Description:« La mer est calme. Roser et Elvira se laissent bercer un moment. Dans l’eau, les bébés ne pèsent plus rien. Elles se sentent légères malgré leur grossesse.
— Ils iront ensemble au jardin d’enfants, à l’école et au lycée. Tu imagines ?
— Si c’est deux filles, elles seront très amies…
— Si c’est des garçons aussi, ils joueront dans la même équipe !
— Et si c’est un garçon et une fille ?
— Si c’est un garçon et une fille, ils seront amoureux, non ? »
« À l’été qui commence ! », c’est le toast que portent, le jour de la Saint-Jean, les familles Reig et Balart. En 1961, Roser et Elvira, enceintes, rêvent que leurs enfants s’aimeront et, à leur tour, célébreront chaque année l’amitié et l’été. Avant même leur naissance, Júlia et Andreu ont donc un avenir tout tracé. Ils refusent pourtant ce destin inventé par leurs mères.
Des années plus tard, ils se retrouvent. Le toast à l’amitié et à l’été retentit de nouveau le soir de la Saint-Jean. Et le voeu de Roser et d’Elvira n’est pas oublié.
Une chronique tendre et débordante de joie sur la famille, les petits détails de la vie, et les traditions qui maintiennent les liens vivants entre les gens, envers et contre tout.
Sílvia Soler est l’auteure d’une dizaine de romans couronnés par de nombreux prix, dont le Prudenci Bertrana, l’un des plus prestigieux de la Catalogne. À l’été qui commence ! , son premier roman traduit en français, est lauréat du prix Ramon Llull 2013.
Traduit du catalan par Marie Vila Casas