Recueil de cartes utiles pour repérer nos déplacements, un Atlas aide à résoudre ces questions de lieu. Egarés, nous nous retrouvons grâce à lui.
Pourquoi les cartes et les planches de cet Atlas ?
Tout change, aujourd’hui : les sciences, leurs méthodes et leurs inventions, la façon de transformer les choses ; les techniques, donc le travail, son organisation et le lien social qu’il suppose ou détruit ; la famille et les écoles, les bureaux et les usines, les campagnes et les villes, les nations et la politique, l’habitat et les voyages, les frontières, la richesse et la misère, la manière de faire les enfants et de les éduquer, celle de faire la guerre et de s’exterminer, la violence, le droit, la mort, les spectacles... Où habiterons-nous ? Avec qui vivrons-nous ? Comment gagner notre vie ? Où émigrer ? Que savoir, qu’apprendre, qu’enseigner, que faire ? Comment donc se comporter ?
En somme, comment se repérer dans le monde, global, qui se lève et paraît remplacer l’ancien, bien classé par lieux divers ? L’espace lui-même change et commande d’autres mappemondes.
Atlas tente de dresser une carte en expliquant comment le monde virtuel de la communication conquiert de nouvelles terres. Il explore la signification nouvelle qu'est en train de prendre la notion de distance à travers les questions : à distance, qu'est-ce à dire ? Où parlons-nous ? Par où passent nos messages ? En quel espace ? les réseaux de communication donnent réalité à des espaces virtuels autrefois laissés aux rêves et aux représentations. Le virtuel et les télé-institutions avaient déjà des précurseurs dans l'antiquité grecque