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Antigone de Garnier et La Thébaïde de Racine PDF

105 Pages·2008·0.73 MB·French
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ΑΡΙΣΤΟΤΕΛΕΙΟ ΠΑΝΕΠΙΣΤΗΜΙΟ ΘΕΣΣΑΛΟΝΙΚΗΣ ΦΙΛΟΣΟΦΙΚΗ ΣΧΟΛΗ ΞΑΝΘΟΠΟΥΛΟΥ ΠΑΡΑΣΚΕΥΗ Antigone de Garnier et La Thébaïde de Racine : deux avatars de l’Antigone de Sophocle ΜΕΤΑΠΤΥΧΙΑΚΗ ΕΡΓΑΣΙΑ ΠΟΥ ΥΠΟΒΛΗΘΗΚΕ ΣΤΟ ΤΜΗΜΑ ΓΑΛΛΙΚΗΣ ΓΛΩΣΣΑΣ ΚΑΙ ΦΙΛΟΛΟΓΙΑΣ ΕΠΙΒΛΕΠΟΥΣΑ ΚΑΘΗΓΗΤΡΙΑ : ΜΑΡΙΑ ΛΙΤΣΑΡΔΑΚΗ ΘΕΣΣΑΛΟΝΙΚΗ 2008 TABLE DE MATIÈRES 1 Introduction: Le mythe de l’Antiquité à la Renaissance 7 Chapitre I: Une structure remodelée 17 Chapitre II: Les personnages, une conception selon l’époque Chapitre III: Les thèmes 38 a- Le conflit 45 b- L’amour 46 c- La mort 50 d- Les dieux 55 Chapitre IV: Espace, temps, signes d’une esthétique différente 74 Chapitre V: Le Théâtre, une cérémonie métamorphosée 90 Conclusion: Antigone théâtrale, le grand avatar 96 Résumé en grec 100 Bibliographie Introduction L’Antigone de Sophocle, une de ses sept tragédies qui nous sont parvenues, a suscité un très fort intérêt philosophique et poétique au cours d’un trajet de vingt-cinq siècles. Georges Steiner écrit dans ses Antigones qu’il y avait vraiment des époques d’extase qui nostalgiaient l’Athènes de Périclès, celle d’un «peuple heureux» qui vivait en «harmonie entre la liberté politique et la foi religieuse »1, ainsi que des philosophes fascinés par Sophocle, ce «vrai sommet de l’art dramatique»2. Mais c’est surtout sous la force d’impact d’Antigone que la sensibilité occidentale a réagi. La recherche de la bibliographie de cette étude, nous a fait constater qu’il y a une quantité énorme d’interprétations3, de textes, d’analyses philosophiques et éthiques du mythe, ainsi qu’une suite de pièces de théâtre4 dans la littérature européenne qui témoignent de l’admiration liée à la figure de cette «sainte païenne»5, née et vécue sur la terre attique ainsi que de son histoire tragique montée sur la scène du théâtre antique. Il est impossible de parler d’Antigone sans se référer à la tragédie attique dont la «naissance reste un événement 1 George STEINER, Les Antigones, Paris, Editions Gallimard, 1986, p. 25. 2 Ibid., p. 4. 3 G .Steiner estime, qu’au XIXe siècle, les interprétations de Hegel, de Goethe, de Kierkegaard et de Hölderlin l sont « des métamorphoses herméneutiques les plus radicales jamais suscitées par un texte littéraire » et que leurs lectures d’Antigone occupent une place privilégiée dans leur pensée. Voir Steiner, pp.21-117. S. Fraisse y ajoute que l’interprétation de Hegel a laisse des traces profondes dans l’histoire du mythe. Voir S. FRAISSE, Le mythe d’Antigone, Paris, Colin, 1974, pp.105-107. 4 En Allemagne, des dramaturges tels que Walter Hasenclever et Bertolt Brecht, transforment la tragédie de Sophocle et donnent leur version d’Antigone. L’Antigone de Hasenclever écrite en 1916 est née de la première guerre mondiale alors que celle de Brecht, issue de la seconde guerre mondiale (1947) est une tentative pour « démasquer le respect hypocrite et faux » que la bourgeoisie idéaliste porte aux chefs d’œuvre du passé. En France la réalisation théâtrale de l’Antigone de Jean Anouilh en 1944 a connu un vif succès et a confirmé la plasticité du mythe. Voir S. FRAISSE, op. cit., pp. 124-125,161. 5 Ibid., p. 5. 1 unique, qui n’a d’équivalent en aucun autre pays et à aucune autre époque»6. On ne saurait concevoir la tragédie que dans le cadre de la cité grecque où elle naît et évolue. La cité d’Athènes a constitué un terrain réceptif à ses germes dramatiques. Issue du dithyrambe, elle deviendra au cours des âges la reproduction visuelle des épopées et des légendes antiques, par l’invention technique de l’acteur et du dialogue. Elle découvrira «son langage, ses techniques, ses thèmes et ses dramaturges»7 et deviendra le nouveau mode d’expression des mythes. Les dramaturges découvriront le découpage scénique et vont intervenir et modifier le contenu du mythe. Ce nouvel art autonome sera inséré dans un ensemble religieux, celui des Dionysies Urbaines, et, sous l’égide de la cité d’Athènes de Périclès, devient l’expression du goût, des idées, des valeurs du climat intellectuel de la cité d’Athènes, qui connaît une évolution sans pareil. Pendant une période de quatre-vingt ans, tant qu’a duré la grandeur d’Athènes, la tragédie grecque exprimera «les angoisses et la conscience de la cité devant les choix décisifs qu’elle dut faire au cours du 5e siècle»8. C’était la période où les Athéniens «encore tout pénétrés de l’enseignement pieux et hautement vertueux de Solon»9, entrent en contact avec mille idées nouvelles que les sophistes lançaient en mettant en question les vieilles doctrines. La cité revoit ses rapports avec les dieux et restitue aux hommes le privilège de leurs actes et de leur bravoure. Sur le plan de l’histoire, elle vit la rupture avec l’ancêtre en même temps qu’elle prend conscience «de la puissance de l’ancêtre, la difficulté, voire l’impossibilité de refuser l’ancêtre»10. Les Athéniens prennent conscience des valeurs de leur société déjà démocratisée, du caractère novateur de leurs institutions et découvrent l’histoire. Mais dans leur conscience, les impératifs 6 Jacqueline de ROMILLY, La tragédie grecque, Paris, Quadrige / PUF, 1970, p. 17. 7 Voir Jacques LACARRIÈRE, Sophocle, Paris, L’ Arche, 1978, p. 13. 8 Ibid., p. 9. 9 Voir Jacqueline de ROMILLY, La tragédie grecque, op. cit., p. 9. 10 Voir Jacques LACARRIÈRE, op. cit., p. 128. 2 archaïques du génos s’associaient encore aux principes toujours vivants du respect dû aux morts. Athènes vit dans ses contradictions et ses tensions de deux mondes : celui «des sentiments» et celui des «faits»11. La tragédie se nourrira de ces idées contradictoires et reflètera l’évolution intellectuelle d’Athènes. Des conflits et des tensions dans les tragédies obligeront «ses héros à un choix décisif et exemplaire accompli avec une conscience à la fois raisonnable et folle»12, et mettront aussi les citoyens devant leur choix : en faveur des structures sociales, en sacrifiant les dieux ancêtres ou en faveur de la cohésion du groupe social dans ses rapports avec les dieux13, en sacrifiant les structures sociales. L’actualité politique est donc une source d’inspiration pour la tragédie. Les mythes grecs – passant de l’élaboration orale à la transmission mnémonique et entrant dans le fictif de la littérature – seront son autre source d’inspiration. Il est important de noter que seuls les mythes de la civilisation grecque “sont devenus l’objet d’œuvres littéraires”14. L’histoire de Thèbes, selon Simone Fraisse, a fait l’objet de trois grands récits épiques aussi illustres que l’Iliade : L’Œdipodie, la Thébaïde et les Epigones. Ces trois récits sont dominés par l’histoire de la famille des Labdacides, la lignée d’Œdipe, qui est marquée d’horreur, d’erreurs et de crimes monstrueux voulus par le destin15. La légende de Thèbes a nourri l’esprit des auteurs de l’antiquité grecque depuis les temps homériques jusqu’au siècle d’Aristote. Antigone émerge de la légende en tant que personnage exemplaire, chargé d’un sens qui touche et consterne les hommes. S. Fraisse tient que le personnage d’Antigone se met en scène dans Les Sept contre Thèbes d’Eschyle en 467, L’Antigone de 11 Ibid., p. 50. 12 Ibid., p. 75. 13 Ibid., p.129. 14 Jacqueline de ROMILLY, La tragédie grecque, op. cit., p. 157. 15 Voir S .FRAISSE, op. cit., pp. 9-10. 3 Sophocle en 441, les Phéniciennes d’Euripide en 409 et enfin dans Œdipe à Colone de Sophocle en 401.16 Bien qu’il n’y ait pas d’hypothèse raisonnable sur les rapports entre les mythes existants et l’idée de l’Antigone de Sophocle, des théoriciens comme G. Steiner, S. Fraisse et Ariane Eissen, suivant les traces de l’Antigone, nous laissent croire que Sophocle est le créateur du mythe, et il le met en scène en 441 av. J.C. G. Steiner écrit : «Ce que les matériaux disponibles rendent plausible, c’est que le défi lancé par Antigone contre l’édit de Créon la nuit suivant la bataille meurtrière, et l’affrontement tragique qui en découle, furent l’‘idée’ de Sophocle »17. Pareillement, S. Fraisse estime que «personne avant Sophocle ne dresse la fille d’Œdipe contre l’édit impie de Créon» et ajoute qu’«aucun indice ne permet d’affirmer qu’avant Sophocle la tradition épique ait fait allusion à l’ensevelissement de Polynice par Antigone»18. Cette version du mythe n’était pas la seule disponible au Ve siècle. Sophocle lui-même met le personnage d’Antigone dans des situations différentes dans son Antigone et son Œdipe à Colone. Bien qu’Antigone évolue dans Œdipe en une fille aimante et pieuse qui guide les pieds de son père aveugle, dans Antigone c’est la fille qui brave l’interdiction du tyran. Le conflit d’Antigone, de cette sœur par excellence, entre ce qu’elle doit au corps de son frère et ce qu’elle doit aux lois de la cité, semble être tout à fait actuel. Cela expliquerait, selon S. Fraisse19, la popularité attachée au nom d’Antigone ainsi que ses avatars au siècle de Périclès et ses reprises les années suivantes. Le mythe traditionnel repris par les auteurs subissait leur traitement et leur découpage personnel. Ainsi ils lui conféraient une portée et un sens différents. Mais toujours un sens parallèle aux conflits et aux intérêts actuels de 16 Voir S. FRAISSE, op. cit., pp. 11-13. 17 Georges STEINER, op. cit., p. 125 18 Voir S. FRAISSE, op. cit., p. 11. 19 Voir S. FRAISSE, op. cit., pp.13-14. 4 la cité. La tragédie d’Antigone devenait le lien entre le passé mythique et le présent collectif de la vie d’Athènes. Au cours de vingt siècles, qui ont suivi la présentation de l’Antigone de Sophocle, les Alexandrins, les Latins, le XIIe siècle courtois, le XVIe siècle humaniste et le théâtre de l’âge classique semblent dégager de la fable païenne leur propre signification. Le XVIe siècle humaniste redécouvre, renoue «avec l’Antiquité et reprend goût au spectacle profane»20.Des écrivains traduisent les textes grecs et latins en français, d’autres vont composer des pièces en s’inspirant des dramaturges de l’Antiquité. Les poètes souhaitent faire revivre le genre disparu de la tragédie. Le texte d’Antigone de Sophocle fut édité pour la première fois en 1502 à Venise; suivirent une traduction en italien par Alamani en 1533, trois en latin et celle d’Antoine de Baïf, en français, en 157321. L’œuvre a parcouru une énorme distance entre les dieux antiques et le dieu catholique du XVIe siècle humaniste. Le magistrat catholique Robert Garnier fait remonter sur la scène française les héros grecs de la famille des Labdacides sans masques et sans Kothurnoi en essayant de les accommoder à un nouveau public et un nouvel espace. Son Antigone ou La Piété, est présentée en 1580, au milieu du désordre des guerres de religion où «les affrontements fratricides, les corps laissés sans sépulture, l’élimination d’antiques familles... c’était l’expérience de chaque jour»22. Les malheurs des Labdacides ont vraiment trouvé une résonance dans une France qui y voyait ses propres infortunes nationales. Au siècle classique Antigone de Sophocle, a suscité d’autres interprétations. C’est l’époque où la noblesse est ramenée à l’obéissance sous un pouvoir absolu et se groupe à la Cour ou à la Ville. Les mondains parlent de nature, de vraisemblance et de bienséance, Pierre Corneille s’impose comme auteur de référence en 20 Ion OMESCO, La métamorphose de la tragédie, Paris, PUF, 1978, p. 10. 21 Voir S. FRAISSE, op. cit., p.21. 22 Georges STEINER, op. cit., p. 154. 5 matière de tragédie et Racine commence à créer son univers tragique. À cette époque de grandes conventions, la tragédie se soucie de se conformer à des usages fixes, voulant respecter les principes et les formes consacrées de la tradition. Le personnage d’Antigone réapparaît en 1664 dans La Thébaïde ou les Frères Ennemis de Jean Racine. Pour les théoriciens, La Thébaïde de Racine «fait figure de parent pauvre» puisque «quand un critique la ressuscite, c’est pour y déceler la préfiguration du grand Racine»23. «Sans parler de chef-d’œuvre on peut considérer La Thébaïde comme une initiation incomplète, bien entendu, mais essentielle au monde racinien»24. Pour nous, Antigone ou La Piété de Garnier et La Thébaïde ou les Frères Ennemis de Racine offriront le champ de la recherche que nous proposons de mener pour repérer et mettre en lumière les divers éléments qui métamorphosent l’Antigone de Sophocle. Pour mener notre étude nous nous appuierons sur la bibliographie concernant l’art dramatique de la période de chaque œuvre ainsi que la vie et l’œuvre de trois dramaturges. Mais il est évident que l’essentiel sera l’étude des trois œuvres dramatiques elles-mêmes. Par la confrontation de ces trois œuvres, nous pourrons mettre en évidence les adaptations imposées au mythe par l’esthétique renaissante de Garnier et par l’esthétique classique de Racine et comprendre le procès d’imitation et de transposition de l’Antigone antique à la scène française du XVIe et du XVIIe siècles. Nous tenons à préciser que notre but ne serait pas de dresser une liste des métamorphoses de la pièce de Garnier ni de celle de Racine. La constatation des avatars nous permettra de mettre en relief les affinités ou les différences de signification et de technique, de vérité humaine ou de style entre l’art de Sophocle et l’art tel qu’il apparaît dans les deux pièces que nous comptons examiner. 23 Maurice DELCROIX, Le sacré dans les tragédies profanes de Racine, Paris, Nizet, 1970, p. 249. 24 Michael EDWARDS, La Thébaïde de RACINE, Paris, Nizet, 1965, pp. 16-17. 6 Chapitre I Une structure remodelée Les titres des trois pièces sont un premier repère pour le lecteur. Sophocle donne à sa tragédie le nom de son héroïne. Cela suffit pour indiquer qu’Antigone est le personnage principal et qu’il s’agit d’une tragédie. Garnier et Racine sont un peu plus bavards dans leurs titres. Chez Garnier le sous-titre de la pièce, « La Piété », porte déjà l’ébauche d’une morale et d’un contenu à venir, tout à fait conformes à la culture de son époque alors que Racine dans la Préface de La Thébaïde ou Les Frères ennemis, renvoie au « sujet le plus tragique de l’antiquité » et à « cette fameuse haine qui les occupait tout entiers ». La pièce de Sophocle commence par un « prologue » suivi d’une « parodos ». L’action s’engage avec l’épisode I et nous avons cinq épisodes et stasima, qui alternent et au dernier stasimon succède l’exode. La complainte et les adieux d’Antigone occupent approximativement le centre de la pièce. Les épisodes et les stasima se déroulent dans un ordre chronologique. L’action est continue sur scène et s’interrompt seulement par les interventions du chœur. Le spectateur trouve dans les récits des éléments suffisants pour imaginer ce qui se passe hors scène et à d’autres moments. L’action en cours est assurée par les acteurs sur scène et le rôle lyrique est confié au chœur qui évolue dans l’espace de l’orchestra en chantant. Dans le texte écrit les caractères italiques désignent ses chants. Le coryphée se met en 7 dialogue avec les personnages (Créon, S., pp.50, 53), Antigone (S., p. 86-87), (Messager, S., pp. 108, 110, 111, 113)25. Cette forme bien claire chez Sophocle, devient chez Garnier une forme divisée en actes et chez Racine divisée en actes et en scènes, qui organisent leurs actions. Dans Antigone ou La Piété26, Garnier divise l’action en cinq actes dont chacun conclut avec le chœur qui invoque Bacchus (acte I) ou déplore les ravages de la guerre (acte II) ou pleure les morts de la bataille (acte III) ou chante la puissance de l’amour (acte IV) et à la fin tire la morale (acte V). L’action de La Thébaïde ou Les Frères Ennemis,27 est divisée en actes qui sont composés de scènes liées entre elles par la présence permanente de personnages sur scène. Ainsi Antigone est présente dans les quatre scènes du deuxième acte. La fable de l’Antigone est consacrée au refus d’une sépulture. Ainsi Sophocle donne l’occasion à Antigone et à Créon de s’opposer. La fin les trouve victimes l’un et l’autre puisque dans leur propre chute ils entraînent les êtres qu’ils chérissaient. Dans Antigone ou La Piété, l’héroïne subit une longue série de malheurs. La fable de la pièce est consacrée au comportement d’Antigone. Elle détourne son père du suicide, elle aide sa mère à réconcilier ses frères, elle essaie de détourner sa mère du suicide mais en vain. Jocaste mourra. La mort de ses frères et de sa mère la conduira au suicide. Celui-ci entraînera le suicide d’Hémon et d’Eurydice. Racine concentre sa fable sur la haine d’Étéocle et de Polynice. La ruse et l’ardent désir du pouvoir de Créon pousse les 25 Toutes les citations sont tirées de SOPHOCLE, Antigone, Traduction et notes par Marcel DESPORTES, Paris, Bordas, 1984. La pièce de Sophocle ainsi que celles de deux autres dramaturges sont indiquées avec l’initiale de l’auteur. 26 Toutes les citations ainsi que l’écriture sont tirées de Robert GARNIER, Antigone ou La Piété, édition critique, établie, présentée et annotée par Jean-Dominique BAUDIN, Paris, Champion,1997. Nous avons conservé l’orthographe originale du texte. 27 Toutes les citations sont tirées de RACINE, Œuvres Complètes, vol. I, Présentation, notes et commentaires par Raymond PICARD, Paris, Gallimard, 1950. 8

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L'Antigone de Sophocle, une de ses sept tragédies qui nous sont parvenues, a suscité un très fort intérêt philosophique et poétique au cours d'un trajet de vingt-cinq siècles. Georges Steiner écrit dans ses Antigones qu'il y avait vraiment des époques d'extase qui nostalgiaient l'Athènes
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