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Archives "algériennes" des syndicats et partis français PDF

84 Pages·2012·22.85 MB·French
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Journée d'études organisée par le Codhos (Collectif des centres de documentation en histoire ouvrière et sociale) Salles du conseil A et B Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) 190 avenue de France 75013 Paris CE QUE LES ARCHIVES DE LA SFIO DISENT DE L’ALGERIE Office universitaire de recherche socialiste ` Ce que les archives de la SFIO – et de l’OURS – disent de l’Algérie Dans le panorama des archives socialistes préparé pour la première journée du Codhos en 2010 sur « les archives africaines des partis et syndicats français », nous avions discuté cette expression « d’archives africaines », qui si elle a l’avantage de désigner un objet, de situer un territoire et des acteurs, nécessitait pourtant quelques éclaircissements. Nous renvoyons donc à cette première présentation, qui en embrassant l’Afrique, englobait aussi le cas des archives algériennes. En titrant notre intervention « ce que les archives de la SFIO – et de l’OURS – disent de l’Algérie », nous évacuons cette question et allons directement à la présentation des sources socialistes intéressant l’Algérie, présentes à l’OURS principalement. Les archives du Parti socialiste SFIO et l’Algérie, 1936-1962 Il faut une nouvelle fois rappeler que la SFIO est une fédération de fédérations, elles-mêmes fédérations de sections. Les archives de la SFIO conservées aujourd’hui à l’OURS sont essentiellement des archives de caractère national, c’est-à-dire qu’elles rendent compte des débats des organes centraux du Parti, et du travail des commissions internes à l’organisation. Les congrès et conseils nationaux, et les journées d’études de la SFIO, dont les comptes rendus sténographiques sont consultables pour partie sur Internet sur la base de données sur le site de la Fondation Jean-Jaurès, comme les procès verbaux des séances des comités directeurs, ont été le théâtre de débats sur la question coloniale, et la situation en Algérie, depuis les événements de 1945, en passant par le statut de l’Algérie de 1947, les événements de 1954, puis la politique algérienne du gouvernement Guy Mollet, jusqu’aux accords d’Évian en 1962 et le chercheur peut y retrouver les interventions des responsables de ces questions. Sans entrer dans les détails, et pour situer la nature des débats, après la Seconde Guerre mondiale, la SFIO n’est pas sur des positions anticolonialistes, encore moins indépendantistes, mais elle souhaite une révision des rapports de la France avec ces territoires dans le cadre d’une Union française mettant en marche les réformes nécessaires. S’agissant de l’Algérie, pour les socialistes comme pour la grande majorité des Français, « c’est la France », et peu envisagent l’indépendance avant que les débats évoluent à partir de 1956. Dans le cas des événements du Constantinois, en mai 1945, le ministre de l’Intérieur, le socialiste Adrien Tixier, comme le rappelait l’historien Jean-Pierre Peyroulou lors du colloque consacré en 2010 à cet acteur méconnu1, assume la répression avec fermeté, mais s'oppose à l'abrogation, exigée par les colons, de l'ordonnance du 7 mars 1944 qui a mis fin au code de l’indigénat, tout en plaidant pour une politique de réformes2. Réformistes donc, évoluant de l’ «assimilation » à l’ « association », ils s’émeuvent quand sous couvert du gouverneur général, le socialiste Marcel-Edmond Naegelen, les élections en Algérie sont truquées en 1948. En 1954-1955, les députés « algériens Maurice Rabier élu d’Oran et Mostafa Benbahmed, élu du deuxième collège à Constantine, particulièrement bien informés, dénoncent la torture et les exactions. Les archives de la SFIO portent tracent de tous ces débats, comme de l’échec de la politique algérienne du gouvernement Guy Mollet, et du soutien ensuite à de Gaulle dans sa politique algérienne. Une opposition à la direction de la SFIO et à Guy Mollet, président du Conseil et responsable, avec 1 Gilles Morin, Pascal Plas (dir.), « Adrien Tixier, 1893-1946. L’héritage méconnu d’un reconstructeur de l’État en France », Histoire & mémoires n° 3, éditions Lucien Soumy, 2012, 314 p. 2 Cf. Après les troubles du département de Constantine, mai 1945 : Un programme de réformes pour l'Algérie, discours prononcé à la tribune de l'Assemblée consultative le 18 juillet 1945, éditions de la Liberté, Problèmes d’aujourd'hui, n°11, 1945, 52 p. Robert Lacoste, ministre résident en Algérie, de la politique algérienne de la France en 1956-1957, s’est alors structurée, et sera à l’origine d’une scission dans le Parti à l’automne 1958. Durant la IVe République, trois ou quatre journées d’études et/ou conférences d’informations, de 1949 à 1951, ont fait le point sur ces questions et des extraits de leurs débats se trouvent dans la presse du Parti socialiste (Le Populaire ou Le Populaire-dimanche, s’agissant de la presse nationale et parisienne), mais aussi des comptes rendus quasi in extenso dans le Bulletin intérieur du Parti socialiste SFIO, comme pour la « Conférence nationale pour le relèvement de la condition humaine Outre-mer », à Suresnes, les 3 et 4 mars 1951. L’Internationale socialiste, qui se reconstruit à partir de 1945, est aussi le lieu de débats et d’échanges sur la question de la décolonisation, des pays sous-développés. La situation en Algérie est aussi présente notamment en 1957-1958 quand une mission d’information de l’IS est envoyée sur place. Mais si l’Algérie est présente dans les débats des socialistes, ils se sont aussi organisés sur le territoire algérien depuis 1935, date à laquelle les rapports des congrès publient les premiers chiffres. La consultation de ces Rapports permet de donner une idée de l’importance du militantisme des fédérations socialistes d’Algérie (même si la réalité des effectifs déclarés est parfois discutable). Elles se situent à un niveau moyen dans le parti (voir tableau page suivante) et participent à la vie du Parti. Mais peu d’études leur ont été consacrés, sas doute par manque de sources. Fédérations 1935 1936 1937 1938 1939 1945 1946 1947 1948 ALGER/Algérie 495 1410 2000 1 860 960 1 000 1 500 1 300 900 BÔNES CONSTANTINE 340 1310 1990 1 825 1 130 2 000 2 000 2 000 140 ORAN 700 1325 1 900 1 200 2 800 3 000 3 700 2 200 Total 1535 4045 3990 5585 3290 5800 6500 7000 3240 Total outre-mer 2335 5575 9260 12072 6730 9900 16593 24991 9171 TOTAL SFIO 120 083 202 000 286 604 275 373 180 279 335 703 354 078 296 317 223 495 Fédérations 1949 1950 1951 1952 1953 1954 1955 1956 1957 1958 ALGER/Algérie 400 500 400 300 220 220 220 360 565 600 BÔNES 125 160 200 CONSTANTINE 801 800 650 510 550 525 500 200 315 335 ORAN 1 300 1 400 1 200 1 200 1 100 1 200 1 070 700 710 825 Total 2 501 2700 2250 2010 1870 1945 1790 1385 1750 1960 Total outre-mer 11370 14669 10790 7938 4968 5575 6784 4649 4204 2561 TOTAL SFIO 157 897 140 190 126 898 116 237 113 455 105 244 107 653 117 331 120 000 115 000 L’évolution des effectifs montre aussi des histoires très différentes d’une fédération à l’autre, les événements du Constantinois ayant ainsi des répercussions immédiates avec une chute des effectifs, que nous ne faisons ici que noter en passant. Ces fédérations algériennes ne constituent pas un bloc homogène. Remarquons que dans les tableaux des effectifs de la SFIO, elles sont classées dans l’ordre alphabétique, et non rassemblées dans une partie « Algérie ». Signalons aussi qu’Oran se détache avec des effectifs trois fois supérieurs à ceux des autres fédérations : cela est lié à la présence d’acteurs importants, Maurice Rabier, député d’Oran, qui entre au CD en 1956, et de Joseph Begarra, membre de l’Assemblée de l’Union française, et du comité directeur de la SFIO à partir de 1950. La consultation du Bulletin intérieur de la SFIO permet de repérer les votes de ces fédérations algériennes sur les motions déposées lors des congrès ; un bulletin intérieur Outre-mer est aussi édité dans les années 1956-1957 On n’oubliera pas de consulter les procès verbaux des débats du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, au Centre d’histoire de Sciences Po, ni de les confronter avec les interventions des socialistes français et « algériens » dans les commissions parlementaires (série C des Archives nationales). Sur la vision des socialistes de l’Union française, les débats des séances des commissions de la Constitution en 1945-1946 sont aussi des sources de première importance, même si, bien évidemment, elles ne sont pas spécifiquement socialistes. Et les débats visant à des réformes constitutionnelles ou les discussions sur les différents statuts envisagés pour l’Algérie tant à l’Assemblée nationale, qu’au Conseil de la République, sont aussi importants. Les archives « nationales » du parti constituent donc, comme pour toutes les fédérations métropolitaines, une ressource non négligeable. S’agissant de la vie des fédérations locales, les correspondances échangées avec le siège apportent d’utiles compléments. Elles permettent souvent de suivre l’évolution de l’encadrement local, les conflits éventuels, dès lors que les instances nationales sont saisies. Cependant, elles ne peuvent remplacer les archives des fédérations. Comme pour celles des fédérations africaines, celles des fédérations algériennes n’ont pas, à notre connaissance, été rapatriées en France, même si des éléments importants peuvent se retrouver, s’agissant de la fédération d’Oran, dans les archives que son secrétaire fédéral Joseph Begarra, a pu rapatrier en France3. Si elles existent encore, elles doivent donc être restées au siège des fédérations locales, ou chez les secrétaires fédéraux. Il y a là un gisement éventuel à prospecter pour nourrir des recherches. Comme dans tant d’autres fédérations métropolitaines, la presse est également une ressource de première importance. Mais l’OURS ne conserve que quelques exemplaires d’Oran socialiste. Les archives algériennes dans les fonds privés La question algérienne est présente dans tous les fonds d’archives des militants et responsables socialistes de la SFIO conservées à l’OURS ayant eu des activités politiques entre 1936 et les années 1960. Les archives de Guy Mollet, secrétaire général de la SFIO, et président du Conseil en 1956- 1957, celles de Maurice Deixonne, député du Tarn, d’Ernest Cazelles, conseiller de l’Union française, puis secrétaire général adjoint de la SFIO dans les années 1960, comme celles d’Albert Gazier, militant syndicaliste et socialiste, représentant de la CGT à l’Assemblée consultative d’Alger, participant de la conférence de Brazzaville en 1944, qui suivit l’évolution des territoires d’Outre-Mer, jusqu’en 1958 dans le cadre de son mandat de député socialiste. Certains ont des liens privilégiés avec des personnalités impliquées dans la question coloniale comme Robert Verdier. Comme pour les « archives africaines », parmi les membres socialistes de l’Assemblée de l’Union françaises, on peut trouver des éléments concernant l’Algérie dans les fonds Marcel Champeix à l’OURS, Oreste Rosenfeld aux Archives nationales4, Alain Savary au Centre d’histoire de Sciences-Po. Ce qui permet de rappeler l’importance des sources de ces Assemblées. Le fonds Guy Mollet ouvre sur l’activité ministérielle, et incite à suivre la piste jusqu’aux archives d’autres ministres socialistes. Malgré quelques éléments de la vie des fédérations socialistes algériennes et des militants algériens, les archives de la SFIO offrent donc en grande partie une vision métropolitaine de la vie en Algérie et des événements puis de la guerre dont elle fut le théâtre, les archives de ces fédérations ayant disparu. C’est donc le même appel à nos collègues archivistes algériens que celui que nous lancions à propos des archives africaines socialistes que l’on renouvelle ici pour tenter de retrouver des archives perdues. 3 Voir dans ce document la présentation par Guillaume Touati du fonds Joseph Begarra déposé à la fondation Jean- Jaurès. 4 Fonds classés avec les papiers de Journalistes, série 14 AR. Quelques travaux universitaires inédits conservés à l’OURS (n’y figurent donc pas les travaux de B. Stora, R. Branche, S. Thénault, D. Lefeuvre, etc) AOUMEUR Mouloud, « Le Parti socialiste SFIO en Algérie, 1920-1954 », 66 p., Mém. DEA : Histoire : juin 1994, dir. : J. Valette. BAMPS Denis, « La SFIO et la Guerre d'Algérie. De Sétif à la chute du gouvernement Mollet. 1945- 1957 », 124 p. + 158 p. annexes Mém. DEA : Histoire : Paris, IEP, 1986, dir. : S. Berstein MORIN Gilles, « De l'opposition socialiste à la Guerre d'Algérie au Parti socialiste autonome. 1954- 1960 », 708 p. + annexes Th. Doct. : Histoire : Paris 1, 1991, dir. : A. Prost. PICARD Jean Claude, « L’Union Française et le discours colonial des dirigeants socialistes sous la IVe République », 978 p., Thèse d’État, Droit public, université de Picardie, 1981. LASCAUX Fabien, « La SFIO et la décolonisation de 1945 à 1951 », 320 p., Th. Doct. : Histoire : Maine, 1986, dir. : J.-C. Allain. CHEVALIER Pierre, « Jean Rous (1908-1985), une vie pour le socialisme et la décolonisation », 1155 p., thèse de doctorat d’histoire, Perpignan, 1999, sous la direction de Jean Sagnes MARTEIL Soazig, « La SFIO et les problèmes coloniaux, 1944-1954 », 175 p + annexes, mémoire de maîtrise d’histoire, Université Paris IV-Sorbonne, 2002, sous la direction de Jean-Paul Brunet. PROUTEAU Xavier, « Robert Lacoste, de la Dordogne à l'Algérie », 112 p. + annexes, » TER : Histoire contemporaine : Bordeaux 3, 1990, dir. : M. Agostino. SKOUTELSKY Rémi, « La FEN et la guerre d'Algérie, un syndicat à l'épreuve de la décolonisation », 246 p, Mém. Maîtrise : Histoire : Paris 1, 1989, dir. : J. Girault, A. Prost. RÉMOND Fabienne, « Le PCF et la SFIO face au retour des Français d’Algérie, 1961-1963 », 300 p., mémoire de maîtrise d’histoire contemporaine, Université de Paris XIII, 2000-2001, sous la direction de Jacques Girault. Pour mémoire, le dernier mémoire universitaire à notre connaissance sur les socialistes en Algérie est celui de Claire MARYNOWER, « Joseph Begarra : un socialiste dans la guerre d’Algérie (1954-1962), 214 p (mémoire de Master de recherche, histoire, IEP de Paris, sous la direction de Marc Lazar, 2007), édité dans la coll. Des poing et des roses, chez l’Harmattan. Articles AOUIMEUR Mouloud, “Le mouvement des jeunesses socialistes dans l’est algérien dans les années 30”, in Revue d’histoire maghrébine (époque moderne et contemporaine), mai 1999 (26ème année) n° 93-94, Zaghouan, Fondation Temini pour la Recherche Scientifique et l’Information, p 11-23. AOUIMEUR Mouloud, “Le militantisme féminin dans l’Algérie des années trente : les fédérations algériennes des femmes socialistes”, in Revue d’histoire maghrébine (Epoque moderne et contemporaine), Zaghouan, mai 2000 n° 97-98 (27ème année), Publications de la Fondation Temini pour la Recherche Scientifique et l’Information, p 11-30. AOUIMEUR Mouloud, “Jeunesse et politique dans l’Algérie des années 30 : La Fédération des Jeunesses Socialistes d’Alger (1932-1939)”, in Revue d’histoire maghrébine (Epoque moderne et contemporaine), Zaghouan, mai 2000 n° 99-100 (27ème année), Publications de la Fondation Temini pour la Recherche Scientifique et l’Information, p 237-254. Fonds et inventaires Les archives sont consultables à l’OURS du lundi au jeudi, de 13 h à 17 h 30, au 6, cité Malesherbes, 75009 Paris (tel : 01 45 55 08 60. Email : [email protected]) Nous donnons ici les grandes lignes des inventaires Archives du Parti socialiste SFIO. Sténographies des débats des organes dirigeants : – congrès nationaux, conseils nationaux et journées d’études. La liste est consultable sur le site de l’OURS. La numérisation de ces débats, réalisée par la Fondation Jean-Jaurès, est en cours. A signaler : Les documents préparatoires aux journées d’études de l’Union Française, Paris, 24 et 25 mai 1950 et les actes de la « Conférence nationale pour le relèvement de la condition humaine Outre-mer », organisée par le Parti socialiste à Suresnes, les 3 et 4 mars 1951, ont été publiés dans les numéros suivants du Bulletin intérieur du Parti socialiste SFIO : n°51 novembre 1950 ; 55, mai 1951, 56, juin 1951. – Comptes-rendus des débats du Comité directeur, 1 volume par an. (un relevé des ordres du jour de ces réunions pour la période 1946-1969 est consultable à l’OURS) Affaires Internationales L'internationale socialiste (IS) - SILO, 1948. circulaires aux membres du Bureau. 1 carton. - IS C, 1949. circulaires aux membres du Bureau. 1 carton. - IS, 1951-1981. circulaires aux membres du Bureau. 3 cartons. - IS, 1951-1981. circulaires B et X. 1 carton. - COMISCO, SILO, IS : conférences, 1945-1970, 3 cartons. Correspondances échangées entre les fédérations socialistes et le bureau du Parti socialiste Comme pour les autres fédérations, ces dossiers sont lacunaires et concernent les documents reçus par le secrétariat du Parti, et notamment André Bidet dans les années 1956-1958. Fédération d'Oran (1944-1947 ; 1957-1958) Fédération de Constantine (1944-1946 ; 1956-1958), Fédération d’Alger (1944-1947 ; 1957) Fédération de Bône (1956-1957) 2 cartons. Signalons que l’on trouve dans les archives de la SFIO les lettres et dossiers de candidatures reçus de militants socialistes à l’Assemblée de l’Union française sur la liste SFIO. Les qualités misent en avant par les métropolitains pour faire valoir leurs compétences à représenter l’Union française est aussi un révélateur de la vision qu’ils en ont. Dossiers de presse sur l’Algérie, 1956-1962, 6 cartons Classement chronologique, presse nationale et algérienne : situation politique, statut de l’Algérie, rapatriés d’Algérie, OAS, etc Brochures (2) éditées par le PS SFIO) –Après les troubles du département de Constantine, mai 1945 : Un programme de réformes pour l'Algérie, discours prononcé à la tribune de l'Assemblée consultative le 18 juillet 1945, éditions de la Liberté, Problèmes d’aujourd'hui, n°11, 1945, 52 p –L'Algérie prépare son avenir, Parti socialiste, SEP, Arras, 1956 Fonds privés Les inventaires complets de ces fonds sont consultables sur le site de l’OURS dans la rubrique « archives ». Ne sont ici retenus que les cartons et/ou dossiers relevant de notre définition des « archives algériennes socialistes » Dans l’ordre alphabétique des militants concernés Georges Brutelle, 1956-1967 Georges Brutelle, né le 20 novembre 1922 à Paris, militant socialiste de Seine-Maritime, résistant, déporté, est secrétaire général adjoint de la SFIO de 1947 à la fin 1965. Proche collaborateur de Guy Mollet jusqu’en 1958, il se sépare progressivement du secrétaire général dont il ne partage plus les orientations politiques notamment en ce qui concerne la “rénovation” du parti. Il s’éloigne de la politique à partir de 1967. Il est décédé le 4 février 2001 à Mougins. 28 APO 1 : Correspondances a/s de la situation en Algérie et divers correspondances, 1956-1967. Lettres de X à Pierre Commin, transmises à GB, décembre 1956. Lettre de Georges Brutelle, officier en Algérie, adressées à Pierre Commin : 1956 : 10 décembre. 1957 : 23 mars (avec copies de 3 lettres reçue par GB), 25 mars, 6 avril 1957, 9 avril (avec copie d’une lettre de El Boudali Safir au général Massu, 25 mars), 12 avril (conclusion de l’affaire “Safir”. Lettre de GB à Guy Mollet, avec copie de deux lettres qui lui ont été adressées. 1 lettre d’André Bidet, 1967. Pierre Bussac, 1940-2005 Pierre Bussac (21 novembre 1921- 21 février 2011), résistant, militant socialiste et européen depuis la fin de la guerre, a joué un rôle discret mais très important dans la vie politique à Angoulême et en Charente. Il est membre du cabinet de Gérard Jaquet, ministre de l’Information dans le gouvernement Guy Mollet. Proche de Pierre Mauroy et de Robert Pontillon, il rejoint dans les années 1960 la Société générale de Presse fondée par Georges Bérard-Quélin. 107 APO 9 : Pierre Bussac, membre du cabinet de Gérard Jaquet, ministre de l’Information, mission en Algérie 1956. Dossier « préparation d’une brochure » : photos de Guy Mollet, du gouvernement Guy Mollet en 1956, photos noir et blanc pour une plaquette sur l’Algérie, brochure sur Palais d’été Alger. Très nombreuses photos noir et blanc sur le voyage de Guy Mollet à Alger en février 1956 (avec notamment Albert Gazier, Marcel Champeix, Max Lejeune… ) : reportages agences et journaux (à signaler : planches contacts sur les manifestations du 6), arrivée de Robert Lacoste. Voyage Alger de Pierre Bussac en avril 1956 (cartes postales, notes d’hôtel). Notes et courriers en vue de la réalisation d’un film sur l’Algérie (notes manuscrites politiques). Note de Pierre Bussac datée de mars 1956 à Pontillon sur un film sur l’Afrique. Ordres de mission de Pierre Bussac à Alger en 1956 et 1957. Documentations : Regards sur l’Algérie, 1956 ; Jacques Soustelle La vérité sur l’Algérie Notes et ouvrages du secrétariat d’état à l’Intérieur chargé des affaires algériennes L’Express, n° spécial « On peut sauver l’Algérie », de Pierre Mendès France Brochures sur attentats terroristes. Brochures de propagande du gouvernement, livre sur l’Algérie agricole. Ernest Cazelles, 1949-1971 Ernest Cazelles (1910-1994) adhère au Parti socialiste en 1930, dans le Tarn. Conseiller de l’Union française (1947- 1958), proche de Guy Mollet, il est membre du Comité directeur (à partir de 1956) puis secrétaire général adjoint du Parti socialiste SFIO de 1958 à 1969. De 1969 à 1971, il est secrétaire du Parti socialiste. Membre des Conseils d’administration de L’OURS et de la Fondation Guy Mollet depuis leurs créations, il fut Président du Centre Guy Mollet de 1983 à 1986. Le conseiller de l’Union Française, 1947-1958. 30 APO 1 : Correspondance reçue, 1948-1960. (classement chronologique) 30 APO 2 : Mission d’étude en Algérie, 1949. Rapports, correspondance, pétitions reçues, presse au sujet de la mission d’étude de la Commission de l’Agriculture de l’Assemblée de l’Union Française sur la création et le fonctionnement des secteurs d’amélioration rurale (SAR) en Algérie en vue de leur extension ultérieure en Afrique Noire. 30 APO 3 : Travail parlementaire, 1953-1954. - Notes et correspondance avec Guy Mollet et Georges Brutelle, 1954-1957. A signaler : copie d’une note de Joseph Bégarra sur la situation politique en Algérie ; 30 APO 5 : Algérie 1956-1962. - notes manuscrites d’Ernest Cazelles sur des réunions du Comité directeur, 1956-1957. - Correspondance diverse, 1959. - Evénements d’Algérie, avril 1961 : coupures de presse, communiqués du Comité directeur, tracts, correspondance. 30 APO 17 : Divers. Dossier 1 : Outre mer et Afrique Noire, 1957-1958. Documents et notes sur le Parti socialiste SFIO et l’Outre Mer : journée d’études, janvier 1958, réunion de l’intergroupe, février 1958 ; article d’Ernest Cazelles pour le Populaire- Dimanche sur «le Marché commun et les territoires d’Outre Mer». Conseil national de mars 1958. Marcel Champeix, 1936-1987 Marcel Champeix (1902-1994) était militant socialiste depuis 1924. Député puis sénateur de la Corrèze, il fut secrétaire d'État à l’Intérieur, chargé des Affaires algériennes du 1er février 1956 au 6 novembre 1957. Marcel Champeix, Secrétaire d’État aux Affaires Algériennes, 1956-1957. 6 APO 2 : Marcel Champeix, Secrétaire d’État aux Affaires Algériennes, 1956-1957. 6 APO 3 : Notes diverses, missions en Algérie, 1956-1957. 6 APO 4 : Réorganisation administrative de l'Algérie et statut de l'Algérie, mai 1956-janvier 1957 6 APO 5 : Marcel Champeix, délégué à la IIe session générale des Nations Unies, 23 janvier-17 février 1957 6 APO 6 : Algérie, 1956-1957 6 APO 7 : Documentation et dossier de Presse sur l'Algérie . Maurice Deixonne. 1924-1986 (1 APO) Maurice Deixonne (1904-1987) adhère à la SFIO en 1926, alors qu’il est étudiant à l’École normale supérieure. Membre du groupe « Révolution constructive« puis de la « La Gauche révolutionnaire« de Marceau Pivert, de pacifiste suit la tendance « Redressement« en 1939-1940. À la libération, il s’installe dans le Tarn dont il sera député de 1946 à 1958. Spécialiste des questions scolaires et de la laïcité, il est président du Groupe socialiste entre 1956-1958. Battu en 1958, il milite toujours activement au sein du Parti socialiste : membre du Comité directeur (1956-1963), du groupe d’études doctrinales tout en participant à la vie de nombreuses associations (Clubs Léo Lagrange, Planning Familial). 1 APO 44 : Algérie, 1956-1960 : Motions congrès de Lille 28-30 juin 1956 et Toulouse, 26-30 juin 1957, notes de M. Deixonne. Voyage en Algérie de M. Deixonne et d'une délégation du Cabinet du Ministre résidant sur le programme du voyage, septembre 1956 : documents, notes au comité directeur, articles. Correspondance Raoul Borra (fédération de Bône), H. Doumenc, M.A.Kessous, 1956-1957 Loi-Cadre sur l'Algérie (septembre 1957). Projet de loi sur les institutions de l'Algérie + divers amendements. Avant rapport sur le projet de loi (n°5705) et la lettre rectificative présentée par M. Roclore. Notes manuscrites de M. Deixonne sur des réunions à Matignon les 20 et 21 octobre 1957 + diverses notes. Rapport de mission d'information en Algérie du Congrès de l'Internationale socialiste. Conclusions (17 janvier 1958). Voyage de Deixonne en Algérie (mars 1958). Lettre de Ceccaldi-Raynaud du 10 avril 1958 + copie d'une lettre de Ceccaldi à Lacoste en avril en réponse de Lacoste du 9 avril. Coupures de presse algérienne. Mars 1958. Loi fondamentale concernant l'autonomie de l'Algérie (très secret exemplaire n°14) (16p. sans date). Michel de la Fournière (1933-1988) Michel de la Fournière est né à Paris le 6 janvier 1933. Son père meurt à la guerre en 1940. Après des études au lycée Buffon et Louis Le Grand puis à la Sorbonne, il passe l’agrégation d’histoire en 1959. Son engagement militant le conduit très tôt à exercer des responsabilités au sein de la JEC (jeunesse étudiante chrétienne) dont il est responsable national en 1953-1954, et du monde enseignant. En 1956, en pleine guerre d’Algérie, il est élu président de l’UNEF. Il enseigne d’abord au Mans, puis durant 4 ans à Rabat. En 1965, sur sa demande, il est nommé professeur à l’école normale d’instituteurs d’Orléans. Il adhère au PSU dès sa fondation en 1960 où il travail avec Michel Rocard. Il est candidat du PSU aux législatives de 1968, aux cantonales de 1970 (Orléans-Sud) et aux municipales de 1971 à Orléans. Il rejoint le Parti socialiste en 1974 à l’issue des Assises du socialisme. Il devient membre du comité directeur en 1975. En 1981, il entre au cabinet de Jean-Pierre Cot, ministre de la Coopération comme conseiller technique. Après le départ de Jean-Pierre Cot il est chargé de mission auprès du ministre de l’agriculture (1982-1983). Au sein du PS, il assure les fonctions de secrétaire national chargé des Droits de l’homme (1981-1984). Élu conseiller général du Canton Orléans Saint Marc-Argonne en 1982, il siège au conseil municipal d’Orléans à partir de 1983. En 1984, il est nommé conseiller culturel, directeur de la coopération à Alger. En 1986 il est nommé ambassadeur de France en Haïti. La dictature des Duvalier vient de s’achever. Michel de la Fournière est décédé à Orléans le 4 septembre 1988. 93 APO 6 : MNEF, étudiants d’outre-mer, UGEMA, les étudiants et la guerre d’Algérie, 1953- 1980 1) Notes diverses de Michel de la Fournière président de l’UNEF, 1955-1958 2) Étudiants d’outre-mer en France : documents du centre d’information catholique, 1952 ; article de Michel de la Fournière ; documents de l’Union générale des étudiants tunisiens, 1953 ; des étudiants catholiques français et africains, 1954, sur la décolonisation ; du centre d’information et de documentation outre-Mer de l’UNEF, 1955-1957 (Culture et colonisation, UNEF-FGEL, avril 1957) 3) MNEF UGEMA : Tracts (« anti Robert Chapuis », …), coupures de presse (dont n° de Consciences maghrébines 1956) , brochures (Le problème algérien, mai 1955, J. Chatagner ; Des rappelés témoignent, Le syndicalisme étudiant et le problème algérien, UNEF, 1959-1960 …), notes de Michel de la Fournière pour des conférences de presse, sur les étudiants et la guerre d’Algérie, lettre de François Borella, lettre (“lien entre les militaires du contingent”) n°3 à 6, 1957- 1958. Copie d’une lettre de Michel de La Fournière à Hervé Hamon et Patrick Rotman a/s de leur livre sur les porteurs de valise, 1980. Albert Gazier Albert Gazier (1908-1997) est, dès 1928, militant socialiste et syndical. Adhérant à la CGT, il devient secrétaire général du syndicat des employés en 1935. Résistant, il part à Alger en 1943 représenter la CGT à l’Assemblée consultative. Au cours de la IVe République, Albert Gazier est député de la Seine (1946-1958), sous-secrétaire d’État aux travaux publics et aux transports (1946), ministre des affaires sociales (1956-1957) et ministre de l’information (1950 ; mai 1958). Il est aussi membre du comité directeur de la SFIO de 1947 à 1969. Battu au législatives d’octobre 1958 et ne briguera plus de mandats. Après le congrès d’Épinay, il s’inscrit dans la majorité du PS comme responsable du groupe des experts. Dès l’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981, il est nommé par Pierre Mauroy président du « Groupe Matignon », auquel participent des experts chargés de réunir des données et réflexions pour le gouvernement de 1981 à juillet 1984. Albert Gazier est, de 1983 à 1988, membre du Conseil supérieur de la magistrature. 65 APO 1 : Albert Gazier, biographies et écrits autobiographiques Denise Gazier à Gilles Morin et biographies d’Albert Gazier, 20 mars 1996 Écrits « intimes » : Carnets de voyages d’Albert Gazier : Carnet 1: 9 octobre 1943-11 décembre 1957 ; Carnet 2, 8 avril 1958-janvier 1975. [

Description:
est aussi présente notamment en 1957-1958 quand une mission 1951. 1952. 1953. 1954. 1955. 1956. 1957. 1958. ALGER/Algérie 400. 500. 400.
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