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Algèbre 1 PDF

84 Pages·2012·1.04 MB·French
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Algèbre 1 Semestred’hiver2012/2013 UniversitéduLuxembourg GaborWieseetAgnèsDavid [email protected], [email protected] Versiondu19décembre2012 Préface C’estquoi,l’algèbre?Dansl’histoireoncomprendparl’algèbrel’étudedeséquations.Aucoursdes 2000 ans de cette étude, les gens se sont aperçus que certaines structures revenaient très souvent, et en plus dans des contextes tout à fait différents! Depuis, les algébristes s’occupent aussi de l’étude et du dévelopement de ces structures, ainsi que, évidemment, de leurs applications dans d’autres domainesensciences,ingénierieetmathématiques.Lecoursd’algèbre1seradédiéàuneintroduction aux structures algébriques fondamentales : les groupes, les anneaux, les corps, ainsi qu’aux espaces vectoriels(d’unpointdevueplusgénéralquedanslecoursd’algèbrelinéaire).Cesstructuresseront illustréespardesexemplesetparfoisdesapplications.Lesrèglesetlesméthodeslesplusimportantes concernantlesdémonstrationsmathématiquesserontenseignéesetpratiquées. En algèbre 2, nous allons approfondir la théorie des anneaux et nous allons traiter quelques complé- ments au cours d’algèbre linéaire. En algèbre 3 le cours culminera en la théorie de Galois qui nous permettra de démontrer la constructibilité ou inconstructibilité à la règle et au compas de certains problèmes de l’antiquité et l’impossibilité de résoudre l’équation générale de degré au moins 5 par radicaux. Littérature Voiciquelquesréférences: – Lelong-Ferrand, Arnaudiès. Cours de mathématiques, Tome 1, Algèbre. Dunod. Ce livre est très completettrèsdétailé.Onpeutl’utilisercommeouvragederéférence. – SiegfriedBosch:Algebra(enallemand),Springer-Verlag.Celivreesttrèscompletetbienlisible. – Serge Lang : Algebra (en anglais), Springer-Verlag. C’est comme une encyclopédie de l’algèbre; onytrouvebeaucoupdesujetsrassemblés,écritsdefaçonconcise. 1 1 PREMIERSMOTSDULANGAGEMATHÉMATIQUE 2 1 Premiers mots du langage mathématique Lelangagemathématiqueestdifférentdulangageduquotidienpar – saprécision:touttermeaunedéfinitionprécise; – sonformalisme:souventonutilisedessymbolesetdesformules. L’implication⇒ Nous introduisons le symbole ⇒ pour les implications. Il se lit comme : «implique», «alors», «en conséquence»,«donc»,«estsuffisantpour»etc. (1) S’ilpleut,larueestmouillée. (2) Ilsuffitqu’ilpleuvepourquelaruesoitmouillée. (3) Jeréussisl’examen.DoncjereçoislespointsECTS. (4) Sionax = 1,alors2x = 2. (5) Sionax = 1,alorsx2 = 1. Nousformalisonscesphrasesmaintenant;nousnousintéressonsseulementàlarelationentrelesdeux parties de la phrases (il nous est égal s’il pleut actuellement ou non; on s’intéresse uniquement aux implications): (1) Ilpleut.⇒Larueestmouillée. (2) Ilpleut.⇒Larueestmouillée. (3) Jeréussisl’examen.⇒JereçoismespointsECTS. (4) x = 1 ⇒ 2x = 2 (5) x = 1 ⇒ x2 = 1 Parfois il est utile de formaliser encore un peu plus. On appelle une phrase comme «Il pleut.» ou «x = 2»uneassertion.Uneassertionestvraieoufausse.1 SiAetB sontdesassertions,l’implication⇒estuneassertiondelaforme A ⇒ B, quisignifie:siAestvraie,alorsB estvraie.Elleneditpas(!!)queAestvraie! L’implication⇐ Lesymbole⇐alamêmesignificationque⇒,saufquelescôtéssontinversés. (1) Larueestmouillées’ilpleut. (2) Pourquelaruesoitmouillée,ilsuffitqu’ilpleuve. (3) JereçoislespointsECTSsijeréussisl’examen. (4) Ona2x = 2,six = 1. (5) Onax2 = 1,six = 1. 1Ilyadessubtilitésaveccettephrasequenousn’évoqueronspascarvousnelesrencontrerezdansaucuncoursdevos études,saufsivoussuivezuncoursdelogiquemathématique. 1 PREMIERSMOTSDULANGAGEMATHÉMATIQUE 3 Laformalisationestainsi: (1) Larueestmouillée.⇐Ilpleut. (2) Larueestmouillée.⇐Ilpleut. (3) JereçoislespointsECTS.⇐Jeréussisl’examen. (4) 2x = 2 ⇐ x = 1 (5) x2 = 1 ⇐ x = 1 SiAetB sontdesassertions,l’implication⇐estuneassertiondelaforme A ⇐ B, quisignifie:siB estvraie,alorsAestvraie.Elleneditpas(!!)queB estvraie! L’équivalence⇔ Le symbole ⇔ indique l’équivalence; il se dit «est équivalent à», «si et seulement si», etc. Il est employésilesdeuximplications⇒et⇐sontvraiesenmêmetemps. (1) JereçoislespointsECTSsietseulementsijeréussisl’examen. (2) Ona2x = 2,sietseulementsix = 1.(Onsupposeiciquexestunnombreréel.) (3) On a x2 = 1, si et seulement si x = 1 ou x = −1. (On suppose ici que x est un nombreréel.) Discutons d’abord pourquoi il n’y a pas d’exemple avec une rue mouillée : L’assertion : «La rue est mouillée. ⇒ Il pleut.» est fausse (car quelqu’un pourrait nettoyer sa voiture)! Alors, il ne s’agit pas d’uneéquivalence.Aussil’assertion:«x2 = 1 ⇔ x = 1»estfausse,carl’assertion«x2 = 1 ⇒ x = 1»estfausse,parcequex = −1estuneautresolution. Voici,laformalisation: (1) JereçoislespointsECTS.⇔Jeréussisl’examen. (2) 2x = 2 ⇔ x = 1 (3) x2 = 1 ⇔ (x = 1oux = −1) SiAetB sontdesassertions,l’équivalence⇔estuneassertiondelaforme A ⇔ B, quisignifie:Aestvraie,sietseulementsiB estvraie. Faitesbienattentionlequeldessymboles⇒,⇐,⇔utiliser. C’estunegrandesourced’erreuraudébut. 1 PREMIERSMOTSDULANGAGEMATHÉMATIQUE 4 Laconjonction«et»(symbole:∧) «Et» en mathématiques a la même signification qu’au quotidien : Si A et B sont des assertions, l’assertionAetB etvraiesietseulementsiAetB sontvraies. Introduisonsmaintenantleformalisme(facile!)destablesdevérité(v=vraie,f=fausse): A B AetB Explication v v v SiAestvraieetB estvraie,alors(AetB)estvraie. v f f SiAestvraieetB estfausse,alors(AetB)estfausse. f v f SiAestfausseetB estvraie,alors(AetB)estfausse. f f f SiAestfausseetB estfausse,alors(AetB)estfausse. (1) Pestétudiant(e)dececoursetPhabiteàLuxembourg. (2) x2 = 1etx > 0 Regardons(2)deplusprès.SoitAl’assertion«x2 = 1»etB l’assertion«x > 0». – x = 1:c’estlecasdelarangée1;alors,l’assertionestvraie. – x = −1:c’estlecasdelarangée2;alors,l’assertionestfausse. – x 6= 1etx > 0:c’estlecasdelarangée3;alors,l’assertionestfausse. – x 6= −1etx ≤ 0:c’estlecasdelarangée4;alors,l’assertionestfausse. Ladisjonction«ou»(symbole:∨) «Ou» en mathématiques a la signification suivante : si A et B sont des assertions, alors l’assertion «A ou B» est vraie si au moins une des assertions A et B est vraie (en particulier, si les deux sont vraies,alors«AouB»estvraie). Voici,latabledevéritéquiexprimecefait: A B AouB v v v v f v f v v f f f (1) Pestétudiant(e)dececoursouPhabiteàLuxembourg. (2) x2 = 1oux > 0 Regardons(2)deplusprès.SoitAl’assertion«x2 = 1»etB l’assertion«x > 0». – x = 1:c’estlecasdelarangée1;alors,l’assertionestvraie. – x = −1:c’estlecasdelarangée2;alors,l’assertionestvraie. – x 6= 1etx > 0:c’estlecasdelarangée3;alors,l’assertionestvraie. – x 6= −1etx ≤ 0:c’estlecasdelarangée4;alors,l’assertionestfausse. Notezque«ou»auquotidienestsouventutilisédemanièreexclusive:«Voulezvousducaféoudu thé?»;«Allez-vousàdroiteouàgauche?».C’estsoitl’un,soitl’autre.Pasenmaths:SiAetBsont vraies,alorsl’assertion(AouB)estvraie.Mais,aussiauquotidienonpeututiliser«ou»commeen 1 PREMIERSMOTSDULANGAGEMATHÉMATIQUE 5 maths:«Sic’estvotreanniversaireousivousréussissezl’examen,jevousfélicite.»Jevousfélicite mêmesivousréussissezvotreexamenlejourdevotreanniversaire. L’existence∃ Voiciquelquesexemplesd’assertionsvraies: (1) Ilyaunétudiantdanscettesalle. (2) Ilexisteunx ∈ Qtelque2x = 2. (3) Ilexisteunetunseulx ∈ Qtelque2x = 2. (4) Ilexisteunx ∈ Qtelquex2 = 1. (5) Ilexisteunetunseulx ∈ Qtelquex2 = 1etx > 0. «Ilexiste»veutdire:ilexisteaumoinsun.Ilpeutyenavoirplusqu’un.Souventonutiliselesymbole ∃ pour «il existe». S’il existe un, mais pas deux ou encore plus, alors on dit que «il existe un et un seul»ou«ilexisteununique».Danscecasonécritsouvent∃!. Aveccessymboleslesexemplesdeviennent: (1) ∃étudiantdanscettesalle. (2) ∃x ∈ Qt.q.2x = 2. (3) ∃!x ∈ Qt.q.2x = 2. (4) ∃x ∈ Qt.q.x2 = 1. (5) ∃!x ∈ Qt.q.x2 = 1etx > 0. Onremplacesouventle«t.q.»pardeuxpoints«:». Pourtout∀ Voiciquelquesexemplesd’assertionsvraies: (1) Touslesétudiantsdanscettesalleétudientàl’UniversitéduLuxembourg. (2) Pourtoutx ∈ Qonax2 ≥ 0. (3) Pourtoutn ∈ Nona1+2+3+···+n = n(n+1). 2 Onutiliselesymbole∀pour«pourtout».Voici,lesexemplesdefaçonplusformels: (1) ∀étudiantdanscettesalle:ilétudieàl’UniversitéduLuxembourg. (2) ∀x ∈ Q : x2 ≥ 0. (3) ∀n ∈ N : 1+2+3+···+n = n(n+1). 2 Lanégation(symbole:¬) Si A est une assertion, nous écrivons «(non A)» pour sa négation. La table de vérité de la négation esttriviale: 1 PREMIERSMOTSDULANGAGEMATHÉMATIQUE 6 A nonA v f f v Voici,desexemplesdenégations: (1) Ilpleut. Négation:Ilnepleutpas. (2) x = 1 Négation:x 6= 1 (3) Ilestluxembourgeoisetilétudieàl’UniversitéduLuxembourg. Négation:Iln’estpasluxembourgeoisouiln’étudiepasàl’UniversitéduLuxem- bourg. (4) x2 = 1etx > 0 Négation:x2 6= 1oux ≤ 0 (5) Touslesétudiantsontlescheveuxblonds. Négation:Ilexisteunétudiantquin’apaslescheveuxblonds. (6) Ilexistextelquef(x) = 0. Négation:Pourtoutx:f(x) 6= 0. Dans les exemples (3) et (4) nous avons vu que «et» et «ou» sont à échanger lors de la négation. Démontronscefaitparlatabledevérité: A B AetB non(AetB) nonA nonB (nonA)ou(nonB) v v v f f f f v f f v f v v f v f v v f v f f f v v v v Sionfaitlanégationd’uneassertion,ilfautéchanger∀et∃,etilfautéchanger«et»et«ou». Lacontraposée SoientAetB deuxassertions.Alors,l’assertion(A ⇒ B)estvraie,sietseulementsi(nonA ⇐non B)estvraie.Onappellel’assertion(nonA ⇐nonB)lacontraposéede(A ⇒ B). (1) Ilpleut.⇒Larueestmouillée. Formulationéquivalente:Ilnepleutpas.⇐Laruen’estpasmouillée. (2) P estunpointsurlecerclederayonr etdecentreC.⇒LadistanceentreP estC estégaleàr. Formulation équivalente : P n’est pas un point sur le cercle de rayon r et de centreC.⇐LadistanceentreP estC estdifférenteder. (3) x = 1 ⇒ x2 = 1 Formulationéquivalente:x 6= 1⇐x2 6= 1 2 ENSEMBLESETFONCTIONS 7 (4) x2 = 1etx > 0⇔x = 1 Formulationéquivalente:(x2 6= 1oux ≤ 0)⇔x 6= 1 Latabledevéritédel’implication Onvoudraitmentionnerlatabledevéritédel’assertion(A ⇒ B). A B A ⇒ B v v v v f f f v v f f v Cette table doit être comprise comme une définition du symbole «⇒». Voici, une explication pour- quoionfaitcettedéfinition.SupposonsqueA ⇒ B estvraie.Alors: – SiAestvraie,B estvraieaussi.Ceciexprime«l’implication». – SiAestfausse,onnepeutriendiresurB :B peutêtrevraieoufausse. En fait, si on exige ces deux propriétés, la table de vérité de A ⇒ B ne peut être que celle en haut,commeonlevérifiedirectement.Ilpeutapparaîtrecontre-intuitifquelesdernièresdeuxlignes expriment:«D’unefausseassertionAonpeutconclurequetouteassertionB estvraieetqu’elleest fausse.» Remarquonsquelatabledevéritéde(A ⇒ B)estlamêmequecelledel’assertion((nonA)ouB). Démontrezcommeexercicequelatabledevéritédel’assertion(A ⇒ B)estaussilamêmequecelle delacontraposée((nonA)⇐(nonB)). 2 Ensembles et fonctions Ensembles Nousutilisonslanotiond’ensembledeGeorgCantor:2 Par ensemble, nous entendons toute collection M d’objets m de notre intuition ou de notrepensée,définisetdistincts,cesobjetsétantappeléslesélémentsdeM. Interprétation: – Objet:«objetmathématique». – Collection:l’ensembleseraunnouvelobjetmathématique. – définis:lesobjetsdoiventêtreclairementdéfinis – distincts:ildoitêtreclairsideuxobjetsontégauxoudistincts. Onpeutdécriredesexemplesenécrivantseséléments.Parexemple: – A = {A,B,C,D,...,X,Y,Z},l’alphabet. – Z = {0,1,2,3,4,5,6,7,8,9} = {4,2,3,9,0,7,6,8,1,5},l’ensembledeschiffres.Notezpourla dernièreégalitéqu’unensemblenedépendpasdel’ordredanslequelonécritseséléments. 2Ilyadessubtilitésaveclesensemblesquevousn’allezpasrencontrerpendantvosétudes(saufdansuncoursdelogique mathématique).Parexemple,lacollectiondetouslesensemblesn’estpasunensemble. 2 ENSEMBLESETFONCTIONS 8 Nousallonsaussiutiliserlesensemblessuivantsquevousconnaissezdéjàdel’école,maisquiseront introduitsdemanièreprécisedanscecours(bientôt)etenAnalyse. – N = {0,1,2,3,...},lesnombresnaturels. – Z = {...,−3,−2,−1,0,1,2,3,...},lesnombresentiers. – Q,lesnombresrationnels. – R,lesnombresréels. Onpeutaussidéfinirdesensemblespardespropriétés.Parexemple: – X = { xy | x ∈ Z,y ∈ Z} = {00,01,02,03,...,99}. éléments propriétés – E = {P | P estétudiant(e)dececours},l’ensembledesétudiantsdececours. |{z} | {z } – L = {P | P estun/uneLuxembourgeois(e)},l’ensembledetouslesLuxembourgeois. – B = {abc | a ∈ A,b ∈ B,c ∈ C},l’ensembledetouslesmotsentroislettres. – G = {n | n ∈ N,nestpair},l’ensembledesnombresnaturelspairs. – Soienta,b ∈ R.L’ensemble [a,b] := {x | x ∈ R,a ≤ x ≤ b} est appelé l’intervalle fermé entre a et b. (Pour les intervalles ouverts (semi-ouverts) on utilise la notation]a,b[(]a,b]).) Nousutiliseronslesnotationssuivantes: – ∅pourl’ensemblevide. – ∈pourindiquerl’appartenanced’unélémentàunensemble. – 6∈pourindiquerqu’unélémentn’appartientpasàunensemble. – #M pourindiquerlenombred’élémentsd’unensemble. Parexemple: – 7 ∈ R – 7 ∈ [2,10] – 7 6∈ [8,10] – A ∈ A(Aestélémentdel’ensembleA,l’alphabet.) – A 6∈ Z (An’estpasunélémentdel’ensembledeschiffresZ.) – ABC ∈ B – Henri∈ L. – #A = 26 – #Z = 10 Définition2.1. SoientA,B desensembles. – B estappelésous-ensembledeAsipourtoutb ∈ B onab ∈ A.Notation:B ⊆ A. – AetB sontappeléségauxsiA ⊆ B etB ⊆ A.Notation:A = B. – Onappellel’ensemble A\B := {a | a ∈ A,a 6∈ B} lecomplémentouladifférencedeB dansA. – Onappellel’ensemble A∪B := {a | a ∈ Aoua ∈ B} 2 ENSEMBLESETFONCTIONS 9 laréuniondeAetB. – Onappellel’ensemble A∩B := {a | a ∈ Aeta ∈ B} l’intersectiondeAetB. . – SionaA∩B = ∅,onappelleA∪B laréuniondisjointedeAetB.Notation:A∪B ouA⊔B. – Onappellel’ensemble A×B = {(a,b) | a ∈ A,b ∈ B} leproduitcartésiendeAetB.Sesélémentssontaussiappeléscouples. Parexemple: – {A,D,Z} ⊆ A. – {1,2,3,4} ⊆ Z;aussi:{1,2,3,4} ⊆ N. – G ⊆ N – [1,2] ⊆ R – Z \{1,2,3,4} = {0,5,6,7,8,9}. – {1,2,3,4}\{2,3,4,5} = {1}. – {1,2,3}\Z = ∅. – [1,3]\[2,3] = [1,2[. . – {1,2}∪{8,9} = {1,2,8,9} = {1,2}∪{8,9} – {1,2,3}∪{3,4,5} = {1,2,3,4,5}.(Toutélémentn’appartientqu’unefoisàl’ensemble!) – [1,3]∩[2,4] = [2,3] – L∩E = {A | Aestluxembourgeoisetétudiantdececours}. – N×Nestl’ensembledetouslescouples(a,b)aveca,b ∈ N. – A×Z = {(A,0),(A,1),...,(A,9),(B,0),(B,1),...,(B,9),(C,0),...,(Z,9)}. Lemme2.2. SoientA,B,C desensembles.Alors,lesassertionssuivantessontvraies: (a) A∩(B∪C) = (A∩B)∪(A∩C) (b) A∪(B∩C) = (A∪B)∩(A∪C) Démonstration. (a) Nous nous souvenons que deux ensembles sont égaux si l’un est sous-ensemble del’autreetréciproquement.Nousallonsalorsmontrerlesdeuxinclusions: (1) A∩(B∪C) ⊆ (A∩B)∪(A∩C) (2) A∩(B∪C) ⊇ (A∩B)∪(A∩C) Pardéfinitionde⊆ilfautmontrer: (1) x ∈ A∩(B∪C)⇒x ∈ (A∩B)∪(A∩C). (2) x ∈ (A∩B)∪(A∩C)⇒x ∈ A∩(B∪C). (1)Soitx ∈ A∩(B∪C). ⇒x ∈ Aetx ∈ (B∪C) ⇒x ∈ Aet(x ∈ B oux ∈ C) ⇒(x ∈ Aetx ∈ B)ou(x ∈ Aetx ∈ C) ⇒x ∈ A∩B oux ∈ A∩C 2 ENSEMBLESETFONCTIONS 10 ⇒x ∈ (A∩B)∪(A∩C) Nousavonsdémontré(1). (2)Soitx ∈ (A∩B)∪(A∩C) ⇒x ∈ A∩B oux ∈ A∩C ⇒(x ∈ Aetx ∈ B)ou(x ∈ Aetx ∈ C) ⇒x ∈ Aet(x ∈ B oux ∈ C) ⇒x ∈ A∩(B∪C). Nousavonsdémontré(2),etdonc(a). (b)Aveclamêmeargumentationnousdevonsdémontrer: (1) x ∈ A∪(B∩C)⇒x ∈ (A∪B)∩(A∪C). (2) x ∈ (A∪B)∩(A∪C)⇒x ∈ A∪(B∩C). (1)Soitx ∈ A∪(B∩C) ⇒x ∈ Aoux ∈ (B∩C) ⇒x ∈ Aou(x ∈ B etx ∈ C) ⇒(x ∈ Aoux ∈ B)et(x ∈ Aoux ∈ C) ⇒x ∈ A∪B etx ∈ A∪C ⇒x ∈ (A∪B)∩(A∪C) Nousavonsdémontré(1). (2)Soitx ∈ (A∪B)∩(A∪C) ⇒x ∈ A∪B etx ∈ A∪C ⇒(x ∈ Aoux ∈ B)et(x ∈ Aoux ∈ C) ⇒x ∈ Aou(x ∈ B etx ∈ C) ⇒x ∈ Aoux ∈ (B∩C) ⇒x ∈ A∪(B∩C) Nousavonsdémontré(2),etdonc(b). Lemme 2.3. Soient E un ensemble, A et B des parties de E et A = E \ A et B = E \ B, les complémentairedeAetB dansE;ona: (a) A∩A = ∅etA∪A = E (autrementditA⊔A = E); (b) E \(E \A) = A; (c) A ⊆ B ⇔ B ⊆ A; (d) A∪B = A∩B; (e) A∩B = A∪B. Démonstration. (a) Supposonsparl’absurdequel’intersectionA∩Aestnonvide.SoitalorsxunélémentdansA∩A. Ona:x ∈ Aetx ∈/ A.Ceciestimpossible,doncA∩Aestvide. CommeAetAsontdessous-ensemblesdeE,leurunionl’estaussi:onaA∪A ⊆ E.Démontrons maintenantqueE estinclusdansl’unionA∪A.Pourcela,soitxunélémentdeE.Ona:x ∈ A oux ∈/ A.CeciprouvequexappartientàA∪A.Ainsi,onaE ⊆ A∪A,etfinalementl’égalité.

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