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Anatomie et physiologie du système nerveux en général et du cerveau en particulier , avec des PDF

469 Pages·2016·27.68 MB·French
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we ANATOMIE . PHYSIOLOGIE DU SYSTEME NERVEUX ©N GENERAL, ET DU CERVEAU EN PARTICULIER, Aveo des observations sur la possibilité de reconnoltre.plusienrs dispositions iutellec- tuelles ot mérales de ’houtime et desanimaux, par I configuration de leurs tétes; PAR F. J. GALE*ET G. SPURZHEIM. . xX & DEUXIEMEs VOLUME. PHYSIOLOGIE DU CERVEAU EN PARTICULIER. a AVEC VINGT-OEPT PLANCUES, _ 5 PARIS, F.SCHOELL, RUE DES FOSSES §. GERMAIN-L’AUXERROIS, No a9. 1812. PHYSIOLOGIE -CERVEAU EN PARTICULIER. flature’‘nows" donne! la” e sera phis possible’ de” fes:fonctions, dui Meerveun” 1 2 INTRODUCTION. moins que ces lois sont compatibles avec Ja destination du cerveau, gui est plus ctendue, plas relevée , et qui va toujours en s‘ennoblis- sant. Tirésulte de ce que nous avons dit sur les fonctions des systtmes nervenx des ordres inférieurs, que leur sphéve d’activite est trop bornée pour leur attribuer aucune des fonctions que Ton acoutume de designer parle nom-de fonctions gupéricures de l’'ame. Ainsi , depuislong-temps , on a di vivement éprouver le besoin de chercher une autre condition matérielle de ces fonctions, Or dans quelle partie a-t-on pu la supposer de préférence, si ce n'est dans le systtme netveux mis par la nature dans une relation si manifeste avec les propriétés de Tesprit et de Tathe; c’est-a~-dire dani le cerveau? Crest de la recherche et de Ia Aémonstedtion de cet objet -que nous illons nous occuper. Nous adopterons ici la méme marche que nous avons suivie en expo- sant Vanetomig da cervean ,,ayant de traiter de sa physiplogie. Nous partirons encore du point oi ngs recherches nous ont arriver. Des découvertes physiologiques préalables nous ayoient amends aux prin- cipes d'aprés lesquels les systémes nerveux devoient étre examings; et apres la marche de nos ctudesyc’étoit la physialogie- du cerveau qui avait précédé.sa connoissance anatomique. Mais pour nous conformer a ordre naturel, en vertu duquel 1-formation des organes préedde leurs fonetions , ia fallu; avant de parler des fonctions du cervean, traiter de la structure de cet organe. Cest de la méme maniére que:dans nos recherches physiologiques nous t’avous fait d’abord que dé observations isolées, mais leur nombre n’a cessé de s'accroftre; nous les avons ensuite gomparées entre elles sous les rapports les plus moltipliés, en séparant toujours avec soin celles qui offroient de la dissemblance , ot em réu- INTRODUCTION. 3 nigant colles qui présentoient du i'anulogie ; enfin nous avons saisi et mis én-ordre ies consdquences qui en réspltoient , ét nous les avons levies au yang de principes. C'est par Fexposition de‘ves principas que nous allons commencer la physiologie du cerveau, Cate méthode nous a sembld Ja. meilleure pour convaincre de la vérité de notre doctrine Jes penséurs tes plus profouds et tes plus sévares, Nous aurions tort de commencer par les conséqueinces que nous avons tirées de nos observations, si ces conséquences ne pouvoient étre pronvées que par les observations particulitres que nous avons faites. Mais on peut encore les démontrer toutes par les lois générales de Ja pensée et du raisonnement. Si Yon ne découvre les principes généraux qu’a Vaide de phénoménes particaliers, il en faut accuser la foiblesse de Vesprit humain, qui west guére provoqué a la réflexion que par des faits singuliers, D’ailleurs chaque phénoméne n’étant pos sible que par les lois générales; rien ne prouve mieux la justesse d'un principe posé que de le trouver fondd sur ces lois géndrales et confitmé par chaque phénomene en particulier, Nous réservons, pour le troi- sitmie-volume de cet ouvrage, cette dernitre maniére-de Pprouver la vérité de nos principes, Dans ce second volume, nous nous bornerons a établir ces principes comme hase de notre doctrine par des observa tions et des ralsonnemens indépendans des preuves que nous fourniront les découvertes que nous avons faites sur les facultés particuligres et sur leurs organes, Quoiqu’a premier aperea ce sujet paroisse borné et aride, il fournira une source abondante d’instraction , quand on laura examing sous tontes les faces. Nous ne prendrons pas seulement en -considéra- tion les démonstrations qui impriment 4 la doctrine des organes le 4 INTRODUCTION, caractére d'une vérité:incontestable ; nous chercherons aussi 4 donner a chaque traité, ind¢pendamment de tout autre but, um haut degré dintérét. Nous, aurong: toujours. deyant les yeux Pétat de santé et de maladie de Vhomme,.ou Ia physiologic et Ja :pathologie, Nous ne perdrons pas de.vue Ja :philosophie, Jes Atablissemensd'éducation et la legislation; et, de cette manitre , fous résoudrons Ja question «qua Yon nous asi souvent adressée : Votre doctrine est-elle utile? & quoi gert-elle? . . SECTION I. Les, propriétés de. Vame et deVesprit sont-elles innées ? Leur,manifestation dépend- elle de conditions maté- rielles? - Ovicone uz. yeut.examiner ’homme dans x4 partie la plis noble, clegt-a-dire , dans:gea facultés morales et intellectuelles, doit commen- oer, par rechercher, comment homme: acquiert ses penchans et ses facultés , eh, sous. quelles conditions ces .qualités peuvent se mani- fester. ees Tusqn’s présent ‘Tes éerivains philosophes ont regardé les questions subyantes.comme.les plas importantes qu’il y ait & traiter. Lihomme if sans penchans déterminés , sans facultés détermindes , ciest-a- d nlidrement indiffdrent:? Apporte-t-il, toutes sea dispositions en nant su. monde, on bien n'acquiert- il ses. propriéids.que par ses rapports avec le monde extérieur? Jusqu’a quel point les impressions des sens: sont-elies Ja nource de. ses sensations et de. ses idées? Dou naft chezI’homme le bien. et le mal moral? Lhemme vient-j! au monde entitrement, bon. oa :tntitrement.méchant, ou avec un mélange de dispositions. conteaires? es.organes du corps sont-ils superfius on indispensables pour la,manifestation des facultés de Tame? ‘Tous les hommjés:gont-ils. donds au, méme degré des qualitds essentielles & leur nature, ou-bien. les differences que Fon observe a cet gard, sont~ elleg.dues-4 Vinfluence de causes accidentelles postérienres a-la nais~ sauce? Ces, diffgrences. sonvelles » au contraire , détermindes dés le sein de Ja mére? etc. 4 Gos questions , quand elles seront. résolues,, doivent infailliblement 6 PHYSIOLOGIE conduire 4 la connoissance des véritables sources de nos penchans et de nos facultés, et par conséquent da premier mobile de nos actions, Elles méritent-done Ja plus grande attention de la part des instituteurs religieux et moraux, des philosophes , des juges-et des législateurs. . Liimportance de éés questions qui a été géndralement recorime, a doand naissance 4 an si grind nombre d'éerits, qu'tl seroit impossible éviter dans notre ouvrage ta rencontre de quelques iddsb. qui se trouvent isolément dans d’autres auteurs; mais, jusqu’a présent, on n'a eu sur ce grand sujet que des matériaux ¢pars ; les donndes mémes-ont mangué pour en former une doctrine complete et bien suivie. Nous sible fied pols litifourd hui derange? par ordre les phénombnes; et Pen. expbstl tes cituses, et lex ftouvatit par des’ faite positits; nota! ne pre sehinbeolis jad He “siniples aphilitte, nals des vérités constardes’ qui poutroiit. dans tous tes tempe' sdtitenir Pépreove’de Pekperietieey é& qui, par'conségueat’, doivent etre‘ d'une ntilité pérnianente potir'ls sucidte, . r Te TF “Mais avant tone, pout qué Te lecteur wit -totjours devel teh yout le but que dons Wilons atteditfe, news devbasifiter Tobjet dece trait eli Posine Wn piiucipe ddduit de th soimme We hos expeences, a quiledt te hase foiidothienteléderdotre débtrine au les fonction da ‘Les dispositions das propridtés de Pame’ ede Vespett sone iandes, oF leiih manifertarion depend de Porginiieadion. = 0 ‘Loisqite“nots partons dif penctians ividids ot He fadiiltés insides, on dé dispositions inttdes ,“Oii' dé’ Raeidbtds’ notates “et ‘hitelleetaclles ‘ins ies, ious the vodldas jiay dire par ta quil’y’ait des aide inner; On des principes ‘tide. Nos sensdtions ct ‘nds idéex cout dues wane ais tiondlé ektétieur, fui Paction intéritieditged des dena'ql& nos or sities iheesiew “Chitin es’ ‘itpressionns Whe monde exeéciear sont xtcitlentelles,, et divert pidcdder ba pereption ; Tes seuisations et tes idées que font.naitre les objets détermings de ce méndé extéritur, par sheitiply, un poissotr, wm oistau ne pervedit pas ttre inntes. On ne peut DU CERVEAU. 7 pas non plus regarder comme innées Jes sensations > Tes idées ou les notions déterminges dont Jes choses extérieures cules accidens forment les parties intégrantes; et bien que tes facultds et les penchans soient innds, Jes id¢es déterminées qui concernent les objets da monde extérienr, et qui naissent des facultés et des penchans qui agissent sur les objets, ne sont pas innées. La faculté d’aimer, Je sentiment du juste et de T'injuste, Kambition , la faculté d'apprendre les langues, celle decomparer plusieurs sensations ct plusieurs idées, de les juger, et d’en tiner des conséqnences, voild ce qui est inng; mais les actes détermings de ces facultds, tel jugement, elle comparaison , et telle ou: telle perception des objets, tout cela n’est pas inné. Ainsi qu'on ne nous: geonse pas de renonveler les erreurs anciennes sur les iddes inndes et ‘les. principes innés! Dun autre cbt4, quand nons.disons que Yexercice des propriétés de Vame et de l'esprit dépend de conditions matérielles, nous n’en- * tendons pas que ces facukiés soient un produit de Vorganisation; nous ne confondons pas les conditions avec les causes efficientes. Nous nous en tenons 4 Fobservation,. Nous ne considérons les facuttés de lame qu'autant qu'elles deviennent pour nous des phénoménes par le moyen des-organes matériels; et, sans nous hasarder au-dela des conditions maatérielles , nous ne nions et n’affirmons que ce qui peat étre jugé par Vexpérience. Nous ne portons nos recherches ni sur Ic corps inatimé, ni sor-lame seuls, mais sur Lhomme vivant, résvltat de Funion de l’ame et du corps. Nous ne demandons point , par con- séquent, ce que sont les facultés en ellesmémes; nous n’examinons pas SH faut les regarder uniquement comme les proprictés d'une substance-spirituelie , de l'ame , on comme des propriétés de la mative organisée. En un-mot, nous ne cherchons pas a expliquer 'union de Vame et du corps, ni leur influence réciproque, ni comment cette influence.a lieu , soit par l'action immediate de Dieu, ou par un fluide éthéré, ou par une émanation divine. Que les ames soient unies aux corps plutét ou phus tard; qu‘elles soient douées de proprictés diffé- rentes dans chaque individu, ov bien qu'elles soiont entiérement sem- 8 PHYSIOLOGEE Blables dans tous, et que-la modification des phénomenes soit due seufement ila difference de organisation: quelle que puisse étre ce sujet la décision des. théologiens: ct des: métaphysiciens, notre ptitidipe, que les ita tés-de ame et de Vesprit sont inndes; et que leur manifestation dépend des ‘organes. matériels, n’en. peut souffrir ta moindre altération: - Novis: regardons avec ration: ce principe comme la base de le phy- siologie dixcerveau; Si, aw licu:de pouvoirdémontrer que nos:qualités sont intides,et que: 1eur‘aighifestation ddpedd: de-Vorganisation on pouyoit: prouver- que ces:quilités; nersont: “que le: produit accidentel des ‘choses extéricures-et-dessensextécieurs, ou qu‘elles n’ontpas de tapport: inimédiat avec Jes oiganes matériels yet que Vatne petit dans gett vie, exercer ses, facultés:indépendiiminent des organes; il-sévoit. inutile de-cherch fi quolites'déteydiindes et pmaiticulitres de Tame, “et Touts srgatiél particuliers dass de ceectin Sijsau dontraine yous podvansdé Sebtey- qu'il exiaee, aie velati onseastatielleienwe:dloxencites Ges prop atint-et Vorganivation duceerveau ; iksenisuivea-que: Jesitecherches poutidécoiivrit 18 orgaites des facultdé. moraleset in- qellectallte de Thidhiniesont:T'éeade:ta plus: essentielleetila. Plus i ide:t phigsiclogie.dy-cnrvedus. . i démonsteabiod : stendue: du _ princi Ges nods alloneed abeiidh jeter un, conpdi sar sugila. ‘ature indie: Nowe ontitiverons ensuite -de-compater, sulvanit-notre contiline 5 Fomine avecles: saint. plone i ses ‘podsentera entre eux des. poiiits -Canalogies “<. i Caute'tnathode. ne-péut: ‘plus Bre: wt abe de ‘scanidale pour-nes. tee- tears; Ldpirds: lea “travaiik: de*Bonnet, ‘de Condillac, de’ Reimarus , de George te Roty..ct d'auties-dcriviins, et apres. lesiprogeés.quiont:faits Tanstoniie ‘et la physiologic -comparces. 11 estincawtestable aquexles lois‘ auxqueltes tes: plintes et les animanxsontisauinis:, Uxistomt atissi dans, homme’; quoigte tes lois<tes -niging- nubiles: par leur-objet solént-toujours, tiaitrisces patetes* plus- nobles: Awanti-dé- connottre Yhotome sit faut connoitre leg dtaiens dont il-est. composé: Personne Bois « DU CERVEAU. 9 Re peut niey que Vhomnie ne soit animal jasqu’s un certain -point,.ct que des facultés d'un: ordre supérieur ‘n’ert fassent seules un animal raisonnable. Ea un mot, ies animaux sont engendrés, naissent et se nontrissént d'uprés les mémes lois que Fhomme. Its sont. dongs des mémes-sens, et ces sens ont essentielloment Jes midmes fonctions ; its ont encore plusieurs, affections communes 4 Thomme; des passions , des penchans., et.des ficultds intellectueltés ; leurs os, leurs imuséles, Jeurs artares , leurs veines, leurs nerfs, ont tes mémes fonctions; fin leur cervegu nons offre plusieurs ruditenis essentiels du cerveau de Thomme, « Tous les étres vivans, dit Herder *, soat formes d’apris les lois d'une analogie:.que Von-ne-pent méconnoftre,-et qui se retrouve dang tout ge-quia vie sur la terré: » Plus les tres. sdlit, siraples;:plus il opt-aisé, Pexpligner cos. lols ; mais: plus ils sOnt-eomposés, plus fa Aécouveite.de:cesilois est diffieile. Saint-Grégoire dé Nysse * et Saint: Angistin.s ont de méme fait reinarquer ‘la nécessité de“ comparer Uhomme‘avec tes plantes et les bétes. Et si Yon croyoit que vette com- patsison:dégrade 'homme, nous répondrioas avec: Pascal 4). que sil est dangereny.de trop faire voir.& Yhoume gombien il est dgal-aux bétes,.sanslui-montrer a giandeur, owde lui faire trop. voir sa-gran. deur sane'sebasiesse il est-encore plus dangereux de lui Laisser i Paae.et. Jautee. : . . ‘Cest:A Philon le Juif,que-remonte la doctring que rien ne pent subsister-sans certaines propriétés. La pesanteur-des terres et des:mé- tants lenre forces atteactives et répilsives ,lee dois de leurs {fines fenrs, affinités ; leurs aversions pour d'autres substances, ‘sont: géné- talement regardées- aujourd'hui commeudes qualités qui-résultent: du meélenge-et dels forme des-parties integrantes.de-cea corps et qui leur. J HWdsen- ait Philosophie der-Gesclichte der Meuschbeit ; Th. 11, S168 .* De hominis opiicio, Basilie, 1567,-0, 18. 3 Lib, de vera religione. + Pensées sur la religion. * Euseb, Propparat. evangel. Lib. VIP, oust. a2. Il, &

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sant l'anatomie du cerveau, avant de traiter de sa physiologie. Nous partirons encore du point où nos recherches nous ont fait arriver. Des .. chien cache la nourriture qu'il a de trop; qué le faucon tue le lièvre en le frappant sur la nuque; que l'écureil ouvre la noisette par l'extré- mité
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