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348 Pages·2014·21.06 MB·French
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ARCHIVED - Archiving Content ARCHIVÉE - Contenu archivé Archived Content Contenu archivé Information identified as archived is provided for L’information dont il est indiqué qu’elle est archivée reference, research or recordkeeping purposes. It est fournie à des fins de référence, de recherche is not subject to the Government of Canada Web ou de tenue de documents. Elle n’est pas Standards and has not been altered or updated assujettie aux normes Web du gouvernement du since it was archived. Please contact us to request Canada et elle n’a pas été modifiée ou mise à jour a format other than those available. depuis son archivage. Pour obtenir cette information dans un autre format, veuillez communiquer avec nous. This document is archival in nature and is intended Le présent document a une valeur archivistique et for those who wish to consult archival documents fait partie des documents d’archives rendus made available from the collection of Public Safety disponibles par Sécurité publique Canada à ceux Canada. qui souhaitent consulter ces documents issus de sa collection. Some of these documents are available in only one official language. Translation, to be provided Certains de ces documents ne sont disponibles by Public Safety Canada, is available upon que dans une langue officielle. Sécurité publique request. Canada fournira une traduction sur demande. N9 ·~s LE RECOURS AU DROIT PENAL ET AU SYSTEME PENAL POUR REGLER LES PROBLEMF.S SOCIAUX Guy LEML.~ Serge BROCHU Pierre NOREAU Jean PROULX G~~es RONDEAU Claudbe LANGLOIS f.usannf." CASTONGUft_Y Ch:.1ttal FREDETTE • • • -------------------------------------~8 • • • • CENTRE INTERNATIONAL DE CRIMINOLOGIE COMPAREE {]NIVERSrrE DE MONTREAL • • • • • • • • • • ~ RECOURS AU DROIT PENAL ET AU SYSTEME PENAL r; POUR REGLER LES PROBLEMES SOCIAUX • • • • • • Rapports deposes au Conseil quebecois de Ia recherche sociale et e au ministere de Ia Securite publique e en avril 1998/ • • • • • • • • •• OCTOBRE 1998 • • • I • • • • • LESAUTEURS • • Guy LEMIRE est professeur et directeur de l'Ecole de criminologie et • chercheur au Centre international de criminologie comparee de l'Universite • de Montreal. II est aussi le chercheur principal de cette recherche. • • a • Serge BROCHU est professeur l'Ecole de criminologie et directeur du Centre international de criminologie comparee de l'Universite de Montreal. • II est egalement chercheur au RISQ (Recherche et intervention sur les • substances psychoactives - Quebec) . • • Pierre NOREAU est juriste et docteur en sciences politiques. II est • a professeur Ia Faculte de droit et chercheur au Centre de recherche en droit • public et au Centre international de criminologie comparee de I'Universite • de Montreal. • • a Jean PROULX est professeur !'Ecole de criminologie et chercheur au • Centre international de criminologie comparee de I'Universite de Montreal, • a ainsi que chercheur-clinicien l'lnstitut Philippe-Pinel-de-Montreal . • • a Gilles RONDEAU est professeur !'Ecole de service social de l'Universite de • Montreal et chercheur au Centre de recherche interdisciplinaire sur Ia • violence familiale et Ia violence faite aux femmes . • • a Claudine lANGLOIS est etudiante au doctorat !'Ecole de criminologie de • I'Universite de Montreal et auxiliaire de recherche au Centre international de • criminologie comparee de I'Universite de Montreal. • • a Susanne CASTONGUAY est etudiante Ia maltrise en criminologie et • auxiliaire de recherche au Centre international de criminologie comparee de • I'Universite de Montreal. • • Chantal FREDEITE est titulaire d'une maltrise en criminologie et auxiliaire • de recherche au Centre international de criminologie comparee de • l'Universite de Montreal. • • • • • • • • • TABLE DES MATIERES • • • • • RAPPORTN° 1 • LA PERSPECfNE GENERALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 • Guy Lemire, Claudine Langlois, Pierre Noreau, Gilles Rondeau • • RAPPORTN°2 • LE TRAJTEMENT DE PROBLEMES SOCIAUX DANS LE CONTEXTE PENAL: • UNE APPROCHE PROFESSIONNELLE ET ORGANISAT IONNELLE . . . . . . . . . . . . 28 Pierre Noreau, Claudine Langlois, Guy Lemire, Jean Proulx • • • RAPPORT NO 3 • L'UTIUSATION DU SYSTEME PENAL DANS LES SITUATIONS DE VIOLENCE CONJUGALE AU QUEBEC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 • Gilles Rondeau, Susanne Castonguay, Serge Brochu, Cl:lantal Fredette • • • RAPPORTN°4 • LA TOXICOMANIE ET LES INFRACTIONS REUEES AUX STUPEFIANTS . . . . . . . 146 Claudine Langlois, Serge Brochu • • • RAPPORTN°5 • LA PRISE EN CHARGE DES AGRESSEURS SEXUELS 201 Jean Proulx, Chantal Fredette, Serge Brochu, Susanne Castonguay • • • ,. ANNEXES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 Annexe 1: Questions de I' entrevue semi-structuree . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242 • Annexe 2: Questionnaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 Annexe 3: L'agression sexueUe, Ia violence conjugale et les infractions • aux lois sur les drogues: un portrait statistique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275 1: Marc Ouimet • • • • • • • • • • I • • • • • • • • • • • RAPPORT N° 1 • • • LA PERSPECTIVE GENERALE • • • • • • GUY LEMIRE • CLAUDINE LANGLOIS • • PIERRE NOREAU • GILLES RONDEAU • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Introduction • • • Le present texte constitue l'un des rapports soumis au Conseil quebecois de Ia recherche • sodale et au ministere de Ia Securite publique dans le cadre de Ia recherche portant sur "Le • recours au droit penal et au systeme penal pour regler les problemes sociaux". Les objectifs • de la recherche sont les suivants: • • • 1) analyser I' importance du droit penal et de I'Etat dans notre societe; • • 2) comprendre les motifs associes aux choix de judidariser les problemes sociaux que sont • violence conjugale, agression sexuelle et toxicomanie; • • • 3) faire Je point sur l'utilisation des mesures alternatives, leurs reussites et leurs Jirnites; • • 4) comparer le Quebec avec Jes pays occidentaux quant a !'utilisation de ces mesures; • • • 5) proposer certaines possibilites de choix au ministere de Ia Securite publique a cet egard . • • a Ce premier rapport s'interesse Ia perspective d'ensemble de Ia recherche. Alors que d'autres • rapports analyseront de fa~on specifique et approfondie Jes trois situations problemes • retenues dans Je cadre de cette recherche (violence conjugale, agression sexuelle, • • toxicomanies), ce premier texte se Jirnitera a des perspectives plus generales sur Je systeme • penal a ses diverses etapes, depuis les lois jusqu'a Ia peine d'emprisonnement II accordera • une importance particuliere aux mesures et mecanismes autres que penaux susceptibles de • • constituer des solutions appropriees. II essaiera de comprendre les points de vue des divers • acteurs penaux dans leur ensemble et d'expliquer leurs perspectives et leurs choix. Il devrait • nous permettre de mieux saisir Je sens que I' on peut donner a !'action penale eta preciser les • Jirnites de cette demarche et les alternatives possibles . • • • • • 2 • • • • • • Avant de presenter Jes resultats, nous rappellerons Je cadre theorique qui a inspire Ia • recherche, de meme que Ia methodologie privilegiee. • • • Problematique • • Dumont (1994) definit ainsi un probleme social: "une situation qui, bien qu'elle affecte des • individus, releve aussi de causes collectives". II distingue deux operations: 1) !'identification • • d'elements problemes ou "defkiences de fonctionnalite"; 2) unjugement de valeur suggerant • une urgence et un programme d'action. II postule que Ia situation-probleme sera corrigee par • des interventions a caractere public, venant soit de J'Etat, soit des mouvements • comrnunautaires. L' entreprise privee est done absente de ses considerations. • • a • Langlois (1994), tout en realisant que Jes problemes sociaux sont defmis par rapport des • "normes exterieures et autonomes" (Dumont, 1994), met !'accent sur Ia plasticite de ces • a "conditions objectives". Non seulement Jes conditions objectives ont-elles tendance s'elargir, • en ce sens que "des situations nouvelles sont maintenant considerees", mais elles ant • tendance a eclater a partir du moment ou les problemes deviennent plus complexes. II fait, • a • juste titre, remarquer que Jes problemes sont de plus en plus definis par des groupes • d'interets et de pression, ce qui nous eloigne des ideaux collectifs et valeurs partagees • a auxquels faisait reference Dumont (1994). Malgre tout, un theme semble faire consensus • l'heure actuelle: Ia violence. • • • Les problematiques retenues dans notre recherche conviennent bien aux themes developpes • par Langlois, Ia violence conjugale et J'agression sexuelle s'inscrivant dans cette reprobation • de Ia violence et Jes toxicomanies refletant Ia fragilite des conditions objectives et des • consensus sociaux. • • a a • Si !'expression du "probleme social" nous mene une intervention caractere public, Jes • notions de droit penal et de systeme penal nous menent, elles, directement au role de J'Etat. • Depuis quelques siecles, J'Etat a remplace l'individu en tant que pivot du droit penal: Ia justice • • • 3 • • • • • • a publique, representee par I'Etat de droit, s'est substituee !'interet prive. L'Etat a connu son • • apogee avec l'avenement de l'Etat-providence, celui-ci devenant responsable de la securite • autant que de la sante des citoyens (Ber~rd, 1987). Des Jors, se questionner sur Ia Jogique et • les pratiques penales, c'est aussi s'interroger sur la reproduction de I'Etat contemporain • (Laberge, 1988). Selon cette auteure, la gestion penale "ne peut etre transformee • radicalement sans une transformation tout aussi radicale de I'Etat" • • • Au niveau du systeme penal comme dans d'autres secteurs, les limites de I'Etat-providence • ont ete considerablement analysees et mises en evidence au cours des dernieres decennies . • Que ce soit au niveau des cout, de l'efficacite ou de sa pertinence meme, I'Etat-providence • est remis en question et des propositions alternatives, allant de Ia complementarite au • • rem placement, sont presentees. La privatisation commerciale occupe une place grand iss ante • dans Ia reflexion; Ia communautarisation (a but non-lucratif) a aussi ses supporteurs. Les • groupes d'aide aux victimes ramenent Ia notion d'interet prive en justice penale et, si on • observe ce qui se passe aux Etats-Unis et dans plusieurs provinces canadiennes, Ia vengeance • occupe une place non negligeable dans le discours de ces groupes de pression . • • • Tout comme I'Etat, le droit n'est pas exempt de critiques et remises en question. On en a • meme fait le proces (Dufresne, 1987). Macdonald (1994) souligne, pour sa part, Ia • "juridicisation" de Ia societe quebecoise ou Ies "rapports humains sont structures par les droits • a • revendiquer devant les tribunaux". Le meme auteur met en lumiere Jes limites d'un systeme • juridique dont "Ia valeur principale n'est pas Ia justice, mais Ia seule justice procedurale", d'ou • son constat que Ia justice etatique et institutionnelle ne sert pas egalement tous les individus . • • Dans le domaine plus particulier du droit penal, ce droit de Ia peine et du chatiment est • • egalement denonce (Laberge et Landreville, 1994). L'accent est mis sur une nouvelle finalite • penale, Ia resolution des conflits (Brodeur et Landreville, 1979) par le biais de mesures telles • Ia conciliation et Ia mediation . • • • • • 4 • • • • • • En somme, tout ce qu'on appelle dejudiciarisation et mesures alternatives meriterait d'etre • a etudie de fa~on systemique, puisque cela comporte des rapports importants Ia fois avec • a l'Etat et Je droit Le cadre de notre etude nous contraint adopter une perspective plus etroite • • qui elle-meme n'est pas sans ambigui"te. • • a En effet, se questionner sur Ia capacite du systeme penal regler Jes problemes sociaux, c'est • a a etre amene parler d'innovation et utiliser un tout autre langage, notamment celui des • mesures alternatives et de Ia dejudiciarisation. Or, ces expressions ne recoupent • • necessairement pas Ia meme realite pour taus ceux qui les emploient. S'agit-il, par exemple, • d'altematives a l'emprisonnement ou d'alternatives au systeme penal? Par Ia dejudiciarisation, • a vise-t-on une utilisation minimale des tribunaux ou des voies tout fait differentes, par • exemple Ia medicalisation d'un probleme tel Ia consommation de psychotropes? Nous • • sommes en presence de demarches tres diversifiees: il importe done, avant tout autre chose, • de bien definir les termes. • • Le premier niveau, le plus general, est celui de Ia decriminalisation. Dans sa forme Ia plus • pure, cela signifie que Ie comportement n'est plus prohibe. II n'est done pas possible • • d'incriminer et, par voie de consequence, de punir. Au cours des dernieres decennies, on a • pu observer Ia decrirninalisation d'un certain nombre de comportements: homosexualite entre • adultes, tentative de suicide, avortement, vente de produits anti-conceptionnels (Laberge et • Landreville, 1994). Les memes auteurs ont aussi observe et analyse Ia demarche inverse, celle • • de Ia criminalisation, pour Ia conduite automobile avec facultes affaiblies. • • La decriminalisation peut aussi etre obtenue "de fait", sans modification de Ia Ioi. Les • personnes touchees par Ie comportement prohibe (farnille, ami, employeur, etc ... ) choisissent • de ne pas donner suite et de ne pas contacter Ia police. I1 est legitime de penser que, lorsque • • contrevenant et victime se connaissent bien, il y a de bonnes chances que des situations • problemes ne soient pas criminalisees. Jean-Luc Bacher (1995) a par ailleurs observe que, • Iars de fraudes, des compagnies d'assurance preferaient ne pas porter plainte, afin de ne pas • "ternir leur image de marque a up res du public". On privilegierait alors Ia negociation. • • • 5 • •

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