« Son épée lui battait les bottes. Le gel avait durci le chaume qui hérissait les plaines et serait brûlé au printemps pour les nouvelles semences. Les craquements des tiges de paille sous les chaussures de l’Elfe facilitaient la poursuite. Il lui sembla qu’il gagnait du terrain sur la fugitive. Il se devait, il lui devait, de la tuer de près, corps à corps, de recevoir sa dernière exhalaison comme une douce récompense, de la fixer dans les yeux lorsqu’elle franchirait le seuil. »