération Culturelle et Technique) en décembre 1976, mis en œuvre plus tard par le CERDOTOLA. Comme l’indiquait son titre, il s’agissait d’un inventaire préliminaire. En tant que tel, ce précieux et très utile document n’avait pas d’autre ambition que d’ouvrir la voie, déblayer le terrain, fixer les repères sur le vaste chantier que constitue le pay­ sage linguistique camerounais. On attendait de ce projet qu’il posât les jalons vers des études requérant des informations de première main, fiables, pertinentes, en vue d’éclaircir la situation linguistique du Cameroun. C’est ce qu’avec bonheur il fit. Mais qui doutera qu’un document réputé « préliminaire » forcément laissait de nombreuses zones d’ombre, qui appelaient des réajustements, à travers des études nouvelles, sur la base d’orientations adaptées aux évolutions scientifiques et tech­ nologiques ? Une trentaine d’années se sont écoulées depuis lors : une mise à jour, plus que jamais, s’imposait. Le CERDOTOLA s’y est attelé en lançant des équipes sur le terrain pour des campagnes de collecte, de vérification, de révision des don­ nées. Il a adossé cette quête brute sur une revue la plus large possible des recherches et des publications réalisées tout au long de ces années. Vaste entreprise. C’est le résultat de ces efforts que propose à la lecture la présente édition de l’Atlas linguistique du Cameroun, qui comprend deux volumes. Qu’apporte-t-elle de nouveau, cette édition ? Plusieurs innovations au plan éditorial, évidemment, mais surtout des éléments essentiels, dont les plus signifi­ catifs méritent d’être cités dans cet exergue : - de nouvelles langues ont été identifiées : c’est le cas du chopechop, du bafanji, du cirambo et du bangolan dans la plaine Tikar ; - des regroupements ont été repensés : c’est le cas, par exemple, du Widikum dans le Nord-ouest, dans le Département de la Momo. Il comprend plusieurs dialectes qui avaient été considérés par le passé comme autant de langues ; il s’agit du ngie, ngishe, moghamo, metta’, qui s’avèrent être en situation d’intercompréhension im­ médiate, or c’est le critère principal de regroupement des parlers en unité-langue ; VII Préface - de nouveaux glossonymes propres ont été décelés : c’est le cas, entre autres du m,™, HUV 1 -ait désigné par pu,nbɑssu central, du kuo qui est devenu ébkuô ; - une nouvelle orthographe de certains glossonymes a été adoptée : dimbôn est devenu dimbôn, tiaéa est devenu tîàéya, etc ; - la cartographie des langues a été révisée par rapport à la nouvelle donne et au nouveau découpage administratif; - de nouvelles publications sur les langues ont été recensées et classées par langues ; leur nombre élevé justifie la réalisation d’un volume à part : l’Atlas docu­ mentaire. Ces différents éléments ont conduit à l’adoption d’un nouveau format de présen­ tation en deux sections consacrées, respectivement, la section 1 à l’identification des langues, et la section 2 à la classification des langues. Suivent les index : index alpha­ bétique des langues et index code des langues, puis les références bibliographiques. Pour le CERDOTOLA, la réalisation des atlas linguistiques des pays africains de sa sphère de compétence, l’Afrique Centrale, s’inscrit dans un programme encore plus vaste, un programme scientifique de très grande envergure, qui consacre les langues africaines en tant que langues humaines et langues de développement. L’atlas lin­ guistique ne saurait donc être une fin en soi ; au contraire, il se veut une instance de référence, le socle documentaire, la clé même vers des études toujours plus spéciali­ sées ; l’objectif visé consiste à susciter des réflexions plus orientées vers la quête d’une meilleure identification de la réalité linguistique africaine, qui passe par une refon­ dation des critères, une redéfinition des concepts relatifs aux langues d’Afrique. Le cas du Cameroun, qui fait l’objet des deux volumes de la présente édition, a été précédé de XAtlas linguistique de la République Démocratique du Congo sorti de presses en 2011. Déjà sont en route les travaux de préparation rendant compte de la situation linguistique des autres pays de la région : le Burundi, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République Centrafricaine, le Tchad. Que toutes ces innovations puissent permettre à l’ouvrage de combler de mieux en mieux les attentes des lecteurs en quête de la bonne information sur les langues nationales de l’Afrique, voilà notre espérance. Le CERDOTOLA est paré pour ac­ complir sa part de la tâche dans ce sens et, d’ores et déjà, j’exprime notre sincère re­ connaissance à toute la dynamique équipe du Cameroun, qui a contribué à la présente livraison. Charles Binam Bikoi Secrétaire Exécutif du CERDOTOLA VIII SECTION 1 IDENTIFICATION DES LANGUES î.o-PRESENTATION

See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.