UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES, UNIVERSITÉ D'EUROPE DIGITHÈQUE Université libre de Bruxelles ___________________________ La Basoche, 1ère année, Bruxelles, 13 novembre 1884 – Octobre 1885 (n°1-12). ___________________________ En raison de son ancienneté, cette œuvre littéraire n’est vraisemblablement plus soumise à la législation belge en matière de droit d’auteur. S’il s’avérait qu’une personne soit encore titulaire de droit sur l’œuvre, cette personne est invitée à prendre contact avec la Digithèque de façon à régulariser la situation (email : bibdir(at)ulb.ac.be) Elle a été numérisée dans le cadre du Plan de préservation et d’exploitation des patrimoines (Pep’s) de la Fédération Wallonie- Bruxelles, en collaboration avec le service des Archives &Bibliothèques de l’Université libre de Bruxelles et l’Action de Recherche Concertée « Presse et littérature en Belgique francophone » menée sous la direction du professeur Paul Aron. Les règles d’utilisation de la présente copie numérique de cette œuvre sont visibles sur la dernière page de ce document. L'ensemble des documents numérisés par les Archives & Bibliothèques de l'ULB sont accessibles à partir du site http://digitheque.ulb.ac.be/ PRIX DU NUMÉRO : 5° CENTIMES. i" ANNÉE— N° i Jeudi 13 Novembre 1884. SOméMoAI%E Sonnets lointains Edmond PICARD. Joseph Stevens Camille LEMONNIER. La Mère CATULLE MENDÈS. Remords légers Emile MICHELET. Louise Célin Jules DESTRÉE. La Coupe Rodolphe DARZENS. La Nyctalope, conte Stuart MERRILL. Mystère Stanislas de GUAITA. Les Balayeurs Jean AJALBERT. Fou!... Maurice FRISON. Eden de Poètes André FONTAINAS. La « Grace-de-Dieu » Henry de TOMBEUR. Rimes Minuscules : Consolatrix Paul BERLIER. Contes de l’atelier : Le V itriol Luc MALPER. Novembre bruxellois T héo HANNON. Jan Van Beers Jacques CHAMPAL Musique Peter DYL. Chronique de l’A rt et des Li vres. — Les Nouveaux-Nés. BRUXELLES. .T.-B. MOBN8, libraire-éditeur, 7, Galerie Bortier, 7 1884 LA BASOCHE REVUE LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE Paraissant le 13 de chaque mois, en livraisons de 32 pages au moins. PRIX DE L’ABONNEMENT : Belgique : 4 francs par an. — Union Postale : 5 francs. BUREAUX DE LA REVUE : Galerie Bortier, 7, à Bruxelles en Brabant, LA BASOCHE reste absolument indépendante de toute coterie littéraire ou artistique. Elle ouvre ses colonnes aux essais de ses abonnés. Leurs envois seront exa minés par un'Comité littéraire, et insérés, s’il y a lieu. Les manuscrits non insérés sont rendus sur demande. Il sera répondu à toute lettre sérieuse, contenant un timbre pour l’affranchisse ment du retour. Nous rendrons compte de tout ouvrage dont un exemplaire parviendra aux bureaux de la Revue. La reproduction des articles de LA BASOCHE, est autorisée sous condi tion d’indiquer leur provenance. -------------600 P R O P A G A N D E ! Dans un pays rebelle, comme le nôtre, à toutes les innovations littéraires, une œuvre exclusivement artistique, telle que LA BASOCHE, a besoin du concours dévoué de tous ceux que le culte de l’Art possède. Nous faisons un appel éner gique à tous les Jeunes, et les convions à entamer avec nous la bataille : C’est à la fois la lutte pour l’Art et pour l’existence. Nous tenons à la disposition de ceux qui nous en feront la demande, des cartes d’abonnement, numérotées par séries de dix ; lorsqu’une série nous sera revenue avec adhésions, son dépositaire recevra à titre gracieux, LA BASOCHE pendant un an ; pour deux séries, l’abonnement lui sera servi à perpétuité. L’Administration prie .instamment les personnes auxquelles ce premier n° est envoyé à l’essai, de bien vouloir le retourner : Galerie Bortier, 7, au cas où elles ne désireraient pas s’abonner ; nous nous croirons autorisés a considérer comme abonnées celles qui ne l’auront pas renvoyé. AU LECTEUR m on ECOLE ? LA VIE. m on PROGRAMME ? N’EN POINT AVOIR. CE QUE LE SUIS ? RIEN ENCORE. CE QUE JE VEUX ETRE ? QUELQUE CHOSE Y PARVIENDRAI-JE ? POURQUOI PA S? LA BASOCHE. SO N N E T S L O IN T A IN S ENVOI Vous m'avez fait l'honneur, nouveaux Clercs de Basoche, De me traiter en jeune, en demandant un don, Prose où vers, plainte ou chant, clématite ou chardon A mon esprit, cette ombre, à mon coeur, ce fantoche. J'ai peur de ne trouver que le vide en ma poche. Qu’on se sent pauvre, hélas ! quand tinte le bourdon Qui marque l’âge mur et son froid abandon, L'aridité de l’âme et sa navrante approche ! Ce n'est plus l'heureux temps où l'on puise à pleins seaux L'onde qui ne tarit que pour quelle, renaisse. — Soit! pour me conformer à mon devoir d’aînesse Rentrant en mon passé, sous ses sombres arceaux, J'ai fouillé tristement : Voici quelques morceaux Du vase regretté qui contint ma jeunesse. CONCERT ÉTRANGE Je suis le serviteur d'une très jeune amie, Dont la saveur m'emplit de joie à tout moment,
Description: