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Aristote. Traité de l'ame PDF

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APIITOTEAOYI nEP 1 1VYXH~ ARISTOTE TRAITÉ DE L'AME TRADUIT ET ANNOT€ PAR G. RODIER MAÎTRE })E CONF"tRINCES A LA FACULT~ DES L!1TRES DE L'VNIVERSITt DE BORDEAUX Ëa'l:aL 1:<i xa1:<i 'l:'l)v 1tpo8Eaw i}fLÏY 'ltE'ltÀ'Jlpwp.Sva, <iv 1:<i {ne' hs!vou mpt ojiux:il~ ELP'Jl!J.iva cil~ iliÔ(~',E'I:<XL a<X'f'W~ hliW!J.E8a. ALEX., De an., !, 6. TOME II NOTES ~·· PARIS ERNEST LEROUX, ÉDITEUR 28, RUE BONAPARTE f900 ~.rl.d/8~. Jt•PRINT LIBIUUIY \-')J SOUTH LOCUST STREET • DUIUOUE, IOWA rr: -,~4 1'.L:-).-f.i ~1·0;'r~ .'.ll,rÇ;~)J:'J(-f:>w TABLE DES MATIÈRES \ ~;~·' Pages, NOTES SUR LE TRAITÉ DR L'AME, J. J.,, .................... ,....... 1 1. Il.............................. 163 1 \l,;l 1. lll.............................. 341 ERRATA.......................................................... 583 0o 0 /b .:-{ltS \ (i {Q ) 'h &/?~ Q;. " l.::jut - l' -.si v' ::,l, ~ Le Puy·en-Velay, imprimerie R. Marcbessou, ia, boulevard Carnot. LIVRE I CHAPITRE PREMIER 402 a, 1. TLJ-Lf(a)v,- Les 'tlfJ.tiX sont les choses qui ont leur dignité et leur prix en elles-mêmes; elles valent non pas en tant que moyens, mais comme fins (Eth. Nic., 1, 12, H02 a, 1.). Dans les Topiques (IV, 5, 126 b, 4), 'to 8uvœ'tov il 'to 1tOt7J'ttxov est distingué comme 8t' IXHo œtpE'tov, du 'tlfJ.tov ou 8t' œo'to œtpE'tov. A ce point de vue, il n'y a que deux choses qui puissent recevoir la qualification de 'tlfi-tov : d'une part, le bonheur; d'autre part, la science théorétique, ou la science considérée indépendamment de tout but pratique ou. poétique (Eth. Nic., 1, 1.2, déb.). En effet, la pure puissance ou possi 1 bilité de réaliser les contraires (È1t1Xf1.!fO'tEp1~Etv Phys., VIII, 6, 259 a, 25) n'est, par cela même, ni blâmable, Di louable. 1 Ainsi tous les arts et toutes les sciences poétiques, qui sont il des puissances (Meta., 8, 2, 1046 b, 3), la médecine, la rhéto 1.. rique (Top., 1, 3, tot b, 6), et aussi la richesse et la santé, li sont des choses oT.; ~O"ttv •o xœl fi-~ •o x.piiao6œt (ASPAS., Eth. Nic., . J, 32, t3). L'habitude (~~~•) diffère de la simple puissance parce . qu'elle est l'habitude d'une chose déterminée et non des deux contraires. C'est une qualité qui place celui qui la pos sède dans un rapport défini vis-à-vis d'un certain acte, bon ou utile, si la qualité est bonne, mauvais ou nuisible, si elle est mauvaise (Eth. Nic., V, 1, H29 a, 13; 1, 12, HOt b, t2 ; b, 2t; De an., Il, t, 4t2 b, 26; 5, 4t7 a, 3t). Ces habitudes, - par exemple la prudence, la science poétique ou prati que, - sont, par conséquent, louables (i1tœt~'t<i) ou blàmables suivant le résultat qu'elles produisent. Mais la science pure mérite le titre de 'tlp.to•l. V. Eth. Nic., VI, 7, pr;.es. HU b, 2 : Tome Il 2 NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME LIVRE 1, CH. 1, 402 a, 1 - 4 J oiï),ov O'tt ~ o-ocp1ct ÈO"'tl xctl È7ttO"'t~ P. 'ri x~l vouç 'tiilV 'ttp.tw'tei'tWV 't~ q>UO"Et. qu'une science est plus exacte qu'une autre, soit parce qu'elle ALEX., De fato, XXXII, 204, Hi: oti 'tOÙ'to "(ip d p.Èv Èxdvw'l (sc. 'twv démontre les principes qui servent de base à celle-ci, soit 6Ewv) li"(ct6i 't(p.tcl 'tE X~t p.ctx~ptO"'t~, p.Et~ov 'tt 'tWV ÈmttVE'tWV li"(tx6W'I parce que son objet est immatériel, il ajoute (24, 5) : ~to'tépwç fx_o'l'tct, on "tT, v àpzJ,v ~ cp'.\o-tç ctÙ'tWV livmtOEX'tOÇ ÈO"'ttV, ~ p.EtÇ Sè È7tt 't{i ÈO"'ttV ~ 7tEpt <Jiuz.i,ç (JEwp1~ àxptbôo-dp~; oijÀov O'tt tilç l.iuÀov fx_ouO"ot 'tQ x't~O"Et 'twv lipE'twv È~tœtvo·.\p.EO~, O'tt, 'tijç 'f'JO"Ewç ~ p.wv È~ttosx'ttxijç oGO"'riç u-rroxdp.Evov ' où "(ip dç l.iÀÀwv àpz.iç cX7t00stXVIJO"tV. De même So xœl 'tou x_dpovoç ..... X'tÀ. PRON., 3, 19. Telle devait être aussi lïnterprétation d'ALEXAN DRE, car, dit PniLOPON (24, 7) il regardait ce passage (a, 1. 402 a, 1. &:l'8T)atv.- Il semble, d'après ce qui précède, que p.iiÀÀov ...... 3. El·J~t) comme apocryphe, pour ne pas être obligé ce terme assez rare,- BoNITZ (!nd. A1·., s. v.) n'en mentionne de reconnaître qu'ARISTOTE considère l'âme comme pouvant pas d'autre exemple,-devrait être pris ici dans le sens strict être dégagée de toute matière et, par suite, immortelle. de science théorique (SIMPL., 6, 32: 'tr1v ÈmO"'t'f)p.ovtx71v 6ewp1œv). Il est plus probable, toutefois, qu'ARISTOTE a voulu entendre par 402 a, 3. eœup.etatw-répwv. - THEM.' 2, 8 : -cijJ Oœup.œo-(tp oé là toute connaissance envisagée indépendamment de sa fin ( SC. VtX(-/( "'l' 7tEpt' ,'f,,U X,'r-)Ç E, 7tt0"'tJ1 jfl-1) j, O" 'tt O"j_EO,O. V O' tŒ' 7tO't V'tWV O' tl)' Xt€ 'tW- 'I ,O, V'tWV "ii' poétique ou pratique. C'est en ce sens que le mot EioÉvœt est ~ '}uzY,ç cp·)o-tç li7to -cijç È11X.ct"'rl' àpx_op.Év'ri -cijç cpu-ctxijç p.éx_pt "ii' pris au début de la Métaphysique dont l'analogie avec celui 7tptinr,ç, ÀÉ"(w à~ -coti vou. SIMPLICIUS (7, 22) explique ce terme d'une du !Je anima est frappante. autre manière: ce qui fait que l'âme est admirable, c'est qu'en se repliant sur elle-même, elle se trouve incorporelle, séparée u"'toÀœp.6&;vov-r~:c;.- !nd. Ar., 799 b, 26: ô~toÀœp.6ŒvEtv des corps, capable de connaître, maîtresse d'elle-même, etc . ..... sumere ac statuere aliquid pro vero ..... quoniam quod quis L'interprétation de TIIEMISTIUS est plus dans l'esprit de l'Aris pro vero statuit apud animum non est necessario verum ..... dist totélisme. hlnu6œt, doévœt. V. les textes cités par BoNITZ (l. l.), et Pol., 1, 3, 1253 b, 16 : .... Er ":t ~tpàç 'tO ElUvœt 7tEpl ctÙ'tWV ouvcx{p.e6œ 8t' cip.cp6-r~:pœ 'tCitll-rcx.- C'est-à-dire, évidemment, d'une ÀctbEtv ~ÉÀ'ttov 'tWV vu•1 Ô7toÀctp.6œvop.évwv. partM-c' :ixptbEtcxv, d'autre part -cijJ ~EÀ'ttôvwv -cE ...... ETvœt. THEM., 2, 6 : -cijJ hpt6Ei XŒt -cijJ 6œup.:t~tp. De même SIMPL., 7, 17; PHILOP., 402 a, 2. cbtp(6~:tet'll. - àxpt6·ijç signifie exact, précis, qui 23, 13; SoPRON., 3, 28; SuSEMIRL, Burs. Jahresb., XVII, p. 262, est déterminé à la rigueur, qui est clair et distinct (Top., Il, n. 18. 4, Hi a, 8). Le contraire de l'Œpxt6èç est ce qui est vague, flot tant, mou, (Meta., K, 7, 1064 a, 4); ce qui n'est qu'ébauché ou 402 a, 4. la-rop(œv.- Bien que BONITZ (!nd. Ar., 348 b, 23) esquissé 'tOmJ) (Top., 1, 1, 101 a, 21). Par suite, ce qui est plus pense que io--cop[~ est ici synonyme de ef37JO't<; et que TRENDELEN général et plus simple est aussi plus Œxpt6Éç (Meta., M, 3, 1078 BURG (p. 157) traduise : co,qnitionem et indagationem, l'explica a, 9; cf. A, 2, 982 a, 25; œ, 3, 995 a, 14). Les sciences mathé tion de ToRSTRIK (p. 112) indagationem et investigationem, paraît matiques, par exemple, sont des sciences exactes ( àxpt6E"iç, !Je plus exacte. En effet, c'est plutôt de l'étude de l'âme qu'ARis cœlo, III, 7, 306 a, 27), et d'autant plus exaetes qu'elles sont TOTE paraît vouloir parler ici. C'est ce qui résulte des phrases plus abstraites (Meta., l. l.; An. post., I, 27, 87 a, 31). V. BoN., suivantes où il insiste sur la difficulté de cette étude et où il ad Meta., A, 2, 982 a, 27; ci-dessous, ad 403 b, 15. -Le sens répète, à plusieurs reprises, l'expression p.lOoSoç (a, U; t6; 17). de cixpt~r,ç étant ainsi déterminé, on peut se demander pourquoi D'ailleurs, l'emploi fréquent de io-":opiot avec ~tep; (!nd. Ar., 348 ARISTOTE attribue ce caractère à la science de l'âme. Les rai a, 4; 10) prouve que, pour ARISTOTE, ce terme désigne moins sons qu'en donnent TnEMISTIUS (2, 7 : oté'tt xœl 'trxtç l.iÀÀcttç È~tto-'tf.­ la science achevée que l'étude et la recherche. Aussi semble-t p.rxt<; mcpi <jiux_ijç ~ cixp16Etrx) et SIMPLICIUS (7, 17 : oti 1à.p "'"•'' ~tpoç il que TORSTRIK (p. 111), suivi par BIEHL, ait eu raison d'adopter bu'ti,v ctÙ'tij<; 'ti,<; <jiux_T,ç olxEtkr,'tct Èrï'whw âv 'tijJ "(t'IWO"XOV'tt 'tO yvwo- la leçon de E et de SOPHONIAS (3, 16) ~tepl -ci,ç <jlux_Y,ç iO""top1œv, au -càv Èv:cp"(ii 7t~pÉx_tnt ..... ) ne sont guère satisfaisantes. PniLOPON. lieu de -cT,,; <jiux_i,ç io--copiotv qu'ont tous les autres manuscrits et (23, 24) parait être plus près de la vérité. Après avoir dit les éditions de BEKKER et de TRENDELE!'ŒURG. 4 NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME LIVRE I, CH. J, 402 a, 4- 6 5 aW' fLIX'tOc; ) .... cpuatxou- 'totouoo:..t., e,,: z.onoc, a' pz.r•, v xtvr, a.:wc; Y.ot't a"to,t a<:wc; .': v ( 1 402 a, 4. eùl.6ywç. - Désigne la correction du raisonne Èotu'tip (De an., Il, 1, 412 b, 16; a, 17; Meta., Z, 10, 1035 b, 14; ment, la conséquence. Il a pour synonyme bp.oÀoyo•Jp.svwc; "~ H, 3, 1043 a, 35 et sœp.). Ce qui reste après la disparition de vo~aet (Meta., A, 9, 991 b, 26). Un raisonnement correct fondé l'àme n'est plus un animal que par pure homonymie (Part. sur des prémisses fausses est e~Àoyoc; sans être vrai. V. Meta., M, an., I, 1, 641 a, 18: &r-e:À6oÛa7Jc; yoùv-sc. "tl\c; tjiuzlj.;- oùxé'tt ~ipov 7, :1.081 a, 37; A, 8, 107 4 a, 16. Èa'ttV, oùo~ 'tWV p.op[w-1 oùof:v 'tO otÙ'to Àd7tê'tott, r-À~v 'tlp az.~p.ct'tt p.ovov, xotMr-ep "tà. p.uOwop.evot Àt6oùa6ott. Meteor., IV, 12, 389 b, 31 : b &oxd.- lnd. Ar., 203 a, 7: quoniam 'to <loxeïv ab ho vExpoc; &v0pw7toc; OfLWVÛfLWC.. Meta., Z, 10, 1031> b, 24 : oùoÈ yŒ.p b minis àlicujus opinione pendet, non e.r ipsa rei natura, <loxe!v r-linwc; fx.wv oaX't\JÀoc; ~tjlou, ocÀÀ' op.wwp.oc, b 'tE6'1EWÇ. Gen. an., II, 5, perinde ac 9 ot 1v e a6 at opponitur veritati 1·ei, ........ di!fert tamen 741 a, 10 : dO!.ΕIIX'tOV OS 7tpoaW7tO~ il 'J.Elpot il aapxot EtVIXt il aÀÀO 'tt <loxe!v et cpot (v e:aflot t ita ut vel illud sit « putari »,hoc« videri », ... fLOpto'l fL~ Èvo!.Îa7JÇ otla0"1)'ttXT;c; <}uz.T;c;, ~ È~.:pyd~ il ouvlip.et xotl il 7:~ il vel illud « putari », hoc « apparere, evidens esse >> ..... neque tir-Àwc; • ~a'tot~ yà.p otov vexpoc; il vexpoù fLOptov. Ibid., I, 19, 726 b, uhivis 'to <loxei:v 'ttp dvott oppositum est ........ sed potius o r-ocat 22; II, 1, 734b, 24; 735 a, 7; Part. an., I, 1, 640 b, 22; De an., <loxe!, 'tOù't' dva( tpotp.ev Hx2. 1173 a 1. inde <loxei:, oo II, 2, 414 a, 20-26; 1, 412 b, 20; 21 et sœp.; !nd. Ar., 514 a, XOÙV'tot usurpatur de iis opinionibus, quœ communi hominum 56; 673 a, 18. V. WADDINGTON, Psych. d'Ar., p. 16. Cf. Jfeta., consensu comprobantU1'. SIMPL., 8, 21 : ooxe! o € ~tp'l), oùz ti>c; K, 1, 1060 a, 1 : àpx.+l rap 'tO auvotVottpoùv). - L'àme est aussi tip.cptaÔ7J'tWV, ocÀÀ' ti>c; xotl U'l':O 'tWV aÀÀwv op.oÀoyo•JfLV€ OV, cause efficiente et cause finale. V. De an., II, 4, 415 b, 7 : ga'tt oè 1j tjluz~ 'tOÙ ~WV'tOÇ awp.ot'tOÇ al't(a Xotl dp;(~ ' 'totÙ'tot OÈ 7:0ÀÀotz.wç 402 a, 5. p.ey6:l.a ..... 7. ~<f>wv. - Les développements de ÀéyE'tiXt • OfLO(wç o' f, tjluz~ Xot'tà 'tOÙ<; otwptap.É~O\JÇ 'tpor-ouc; 'tpe!c; SIMPLICIUS et de SoPBONIAS sur l'importance de la connaissance otl't(ot .... ,.. tpotvepov o' wc; XIXt OU [ve;XE'I 1j tjiux.~ ott't(ot,. .... 'ltaV'tiX )'à_p d de l'àme sont imprégnés d'idées néo-platoniciennes. THEMISTIUS cpuatxà. aWfLOI'tot 't~c; tjluz.T;c; opyotviX ... , ti>ç ëvexot 'tljc; tjluz.~c; l)~'tiX, Part. (2, 19) se borne à remarquer que la science de l'àme n'est pas an., I, 1, 641 a, 27 : xotl fa,;tv otG't"IJ (sc. 1j :pûatç) xotl ti>ç 1j xtvoùaot xixl moins indispensable à la pratique, - puisque, pour connaître ti>c; 'tO 'tÉÀOc;. 'tOtOÙ'tOV OS 'tOÙ ~tJlOU ~'tOt r-'iaot 1j <jiu"/.~ il [J.~poc; 'tt IXÙ't·~ç. ses vertus, il faut d'abord connaître son essence, - qu'à la ARISTOTE aurait pu aller plus loin qu'il ne l'a fait et dire que théorie ; O'tt r-7Jy~ xotl &pz+1 r-&a1Jc; xtvf,aewc; 1j tjluz~ Yawc; p.f:v xotl r-iiat l'àme est le principe de tous les êtres naturels sans exception, 'tOtc; awp.otat, fLiiÀta'tot oÈ 'tOt<; 'tWV ~WW'I xotl 'tWV <Jl\J'tWV (23). Il ajoute En effet, tous les êtres naturels sont doués, en vertu de leur (2, 26) : « Si l'âme se connaît elle-même, nous devrons nous propre nature, d'une tendance spontanée vers un but (De « fier à elle pour la connaissance des autres êtres, tandis que, si r.œlo, IV, 1, 307 b, 30 sqq.). Le passage du De partibus ani « elle était dans l'erreur à son sujet, en quelle autre matière malium que nous venons de citer rapproche, jusqu'à les con « serait-elle digne de confiance? » fondre, la nature et l'àme. Les êtres inanimés, dit la Physique (I, 9, 192 a, 18) Ont Une tendance à Ètp(Ea6ott Xotl opéy.:a6ott ('tOÙ ~02 a, 6. o!ov &:pxij.-!nd. Ar., 113 a, 24: sœpe dubites nec 6elou xotl àyotOoù xotl ÈtpE'tou). - V. ad I, 5, 411 a, 14-15; II, 1, di!fert, utrum dooc; an ,;o xtvoùv per v àpz-1, significari putes, 412 b, 5-6. -Si, chez l'homme et chez les animaux, il y a am veluti ...... tjlot 1. 402 a 6. Mais il est probable que àpx.~ est em higuité dans les mouvements, cela tient plutôt à une imperfec ployé ici dans son sens le plus large, où il comprend à la fois tion qu'à une supériorité de leur nature, puisque chez les la forme, le moteur et même la matière (!nd. Ar., 112 b, 38 êtres animés les plus parfaits, les astres, nous retrouvons la sqq.). Le mot principe se prend, en efl'et, en autant d'accep même détermination que dans les corps simples (v. De an., I, 3, tions que le mot cause : r-liv'tot yà.p ,;à, otf'ttot àpz.ot1 • 7totawv fLÈ-1 o\iv 407 b, 6). ALEXANDRE a donc raison d'affirmer (De fato, XV, 181>, xotvov 'tWV àpzwv 'tO r-pw,;ov dvott oOev il ~a'tt'l il y1yvo't1Xt il ytyvwaxe'tott 28) que la cause qui fait que la pierre, en vertu de sa pesan (Meta., .:1, 1, 1013 a, 17). L'âme est, à la fois, la cause for teur, se trouve emportée en bas, est précisément celle qui melle, la cause efficiente et la cause finale de l'animal. Elle détermine l'animal à faire ce qu'il fait suivant son appétit. Il est, d'abord, cause formelle : (ij tjiuz~) 'to "1 7iv etvott xœl b Àoroc; ne faut pas dire, par conséquent, que la science de l'âme est 6 NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME LIVRE I, CH. 1, 402 a, 6-8 7 utile pour la physique, mais que la physique, elle-même, n'est L'ooalrx, par opposition à la <p1at,, nous parait être l'essence au qu'une partie de la science de l'àme. Si ARISTOTE ne l'a pas dit, point de vue statique ou morphologique, tandis que la nature c'est, sans doute, pour une raison analogue à celle qui lui fait est l'ensemble des fonctions essentielles, l'ensemble des carac affirmer, dans le huitième livre de la Physique (4, 255 a, tères de l'objet considéré dans le devenir, au point de vue i sqq.), que les êtres inanimés ont leur moteur en dehors dynamique. Cette interprétation est, croyons-nous, justifiée d'eux-mêmes, tandis que, chez les êtres vivants, le moteur est d'abord parce que la nature est, avant tout, un principe de interne. Cette concession au sens commun a peut-être pour but mouvement, ensuite, parce qu'ARISTOTE lui-même rapproche d'éviter des objections dont la solution aurait entrainé de longs fréquemment <puatc; et Mvrxp.tc; ou ~Ç~c;. V. /nd. Ar., 839 a, 39; développements. Il doit en être de même ici ; ARISTOTE, comme 48. l'indique le mot aoxai, s'en tient à ce que tout le monde sera disposé à lui accorder. Néanmoins, il faut probablement 402 a, 8, OaCit aUJl6éfh)XS. - Il ne peut, évidemment, être prendre Cipovdans son sens le plus extensif d'être vivant. V. De question ici de l'accident proprement dit, dont ARISTOTE ré an. 1 }1 5, 4f1 b, 27 : ~OLXS a~ XIÛ 1j ÈV 'tOt' Cf>U'tOtc; ci px_~ ~ux_~ 'tl' s!vctt. pète à chaque instant qu'il n'y a pas de science possible : Cf. Pol., 1, 5, i254 a, 34 : 'tO il~ Cipov 7tpw'tov cruvécr'tlJXEV Èx <JiuX.ii' O"UfL~E~l)XOc; Ài"(E'tri.L 0 Ômxpx_EL fl-~\1 't~Vl Xrl.t àÀ7j6Èc; Et7tEt\1 oÙ p.énot O~'t• 1 xœl awp.œo;o,.- Il faut noter, enfin, qu'ARISTOTE ne dit pas que ÈÇ &v&yxrc; oGo;' È1tl 'to 7toÀ·5 (Meta., .1, 30, !025 a, U et sœp.). L'ac 1 l'àme soit, stricto sensu, le principe des êtres vivants, mais cident n'a rien de nécessaire; c'est quelque chose de pure qu'elle en est comme le principe. En effet, les àmes des animaux ment indéterminé (Meta., K, 8, !065 a, 25 et sœp.; /nd. Ar., ou de l'homme, fins relatives, ne sont pas la fin absolue et ont, 7!4 a, 20). Mais il y a des caractères qui, bien que ne faisant à leur tour, leur raison d'être dans une cause finale supé partie de l'essence d'une chose, de sa définition, lui appar rieure. SIMPL., 8, i 7 : o;o o Tov 7tpoa6Elc;, /Jo;t 'to aTaoc; xœlij vo•pci x:tlij tiennent néanmoins nécessairement et par soi. Ce sont ces lip.kptO"'tO' o&alœ ilvo;wc; «px.~. caractères qu'ARISTOTE, appelle aup.f>Ef>l)xoc; xrx!l' rxô'to. Il en donne pour exemple les propriétés que possède nécessairement une 402·a, 7. 8t.- /nd. Ar., J.67 a, 24 :post interjectam paren figure géomélrique, mais qui n'entrent pas dans sa définition thesin interdum, perinde atque 0 0 v, a~' particula aé adhi comme, pour le triangle, d'avoir ses trois angles égaux à deux hetw·. droits : Àé"(E'trl.t 8~ xrxl liÀÀwc; crup.f>sf>r,xoc;, Ot0\1 /Jacc Ô7tapx_Et tY.GtO"'t!p x.œ6' Oewpfjaœt xœt yvwvœt. - Comme le remarque SIMPLICIUS 3Œ0Uf ',tO ' !f0l-72\) 5E' \ 1 a't," (-l 3O0U' O "eL, t~ sO,,œ V'tpŒ.1; O ?L/'O nV d't.!-p A'tpr~."(,W , \7I!1p 3't O'tb 'Oo,!f J O4 6o' .p 6Vc'x .c; "CE XH,ELA\1I G(NMEeTt , a E., s1As.1 .1 (8, 27), ces deux termes ne sont pas exactement synonymes; sur la psych. d'Ar., p. !53). Ces propriétés sont l'objet, et le 6awp7ja:u désigne, plus particulièrement, la connaissance intui seul objet, de la démonslration. L'essence, en effet, ne se tive qui saisit immédiatement les définitions ou les essences; démontre pas, l'intellect la saisit par une intuition immédiate yvwvrxt, la connaissance discursive : o;r,v xœ'tci Àoyov èmO"'tlJp.ovtx·~v (Meta., K, i, !059 a, 30 : d ycip 7tEp1 y• d: crup.f>E67jX.O'tŒ &7toastÇ1c; xrxo;lfÀl)<jltv. - Ces deux genres de connaissance correspondent ÈO"'ttv, 7tEpl o;ciç oùalccc; oùx. fO"'tt\1. V. ad Il, 2,413 a, H-i2; III, 4, respectivement à l'ooalrx, que l'intellect saisit immédiatement, 429 b, !2-17; 6, 430 b, 6-20). La démonstration part de l'es et au aup.6e6lJxoc; xœ6' rxôo;o que la raison discursive démontre. sence comme donnée et en tire les aup.f>Ef>l)x.o'tcx x.cx6' œôd (An. post., 1, 7, 75, a, 42: ..... 'to yévoc; o;o Ô7tox.dp.Evov, ou o;oc 7ttX67)xccl cpuatv ..... 8. xœi.... oùa(œv. - Contrairement à l'avis de 'tOC X.Œ!l' ŒÔ't~ au6E67)X.O't(X al)ÀOt ~ &m5a.~Çtc;. v. KAMPE, Erkenntniss BoNITZ (/nd. Ar., 839 a, 29-30), qui regarde, ici, ces deux mots theorie d. Arist., p. 264). C'est en ce sens que aup.6cx1vm est em comme équivalents, TRENDELENBURG (p. f57) et WALLACE (p. J.97) ployé dans la célèbre définition du syllogisme : cruÀÀoytcrp.oc; a~ ont raison de penser qu'il y a entre eux une différence. Mais lO"'tt Àoyoc; èv qi o;sf.lév'twv 'ttvwv, ~npov 'tt o;wv x.stp.Évw-1 èÇ &v&yx"l' aup. ni l'opinion de ce dernier qui traduit <pOatc; par historical deve f>cxlvEt (An. pr., I, 1, 24 b, 18), et que la métaphysique elle-même lopment, ni celle de TRENDELENBURG qui pense que ce terme peut être considérée comme ayant pour objet o;oc 'toO't!p (sc. o;ip désigne naturam corpori communem, ne nous semblent exactes. ovo;t) aup.f>•f>r,x.on (.Meta., K, 3, !061. b, 3). Il est clair que c'est 8 NOTES SUR LE TRAITÉ lJE L'All'IE LIVRE I, CH. 1, 402 a, 8- 19 9 aussi dans cette acception que le terme doit être pris ici. SIMPL., 8, 34: eT6' 8aa. a\lp.GH)T)li.E, 'ttX x.a.O' rJ.O'ttX Br1Àa.O~. 402 a, 15. 'twv ltœ'tti aup.6e6T)ltOÇ t&Ewv .... 16. 'tœU'tT)V. - BELGER (in ait. ed. TREND., p. :1.62) et WALLACE (p. 197) invoquent, 402 a, 9. '1t6:87). -SIMPLICIUS (9, 7), prenant ce terme dans pour expliquer le sens de ces mots, un passage des Topiques (V, :1., son sens le plus strict, l'explique en faisant appel aux idées f2 8 b 1 1'6. ) : r,J .'ItO'o"tOO 'trJ.t O,,E "CO' ,to,t O'/ '"fj ltot 6' ot\'l 'tQ' ltrJ.'t C,l E't '7·J' 1tp'o ; "e npov ltrJ.'t néoplatoniciennes de la chute et de la déchéance de l'àme (~ el~ 'lto"CÉ, otov x.x6' cxo'to p.Èv &v6ptfmo\l "CO ~ipov ~ p.epov rpuaet, 1rpo~ Ïnpov OÈ awp.a. pô'lt~ x.a.l l:iÀw~ ~ x.a.'tt% 1tpo6oÀ~v ~w~), dont l'activité en cette o!ov 4\)X.ii~ 1rpo~ awp.x, l:i'tt 'to p.Èv 1tpOO''totlt'ttxov 'tO o' Ô7tôp7j'ttx.6v Èa<tt. Il faut, d'après ce texte, distinguer deux sortes de propres : les vie ne peut pas être pure et exempte de tout élément de pas uns qui résultent de l'essence de l'objet considéré en lui-même, sivité. Mais il est vraisemblable qu'ARISTOTE a simplement em indépendamment de toute relation, les autres qui ne se mani ployé ici d6o~ comme synonyme de a\lp.6e6r,x.à~ x.otO' :xo-:6. Les festent que dans les rapports réciproques des choses. D'après exemples de cette acception sont très nombreux. V. /nd. A1·., TRENDELENBURG et WALLACE (ll. l.) et peut-être aussi BoNITZ 557 a, 8; :1.8. (/nd. Ar., 339 b, 3:1.), les mots 'twv x.1n<X a\lp.6e67lx.à~ lolwv dési 402 a, 11. '1ttCTttV. -/nd. Ar.' 595 b, 8 : 'lt l O"'t t~ .... pei'Suasio gneraient seulement cette 'seconde catégorie de propriétés. Il nous semble qu'il faut plutôt prendre ces termes dans le sens nis firmitas, sive ea ex argumentis et rattonibus, sive ex sensu et experientia arta est. Le terme de certitude (certainty) employé plus large de a\lp.6e61ix.o'tcx xa;fl' cxod, comme ci-déssus (a, 8) l:laœ aup.6é6"ixe. En effet, l'objet de la démonstration n'est pas res par WALLACE, nous paraît trop absolu. treint aux propriétés relatives, mais s'étend à toutes les pro 402 a, 12. 1toÀÀo!ç t'ttpotç. - SIMPL., 9, 30 : HH 'toÜ'to "Co priétés médiates (v. ad 1, :1., 402 a, 8). C'est, d'ailleurs, ainsi qu'ont compris THEMISTIUS et SIMPLICIUS (v. in(.).- Il faut lire ~~'tT) (Lot OÙX f8wv 'tij~ m;pll}\l;(T,~ 6ewp(a.~1 X.Ot'/0'1 U 'fT)O't 'ltOÀÀOt~ È::tÉpot~. THEMISTIUS (3, 4) fait un contre-sens en prenant ~dpot~ dans ci'ltoOet~t~ au lieu de &mloet~tv qu'adopte BEKKER, et sous entendre w' le sens personnel : ..... ~ p.€6o8o~ ·}1 opta'ttlt~, •.... ~'tt x.otl v\iv 'ltê.<ptX p.!cx p.é0o8o~ ~a"ttv. SIMPL., 9, 33 : y<Xp p.loc 1j 'twv x.a;6' cxo't~ o7tr~.p­ 'tot~ rptÀoaorpot~ &p.rpta6T)'t~atp.o~, x.a.l où p.ovov ·yo 'lta.p<X 'tot~ rptÀoaorpot~, xov'twv &ma<tf;p.l], ~1tep ~a'tlv 1j IÏ'1t00Etlt'ttlt~ ... De même, THEM., 3, H. &n<X xa.l 'lta.pŒ 'tot~ ifÀÀot~ &'ltotaw ... x'tÀ. 402 a, 18. 1tpœyp.œ'teu8ijvœt. - Questionem aliquam via ac ratione instituere (/nd. Ar., 630 a, 18). 402 a, 1.3. 't1jv oùa(œv 1tœ't 'to 'tt tcnt. - Cette leçon fournie parE doit être évidemment préférée à 'toù 'tt ~a'tt qu'ont la plu 402 a, 19. 'tp61toç.- 'tpo1ro~ syn p.éOoBo, (/nd. Ar., 449 b, part des autres manuscrits et qu'adoptent BEKKER et TRENDE 45). LENBURG. - oùala. est ici synonyme de "Co 'tl ~v eTva.t (TREND., p. :1.60). Ces mots désignent l'ensemble des caractères essen &'1t6&etÇi:ç 'ttç. - Dans les Seconds Analytiques (1, 24, tiels, tandis que "Co ·d ~a'tt se dit de tous les caractères qu'on 85 b, 23), la démonstration est ainsi définie : 0'\lÀÀoytap.o~ Bztx.'ttx.à~ peut indiquer pour répondre à la question : Quid est ... ? Ces œl·t!x~ x.r~.l 'tOÜ a~Œ 'tL Chercher la cause ou le pourquoi, c'est tou caractères peuvent n'être que des propriétés dérivées ou jours chercher pourquoi tel attribut apparlient à tel sujet (v. n'exprimer qu'une partie de l'essence (v. ad II, :1., 4:1.2 b, H). ad II, 2, 4:1.3 a, :1.3-:1.6; III, 6, 430 b, 6-20). Cette cause est, dans La distinction que TRENDELENBURG ( l. l.) établit entre le 'tl ~a'tt tous les cas, le ou les moyens termes que l'on peut insérer entre et le 'tl ~v eTva.t n'est pas complètement juste (v. ad l.l.) et le sujet et l'attribut en question (An. post., Il, 2, 90 a, 6 : 'to l'induit à fausser le sens de ce passage qu'il explique ainsi : primum quœ sit prœcepta rei naturœ notio, deinde quid eadem p.tv yip IX~'ttOV 'tO p.É~ov, È•J b:tO't oi: 'tOU'tO ~Tj'tEl'tGt~. Cf. ibid.' 1, 6, 75 a, 28; II, H, 94 a, 20; 1, 2, 71 b, 9: A-Jeta., A, :1., 98:1. a, 25). sit e mente in rerum naturam pro lata, qualis sit et quanta. Il est donc impossible de trouver le pourquoi de toute propo sition entre le sujet et l'attribut de laquelle on ne peut pas 402 a, 14. p.t8o&oç. - Via ac ratio ·inquirendi (/nd. A1·., insérer de moyen, c'est-à-dire donll'attribut appartient immé- 449 b, 43; 45). 10 NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME LIVRE I, CH. f, 402 a, 19-22 H diatement au sujet (An. post., I, 3, 72 b, !8 : ·f,fLi"i<: ot Cf!ZfL<~ « Ldisent ceux qui emploient cette méthodel, est-il animal ou olhe 7tiiaot~ ~ma-t~fLT)V à.7toOetlt"ttX~V eTvxt, HH "tr,v "tiiJV à.fLEawv à.vxm5- « inanimé? Puis ils posent qu'il est animé, mais ne le démon-. oetX"tov ....... d iifLEax, "tXti"t' à.vxdoetX"t!X à.vtiy.tT) eTvcct. Ibid., II, !9, «trent pas. Tout animal L,disent-ils ensuite,l est terrestre ou 99 b, 20). De ce nombre, sont précisément les propositions qui « aquatique; ils posent Lque l'homme estl terrestre Let ne le expriment les définitions, les caractères essentiels; il n'y a pas ,, démontrent pas davantagel. Il ne résulte même pas de ce de démonstration de la définition et de l'essence (v. ad II, f, << qu'on a ainsi posé, que l'homme soit l'ensemble Lconstitué 4!2 b, 6-9; 2, 4!3 a, !3-16; III, 6, 430 b, 6-20). C'est pourquoi (( par ce moyenl, animal bipède, mais c'est là encore un nou les principes des sciences sont indémontrables. (An. post., II, (( veau postulat ........ (24) car qu'est-ce qui empêche que cet 3, 90 b, 24 : ~"tt ott à.px.ccl "tWV à.'ltooel!;ewv optafLOt, wv O"tt oOx EaOV"tCCt << ensemble ne soit vrai de l'homme et cependant n'en indique à.7tooe1!;et<; Ol!oetx"tcct 7tpO"tepov. Ibid., I, 2, 72, a, 7; 9, 76 a, !6; II, ,, ni l'essence ni la quiddité? Qu'est-ce qui garantit que lquand 9, 93 b, 2!; Eth. Nic., VI, 6, H40 b, 31; Phys., I, 2, i8t> a, « on procède ainsi, l on n'ajoute pas quelque chose à l'essence 2; Top., I, f, J.OO b, !9 et sa!p.). Pour rendre manifestes (et non ,, ou qu'on n'en retranche pas quelque chose? ou qu'on ne démontrer), les propositions immédiates ou les essences, on « passe pas par dessus un caractère essentiel ("tl xwÀu<t ~ peut employer l'induction (Top., I, !2, tot> a, !3: ~7tcc1w1~ oÈ.i} « 7tpoa6•1~cc1 "tt -1) à.r.p<ÀEÏ:v -il U7t<pbeb7)XEV!Xt 1:ijç oùalocç;)? » LAin si la à.7to "tW'I xoc6' gxcca"to~ ~7tl "tà: xoclloÀou Er.poooç. An. pr., I, 30, 46 a, division, la dialectique descendante des Platoniciens, ne sau !7 : o~ ta, "tC,C Ç fLE,: ~ c,c px.cc,< ; "t!X, Ç 7tEp,' oE Y.CCa"tOV E, fL'ltEtp-t,c cç o, a"t,t 7t!XpCC~o O...U.. 'IIXt, A n, rait fournir une démonstration de l'essence. Elle n'est cepen post., 1, !8, Si a, 38: r.potnpov oè xccl o"tt, e:f "ttç ccfaer,atç sxÀEÀoms~, dant pas inutile et peut servir, sinon à démontrer la définition, d:~ti"'(XT) XCCt ~7tta"';~fLT,V "tt•ià: ~xÀEÀOmE'IIXt, r.~ à.O~VIX"tOV ÀccbEt'l ..... à.Oû- du moins à montrer l'ordre de subordination de ses éléments, / VIX"t0'1 OÈ. "tà: xoc6oÀou 6ewpT,aott fL~ ot' ~'ltX"'(W"'(ii<: Ibid., II, !9, 99 h, à condition, toutefois, que l'on évite les écueils qui viennent 20 sqq.; Meta., E. f, !021> b, 9: à.H' oox.l7tepl ~V"tOÇ li'ltÀwç oOoÈ. 'li d'être signalésl .... " (32) Mais Lil fant bien remarquer quel ()~, .oO~È. "toÙ "tt ~a"ttV oÙM•Iot ÀO"'(OV 'ltOWÙ'I"':CCt-SC. cc\ Èma-tT,fl.!Xt-• à.H' « cette opération n'est pas syllogistique Lni démonstrativej, lx "tOU"':OU cc\ fLÈ.~ ccèa6~a€t 'ltOt~accacct CCÙ"to oT,Àov ..... Ibid., A, f, 980 b, « mais que, si cette méthode nous fait connaître quelque chose, 28; Phys., VII, 3, 247 a, 30; Eth. Nic., VI, 3, H39 b, 28). Il " c'est d'une autre manière (à .ÀÀIX auÀÀoytap.oç OfLW<: oùx EVEa-tt~, à.ÀÀ' ne faudrait pas conclure de là qu'ARISTOTE s'en tient à l'empi « <Y7tep, ii.ÀÀov "Po7tov 1vwpl~m 7tot<T). Et il n'y a là rien d'étonnant, risme, et que l'induction suffit, d'après lui, à expliquer les « car, sans doute, celui qui induit ne démontre pas non plus concepts. Car les universaux et les principes sont tout autre «et, cependant, il montre quelque chose. >> Cf. An. pr., 1, 3!, chose que la collection des sensations ou des cas particuliers. 46 a, 32 : ~a-tt "'(2p 1j OtcctpEatç o'iov &.ae·~~- auÀÀ'l"'(lafLO<: . 0 fLÈ~ yà:p oei V. ad I, i, 402 b, 5-8; b, !6-403 a, 2; II, 2, 413 a, H-12; III, O>€ l-<C,! X~ IX' l"':E-t"tCCt, au ÀÀ O"'('tY~E "t:xt 0M o' tet' "tt "tW-V C''C VW eE 'l. , . (39) E' V fL''€1 OU-,. V "t'll-tÇ 7, 43! a, tt>.-,(<;, qui manque dans certains manuscrits, doit hood!;Eaw, O"tCCV OE"(\ "'' auÀÀO"'(taotalloct Cm&px.m, oii 1:0 fLEao~, ot' 00 "'(tVE être maintenu ici, puisqu'ARISTOTE ayant déclaré, quelques 't:Xt o auÀÀo"'(tafLOÇ xxl ~no~ à.El E!vcct xccl fL~ xoc66Àou "tOÙ 7tpW"tou "tWV 1 lignes plus haut (a, fo), que la démonstration a pour objet les iixpw•J . 1j oè OtoctpEatç "':OÙ'I!XV"ttOV ~o~Àeut . "tO yà:p xcclloÀou Àotp.btXVEl propriétés dérivées (a up.bebT)xàç xot6' ccu"to)- et non l'essence, p.~ao•1. Meta., Z, !2, !037 b, 27; Part. an., 1, 2; 3, 642 b, 21. ne peut, semble-t-il, parler ici que d'une sorte de démons V. RAVAISSON, Ess.,sur la Méta. d'Ar., t. I, p. 495. tration spéciale, non d'une démonstration proprement dite. Cf. TORSTRIK, p. H3. xcxf "t'tÇ étÀÀ7J p.t9o3oç. - Par exemple, l'induction. 402 a, 20. 3tcx(peatç.-Il s'agit de la méthode platonicienne 402 a, 21. b "t'LVWV ..... 22. bmtt8wv. - WALLACE (p. 199) de division (THEM., 3, 18: xx6ti7t<p 1;peaxe TIÀtimvt), dont on trouve rappelle à propos de ce passage celui des Seconds Analytiques les exemples les plus clairs dans le Sophiste et dans le Politique. (I, 7, 75 a, 39) où ARISTOTE énumère les éléments de la démons ARISTOTE s'en occupe longuement dans les Seconds Analytiques, tration. « Pour toute démonstration, y est-il dit, il faut trois liv. II, ch. t>. La division, lisons-nous dans ce chapitre, ne << choses : d'abord, ce que l'on démontre, à savoir la conclu peut servir à démontrer l'essence : « (91 b, 18) L'homme, << sion, c'est-à-dire un attribut appartenant par soi à un certain :12 NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME LIVRE I, Cil. i, 402 a, 2f - 24 i3 « genre; ensuite, les axiomes, c'est-à-dire ce dont on se sert pour 402 a, 23. 8t&Àe!v.- !nd. Ar., 180 a, 22: ex distinguendi (( démontrer (42: ciÇtW(J-Ot'tCt 0' ÈO"'tlV èÇ WV - SC. ij cX7t00EtÇt.;), enfin, BÏgrtificafione 0 t IX t p E t'l abit in notionem disputandi, exp[orandi, « ce dont on démontre, c'est-à-dire le genre dont on démontre explicandi. « les affections et les attributs nécessaires (b, 1 : 1:& 7ttX61) xiXl 'til « x1X6' IXÔ'tà o-up.bEb1)XÔ't1X). »ARISTOTE ajoute que toute démonstra ~w\1 yevliiv. -THEM., 4, H : 'tO yévoç -;:o civwd'l:tù 't(;,v èv u'lç tion doit partir des principes propres à ce dont on démontre, et Jtat't1)jOpt1XtÇ, qu'on ne peut transporter une démonstration d'un genre à un autre (9, 75 b, 37 : 'fiXVEpov O'tt ~XIXO"'tOV cX7t00Etbt oùx tO"'ttV an' 1l èx 1totl. -ct èa't't. -V. ad 1, 1, 402 a, 13. -;:[ ÈO"'tt est ici syno 'twv è.xtio-'tou àpzwv. Ibid., 7, 75 a, 38: oùx &p1X gO"'ttv èÇ &ÀÀou yévouç nyme de èv 'tlvt 't:W'I y•vwv. C'est, en effet, le genre qu'il faut p.<'tiXbtiv'tiX oelÇIXt). -Mais, dans le passage qui nous occupe, il énoncer d'abord pour répondre à la q.uestion 'tt ÈO"'tt; Top., VI, ne peut avoir en vue les principes de la démonstration. En 5, 142 b, 27 : 'i:O Oè yavoç ~oÙÀE'tiXt 'i:O 't[ ÈO"'tt 0"1) p.1Xlvatv, XIXl 7tpO,'toV effet, d'une part, d'après l'hypothèse, nous ne savons pas si U7tO'tHlE't1Xt 't:W'I Èv -;:ip opto-p.ip kyop.évwv. - Il est absolument inutile c'est la démonstration, la division ou toute autre méthode qui de supprimer ces mots, comme le propose EssEN, D. erste Buck convient à la recherche de l'essence de l'âme; d'autre part, der arist. Schrift üb. d. Seele, p. 2. ARISTOTE est convaincu que ce ne peut être la démonstration, mais bien la définition. Il ne peut donc viser ici, et èx 1:lvwv ne 402 a, 24. ~68e ~t. -WALLACE traduit: an individual thing. peut désigner, que les principes de la définition (Meta., B, 3, Mais 'tooe 'tt nous paraît plutôt avoir le sens de forme substan 998 b, 5: cipz1Xl o!: 'til yév'l) 1:wv opto-p.wv Elo-l•1. Top., 1, 8, 103 b, 15: tielle. Ce n'est pas tout à fait l'individu, mais la forme ou 0 opto-p.o.; èx yho:.~.; XIXl Ot1Xr.popwv ÈO"'tlv, - et sœp.; /nd. Ar., 525 a, l'essence à laquelle il ne manque que d'être réalisée dans une 22}. C'est bien ainsi qu'ont compris PHILOPON (32, 22) et, plus matière et de revêtir des caractères accidentels pour constituer nettement encore, SoPHONIAS (4, 37) : È7teto~ y<Xp b opto-p.l>.; èx yevwv un individu. Et c'est précisément là ce qui le distingue du ÈO"'tt XIXl Ot!Xr.popwv, 'tl 'tO yévo.; 'to\i 7tpoxetp.Évou 7tptXjiJ.IX'tOÇ XIXl 'ttVEç IXt OtiX simple x:x66Àou (v. ad II, 1, 412 b, 11). 'toOe 'tt, qu'ARISTOTE r.pop!Xl XIXl 7t(l0"1Xt, O:ç OEt 'ttp yévEt O"UiJ.7tÀÉÇIXV'tiXÇ 'tOV opto-p.ov cX7tOOOU'/(i(t. emploie même quelquefois dans le sens de .rao.; (v. !nd. Ar., ARISTOTE reste dominé par l'idée que !"essence ne se connaît 496 a, f), est donc ici synonyme de oùo-liX (!nd. Ar., 495 b, 44; que par la définition et qu'il n'y en a pas de démonstration 54; 544 b, 37) et xiXl doit être expliqué par c'est-à-dire (!nd. possible. Mais, d'un autre côté, il ne peut pas trancher expli Ar·., 357 b, 13; V. ad II, 4, 415 a, 15-16). citement la question qu'il vient de déclarer sujette à discus sion. De là l'indécision voulue de l'expression èx 'ttvwv oa'l ~'l)'t<tv. oùa(cx i}1toto\l i}1toao11.- SIMPLICIUS (10, 32) et PHILOPON - De même, d'ailleurs, que, dans la démonstration, on doit (32, 31), croyant apercevoir dans ce passage une suite d'allu s'appuyer sur les principes propres à ce dont on démontre, sions, s'appliquent à déterminer quels sont les philosophes c'est-à·dire sur les attributs qui lui appartiennent immédiate dont on peut dire qu'ils ont attribué l'âme à telle ou telle des ment et par soi, de même la définition doit énoncer le genre catégories ici mentionnées. Ce sont, dit SIMPLICIUS, les PYTHA propre au défini. C'est, par exemple, la ligp.e qui devra entrer GORICIENS et PLATON qui considèrent l'âme comme une sub dans la définition de la surface el, dans celle du nombre, stance; ceux qui prétendent qu'elle est une harmonie ou un l'uni té (Top., VI, 4, Ui L, 1 : o-r;Àov oo•1 o1:t oùz wpto-'tiXt o p.~ ot<X mélange, en font une qualité; enfin XÉNOCRATE, en disant 7tpO'tépwv XIX\ yvwptp.t:mpwv optO"tXi..lEVOÇ ....••.•.. (5) bÀwç p.Èv OOV "(VW qu'elle est un nombre, la place dans la catégorie de la quantité. ptp.W'tEpOV 'tO 7tptl'tepo'l 'tOÜ ÔO"'tépou, otov O"'t:typ.·f, jp1Xp.p.i.<: x:xl jp1Xp.p.~ Mais il semble qu'ARISTOTE n 'a:i t voulu viser ici aucune doctrine È7tt7tÉaou ....... x:x6Œ7tep xiXl p.ov<X.; cipt6p.oï:i). Ajoutons que le genre particulière. La question qu'il pose est, en effet, directement dernier dont les figures fassent partie est la qualité, tandis atnenée par la remarque précédente. Quelle que soit la méthode que le nombre appartient à la catégorie de la quantité (Gat., employée pour arriver à connaître l'essence de l'âme (définition 8, 10 a, H ; 6, 4 b, 23). ou démonstration), il importe de savoir, d'abord, de quel genre elle faU partie. V. ad 1, 1, 402 a, 2L !4 NOTES SUR LE TRAITÉ DE L'AME LlVRE 1, CR. 1, 402 a, 25- b, 8 11) emploie assez souvent oi vùv pour désigner les Platoniciens. v. 402 a, 25. xcx'tT)yoptiii'll. - L'énumération la plus complète [nd. Ar., 492 a, 54. des catégories se trouve dans les Catégories, 4, 1 b, 25, et dans les Topiques, 1, 9, 103 b, 22 : 'tl sa'tt, 7toaov, 7totov, 7tpoç 'tt, 7tol», 402 b, 5. eùÀcx6Tj~toY ••••• 8. xcx'tT)yopo!~o.-Pour comprendre 7tO'té, xe;1a0'-tt ~Xft'l, 7totiiv, 7ttÎayyv. Ailleurs, ARISTOTE n'en men ce morceau eL celui qui le précède immédiatement, il faut 1 tionne que huit, six, cinq ou même quatre. Le plus souvent, tenir compte de certaines des idées d'ARISTOTE sur la défini il n'indique que les trois qui sont citées ici, en ajoutant x"'l câ tion de l'âme : « Les facultés de l'âme que nous avons énumé ilHat xa't7J"(Opt'-tt V. /nd. Ar., 378 a, 50. '' rées, dit-il (De an., II, 3, 414 a, 29 sqq.), appartiennent toutes ,, à certains êtres, d'autres n'en possèdent que quelques-unes, 402 a, 26. il p.&ÀÀo'll tYnÀtxet!X ~tç.- Ces mots expriment «d'autres encore qu'une seule. Ce sont, avons-nous dit, les l'opinion d'ARISTOTE lui-même. "=(ç indique que l'àme est un ,, facultés : nutritive, désirante, sensitive, motrice, dianoé certain acte, l'acte primitif du corps naturel organisé qui a la « tique. Les plantes ne possèdent que la faculté nutritive; vie en puissance. V. De an., II, 1, 412 a., 21-26; THEM., 4, 26; ,, d'autres Lv ivantsl possèdent cette faculté et ont, en outre, SIMPL., 11, 15. ,, la faculté sensitive ..... (b, 16) d'autres Lencorel possèdent, u de plus, la faculté de se mouvoir dans l'espace; d'autres 402 b, 1. p.ept<7't'Tj il àp.epijç. - L'opinion d'ARISTOTE sur ce « Lenfinl la faculté dianoétique et l'intellect. Tel est, par point est que l'âme, en tant que forme, ne saurait être divi «exemple, l'homme.» ALEXANDRE (De an., 29, 1) est encore plus sible. V. De an., 1, 5, 410 a, 21, où l'âme est appelée oùa(a xal précis : « Dans l'âme des êtres animés, ... la première faculté p.~ 7toaov. Phys., VIII, 6, 258 b, i8 : dx_"' ylzp &vayxa"iov, e;f 'tt '' est la nutritive, à laquelle se joignent celles de croissance et &p.e;pèç O'tÈ p.È'I ~a'ttV O'tÈ oè p.~ sam iivw 'tOl» f1-E't'-t61iÀÀEtV O'tÈ p.Èv ElVŒt « de génération. C'est la puissance qui distingue primitive rnÈ oÈ p.~ eT vo ct 1tŒv 'to 'totoù'tov. Dans ce passage (où il faut sup « ment l'être animé de l'être inanimé ......... (10) C'est pour primer, ou transporter après p.~ ~a'ttv, la virgule que BEKKER et " quoi nous définissons la vie par la puissance de se nourrir PRANTL mettent après p.•"="'6&Hm,-cf. SIMPL., Phys., 1251, 33) « et de s'accroître soi-même. La seconde faculté est la faculté 'tt à.p.epÈç désigne les formes. C'est ce qui résulte manifeste «sensitive et impulsive (opp.1J'ttx~), puis encore la faculté appé ment du rapprochement de ce texte avec les suivants : Meta., « titive et imaginative qui ne peuvent pas se produire sans Z, 10, 1035 a, 25; t5, déb. ; H, 5, 1044 b, 21; 3, 1043 b, 14; «l'âme nutritive, tandis que celle-ci peut se réaliser seule A, 3, 1070 a, t5; Phys., VI, 10, 240 b, 30 et sœp. ALEX., De «(comme, par exemple, dans les plantes) .. (22) La dernière an.' 30, 29 : ~ oè. ~Jiux.~ où p.ovov oox_ tilç p.Éye;lloç, &n' oùoè tilç à.pt6- « espèce (e Tooç) de puissance psychique, est celle à laquelle on p.oç sa'tt p.o:pta't~. V. De an., 1, 3, 407 a, 16; 5, 411 b, 5; II, 2, « donne, dans son ensemble, le nom de raisonnable. Les facul- 413 b, 23 sqq.; III, 6, 430 b, 6-20. 11 tés qu'elle contient sont celles de délibération (~ouÀw'ttx·~), « d'opinion (aoeaa'ttx~), de science (è7tta't7Jp.ovtx~) et de pensée 402 b, 3. '\IIJ'\1 p.È'II yà:p ot Àtyoy~eç .... - SIMPL., 12, 31: e!ç 'tov " pure (vo7J'ttxf,). Ce sont les facultés les plus parfaites ... et celle Ttp.2tov èotXE'I à.7to'tdve;aflat. De même ALEX. ap. PHILOP., 36, 13. « qui les contient, implique aussi toutes les autres.» Il résulte de Cependant, comme le remarque SIMPLICIUS, il est facile d'éten là qu'il ne peut pas y avoir de définition véritable de l'âme. Il y dre aux animaux ce qui est dit, dans le Timée, des parties a, en effet, dit ALEXANDRE, - et nous venons de voir comment inférieures de l'âme. Il y est, du reste, explicitement question - plusieurs sortes d'âmes subordonnées les unes aux autres : des animaux (9t D sqq.). Aussi PRILOPON (36, i6) est-il d'avis " l'une est plus imparfaite et première ; celle qui vient après qu'ARISTOTE a plutôt en vue les anciens physiciens, par exemple « est plus parfaite parce qu'elle ajoute une certaine puissance à DÉMOCRITE. WALLACE (p. i99) croit, de même qu'il s'agit des u celles que possédait la première; la troisième possède, à son older cp ua to Ào y o t. Toutefois, les expressions vùv p.s'l yà.p ne "tour, d'autres facultés, outre celles qu'elle tient des deux semblent guère pouvoir se prêter à celte hypothèse. JI est plus « Précédentes. »Cela étant, il n'est pas possible de donner une probable qu'ARISTOTE vise certains disciples de PLATON. Il définition commune de toutes ces sortes d'âmes. En effet, on

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