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Algèbre linéaire I & II PDF

151 Pages·2008·0.99 MB·French
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Ecole Polytechnique Fe´de´rale de Lausanne Alg`ebre lin´eaire I & II Notes de cours D’apr`es le cours d’alg`ebre lin´eaire du Prof. K. Hess Bellwald EPFL En collaboration avec Fabien Margairaz No´e Cuneo Alg`ebre lin´eaire I&II Ce document n’est pas officiel L’image du titre est une image d’une matrice de Hadamard 428 × 428. Il s’agit d’une matrice avec des colonnes orthogonales et dont toutes les entr´ees sont ´egales soit `a 1 (pixels blancs), soit `a −1 (pixels noirs). Cet exemple a ´et´e d´ecouvert en 2004 par H. Kharaghani et B. Tayfeh-Rezaie. Il n’a pas encore ´et´e d´ecouvert s’il existe une matrice de Hadamard de taille 668×668. Mais une conjoncture pr´etend qu’il existe des exemples de taille 4n×4n pour tout n. Source : http ://www.math.brown.edu/. Lire l’article de Wikipedia pour plus de renseignements (en anglais). 1 Table des mati`eres Avant-propos 4 1 Ensembles et applications 5 1.1 Relations et applications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 2 Espaces vectoriels 11 2.1 D´efinitions, exemples et propri´et´es ´el´ementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 2.2 Sous-espaces vectoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 2.3 Sommes directes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18 3 Espaces vectoriels de dimension finie 21 3.1 G´en´eration de sous-espaces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 3.2 Bases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 3.3 Dimension d’un espace vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 4 Applications lin´eaires 38 4.1 D´efinitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38 4.2 Sous-espaces associ´es aux applications lin´eaires . . . . . . . . . . . . . . . . . 40 4.3 Th´eorie des application lin´eaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43 4.4 Isomorphismes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 5 Matrice et applications lin´eaires 51 5.1 Les matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 5.2 Relation entre applications lin´eaires et matrices . . . . . . . . . . . . . . . . . 52 5.3 Matrices inversibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 6 Matrices et syst`emes d’´equations lin´eaires 61 6.1 Syst`emes et leurs solutions. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61 6.2 Matrices ´el´ementaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64 6.3 L’algorithme de Gauss-Jordan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66 6.4 D´eterminants : premi`ere approche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71 7 Produits scalaires 77 7.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 7.2 D´efinitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78 7.3 Propri´et´es importantes de la norme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84 7.4 Orthogonalit´e et bases orthogonales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86 7.5 Le proc´ed´e de Gram-Schmidt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90 7.6 Produits scalaires et applications lin´eaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 7.7 Meilleures approximations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93 8 Valeurs propres et vecteurs propres 97 8.1 D´efinitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97 8.2 Calcul de spec(T) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101 8.3 Diagonalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 2 TABLE DES MATIE`RES Alg`ebre lin´eaire I&II 8.4 Un bref aper¸cu du cas r´eel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106 9 Op´erateurs lin´eaires et produits scalaires 107 9.1 L’adjoint d’une application lin´eaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107 9.2 Op´erateurs auto-adjoints et normaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113 9.3 Th´eor`emes spectraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119 9.4 Op´erateurs normaux sur R-espaces vectoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120 9.5 Isom´etries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123 10 Les op´erateurs complexes 130 10.1 Vecteurs propres g´en´eralis´es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131 10.2 Le polynˆome caract´eristique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133 10.3 Le polynˆome minimal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136 10.4 D´ecomposition d’op´erateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138 10.5 Bases de Jordan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140 11 La trace et le d´eterminant d’un op´erateur complexe 145 11.1 La trace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145 11.2 Le d´eterminant d’un op´erateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147 Annexes 150 A La r´ecurrence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 B D´eterminants : quelques suppl´ements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150 3 Avant-propos Remarques importantes Cedocument,bas´esurdesnotespersonnelles,a´et´er´ealis´edanslesoucisd’avoirunsup- port de cours ´ecrit. Il a ´et´e relu par la professeur K. Hess Bellwald. Cependant, des erreurs peuvent subsister. Le cours du professeur K. Hess Bellwald est inspir´e du livre de S. Axler : Linear Algebra Done Right, aux ´editions Springer1. Ce document est bas´e sur les cours d’alg`ebre lin´eaire des ann´ees acad´emiques 2006-2007 et 2007-2008. ∗ Tout ce qui a ´et´e pr´esent´e au cours 2007-2008 y figure. ∗ L’ordre de pr´esentation des propositions peut ˆetre diff´erent. ∗ Les preuves peuvent l´eg`erement diff´erer de celles pr´esent´ees au cours. Pour de raisons d’´ecologie et de gaspillage, n’imprimez ce document qu’en cas de r´eel besoin. Remerciements Je tiens `a remercier la professeur K. Hess Bellwald pour son travail de relecture, ainsi que Laurent Repond et Edgar Fernandes pour leur pr´ecieuse aide dans la r´ealisation de ce document. Je remercie ´egalement toutes les personnes ayant signal´e des fautes. Merci et bonne lecture! Fabien Margairaz fabien.margairaz@epfl.ch 1ISBN0-387-98258-2 4 Chapitre 1 Ensembles et applications Glossaire des terminologies et des symboles Les ensembles – N : ensemble des nombres naturels, contient {0} – Z : l’ensemble des nombres entiers – Z =N∗ = {1,2,3,...} + – Q : l’ensemble des nombres rationnels – R : l’ensemble des nombres r´eels – C : ensemble des nombres complexes – F : veut dire soit R ou C Abr´eviations math´ematiques – ∀ : pour tout – ∃ : il existe et ∃! il existe un unique – ∈ : appartient `a – ∈/ : n’appartient pas `a – ⊂ : est inclus dans, est un sous-ensemble de – (cid:54)⊂ : n’est pas inclus dans ou n’est pas un sous ensemble de – ⇒ : implique que – ⇔ : est ´equivalent `a ou si et seulement si Exemple 1.1. Utilisation basique : – ∀n∈N,∃n+1∈N – N⊂Z⊂Q⊂R⊂C √ – ∀x∈R,∃ x∈C – n un entier pair ⇒n·m un entier pair ∀m∈Z – ∃!z ∈R tq x+z =x=z+x,∀x∈R Les ensembles et op´erations sur les ensembles – {A|B} : l’ensemble de tous les A tq la propri´et´e B soit v´erifi´ee. – ∅ : ensemble vide – Soit X et Y des ensembles alors : – X∪Y ={z|z ∈X ou z ∈Y} – X∩Y ={z|z ∈X et z ∈Y} – X×Y ={(x,y)|x∈X et y ∈Y} – Si Y ⊂X alors X(cid:114)Y ={x∈X|x∈/ Y} – Si X est un ensemble ayant un nombre fini d’´el´ements alors #X est le nombre l’´el´ement de X, on l’appelle la cardinalit´e de X 5 1.1 Relations et applications Alg`ebre lin´eaire I&II 1.1 Relations et applications Soient X et Y des ensembles. Pour comparer X et Y, il nous faut les notions suivantes : D´efinition 1.1. Soient X et Y des ensembles, une relation de X vers Y est un sous-ensemble R ⊂ X×Y. D´efinition 1.2. Une relation R ⊂ X×Y est une application ou fonction si : ∀x∈X,∃!y ∈Y tq (x;y)∈R. Exemple 1.2. X ={x ,x } et Y ={y ,y ,y }. Posons : 1 2 1 2 3 1. R(cid:48) ={(x ;y ),(x ;y ),(x ;y )}⊂X×Y.Restunerelationmaispasuneapplication 1 1 1 2 1 3 car – il y a 3 ´el´ements y de Y tq (x ,y )∈R. i 1 i – (cid:64)y ∈Y tq (x ,y )∈R . i 2 i 2. R(cid:48) ={(x ;y ),(x ;y )}⊂X×Y. R’ est une application car 1 1 2 1 – ∀i=1,2,...∃!y ∈Y tq (x ,y )∈R j i j 3. R(cid:48)(cid:48) ={(x ,y ),(x ,y )}. R” est une application. 1 3 2 2 D´efinition 1.3. Soit R ⊂ X×Y une application, nous ´ecrirons : f : X −→ Y : x (cid:55)−→ f (x). Ou` ∀x ∈ X, f (x) est l’unique ´el´ement de Y tq R R R (x;f (x))∈R R X est le domaine de f ou la source de f. Y est le codomaine de f ou le but de f. Exemple 1.3. Revenons aux applications pr´ec´edentes : (cid:26) x (cid:55)−→y 1. f :X −→Y : 1 1 x (cid:55)−→y 2 1 (cid:26) x (cid:55)−→y 2. f :X −→Y : 1 3 x (cid:55)−→y 2 2 Exemple 1.4. Soit R={(n;|n|)|n∈Z}⊂Z×Z Alors R est une application de Z vers Z car ∀n∈Z ∃!m∈Z (m=|n|) tq (n;m)∈R Dans l’autre notation : f :Z−→Z:n(cid:55)−→|n|, f(n)=|n| Noter que Z est `a la fois le domaine et le codomaine Caract´erisation des applications D´efinition 1.4. Soit f :X −→Y une application, alors : – f est injective si f(x)=f(x(cid:48))⇒x=x(cid:48) – f est surjective si ∀y ∈Y,∃x∈X tq f(x)=y – f est bijective si f est injective et surjective. 6 1.1 Relations et applications Alg`ebre lin´eaire I&II Remarque. f bijective ⇒ f surjective, donc ∀y ∈ Y,∃x ∈ X tq f(x) = y. Or f est aussi injective et donc si f(x) = y = f(x(cid:48)), on a forcement que x = x(cid:48). Autrement dit, f est bijective ⇒∀y ∈Y,∃!x∈X tq f(x)=y. Par ailleurs, si ∀y ∈ Y,∃!x ∈ X tq f(x) = y alors f est bijective. En effet, si ∀y ∈ Y,∃!x ∈ X tq f(x)=y,alorsfestsurjective.Etcomme∀y ∈Y,∃!x∈X tq f(x)=y,sif(x)=f(x(cid:48)), alors par l’unicit´e de x, on a que x=x(cid:48) et donc f et injective. On appelle une fonction injective, surjective, bijective une injection, surjection, bijection. Exemple 1.5. Revenons aux applications pr´ec´edentes. 1. – f n’est pas injective car f(x )=y =f(x ) et x (cid:54)=x 1 1 2 1 2 – f n’est pas surjective car f(x )(cid:54)=y ,f(x )(cid:54)=y ,f(x )(cid:54)=y ,f(x )(cid:54)=y 1 1 1 3 2 2 2 3 2. – f est injective car f(x )(cid:54)=f(x ) 1 2 – f n’est pas surjective car f(x )(cid:54)=y (cid:54)=f(x ) 1 1 2 Exemple 1.6. f :Z−→Z:n(cid:55)−→|n|, alors f n’est pas injective, car : f(2)=2=|−2|=f(−2) mais 2(cid:54)=−2 Plus g´en´eralement, ∀n∈Z ,f(n)=n=f(−n) et n(cid:54)=−n. + De plus, f n’est pas surjective, car f(n)(cid:62)0∀n∈Z donc ∀m<0,(cid:64)n∈Z tq f(n)=m. D´efinition 1.5. Soit f :X −→Y une application, soit A⊂X un sous-ensemble. Alors la restriction de f `a A est l’application : (cid:12) (cid:12) f(cid:12) :A−→Y tq f(cid:12) (a)=f(a),∀a∈A A A On ignore donc les x∈X tq x∈/ A. Autrement dit, si R ⊂ X ×Y est la relation qui correspond `a f, alors R(cid:48) = {(a,y)|a ∈ A,(a,y)∈R} est la relation qui correspond `a la restriction. Exemple 1.7. f :Z−→Z:n(cid:55)−→|n|. Posons A=N⊂Z Consid´erons, f(cid:12)(cid:12) :A−→Z. Alors ∀n ∈ N,f(cid:12)(cid:12) (n) = f(n) = |n| = n car n (cid:62) 0. Alors f(cid:12)(cid:12) est injective, cAar si m,n ∈ N et (cid:12) A(cid:12) (cid:12) (cid:12) A (cid:12) f(cid:12) (m) = f(cid:12) (n), alors m = f(cid:12) (m) = f(cid:12) (n) = n, i.e., f est injective. Mais f(cid:12) n’est pas suArjective, caAr f(cid:12)(cid:12) (n)(cid:62)0 ∀n∈AN A A A D´efinition1.6. Soitf :X −→Y uneapplication,l’imagedefestlesous-ensemble de Y tq Imf ={f(x)∈Y|x∈X}={y ∈Y|∃x∈X avec f(x)=y}⊂Y Exemple 1.8. f : Z −→ Z : n (cid:55)−→ |n|. Imf = {|n| |n ∈ Z} = N. En effet, montrer que Imf ⊂N et que N⊂Imf, ce qui implique que Imf =N. Premi`erement, Imf est un sous- ensemble du codomaine de f, i.e., Imf ⊂Z. De plus f(n)=|n|(cid:62)0, donc ∀n∈Z,f(n)(cid:62)0 doncf(n)∈N.Ainsi;Imf ⊂N.Deuxi`emement,soitn∈N.PuisqueN⊂Z,f(n)estd´efini. En fait, f(n)=|n|=n, puisque n∈N et donc n(cid:62)0. Par cons´equent, n∈N⇒n=f(n)∈ Imf, et donc N⊂Imf. Nous avons donc Imf =N. Remarque. f :X −→Y est surjective ⇔ Imf =Y. 7 1.1 Relations et applications Alg`ebre lin´eaire I&II Pour pr´eciser quels ´el´ements de X sont envoy´es par f sur un ´el´ement particulier de Y, nous avons besoin de la d´efinition suivante : D´efinition 1.7. Soit f : X −→ Y une application. Soit Z ⊂ Y tq Imf ⊂ Z. La corestriction `a Z est l’application : (cid:12)Z (cid:12)Z f(cid:12) :X −→Z :x(cid:55)−→f(x),i.e., f(cid:12) (x)=f(x),∀x∈X. Cette d´efinition a du sens, car ∀x∈X,f(x)∈Imf ⊂Z donc f(x)∈Z Exemple 1.9. Consid´erons la corestriction f(cid:12)(cid:12)N : Z −→ N. Alors f(cid:12)(cid:12)N est surjective car ∀n ∈ N,f(n)=n=f(cid:12)(cid:12)N(n). D´efinition 1.8. Soit f :X −→Y une application. Soit y ∈Y. La pr´e-image de y est un sous-ensemble : f−1({y})={x∈X|f(x)=y}⊂X Plus g´en´eralement, soit B ⊂Y, la pr´e-image de B est le sous-ensemble f−1(B)= {x∈X|f(x)∈B}⊂X Exemple 1.10. Consid´erer l’application f :Z−→Z:n(cid:55)−→|n|. – f−1({3})={n∈Z|f(n)=3}={n∈Z||n|=3}={3;−3} – Posons B ={2n|n∈N} f−1(B) = {m ∈ Z|f(m) ∈ B} = {m ∈ Z|∃n ∈ N avec f(m) = |m| = 2n} = {2n|n ∈ Z} – f−1({−5})={n∈Z|f(n)=−5}={n∈Z||n|=−5}=∅ – B ={n∈Z|n<0}⇒f−1(B)=∅ car |n|(cid:62)0∀n∈Z – f−1(Z)=Z Remarque. Pour toute application f :X −→Y, si y ∈/ Imf, alors f−1({y})=∅ Exemple 1.11. f :Z−→Z:n(cid:55)−→n+1. – f est injective car f(n)=f(m)⇒n+1=m+1⇒n=m – f est surjective car ∀n∈Z,f(n−1)=(n−1)+1=n, i.e., Imf =Z f est donc bijective et poss`ede un inverse. f−1 : Z −→ Z tq f(cid:0)f−1(n)(cid:1) = n ∀n ∈ Z, donc f−1(n)+1=f(cid:0)f−1(n)(cid:1)=n, ce qui implique de f−1(n)=n−1 ∀n∈Z. D´efinition 1.9. Soient f :X −→Y et g :Z −→W des applications. Alors f =g si 1. X =Z et Y =W. 2. f(x)=g(x) ∀x∈X. D´efinition 1.10. Soit X un ensemble, l’application identit´e sur X est l’applica- tion : Id :X −→X :x(cid:55)−→x,∀x∈X X 8 1.1 Relations et applications Alg`ebre lin´eaire I&II D´efinition 1.11. Soient f :X −→Y et g :Y −→Z des applications. La compo- sition de f et de g donne une application g◦f :X −→Z :x(cid:55)−→(g◦f)(x)=g(f(x)) ∀x∈X Remarque. On voit facilement que ∀f :X −→Y application, f ◦Id =f =Id ◦f X Y D´efinition 1.12. Soit f : X −→ Y une application bijective. g : Y −→ X est l’inverse (ou r´eciproque) de f si : g◦f =Id et f ◦g =Id X Y Not´e f−1 :Y −→X :y (cid:55)−→f−1(y), et d´efinie par f−1(y) est l’unique ´el´ement de X tq f(cid:0)f−1(y)(cid:1)=y. Proposition1.1. SoientXetYdesensemblesetsoitf :X −→Y uneapplication. Alors f est inversible ⇐⇒ f est une bijection. D´emonstration. =⇒ Supposons que f est inversible, et soit g : Y −→ X un inverse `a f. Alors f est une surjection, puisque ∀y ∈Y : (cid:0) (cid:1) y =Id (y)= f ◦g (y)=f(g(y))∈Imf. y Par ailleurs, f est une injection, car si f(x)=f(x(cid:48)), alors x=Id (x)=(cid:0)g◦f(cid:1)(x)=g(f(x))=g(f(x(cid:48)))=(cid:0)g◦f(cid:1)(x(cid:48))=Id (x(cid:48))=x(cid:48) X X Par cons´equent, f est une bijection. ⇐= Supposons que f est une bijection. Soit R={(x,f(x))|x∈X}⊂X×Y la relation correspondante. Observer que ∀y ∈Y,∃!x∈X tq (x,y)∈R, puisque f est une bijection. Consid´erer la relation R(cid:48) ={(y,x)|(x,y)∈R}⊂Y ×X Observer que (y,x)∈R(cid:48) ⇔(x,y)∈R. Par cons´equent, R(cid:48) correspond `a une applica- tion de Y vers X , ∀y ∈Y,∃!x∈X tq (x,y)∈R(cid:48). Soit g :Y −→X l’application correspondent `a R(cid:48). Alors il est imm´ediat que (cid:0) (cid:1) g◦f (x)=g(f(x))=x=Id (x),∀x∈X X et que (cid:0) (cid:1) f ◦g (x)=f(g(y))=y =Id (y),∀y ∈Y Y ce qui veut dire que g◦f =Id et f ◦g =Id , i.e., f est inversible, avec inverse g. cqfd X Y 9

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