E´cole Normale Sup´erieure FIP 1`ere ann´ee D´epartement de Physique (2005/2006) Applications de la M´ecanique Quantique De l’atome au solide (FIP1 – L6) Claude ASLANGUL Universit´e Pierre et Marie Curie (Paris 6) [email protected] Pr´eambule Cecoursvisea`pr´esenterun tourd’horizondespremi`eresapplicationsdelaM´ecanique Quantique en Physique des basses´energies, de l’ordredela dizaine d’eVau plus. Ses troispartiescorrespondent au d´ecoupage naturel qui r´esulte de ce choix. La premi`ere partie (6 a` 7 cours) traite de la physique de l’atome, en repartant du cas le plus simple, l’atome d’hydrog`ene (ch. 1) ; les buts principaux sont d’une part d’argumenter physique- ment sur la n´ecessit´e du spin, d’autre part d’introduire les notions ´el´ementaires permettant, dans un traitement semi-classique, de jeter les bases de la spectroscopie atomique. Le chapitre 2 pose le probl`emedel’indiscernabilit´edes particulesidentiques,´enonce sar´esolutionetexamine lespremi`eres cons´equences du postulat de sym´etrisation. Le chapitre 3 est consacr´e `a l’expos´e ´el´ementaire de la description des atomes a` plusieurs ´electrons, en insistant sur les aspects physiques, et notamment en donnant l’explication de l’existence du magn´etisme atomique, laquelle constitue un exemple peu cit´e des succ`es de la M´ecanique Quantique. Le chapitre 4 termine la partie consacr´ee `a la physique atomique ; il se veut une illustration des postulats quantiques en discutant quelques exp´eriences as- sez r´ecentes ayant fourni, de fac¸on parfois spectaculaire et tr`es inattendue, de nouvelles preuves de l’extraordinairerobustesse de lath´eorie quantique et ayant confirm´e avec´eclat ses pr´evisions, y com- pris dans ce qu’elles ont de plus “paradoxal” pour le sens commun (effet Z´enon, sauts quantiques, cryptographie quantique). La deuxi`eme partie(3cours environ)estconsacr´e `a laphysique mol´eculaire. Lechapitre5 expose l’approximation de Born - Oppenheimer qui est la base de la description quantique des mol´ecules. Le chapitre 6 jette les bases physiques de la notion de liaison chimique, cependant que le chapitre 7 est consacr´e `a la pr´esentation ´el´ementaire des principes de la spectroscopie mol´eculaire. La troisi`eme et derni`ere partie (6 a` 7 cours) est consacr´ee `a quelques aspects de la physique de la mati`ere condens´ee ordinaire. Ce domaine est trop vaste pour ne pas exiger d’embl´ee des choix draconiens ; en particulier, la physique des verres (et des liquides) ne sera pas abord´ee, et l’objectif est de montrer comment la M´ecanique quantique permet de comprendre les propri´et´es des cristaux, id´ealement d´ecrits dans l’hypoth`ese du solide parfaitement ordonn´e selon un r´eseau sans d´efauts. Une discussion semi-quantitative de la coh´esion des cristaux est propos´ee dans le chapitre 8, qui permet de justifier la classification ´el´ementaire des diff´erents types de solides. Le chapitre 9 est consacr´e aux cons´equences de l’ordre spatial parfait sur les propri´et´es ´electroniques ; le th´eor`eme de Bloch y est donn´e, ainsi que ses premi`eres applications (approximation des ´electrons presque libres et approximation des liaisons fortes). Dans un cas comme dans l’autre, l’accent est a` nouveau mis sur les vertus explicatives de la M´ecanique quantique, seule susceptible de fournir un cadre coh´erent `a une distinction aussi primordiale que la distinction isolant/conducteur. Dans le chapitre 10, on abandonne l’hypoth`esedur´eseaurigideenexposantletraitement´el´ementairedesvibrationsder´eseau, et les premi`eres cons´equences de l’existence des phonons sur la chaleur sp´ecifique et les spectres de diffraction. Enfin, le dernier chapitre (ch. 11) est une simple introduction au transport dans les m´etaux, afin de montrer notamment comment le mod`ele classique de Drude trouve naturellement son prolongement dans le calcul quantique semi-classique de la conductivit´e ´electrique. Le volume et le contenu de ces notes de cours d´epassent – et de loin – ce qu’il est raisonnable et possible de traiter en un cours semestriel. Cette disproportion est le r´esultat d’un choix d´elib´er´e : 4 tenterdefaireletourd’horizond’unequestiondonn´ee–sanstoutefoispr´etendrel’´epuiser–enposant les id´ees principales mais sans omettre des compl´ements conceptuels et sans n´egliger les d´etails de calcul. En outre, et c’est tout particuli`erement vrai pour le chapitre 1 qui est le point d’articulation avec le cours d’E´douard BREZIN, les recouvrements apparents ne seront pas repris, et ne figurent explicitement que pour rappeler les id´ees principales, fixer les notations et fournir des compl´ements utiles pour la compr´ehension. Enfin, certains points ne seront pas du tout abord´es oralement et doivent ˆetre consid´er´es comme des prolongements naturels des questions en cours de discussion, laiss´es a` la libre appr´eciation du lecteur. Ces notes n’ont aucun caract`ere exhaustif et ne doivent surtout pas ˆetre consid´er´ees comme un document de r´ef´erence exclusif, bien au contraire : il est souhaitable (et souhait´e !) que les d´eveloppements qui ne seront pas mentionn´es en amphi suscitent la curiosit´e d’en savoir davantage en allant consulter les nombreux livres traitant des questions abord´ees. Quelques r´ef´erences sont donn´ees a` l’issue de chaque chapitre : elles sont seulement indicatives et refl`etent essentiellement des gouˆts personnels. L6 –ApplicationsdelaM. Q. 16Juin 2006 Cl. A.–FIP 1- 2005/2006 Table des Mati`eres 1 Atome d’hydrog`ene et compl´ements 1 1.1 Hamiltonien´electrostatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1.2 E´tats propres li´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 1.2.1 Comportements de la fonction radiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7 1.2.2 R´esolution de l’´equation radiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 1.3 Sym´etrie dynamique du potentiel Coulombien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 1.4 Interaction spin-orbite et structure fine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 1.5 E´quation de Dirac et limite de Pauli . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 1.5.1 Construction de l’´equation de Dirac . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 1.5.2 E´tats stationnaires d’un ´electron libre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 1.6 Effet d’un champ statique externe : effet Stark et effet Zeeman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 1.7 Interaction avec un champ ´electromagn´etique (description semi-classique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 1.8 E´tats de diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 1.8.1 Nature des ´etats de diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 1.8.2 M´ethode des d´ephasages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44 1.8.3 Le cas du potentiel Coulombien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 2 Particules identiques 49 2.1 Indiscernabilit´e des particules identiques en M´ecanique Quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 2.2 Le postulat de sym´etrisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 2.3 Permutations. Op´erateurs de sym´etrisation et d’antisym´etrisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 2.4 Etats d’un syst`eme de particules ind´ependantes : diff´erence fondamentale entre bosons et fermions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 2.5 Introduction a` la Seconde Quantification . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 5 6 TABLEDESMATIE`RES 3 Atomes `a plusieurs ´electrons 73 3.1 Mod`ele `a ´electrons ind´ependants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73 3.2 Termes spectraux. Multiplets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75 3.3 Th´eor`eme du Viriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 3.4 Au-dela` de l’approximationa` ´electrons ind´ependants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80 3.5 L’atome d’h´elium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 4 Illustration des postulats de la M´ecanique Quantique 91 4.1 L’effet Zenon quantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 4.2 Sauts quantiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102 4.3 Cryptographie quantique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110 4.3.1 Principes de la d´etection d’une ´ecoute ind´esirable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111 4.3.2 Exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112 4.3.3 Communicationde la cl´e secr`ete entre Alice et Bob . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115 5 L’approximation de Born et Oppenheimer 121 5.1 Ordres de grandeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121 5.2 Approximationde Born et Oppenheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 5.2.1 E´tape 1 : mouvement des ´electrons dans le champ des noyaux fixes . . . . . . . . . . . . . 124 5.2.2 E´tape 2 : inclusion du mouvement des noyaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124 5.2.3 Approximationadiabatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125 5.3 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 5.3.1 A` propos du mouvement des ´electrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126 5.3.2 A` propos du mouvement des noyaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128 6 Structure´electronique des mol´ecules. Nature physique de la liaison chimique 131 6.1 L’ion mol´eculaire H+ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 2 6.1.1 Solution exacte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132 6.1.2 M´ethodologie pour une description approch´ee . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135 6.2 Nature physique de la liaison chimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139 L6 –ApplicationsdelaM. Q. 16Juin 2006 Cl. A.–FIP 1- 2005/2006 TABLEDESMATIE`RES 7 7 Mouvement des noyaux. Spectres de vibration et de rotation 141 7.1 Mol´ecules diatomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 7.1.1 Fonctions propres de vibration- rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142 7.1.2 Spectres de vibration et de rotation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146 7.2 Effet Raman . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148 7.3 Mol´ecules polyatomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 7.3.1 Coordonn´ees normales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149 7.3.2 Rotationdes mol´ecules polyatomiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152 8 Mati`ere condens´ee ordonn´ee 157 8.1 Classification des solides ordonn´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157 8.2 E´nergie de coh´esion des solides ordonn´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 8.2.1 G´en´eralit´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158 8.2.2 Coh´esion des solides mol´eculaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159 8.2.3 Coh´esion des r´eseaux ioniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163 8.2.4 Coh´esion des solides covalents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165 8.2.5 Coh´esion des m´etaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166 8.3 Structures cristallines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 8.3.1 R´eseau de Bravais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169 8.3.2 Structure physique d’un r´eseau de Bravais . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 172 8.4 R´eseau r´eciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 8.4.1 D´efinition et propri´et´es du r´eseau r´eciproque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 173 8.4.2 Exemples de r´eseaux r´eciproques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176 8.4.3 Plans r´eticulaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 178 8.5 Diffraction par un r´eseau. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 8.5.1 Diffusion des rayons X et des neutrons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179 8.5.2 Conditions de von Laue et de Bragg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183 8.5.3 Facteurs de structure (g´eom´etrique et atomique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186 Cl. A.–FIP 1- 2005/2006 16Juin 2006 L6–ApplicationsdelaM. Q. 8 TABLEDESMATIE`RES 9 Electrons dans un cristal 191 9.1 Pr´eliminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 191 9.2 Th´eor`eme de Bloch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192 9.3 Premi`eres cons´equences du th´eor`eme de Bloch. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 9.3.1 Premi`ere zone de Brillouin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198 9.3.2 E´quation pour la fonction u . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199 (cid:1)k 9.3.3 Impulsion de l’´electron dans le cristal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200 9.3.4 Vitesse d’un ´electron de Bloch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201 9.3.5 Sym´etrie de la fonction ε((cid:2)k) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202 9.3.6 Surface de Fermi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203 9.4 Applications choisies du th´eor`eme de Bloch . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204 9.4.1 L’approximationdes ´electrons presque libres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204 9.4.2 L’approximationdes liaisons fortes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214 9.5 Conducteurs, semi-conducteurs, isolants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219 10 Vibrations d’un solide ordonn´e 225 10.1 L’approximationharmonique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 225 10.2 Modes normaux d’un r´eseau unidimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227 10.3 Modes normaux d’un r´eseau unidimensionnel a` deux atomes par maille. . . . . . . . . . . . . . . 233 10.4 Modes normaux d’un r´eseau tridimensionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 10.4.1 R´eseau sans base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239 10.4.2 R´eseau avec base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 10.5 Quantification des vibrations de r´eseau . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 240 10.6 Contribution des phonons a` la chaleur sp´ecifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241 10.7 Manifestation des phonons dans les spectres de diffraction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243 11 Notions de transport dans les solides 249 11.1 G´en´eralit´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249 11.2 Le mod`ele semi-classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250 11.3 Cons´equences du mod`ele semi-classique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 252 11.3.1 Mouvement dans un champ ´electrique constant dans le temps . . . . . . . . . . . . . . . . 253 11.3.2 Mouvement dans un champ magn´etique constant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254 11.4 Conductivit´e statique statique d’un m´etal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256 L6 –ApplicationsdelaM. Q. 16Juin 2006 Cl. A.–FIP 1- 2005/2006 Partie I Physique atomique