ebook img

Assemblage ophiolitique du Baër-Bassit et termes effusifs du volcano-sédimentaire PDF

355 Pages·2001·16.38 MB·French
by  
Save to my drive
Quick download
Download
Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.

Preview Assemblage ophiolitique du Baër-Bassit et termes effusifs du volcano-sédimentaire

TRAVAUX ET DOCUMENTS DE L’0.R.S.T.O.M. No 72 Jean-Franqois PARROT Géologue Ci L’0.R.S. T.Q.M. Docteur b Sciences Naturelles ASSEMBLAGE OPHIOLITIQUE DU BAËR-BASSIT ET TERMES EFFUSIFS DU VOLCANO-SÉDIMENTAIRE PÉTROLOGIE D’UN FRAGMENT DE LA CROUTE OCÉANIQUE TETHYSIENNE CHARRIÉE SUR LA PLATE-FORME SYRIENNE O.R . S.T . O. M. PARIS 1977 1 Cet ouvrage a fait l’objet d‘rcne tlièse prisent& le 19 novembre 1976 pow obtenir le grade de Docteur 2s Sciences Naturelles, Ci l’Université de Nancy I. La loi du 11 mars 1957 n’autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part, que les e copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective a et, d’autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d‘illustration, e toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite x (alinéa 1” de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefacon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code Pénal s. @ ORSTOM, 1977 ISBN 2.7099-0466-7 La teme e,!d bRue camttie. une atrange - Paul ELUARD (L'amour la Poésie 1929) la t w e b Rê.tne at un dantõtne QLL~b e d&abe hou6 na6 p a Louis PARROT (Oeil de fumée - 1953) A la mémoire de deux poètes, Louis PARROT et son ami Paul ELUARD, dont je rêve la préhension du monde. 111 AVANT-PROPOS ET REMERCIEMENTS C'est Jan BRUNN qui me parla véritablement pour la première fois d'ophio- lites alors qu'en juin 1963, terminant ma licence chez Jean RAVIER, je cher- chais un sujet de thèse de 3ème cycle. Quinze jours plus tard, j'étais en Grèce, dans le Pinde septentrional o3 Jan BRUNN ne tardait pas 2 me rejoindre. Je garde un précieux souvenir de ces excursions de reconnaissance faites éga- lement en compagnie d'Alain DESPRAIRIES, dans les vallées du Miléotikos, du Kirakali ou de 1'Aspropotamos. L'année suivante, nous fîmes avec Jan BRUNN, une nouvelle excursion, cette fois-ci dans le Vourinos, notamment le long de . l'hliakmon ; Harry HESS, J.-C. MAXWELL et Eldrige MOORES y participaient A l'issue de ma première campagne en Grèce, j'étais entré h l'O.R.S.T.O.M., oÙ je suis resté jusqu'à ce jour. Je souths ma thèse de 3ème cycle en juin 1967 ; Jan BRUNN me fît le grand plaisir, comme maintenant,de faire partie du jury. La même année, j'abandonnai par éthique personnelle vis-à-vis des évé- nements politico-militaires qui affectaient la Grèce d'alors, un travail commencé depuis deux ans et devait normalement déboucher sur ma thèse d'état. Cherchant d'autres cieux, je m'adressai une nouvelle fois à Jan BRU" qui me mît en relation avec Georges ROCCI et son équipe nancéenne : Alain DESMET, François BAROZ et Henriette LAPIERRE, et les membres de la R.C.P. 214 "roches vertes mésogéennes" : Thierry JUTEAU, Adolphe NICOLAS, Michel ROLLET et Nicole VATIN-PERIGNON. Très attiré bibliographiquement par la région étudiée dans le nord-ouest syrien et le Hatay par Louis DUBERTRET, je partis en reconnaissance au cours de l'été 1969, ne sachant pas a priori si j'aborderais l'étude de cette région V par le côté turc ou par le côté syrien. Le choix fut finalement facile entre une montagne de difficultés administratives en Turquie et l'accueil chaleureux rencontré en Syrie, que ce soit à l'Université oÙ je fus reçu par Joseph KHOURY, ou au département de Géologie du Ministère du Pétrole et des Ressources minières à Damas oÙ j'ai successivement bénéficié de l'aide de Souleiman ATFEH, de Michel KHOURY et de Nazir MALKY, plus récemment de celle du vice-ministre S. ATTAIE, ainsi que de celle de la nouvelle équipe dirigeant le département depuis 1975. Cette première mission de reconnaissance m'attira au niveau de l'O.R.S.T.O.M., de nombreuses difficultés d'ordre administratif, la région que je projetais d'étudier, n'entrant pas alors dans l'orbe des préoccupations de cet Office. A toute chose, malheur est bon, car les difficultés rencontrées à cette époque auprès de Guy CAMUS et Jean SEVERAC, Directeur Général et Secrétaire Général d'un organisme dont mon attachement 2 la défense de ses intérêts scientifiques n'est plus à démontrer, n'ont pas peu contribué à forger mon caractère. J'ai à cette occasion bénéficié du soutien de mes collègues et de celui du Comité Technique, organe de Conseil scientifique à l'Qffice, notamment de Jean GOGUEL, de Jean RAVIER et de René DARS, ces deux derniers étant respec- tivement mes Directeur et Parrain scientifiques 2 1'O.R.S.T.O.M. Depuis 1971, Georges ROCCI a remplacé Jean RAVIER, comme Directeur scientifique ; dans le même esprit, il m'a toujours apporté un soutien sans lequel, dans le climat qui venait de s'instaurer, je n'aurais certainement pas pu continuer des recherches dont ce mémoire représente en partie l'aboutisse- ment. Parallèlement à cette Direction scientifique à l'O.R.S.T.O.M., Georges ROCCI assure depuis 1970 la direction de mon travail de thèse, m'intégrant pleinement dans son laboratoire malgré les difficulds causé par l'éloignement, assurant le support financier de mes campagnes sur le terrain, et m'associant aux travaux de son équipe. Ma rencontre avec Yan BOTTINGA remonte 2 1971 ; elle est consécutive aux recherches entreprises par Raymond MONTIGNY sur des échantillons du Pinde septentrional et du Vourinos que je lui avais procurés en 1968, et sur lesquels ont également travaillé Claude ALLEGRE et Marc JAVOY. C'est 2 l'occasion de nombreuses discussions au laboratoire de Claude ALLEGRE que j'ai acquis, sinon quelque lumière, du moins quelque goût pour la Géochimie. Yan BOTTINGA m'a appris à manier avec prudence cette technique qui, en raison de ma formation purement pétrographique, ne m'est pas encore tout à fait familière. D'ailleurs, les remarques amicales et les critiques qu'il fît sur le premier manuscrit remis au mois de mai étaient bien le reflet d'un manque d'exploitation des données chimiques, manque que je me suis efforcé, à partir de ses remarques, de combler en remaniant de fond en comble le texte de ce mémoire pendant les mois d'été. v1 En 1970, j'étais 2 Chypre oÙ Henriette LAPIERRE, avec son dynamisme légendaire, me fit toucher du doigt aux arcanes insulaires. Cette parfaite connaissance d'un domaine qu'elle avait déjà abondamment dépouillé, me permit de déchiffrer plus rapidement que je ne l'aurais pensé, les grands traits de la région ophiolitique du nord-ouest syrien dont j'abordais l'étude. Cette année-là, ma campagne de terrain débuta par une tournée générale faite avec Khaled AL MALEH, élève de Joseph KHOURY et Gabriel LUCAS, qui commençait une thèse sur la région voisine du Kurd Dagh, thèse qu'il soutint au début de 1976. De plus, cette même année 1970, lors d'un nouveau passage à Chypre sur le chemindu retour, je fis la connaissance d'Hubert WHITECHURCH qui devait quel- ques années plus tard, entamer sur mes conseils, une thèse de 3ème cycle sur les roches métamorphiques de la région du Ba&-Bassit. L'année 1971 fut également riche en déplacements dans le bassin de la Méditerranée orientale. Tout d'abord, dans le cadre de la R.C.P. 214, nous fîmes sous la direction de Georges ROCCI, une excursion 2 Chypre, en Turquie, dans les nappes d'Antalya, et en Grèce, dans les massifs du Pinde septentrio- nal et du Vourinos ; Thierry JUTEAU, GÜnter LENSCH, Henriette LAPIERRE, Georges ROCCI, Michel ROLLET et Nicole VATIN-PERIGNON y participèrent. Thierry JUTEAU nous montra, pendant le peu de temps dont nous disposions, ce que la région de Kemer qu'il étudiait, renferme comme trésors ophiolitiques ; ce fût pour moi l'occasion de faire un catalogue de faciès pétrographiques particuliers que je devais en partie retrouver ultérieurement dans le nord-ouest syrien, et de nouer avec Thierry JUTEAU des contacts amicaux et de travail qui ne se sont pas estompés. Je devais cette année-là, me rendre une nouvelle fois en Grèce septentrionale, pour guider aux côtés de Jan BRU", dans le secteur du Pinde, une excursion organisée par 1'I.U.G.S. ; j'y rencontrai 2 nouveau Eldridge MOORES, et j'y fis la connaissance de Daniel BERNOUILLI, Pierre ELTER, Everett JACKSON,Hans LAUBSCHER et Gilbert SMITH. Outre ces deux excursions, je fis cette même année deux courtes missions sur mon terrain de thèse, la première seul, la seconde, en compagnie d'Henriette LAPIERRE, ce qui nous conduisit 2 publier une note commune sur la similitude @existe entre la région de Mamonia à Chypre et celle du Ba&-Bassit en Syrie. En 1972, je poursuivis mes investigations avec l'aide de Chaaban KOUSSA qui me servit de guide, de porteur et m'enseigna le peu d'arabe que je possède, suffisamment toutefois pour que je puisse me sentir là-bas un peu chez moi. Les campagnes faites en sa compagnie, en 1972, 1973 et 1974, ont toujours été pour moi un plaisir renouvellé et je retire de son commerce une connaissance complète de la région, qu'il s'agisse de ses habitants, de ses paysages ou de ses plantes sauvages qu'il connait presque toutes. v11 1973 a vu le début d'un travail d'équipe dans le nord-ouest syrien. Ce fût en effet l'année de la première campagne de terrain de ma collègue de labo- ratoire, Mireille DELAUNE-MAYERE, qui commença un travail de thèse sur les séquences sédimentaires du volcano-sédimentaire associé aux ophiolites ; et il en fût de même pour Hubert WHITECHURCH, venu étudier les roches métamorphiques infrapéritotitiques. Cette même équipe se retrouva l'été suivant dans le nord-ouest syrien, et Luc-Emmanuel RICOU vînt faire dans le Ba&-Bassit une tournée d'une dizaine de jours qui se prolongea, grâce h l'appui matériel du service géologique syrien, dans la dépression du Ghab et le Djebel Druze, notamment son secteur oriental. Enfin, une dernière campagne eut lieu en 1975 ; mon Directeur de thèse, Georges ROCCI, vint h cette occasion afin de juger l'état d'avancement de mes travaux sur le terrain.Alastdr ROBERTSON, de l'Université de Cambridge y par- ticipait également ; j'étais entré en relation avec lui par suite de contacts pris cette même année avec John SEWING. C'est à l'issue de cette dernière campagne que je commençai la rédaction de ce mémoire de thèse dont la forme définitive, corrigée et reprise à partir de mai 1976, doit beaucoup aux remarques faîtes sur le premier manuscrit par mes rapporteurs : Georges ROCCI, Yan BOTTINGA et Thierry JUTEAU. Cette rédaction menée conjointement h celle de quatre articles dont deux ont déjà parus (les deux autres étant actuellement sous presse), ne fût inter- rompue qu'une vingtaine de jours pour participer aux côtés de Georges ROCCI , Alain DESMET, Jacqueline DESMONS, Claude GAGNY, Henriette LAPIERRE et Jean- Jacques WAGNER, à une campagne sur le complexe filonien du Troodos. C'est au cours de cette campagne que j'ai pu vivement apprécier les méthodes de travail de Claude GAGNY, méthodes dont la connaissance tardive ne m'a malheureusement pas permis de les appliquer aux affleurements du Ba&-Bassit. La sympathie qui s'est renforcée au cours de cette dernière campagne entre Claude GAGNY et moi, m'a naturellement conduit h lui demander de participer au jury de thèse. Contrairement h ce que pourrait bien laisser croire le début de cet avant- propos, le travail du géologue ne s'effectue pas exclusivement sur le terrain, et celui qu'il fait au laboratoire exige en fait la plus grande partie de son temps. Partant, les conditions de travail au laboratoire sont primordiales. Je dois dire qu'h ce sujet, j'ai été particulièrement comblé, tant, au plan des rapports humains, qu'au plan des facilités qu'offre en fait 1'O.R.S.T.O.M. si l'on est un tant soit peu dynamique, les moyens matériels et financiers apportés par le Centre de Bondy étant en effet diversifiés et nombreux. De plus, le laboratoire de Géologie de ce centre oÙ j'entrai en 1963 à l'instigation VllL de Michel DESFOSSEZ et dont j'ai la responsabilité depuis son départ en 1967, se caractérise par l'esprit d'équipe qui règne depuis tout temps entre les membres qui l'ont composé ou le composent ; P ce titre, je citerai tout d'abord Michel DESFOSSEZ qui fût son fondateur, Pierre VERDON1 qui est P 1'O.R.S.T.O.M. depuis 1962 et Mireille DELAUNE-MAYERE qui entra dans le laboratoire P peu de chose près en même temps que moi ; ensuite, Jeanne HARLE et Jean-Claude PLOTTE respectivement en poste depuis 6 et 5 ans. Par ailleurs, les échanges de vues avec des collègues travaillant dans d'autres laboratoires ont été toujours chaleureux et instructifs. Ce fut bien sur en premier lieu le cas de ceux avec lesquels j'ai présenté un certain nombre de publications communes : Mireille DELAUNE-MAYERE, Claude GUERNET, Thierry JUTEAU, Henriette LAPIERRE, Adolphe NICOLAS, Dominique RAMBAUD, Luc- Emmanuel RICOU, Georges ROCCI, Michel ROLLET, Pierre SEGALEN, John SMEIJING, Nicole VATIN-PERIGNON, Pierre VERDONI et Hubert WHITECHURCH. En second lieu, tous ceux que je n'ai pas encore cités et avec qui j'ai eu d'abondants et fréquents échanges de vue : Ian ARGYRIADIS,Jean MARCOUX, Jean MERCIER, Olivier MONOD et André POISSON, 2 Orsay ; B. BIJU-DUVAL et J. DEBYSER P 1'I.F.P. ; Bernard AZAMBRE et Edmonde SOLER P Paris VI ; et P Nancy, Jean BEBIEN, Maryse et Daniel OHMENSTETTER ainsi que R. MONTANARI qui me fit une partie des analyses chimiques. Que tous ceux qui, P quelque titre que ce soit, m'ont aidé pendant toute cette longue période rapidement esquissée dans ces quelques pages, trouvent ici l'expression de ma sympathie, de mes remerciements et de ma reconnaissance. Et j'aurai garde d'y associer ceux que je côtoie quotidiennement sur mon lieu de travail et parmi lesquels je compte de réels amis, qu'ils appartiennent aux services administratifs, aux services généraux, au service central de documentation (publications, cartographie, bibliothèque, diffusion), au bureau de calcul et aux divers services scientifiques de cette maison notamment le Laboratoire de Spectrographie et celui de la Chimie des Sols. Tous ont contribué, P des degrés divers, sinon P l'achèvement de ce travail, du moins 2. l'établissement d'un climat sans lequel toute tâche devient plus difficile. Leur nombre est tel que je renonce 5 les nommer, surtout dans la crainte d'en oublier P une heure oÙ je rédige fébrilement cet avant-propos , 4 jours avant la date de la soutenance. Que tous soient assurés que ma recon- naissance à leur égard n'en est pas moins grande. Je remercierai toutefois particulièrement Marinette TEPPAZ qui a assuré la frappe de ce mémoire et Jean BOUNIOL qui a complété et habillé l'ensemble des 130 figures qui accompagnent ce texte. 1x

Description:
C'est Jan BRUNN qui me parla véritablement pour la première fois d'ophio- ou au département de Géologie du Ministère du Pétrole et des Ressources appris à manier avec prudence cette technique qui, en raison de ma retour, je fis la connaissance d'Hubert WHITECHURCH qui devait quel-.
See more

The list of books you might like

Most books are stored in the elastic cloud where traffic is expensive. For this reason, we have a limit on daily download.