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Anonyme. Revue du monde musulman. 1918-1919. PDF

364 Pages·2010·11.79 MB·French
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Anonyme. Revue du monde musulman. 1918-1919. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. Il s'agit : *des reproductions de documents protégés par un droit d'auteur appartenant à un tiers. Ces documents ne peuvent être réutilisés, sauf dans le cadre de la copie privée, sans l'autorisation préalable du titulaire des droits. *des reproductions de documents conservés dans les bibliothèques ou autres institutions partenaires. Ceux-ci sont signalés par la mention Source gallica.BnF.fr / Bibliothèque municipale de ... (ou autre partenaire). L'utilisateur est invité à s'informer auprès de ces bibliothèques de leurs conditions de réutilisation. 4/ Gallica constitue une base de données, dont la BnF est le producteur, protégée au sens des articles L341-1 et suivants du code de la propriété intellectuelle. 5/ Les présentes conditions d'utilisation des contenus de Gallica sont régies par la loi française. 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CO\SEiLTÈCH\:Q'JE; MM.A.CABATO\H. CORDtER –M.DELAFOSSE.–CL. HUART. MARTY.- P. E.t!GHAU~8ELLAtRE.- J,v!\sp~A.V)5SiERE, L.BOU\'Àf';«cr~d)Vf~nft'a/. ~L.AtASStC!\0\trec~ Aiire3!e't~u:e)!e.<;commtjnic<)fiûn)re!a!e~àtar~ae!i6' ~t~o'Mt~s';q~i.fje.~ohs~Lir/Pat'Y. .4~tfn;<'f).'< <'SK~ ËditteB! Er'CMt~tMax. rue B&nap~'r<c,~S. -,<t. /.j~Mt;<cj'MM- /a ~e'.ued~cndeMu5u:mah.2t~fe~'ra/e~rN<s' ~K<r~-c.~)&<t<n~ A'.YXt7/ f;f;<ccf<fp~r;0t!<<tcc/c}~c~mcr:~ra~')? f:t<m-~ ;e l'<~KM!YAA't7/~p)<r /e.~m)e'' 'r:m<;th-e<<<<ett.o<tjn!<tXXXAY .:A/f:Hr'f)!< ~j ~eu~ mLj~. t.'a'f~f :~}/ )-e;t.ftj t;t'e.tt~ ~o~nt~'.u~'f~utte <OMf A Re:'uedtfMoodEVus.ifh~n ~r~rfmcK< ~e. <c/t.M<e'~ eo!)M:non de la Revue. fecM~«j~ < fira~t a p<!ft. et ~t!:m~'noir~ 'or<~tf<i:M% frsp tm- .~o'M~~i<r.j'rt.iU~rp,'<i!0!~Revue. ~M\~Oy~M/r:t~~ ?7 To!Sn:esm-'if~Yei: de'tr~! n~bAc.M: :t)iif!fttMB~ :t cart~. Ln ce.iection co.o'?o)opt,'er~te~uf/~uMe~Tt~j!<Mft!n:~t' '.L'o.umes~par~n'ent. .5.fr. COLLËCItô~'Dp:LA~fr~pr.~OYOjE'\V~ Envi-on~e totitmes ou b~ochu~ tC-S."ea partie ëpdfiês.. p.!r~:<4e.t0<)7~!<tbnt. D~r<.s<E ~p~?\'H~C!h)-bnfquett.d<t''r<)Ut<à*nt{f<l<d<.fir' S;n:-Abt)a;-So". tradLi;onf'aM;at4c~onst~iosMire'tft€S; t'f. .r)mc?.Y;G.L,LtBlattitttti.Mt«!el<}MUc~'en-J~Mte. 3''r.3o t~' InttttaUc<M'~&Mt&Lh'<t< e&$<tt* fr.' C~t:LtPottler.mtJeetepenldtttMa<j!ttt. 'Tome' i.Étudemorphotogique.)'. Textes.5 f' ':ofr. Tomt")i;'L«iqutpom*r:fr<n~ \G<5s'Tt'H:<~tnt't-Ue ~tuir~a~ ~fr.5o Hti.f B':Y. De Btttn]K)nt t.t*~d<td. '<'ote! d'u~~tMmmt d'Ent ..u~ 3fr: »· '.YV~.oO'.TVM:ELIL'CI. Les KhtMonkt du ~oxagM~hie d'Ttne. Mu~de !oudanfr~n;U')'fortyoi.ftvcccj)rtt<'t<ig.fr. )tusulmttnà(LetjtfaoçtM'<t'J<tCcerr<dr<HMettë.moi~naget de j~d<t~ des chefs mmu;[na''ie~tit'p<ricnnages'e);gie<n. Textes.fnf.ic-si~n!se::r«ij<tion! .~A~~e~B!a~ ~fr.~t !A!ger:eet'TL;n~i6. 3f~~o )!Mo.-cc/). .3T. RtB:c H.-L. It<B'AttCi6n<apert<*oGcil<o ;5pt. 2 f~, 5o .LeBTi'<&a<dnLcu!'tatM-Medt:)Je!des'Q~dsrs .f-)o '2?:y. et LtFD'.r!f.-D.i.Kot«MrtaPer<e.Cu:turtd: lourde ag.M!r,<3Gu:~ne(ertMa:ender<n. –Cjitjredeiae<nnem.[cr:tn.t<iZtndera'p't6g.i''2f, B<lutfLe,au.<irapeeu.Temo'es de ~ovatisme des Musu)- m.ins't'rtn;ais. i.A!gerie.'Te!te~er.rat.'Stmneet~~duC!iC'n:atK Mpo.ra)«.ho'T.e!e. Sfr.* rr Keneartcthe,t'Ittfri'J~e~<<n.j~~ffi~~ .)t'M~o'):ot-'y .A')!cAfn<r). 5fr.' iû friptetZn*eMnl'7'r.c<:oaru.rj<) :.fr. 'VtS~ft.t.A. Etnt<tetn9-m*hemtt~aet.?]a~<?g.-Chacun. 7 fr'. 50 REVU E DU MONDE ,< ~IMUSULMAN TOME TRENTE-SEPTIÈME ~EVUE ou MONDE MUSULMAN, Publiée par LA MISSION SCIENTIFIQUE DU MAROC TOME TRENTE-SEPTIÈME 1918.19d9 PARIS ÉDITIONS ERNEST LEROUX 28, RUEBOHAPARTB(V!') Revue du Monde Musulman VOLUMXEXXVH. !9!8.)9< r?~r*~T LES KOUNTA DE L'EST CHAPITRE PREMIER ORIGINES DES KOUNTA Sous le nom de Kounta (;). on désigne cette puissante unité eth les divers rameaux s'échelonnent du nique.don't Touat au territoire de Zinder le circuit occidental du par Sahara Touat, Adrar mauritanien, Tagant, Assaba, Hodh, Azaouad et boucle du Timetrin, Adrar des Iforas, Niger, et, maintenant, rive haoussa orientale du Niger jusqu'à Tahoua. Ce n'est plus une tribu car, depuis 7 à 8 siècles qu'a commencé leur exode du Touat etque tes campements se sont sur la route branche lo- égrenés précitée, chaque cale s'est développée dans son ambiance, s'est adaptée à son milieu, a crû souvent très abondamment, et a fini par constituer une véritabte tribu. Ce n'est pas une confé- ())~OM<aet mieuxKenta.On dit au pluriel~CM~.Le singulierest KountiouKenti. Mï~X J 2 REVUE DU MONDE MUSULMAN car relâche soit le lien confédératif dération, quelque que en pays arabe, il n'y a rien de semblable ici. Les divers rameaux kounta, dispersés dans l'infinité saharienne, se connaissent tout au plus de nom, se fréquentent fort peu, se voient sauf inimitiés ou familiales personnelles généralement avec plaisir, mais ne sont, ni ne se sentent unis par quelque lien que ce soit, sauf par celui de la com- munauté de leurs origines premières et peut-être aussi par la même afnliation qadrïa. Tribu lettrée et. nettement arabisée, les Kounta possè- dent sur leur passé d'abondantes traditions historiques et et un certain nombre de textes légendaires écrits'd'inégale valeur et De ceux-ci trois sont à d'inégale importance. retenir 1° Le Tarikh Kounta, petit opuscule où la tradition historique kounta a été résumée par Baye ould Sidi Amor, de Téléya, dont on verra la notice au chapitre iv. Elle débuté par Sidi Oqba, l'ancêtre légendaire de la tribu, et se termine au seizième siècle, à l'aurore de la période historique. 2° Le Kitab oua Et-talaïd des biens 2?<< (Livre et volumineux où le cheikh Sidi acquis hérités), ouvrage Mohammed (t 1826) narre, avec beaucoup d'autres choses, la vie de son le cheikh Sidi-1-Mokhtar père, grand (i~So- i8n)et de sa mère Mbirika. 3° Un autre Tarikh Kounta, qui, d'ailleurs, n'a pas été utilisé dans le présent travail, et qui a été rédigé, au début du dix-neuvième siècle, sur l'ordre et les indications de Sidi-1-Mokhtar AI-Kabir. A l'aide de cette documentation, orale et écrite, il est de dans la vie de la tribu trois possible distinguer pé- riodes 1° La de la va de la fin du sixième siè- période légende, qui cle au début du quinzième siècle, où tout ce qui est rapporté est faux ou à peu près et où, chemin faisant, on aura peine à LES KOUNTA DE L'EST 3 établir, de-ci de-là, quelques faits ou dates vraisemblables. Quel que soit, aux yeux de la critique, son peu de valeur, il faut néanmoins la connaître, car les intéressés la tien- nent pour authentique, et, au demeurant, on ne sait pas ce se cache sous cette affabulation. qui 2° La de la tradition va du début période historique, qui du quinzième siècle à la naissance du Cheikh Sidi Mokhtar AI-Kabir (i73o), se déroule, malgré certaines invraisem- blances et les prodiges accoutumés, avec une grande net- teté de détails et dans un accord souvent avec les parfait événements extérieurs. Les critiques les plus sévères peu- vent en considérer le récit, pour le moins, comme le schéma de la vie de la tribu. authentique 3° La le dix-huitième période'historique, qui comprend siècle et se résume dans la vie du Sidi-1-Mokhtar grand (-ri8i!). Ce sont les deux sont traitées premières périodes qui dans ce Elles concernent en effet l'histoire chapitre. géné- rale de la tribu et servir d'introduction à tout essai peuvent sur chacune des divisions Kounta du historique grandes Touat Kounta de l'Ouest (Extrême-sud algérien), (Mauri- tanie), Kounta du Hodh, et Kounta de l'Est (Haut-Sénégal et Niger). Par la suite, on entre dans l'histoire personnelle de chacun des et dans le domaine de l'ac- groupements tualité, et les informateurs sont de vieilles barbes, qui ont vu les faits dont il est parlé ou les acteurs qui les ont joués, et qui peuvent être eux-mêmes recoupés par les relations de voyage des René Caillié, Barth, Lenz, et, depuis ;8g4, par nos archives politiques. I. LA PÉRIODELÉGENDAIRE. Les Kounta assurent descendre d'Oqba ben Nâfi, le célè- bre duNord du conquérantde l'Afrique (fin septièmesiècle). REVUE DU MONDE MUSULMAN 4 Cette tradition est répandue non seulement chez eux, mais dans toutes les tribus lettrées sahariennes. Leur arbre généalogique d'ailleurs, qu'il soit recueilli dans le Tagant, le Hodh ou l'Adrar des Iforas, ou traduit des textes écrits, vieux déjà d'un siècle, se rattache très nettement à ce grand de hommç guerre. Voici la de ce tableau première partie généalogique ben Nâfi. Oqba EI-Aqeb. 1. Yaqoub. Ouariddit Chakir. Omardit bouman. Abd Allahdit Yahsèn. Othman. Yahia SidiAli (début du xvesiècle). « Le berceau des Kounta est à Kairouan. ben Oqba Nâfi a fondé Kairouan, le fait est historique, mais la lé- gende kounta qui y fait périr le héros, assassiné par le chef berbère Koceïla. est fausse. Oqba n'a pas été enterré à Kairouan, mais près de Biskra, à Sidi Oqba même, et Kairouan n'est le berceau des Kounta. par conséquent pas Ce tombeau de Biskra ne reçoit d'ailleurs, à l'heure ac- tuelle, et quoi qu'en prétendent les annalistes kounta, la visite d'aucun saharien ou soudanais. Seuls tes pèlerin des d'Oued Rir et de l'Aurès vont en gens Ziban, y pèle- rinage, mais il est exact,que dans les siècles passés, quand les se rendaient à la la voie saharienne pèlerins Mecque par et les de au lieu comme au pays Barbarie, d'emprunter dix-neuvième la route de Gambie ou du siècle, Sénégal, 5 LES DE L'EST ~OUNTA kounta au Zab quelques pèlerins etméhajib passèrent pour visiter le tombeau d'Oqba. y A ce meurtre de « leur ancêtre remarquer que Oqba » est souvent les Kounta comme une des causes invoqué par de la haine inextinguible qu'ils nourrissent contre les les Touareg (plus spécialement Oullimiden), car disent-ils, Touareg descendent du Berbère Koceïla, l'assassin de notre ancêtre. !I faut ici une bien des placer remarque qui expliquerait traditions soudanaises restées jusqu'ici incompréhensibles. Encore la tradition détermine le saint en- que générale terré à Sidi Oqba (Biskra) comme étant Sidi Oqba ben nombre de lettrés des Ziban ont. Nâfi, un petit indigènes conservé la tradition ce tombeau était celui que d'Oqba- ben Amir. Or c'est à Oqba ben Amir que tous les Peul soudanais, sénégalais et guinéens prétendent se rattacher, et à un Oqba- ben Amir qui serait venu dans le Hodh. N'y aurait-il pas eu dès lors confusion entre les deux On a le choix Oqba? et on construire de toutes avec les Kounta et les- peut pièces Peul diverses hypothèses, et choisir celle qu'on voudra et- leur donnera aux uns et aux autres raison.. qui partiellement Il ne faut les historiens pas négliger l'objection que arabes modernes font indirectementà cette version.D'après. mort 3o ou 35 ans avant ben eux, Oqba ben Amir, Oqba Nâfi, n'aurait pas dépassé l'Égypte (t). « Oqba laissa un de ses fils, Al-Aqeb, à Birou, ancienne ville, sur les ruines de laquelle Ouâlata a été élevée~ C'est par cet AI-Aqeb que les Kounta se rattachent à Oqba. Celui-ci continua ses dans le Sahel soudanais et. conquêtes soumit le Takrour puis il repartit vers le Nord, laissant. fit AI-Aqeb chef du pays et son représentant. Al-Aqeb ())Sa tombe,auCaire,avoisineau S.-E.cellede t'imamChâ6'

Description:
historique. 2° Le Kitab2?
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