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Ûcritures Féminines Et Guerres Civiles En Algérie Et Au Liban PDF

203 Pages·2015·1.14 MB·French
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Florida State University Libraries Electronic Theses, Treatises and Dissertations The Graduate School 2012 Écritures Féminines et Guerres Civiles en Algérie et au Liban Mireille Rebeiz Follow this and additional works at the FSU Digital Library. For more information, please contact [email protected] THE FLORIDA STATE UNIVERSITY COLLEGE OF ARTS AND SCIENCES ÉCRITURES FÉMININES ET GUERRES CIVILES EN ALGÉRIE ET AU LIBAN By MIREILLE REBEIZ A dissertation submitted to the Department of Modern Languages & Linguistics in partial fulfillment of the requirements for the degree of Doctor of Philosophy Degree Awarded: Summer Semester, 2012 Mireille Rebeiz defended this dissertation on April 27, 2012. The members of the supervisory committee were: Alec Hargreaves Professor Directing Dissertation Peter Garretson University Representative William Cloonan Committee Member Aimée Boutin Committee Member The Graduate School has verified and approved the above-named committee members, and certifies that the dissertation has been approved in accordance with university requirements. ii To my husband and ‘dabdub’ Stacey Andrew Suver (cid:916)(cid:992)ئ(cid:910)عل(cid:909) مس(cid:903) (cid:993)(cid:910)مأ (cid:989)(cid:909)(cid:938)ل(cid:909) ف(cid:942)ح هب فيضأ (cid:1009)(cid:940)ل(cid:909) (cid:993)(cid:1006)يل(cid:909) يت(cid:900)يس ه(cid:759)نأ هل ت(cid:992)ق (cid:910)(cid:996)ل(cid:910)(cid:964)ل (cid:1009)(cid:940)ل(cid:909) ،(cid:944)ي(cid:944)عل(cid:909) يبأ (cid:1008)ل(cid:903) iii REMERCIEMENTS Je tiens à exprimer ma vive reconnaissance et mes remerciements les plus sincères à mon Directeur de thèse Dr. Alec Hargreaves. Je le remercie pour sa confiance en moi, pour ses conseils de lecture et d’écriture, pour sa disponibilité et son enthousiasme et pour sa contagieuse passion pour les droits de l’Homme et la littérature. Je le remercie aussi pour m’avoir introduite à la littérature maghrébine, pour m’avoir donné envie de réaliser une thèse sur ce sujet et pour m’avoir encouragé à entrer dans le domaine de l’enseignement. Je remercie aussi Dr. William Cloonan pour ses encouragements et son soutien surtout pendant les moments difficiles. Dr. Cloonan est toujours à l’écoute des autres, nous parlons souvent dans le couloir, devant le bureau principal, chose qui va certainement me manquer. Mes remerciements s’adressent également à Dr. Aimée Boutin et Dr. Peter Garretson pour l’honneur qu’ils me font en siégeant à ce jury, ainsi qu’au Winthrop-King Institute for Contemporary French & Francophone Studies pour sa généreuse contribution financière. Je remercie aussi Dr. Zeina Schlenoff, Dr. Martin Munro et Dr. Enrique Alvarez pour les nombreux conseils qu’ils m’ont apportés, ainsi que mes camarades de classe et mes collègues dans la division arabe et française, avec qui j’ai eu le plaisir de travailler. Je remercie très chaleureusement Wendy Pigott et Racha Sattati pour leur gentillesse et efficacité, leur grande disponibilité et leur sourire communicatif. Je tiens à remercier les familles Rebeiz, Majdalani, Suver, Najem, Azouri et Ibrahim pour les multiples appels téléphoniques internationaux et pour avoir cru en moi. Enfin, ma plus grande gratitude est pour mon mari Stacey Andrew Suver, pour tout son amour, son soutien et surtout pour mon approvisionnement en chocolat pour les longues heures de rédaction. iv TABLE DES MATIÈRES Résumé .......................................................................................................................................... vii INTRODUCTION GÉNÉRALE .......................................................................................................1 PREMIÈRE PARTIE: LA NARRATION ………………………………………………………...17 Introduction de la première partie……………………………………………..…………………17 Chapitre I : LE JE FÉMININ ……….……………………...……………….…………………...27 Cadre théorique………………………………………………………………………27 Le je féminin ou la narration intradiégétique, homodiégétique devenue hétérodiégétique……………………………………………………………………...31 « Oran, Langue morte » d’Assia Djebar………………………..………………..31 Sous la tonnelle de Hyam Yared……………..……………………………………36 Le je féminin ou la narration intradiégétique, homodiégétique……………………...37 L’Interdite de Malika Mokeddem……………………………………………….38 Nos Silences de Wahiba Khiari………………………………………………….42 Fawda El Hawas (Le chaos des sens) d’Ahlam Mosteghanemi…………………47 Sitt Marie Rose d’Etel Adnan……………………………………………………51 Hikayat Zahra (L’histoire de Zahra) de Hanan El Cheikh………………………54 Chapitre II : LE NARRATEUR OMNISCIENT ………………………………………………..59 Cadre théorique………………………………………………………………………59 La maison sans racines d’Andrée Chedid…………………………………………...62 Le message d’Andrée Chedid………………………………………………………..70 « La femme en morceaux » d’Assia Djebar………………………………………….75 Le Châtiment des hypocrites de Leïla Marouane…………………………………….81 La nuit de la lézarde de Malika Mokeddem…………………………………………86 Coquelicot du massacre d’Évelyne Accad…………………………………………..92 Conclusion de la première partie…………………………………………………………….…101 DEUXIÈME PARTIE : LA VIE NARRÉE………….……………………...……………………104 Introduction de la deuxième partie……………………………………………………………..104 Chapitre III : L’ÉCHEC AU FÉMININ ……………………………………………………….112 Cadre théorique……………………………………………………………………..112 Sitt Marie Rose d’Etel Adnan…………..…………………………………………..116 v Fawda El Hawas (Le chaos des sens) d’Ahlam Mosteghanemi………………..…..123 Le Châtiment des hypocrites de Leïla Marouane…………………………………...129 Hikayat Zahra (L’histoire de Zahra) de Hanan El Cheikh……………..…………..137 Chapitre IV : L’ÉCHEC AU MASCULIN……………………………………………………..149 Cadre théorique……………………………………………………………………..149 Coquelicot du massacre d’Évelyne Accad…………………………………………152 La Disparition de la langue française d’Assia Djebar……………………………..159 Hajar al-dohk (La pierre du rire) de Hoda Barakat……………………………… 166 Conclusion de la deuxième partie………………………………………………………………174 CONCLUSION GÉNÉRALE……………………………………………………………………175 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………176 BIOGRAPHIE………………………………………………………………………………….195 vi RÉSUMÉ Cette étude porte sur les écritures féminines relatives aux temps des guerres civiles en Algérie et au Liban. Dans le cadre de la littérature d’urgence, elle compare les œuvres de onze écrivaines de langue arabe et française dont Assia Djebar, Malika Mokeddem, Wahiba Khiari, Ahlam Mosteghanemi et Leïla Marouane du côté algérien et Etel Adnan, Hanan El Cheikh, Hoda Barakat, Andrée Chedid, Évelyne Accad et Hyam Yared du côté libanais. Elle relève le cadre narratif dans lequel s’exprime cette littérature d’urgence et souligne à la fois les affinités et les particularités des divers textes, elle démontre la difficulté des diverses protagonistes de s’exprimer en temps de violence et de jouir de relations sociales, amoureuses et sexuelles équilibrées. L’introduction permet de situer le débat, rappeler les travaux des grands spécialistes de la matière et le contexte historique de chacun des pays en question. La thèse se divise en deux parties dont chacune se subdivise en deux chapitres. Alors que la première partie porte sur le cadre narratif dans lequel s’exprime cette littérature d’urgence, la seconde se soucie plutôt des récits, soit des histoires racontées. Le cadre théorique de cette étude fait des emprunts aux travaux de Genette, Barthes, Simone de Beauvoir, Cixous, Kristeva, Woolf, Spivak, Deleuze et autres et se rapporte essentiellement aux théories structuraliste, féministe et postcoloniale. L’originalité de cette étude réside dans son analyse approfondie de la littérature d’urgence et dans son extension de ce genre littéraire, développé jusqu’ici dans le cadre exclusif de la littérature algérienne, aux textes libanais. vii INTRODUCTION GÉNÉRALE Violence et femme: un sujet difficile à aborder et pénible à examiner. Comment écrire la violence et comment l’analyser en tant que femme ? Alors que le thème de la violence a largement été étudié, il est évidemment beaucoup plus difficile de saisir celui de la guerre civile en ce qu’elle suppose la diabolisation de nul autre que son compatriote, des fois de son père, de son frère ou de son mari. Écrire la guerre civile inflige une peine double : on pleure son pays et on pleure la mort de l’humanité dans les cœurs de ceux qui sont censés nous protéger, ces hommes pères de famille, ces frères amis d’enfance, ces amants dévoués et ces maris fidèles. Aussi, écrire la guerre civile tend le piège des stéréotypes et des généralisations. Il est facile de blâmer telle partie, d’accuser celle-ci et d’exonérer celle-là. D’ailleurs, il est simple de calomnier les hommes et de leur assigner l’éternel rôle de l’oppresseur. La réalité est que, à travers l’Histoire, les femmes comme les hommes quoique peut-être moins fréquemment, ont joué un rôle dans l’instigation et l’administration de la violence. Dans « La Construction de la violence en Grèce Ancienne », Pauline Schmitt Pantel parle de la violence féminine dans la Grèce antique et donne l’exemple des Danaïdes, les cinquante filles du roi Danaos qui égorgèrent leurs époux, les fils du roi Egyptos, le soir du mariage, à l’exception d’une d’entre elles, ou encore l’exemple de la redoutable chasseresse Atalante (23). Selon Dominique Godineau, l’image qui incarne le mieux la violence féminine sanguinaire est celle des tricoteuses installées devant la guillotine (33). Il y aussi et tout simplement la figure éternelle de la venimeuse belle- mère, dressée comme une Phèdre jalouse, elle encourage son fils à suivre les pas de son père, à se proclamer le seigneur et le maître des lieux et à combattre quiconque qui s’oppose à sa volonté. Témoigner de la guerre civile est une tâche difficile à remplir. Néanmoins plusieurs femmes et hommes se sont résignés à accomplir ce devoir imbu d’émotions contradictoires. Leur volonté tenace émane du désir de dire la vérité, de dénoncer la violence, de protéger les plus vulnérables, de préserver la mémoire de ceux qui sont partis, d’offrir une image humaine d’une nation en larmes à un public voyeur, de calmer une culpabilité grandissante auprès de ceux qui sont en exil, de participer à la scène politique et aux appels à la paix, de dire son opinion, de tenter de sauver ce qui reste à sauver et de pleurer ce qui a disparu à jamais. Le rôle de l’écrivain 1 d’une guerre civile ne se termine pas et ses raisons peuvent être égoïstes comme elles peuvent être altruistes, peuvent être transparentes comme elles peuvent être obscures. Cette étude s’intéresse plus spécifiquement aux écritures des femmes algériennes et libanaises en temps de guerre civile, aux femmes qui écrivent sur les femmes dans ces temps de violence. Tout en reconnaissant les travaux de divers spécialistes dans ce domaine, cette thèse s’introduit comme un complément dont l’objectif principal est de démontrer les affinités et les particularités qui à la fois rapprochent et singularisent ces textes littéraires. Dans l’optique de la littérature d’urgence et par une approche comparative, cette thèse cherche à répondre aux questions suivantes : dans quelle mesure les écritures féminines algériennes et libanaises de langue arabe et française se ressemblent-elles ? Sous quelles formes cette littérature d’urgence s’exprime t-elle ? Est-ce que ces formes d’expression impliquent un risque de répétition ou parviennent-elles à garantir la singularité de chaque texte ? Avant de répondre à ces questions, il faut examiner les recherches déjà faites dans ce domaine pour ensuite rappeler au lecteur le contexte historique de l’Algérie et du Liban et procéder à une définition détaillée de la littérature d’urgence. Évidemment, les écritures féminines notamment algériennes et libanaises des temps de guerres civiles ont été largement analysées par divers spécialistes dont Miriam Cooke, Évelyne Accad et Lisa Suhair Majaj qui étaient parmi les premiers à s’être intéressés à ce sujet. Toutefois, si elles analysent ces écritures en détails, leurs recherches s’insèrent plutôt sous la cape du féminisme. Or, l’originalité de la présente étude réside dans son examen de ces textes sous la perspective de la littérature d’urgence. Dans son important ouvrage Women and the War Story, Miriam Cooke souligne la mobilisation de la femme algérienne et libanaise contre la violence. Dans son chapitre relatif à l’Algérie, elle relève l’importance de la voix féminine et émet une liste des écrivaines qui ont refusé de se taire. Elle se concentre plutôt sur les écritures des femmes relatives à l’époque coloniale ainsi que sur les écrits d’Assia Djebar. Elle compare les écrits des femmes algériennes aux femmes libanaises pour conclure que les femmes algériennes n’ont pas écrit sur la guerre comme un groupe unique, elles n’étaient pas dévouées à la cause des femmes comme les femmes libanaises. (161). Dans son chapitre relatif au Liban, Cooke relève le lien qui existe entre la nation et le féminisme. L’idée de la nation demeure problématique au Liban et les écrivaines 2

Description:
Dans le cadre de la littérature d'urgence, elle compare les œuvres de onze écrivaines de langue arabe et française dont Assia Djebar, Malika . Elle cherche plutôt à examiner la qualité littéraire de cette écriture, une écriture .. Que continuer à n'écrire que sur ce thème-là, ce serai
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