VOL. 14 No 1 août-septembre 2016 « Il n’y a pas de territoires sans avenir, il n’y a que des territoires sans projet. » Raymond Lacombe ALGUES BLEU-VERT page 5 Inaction politique Christian Guay-Poliquin PIERRE TOUGAS FIBRE OPTIQUE EN RÉGION : FAISABLE OU IMPENSABLE? page 3 pages 12 et 13 Pierre Lefrançois Durant les années 1990, les que, aujourd’hui, il n’y a pas que les agents de Bell Canada m’assu- ordinateurs qui sont branchés sur les Peintre de chez-nous raient que la venue de la fibre réseaux numériques : la télévision et la Jef Asnong optique était imminente dans notre ré- téléphonie passent désormais par les gion. Quelque 25 ans plus tard, je n’y réseaux de fibre optique. NOUVELLE CHRONIQUE ai toujours pas accès, comme la plupart d’entre nous. Nous en avons pourtant Il faut bouger réellement besoin. Une connexion In- ternet haute vitesse et à large bande Il est urgent de sortir de notre pages 14 et 15 est, de nos jours, un service indispen- sous-développement numérique! Réal sable qui ne peut être réservé qu’aux Pelletier, maire de Saint-Armand, le seuls habitants des grandes villes. sait très bien. « Ça fait des années que Pour se développer adéquatement, les je tente de faire venir la fibre optique Agriculteurs bio d’ici régions rurales comme la nôtre doivent dans notre municipalité, rappelle-t-il, pouvoir attirer de jeunes familles. On mais je me heurte chaque fois à l’inertie Paulette Vanier le sait bien et tous le reconnaissent, des grands fournisseurs de connexion. ACÉRICULTURE notamment dans les plans stratégiques Malgré les promesses répétées, ils ne de développement dont viennent de se semblent pas avoir vraiment l’inten- doter toutes les municipalités du coin. tion de nous brancher, même si nous Ces jeunes familles s’attendent à dis- sommes prêts à payer le prix! ». Denis poser d’une connexion Internet effi- Paradis, député de Brome-Missisquoi pages 16 à 17 cace et à prix abordable. La majorité à Ottawa, n’arrive pas à s’expliquer d’entre elles ne peuvent même pas en- « qu’à moins d’une heure de Montréal, visager de s’installer ici sans la garantie on puisse encore être aussi mal desser- d’un tel service fiable et à prix concur- vi ». À ses collègues du gouvernement Une saine croissance rentiel. Ils n’accepteront pas de payer canadien, il dit « s’il faut y mettre un Alexis P. Cormier quatre à cinq fois plus cher qu’ailleurs milliard ou plus pour installer la fibre SCARABÉE JAPONAIS pour une connexion deux à quatre fois optique partout, faisons-le! C’est un moins rapide et une bande passante investissement qui en vaut la peine ». vingt fois moins large. D’autant plus suite page 2 page 21 Des solutions? Paulette Vanier z e ur o F e r er Pi - n a e J 1 FIBRE OPTIQUE EN RÉGION : FAISABLE OU IMPENSABLE? (suite) Pierre Lefrançois Quels sont donc les obstacles ? que « les cinq membres du nou- grâce à une subvention fédérale site Web d’IHR (https://inter- Pourquoi attendons-nous encore, veau CA ont résolu d’assumer le de 2 millions de dollars, vient net-haut-richelieu.com/internet- au bout de 25 années d’intermi- leadership d’un projet visant à ins- d’installer la fibre optique dans haute-vitesse-a-fibre-optique/) nables palabres et de promesses taller un réseau de fibre optique toutes les résidences de Noyan, pour voir le genre de service qu’on jamais tenues ? sur l’ensemble du territoire peu une petite municipalité rurale offre aux citoyens de Noyan et Pour l’Armandois Étienne Gin- ou pas desservi de Brome-Mis- qui possède un couvert forestier des autres municipalités câblées gras, l’explication est simple : sisquoi ». Pourquoi ne pas s’en et une typographie comparables par cet organisme : j’ai calculé « Les grands fournisseurs de tenir exclusivement à Saint-Ar- à ce qu’on connexion n’ont aucunement l’in- mand lui avons-nous demandé ? trouve à tention d’installer la fibre optique « Parce que des gens d’autres Saint-Ar- en milieu rural, parce que la municipalités que Saint-Armand mand. densité de population ne permet sont venus à l’assemblée publique Après avoir pas de rentabiliser rapidement du 21 juin dernier et que d’autres aussi dis- les réseaux. Leurs actionnaires nous ont contactés par la page cuté avec insistent pour que les investis- Facebook qu’Étienne Gingras quelques sements en cette matière pro- avait créée. Une personne de autres ex- duisent des bénéfices au bout de Dunham est même impliquée au perts, ain- trois ans ». C’est pourquoi le 21 sein de notre nouveau CA. Ces si qu’avec juin dernier, il appelait les gens à gens nous ont fait savoir que le Corinne une assemblée publique, comme besoin est aussi criant dans plu- Charrette, nous l’annoncions dans notre sieurs autres municipalités de la sous-mi- dernier numéro, afin d’explorer MRC. Par ailleurs, Denis Para- nistre ad- d’autres modèles de financement dis, qui réside à Saint-Armand, jointe du ministère Innovation, que, si tout se passe comme le d’un réseau de fibre optique à nous a clairement signifié que, si Sciences et Développement éco- prévoient les membres du CA de Saint-Armand. Lors de cette as- on veut avoir accès à une partie nomique Canada, l’équipe de la la SDSA, ma facture d’Internet semblée, un conseil d’administra- des 500 millions de dollars que le SDSA a mis au point, en colla- serait divisée par 4 ou 5 pour un tion a été formé afin de réactiver gouvernement canadien a promis boration avec IHR, un projet de service environ 20 fois plus im- la Société de développement de d’investir, il serait bien de ratisser première phase visant à câbler portant et efficace que celui dont Saint-Armand (SDSA), un orga- à la grandeur du comté qu’il re- en fibre optique les municipalités je dispose en ce moment. Allez nisme à but non lucratif (OBNL) présente à Ottawa. Un coup de fil de Pike River, Notre-Dame-de- explorer leur site, vous verrez que qui était inactif depuis environ au directeur général de la MRC Stanbridge, Stanbridge-Station, la fibre optique en milieu rural, un an. « Un OBNL ou une coo- nous a laissé entendre que les Saint-Armand et Frelighsburg. c’est loin d’être impensable! pérative, contrairement à une autorités de Brome-Missisquoi Des rencontres ont déjà eu lieu Au cours des prochains mois, corporation privée, peut envisa- verraient d’un bon œil une telle avec les élus de Saint-Armand et nous vous tiendrons informés des ger de financer un réseau de fibre initiative ». le CA entend présenter prochai- développements de ce projet. Je optique sur 15 ou 20 ans, parce nement son projet aux autres mu- vous suggère aussi de consulter qu’il n’y a pas d’actionnaires qui Une première phase au prin- nicipalités concernées. la page Facebook de la SDSA. À exigent des rendements farami- « Il n’est évidemment pas noter que, depuis le dernier nu- temps prochain ? neux à court terme », explique question d’imposer le projet à méro du Saint-Armand, son nom Étienne Gingras, qui est désor- qui que ce soit précise Fran- a changé afin de mieux refléter Les membres du CA ont donc mais vice-président du conseil çois Boulianne. Notre objectif l’étendue territoriale du projet : multiplié les rencontres pour étu- d’administration (CA) de la est de répondre aux besoins, www.facebook.com/fibre.op- dier la situation et développer SDSA. pas d’imposer un service dont tique.bm une stratégie. Ils ont consulté In- François Boulianne, le nouveau les gens ne voudraient pas ». En (anciennement : www.facebook. ternet Haut-Richelieu (IHR), un président de l’OBNL, explique bon journaliste, j’ai consulté le com/internet.saint.armand) OBNL de la MRC voisine qui, Le Saint-armand est membre de : CONSEIL D’ADMINISTRATION PETITES ANNONCES Éric Madsen, président Coût : 5$ Gérald Van de Werve, vice-président Annonces d’intérêt général : gratuites Richard-Pierre Piffaretti, secrétaire-trésorier Christian Tremblay, administrateur RÉDACTION : 450 248-7251 Réjean Benoit, administrateur Sandy MontGomery, administrateur PUBLICITÉ Nicole Boily, administratrice P h i l o s o p h i e Martine Reid COORDINATION 514-370-2338, TIRAGE Le Saint-Armand Anabelle Lachance, 450 295-1434 En créant le journal , les membres fondateurs s’engagent, sans COMITÉ DE RÉDACTION : Pierre Lefrançois (rédacteur en chef), [email protected] pour ce numéro : aucun intérêt personnel sinon le bien-être de la communauté, à : Guy Paquin, Jean-Pierre Fourez, Richard-Pierre Piffaretti 7000 exemplaires • Promouvoir une vie communautaire enrichis- • Lutter pour la protection du territoire COLLABORATEURS POUR CE NUMÉRO: Jef Asnong, Carole ABONNEMENT HORS ARMANDIE sante en Armandie. (agriculture, lac Champlain, Mont Pinacle, Dansereau, Claude Frenière, Guy Paquin, Alexis P. Cormier, Coût : 30 $ pour six numéros Le Saint-Armand bénéficie • Sensibiliser les citoyens et les autorités sécurité, etc.) Christian Guay Poliquin, Pierre Lefrançois, Paulette Vanier, Faites parvenir le nom et l’adresse du du soutien de: locales à la valeur du patrimoine afin de • Donner la parole aux citoyens. Rosemary Willis-Sullivan destinataire ainsi qu’un chèque à l’ordre et à l’enrichir et de le conserver. • Faire connaître et apprécier l’Armandie aux RÉVISION LINGUISTIQUE : Paulette Vanier l’adresse suivants : • Imaginer la vie future en Armandie et la visiteurs de passage. RÉVISION : Paulette Vanier et Pierre Lefrançois • rFeanirder ceo vninvaanîttree. les gens d’ici et leurs • Leet sr emspoetsc td d’oer dtoreu ss.ont : éthique, transparence GIDMRÉPPARÔPETHS LISSÉIMGOAEN LE : :HT B eMibbIdlSiooE t LEhiNtèh qPouA ienGscE n. :a Jtoiohnaanlnees dRua tQtéuébec et du JCoausirenra plo Lsteal 2S7aint-Armand préoccupations. Canada Philipsburg (Québec) ISSN : 1711-5965 J0J 1N0 Articles, letters And Announcements in english Are welcome. COURRIEL : [email protected] Le Saint-Armand est distribué gratuitement dans tous les foyers d’Armandie: Pike River, Bedford, Bedford Canton, Notre-Dame-de-Stanbridge, Saint-Armand, Stanbridge Station, Stanbridge East, Saint-Ignace-de-Stanbridge, Dunham et Frelighsburg 2 DES NOUVELLES DE... SAINT-ARMAND La fin d’une époque à Philipsburg Jean-Pierre Fourez Dimanche, le 31 juillet ces missionnaires s’affranchis- chaud de pommes de terre et de avaient été changées. À la fin des 2016, après une dernière saient bien de leur tâche avec viande..., de quoi ragaillardir du années 30, l’église a été fermée célébration du culte, toute la foi et la fougue néces- monde bien fatigué ! Après ces faute de pasteurs et la congré- l’église méthodiste de Philips- saires, ils étaient souvent « es- périodes de révolte, l’église est re- gation s’est jointe à celle de Be- burg a fermé ses portes pour de pionnés » par des pasteurs seniors venue à sa vocation première qui dford jusque dans les années bon. Il ne manquait que trois ans (pratique qui cessera en 1848). était de « convertir les Sauvages 1940. Dans les années 1950, il y pour qu’elle fête son bicentenaire. Lors de la rébellion des pa- et maintenir les colons dans le avait une chorale de jeunes qui a En effet, une première assemblée poursuivi ses activités musicales méthodiste s’est tenue le 20 sep- jusqu’à la fin des années 1970. tembre 1806 puis, en 1819, une Avec le temps et la désaffec- chapelle a été érigée qui devien- tion de la pratique religieuse, le dra le temple que nous connais- nombre de paroissiens se rédui- sons. Son âge vénérable en fait la sant sans cesse, les deux ou trois doyenne des églises méthodistes membres de cette communauté du Québec. ont pris la douloureuse décision Le 7 octobre 1819, Philip Ruiter de fermer leur lieu de culte. Ain- et James Taylor signent l’acte de si, un dernier service a été célé- cession du terrain devant le ré- bré ce dimanche 31 juillet, une vérend Richard Williams et les assemblée joyeuse portée par les fiduciaires Garett Sixby, A.V.V chants qui arrivaient à peine à Hogle, Charles Miller, James masquer une profonde tristesse. Abbott, Jacob Galyor, Arthemus Comme chaque été, le Men’s Go- Turner et Alangon Kilborn. Un spel Choir (Union United Church solide bâtiment à structure de de Montréal) a animé pour une bois est construit sur ce terrain et, dernière fois avec ses hymnes et petit à petit, les paroissiens vont ses cantiques ce lieu chargé de en revêtir les murs extérieurs de triotes, le temple aurait servi de droit chemin ». l’histoire des gens qui ont fait ce blocs de marbre récupérés dans caserne aux soldats et de refuge Au début des années 1900, les pays. une carrière locale. Il a fallu pour les femmes et les enfants bancs fermés ont été remplacés Que va devenir cette église qui trois hivers pour transporter ce pendant que les hommes étaient par des bancs en arc de cercle fa- reste de toute façon un élément marbre par traineau et plusieurs au combat. Depuis les grandes briqués par des artisans émérites. patrimonial de Saint-Armand ? années encore pour achever la fenêtres de la façade, les soldats C’est aussi à cette époque que les Quelle sera sa vocation future? construction. pouvaient surveiller les bateaux fenêtres de verre blanc ont été Histoire à suivre. Au début du 19e siècle, les pas- navigant sur le lac Champlain. On changées pour des vitraux payés Un grand merci à Velma Sy- teurs missionnaires allaient de raconte que, en décembre 1839, 150 $ le quart de fenêtre par les mington pour sa grande implica- village en village et y prêchaient, après une journée exécrable de paroissiens fortunés afin d’hono- tion dans la vie de cette commu- en échange d’un repas et d’un lit pluie et de neige, le pasteur avait rer la mémoire de leurs familles. nauté et aussi pour les notes qui pour la nuit. Pour s’assurer que préparé pour la troupe un repas En 1906, toutes les fenêtres ont alimenté cet article. Des acheteurs pour le magasin général? Guy Paquin André Lapointe, Un mois plus tard environ, nou- saction ne sera conclue sans que propriétaire du magasin vel appel. Le magasin n’est tou- deux conditions soient remplies. général de Saint- jours pas à vendre? « Pour m’en D’abord, que le prix soit bon. Armand, a eu un drôle de débarrasser, je lui ai demandé Nous avons travaillé très fort, visiteur en septembre dernier. quel prix il était prêt à payer. » Des Maryse et moi, pour rebâtir la « Au départ, j’ai cru que c’était discussions un peu plus sérieuses clientèle et les résultats sont au un touriste. Il prenait des tonnes ont alors commencé. L’agence rendez-vous. On ne laissera pas le de photos du magasin et posait n’achète jamais elle-même et ne magasin partir pour une bouchée des tas de questions. Ça arrive peut s’engager à la place de ses de pain. quelques fois, mais dans son cas, clients. Un prix approximatif n’a « Ensuite, l’acheteur devra ac- je l’ai trouvé très curieux. » commencé à émerger que bien cepter une clause selon laquelle La semaine suivante, le « tou- plus tard. le magasin garde exactement sa riste » appelle André et lui de- Mais en juin 2016, une représen- fonction actuelle de magasin gé- mande si son magasin est à tante française de cette agence a néral. Ce commerce joue un rôle vendre. « J’ai répondu que non et visité le magasin général et s’est clé dans notre communauté et ne lui ai demandé qui il était. » Ré- dite convaincue de pouvoir en doit disparaître à aucun prix. » ponse : le représentant montré- obtenir un « bon prix » de sa Si l’acheteur est Français il fau- alais d’une agence européenne clientèle française. Elle a affirmé dra aussi qu’il puisse répondre à de couplage immobilier. Cette de plus que sa banque de clients des demandes comme : « T’au- agence met acheteurs et vendeurs intéressés se montait à 25 ache- rais-tu ça, deux douzaines de en contact, trouve le type d’éta- teurs potentiels! Elle a déclaré à flanges? » Il pourrait échapper blissements que les chercheurs de un André Lapointe très étonné au Parisien moyen que le client a commerces veulent acheter, etc. que le magasin serait vendu en besoin de joints à brides… Ce sont des intermédiaires dont septembre! n ui le rôle est de faciliter ou d’accélé- « Pour ma part, insiste le pro- Paq rer les transactions. priétaire actuel, aucune tran- Guy André Lapointe, propriétaire du magasin géné- ral et sa conjointe Maryse Déry 3 DES NOUVELLES DE... NOTRE-DAME-DE-STANBRIDGE Carole Dansereau Fête nationale rassemblée nous sommes tous, chacun à La Fête dans l’rang notre façon, des artistes. Il a cité « Nous sommes tous des artistes. » en exemple des agriculteurs d’ici Venez rencontrer Tom Tom. Il et d’ailleurs qui proposent des se fera un plaisir de vous expli- Le 24 juin dernier, sous un façons de faire différentes, dé- quer son parcours de vie. Il vous magnifique soleil et dans laissant la monoculture pour une attend impatiemment le 20 août un lieu bucolique inspi- culture plus diversifiée et respec- prochain à compter de 10 h 30 tueuse de l’envi- à la ferme de monsieur Benoît ronnement. Fontaine, Inc., située au 1220, Puis, nous chemin Grande-Ligne à Notre- avons assisté Dame-de-Stanbridge. à l’arrivée de Tom Tom sait comment divertir son public. Il lui offre une visite plusieurs vélos des lieux, des rencontres avec des artisans et maraîchers du coin, une décorés avec animation pour les tout-petits et une dégustation gratuite d’ailes et de originalité par pilons de poulet en plus d’un service de cantine. les jeunes. Par Il sait aussi à quel point les citoyens aiment les évènements festifs; la suite, le curé c’est pourquoi il les invite à se procurer un billet au montant de 15 $ Jean Pelletier au Marché Gendreault Axep ou à l’hôtel de ville de Notre–Dame- a présidé une de- Stanbridge pour un souper sous chapiteau où quatre musiciens célébration eu- feront danser la compagnie. Enfin Tom Tom se réjouit de savoir qu’un charistique ac- feu d’artifice clôturera cette belle journée. compagnée par Une activité organisée par le comité de développement en collabo- des membres ration avec le comité des loisirs. d’autres com- munautés. Le Découverte de la pêche! pianiste et musi- cien Guillaume De Saint-Hilaire en passant par Tétreault et Saint-Bruno, Saint-Grégoire, Saint-Jean la chorale de et les environs, 62 jeunes de 6 à 17 ans l’église ont exé- ont découvert le 4 juin dernier, à Notre– cuté la partie Dame-de-Stanbridge, le bonheur de je- musicale. ter une ligne à l’eau espérant, bien sûr, Les centaines capturer un poisson. de citoyens ré- Avant de profiter d’une telle aventure, unis ont éga- la petite marmaille a reçu, sous l’égide lement eu la du ministère des Forêts de la faune et chance d’en- des Parcs, une formation concernant les tendre les élèves habitats du poisson, la manière de pré- rant, là où la Rivière-aux-Bro- de l’école Saint-Joseph de Notre- server son milieu et les règles de sécuri- chets offre ses plus beaux atouts, Dame-de-Stanbridge jouer des té à adopter en forêt. s’est déroulée sur le terrain de instruments de musique et chan- Une fois la leçon bien apprise, les l’hôtel de ville de Notre-Dame- ter sous la direction de leur en- berges de la Rivière-aux-Brochets ont de-Stanbridge la Fête nationale seignant de musique, Monsieur été envahies par ces jeunes pêcheurs rassemblée. Mario Chaussé. qui, sans relâche et sous un soleil de La journée a commencé avec Après cette très belle presta- plomb, ont taquiné l’achigan, la perchaude et la barbotte. Les pa- le mot de la mairesse, madame tion, les enfants se sont amusés rents ont été de bons et fidèles assistants. Ginette Simard Gendreault, dans des jeux gonflables, ont Tous sont repartis heureux avec leur canne à pêche et un certificat suivi du discours patriotique lu peint sous la direction de Mar- de pêcheur en herbe qui leur servira de permis valide jusqu’à l’âge et composé par François Re- tine Bellavance, artiste en arts dix-huit ans. Une belle activité à poursuivre en famille au cours des naud. Ce dernier nous a rappe- visuels, ont admiré les photos de prochaines années. lé l’importance de l’engagement Karen Smith puis ont participé et de l’implication des artistes à une chasse au trésor organisée et artisans d’hier à aujourd’hui, par Luce Fontaine, auteure de toutes disciplines confondues, livres pour enfants. pour le développement de notre Rassasiés par le menu offert culture. par le chef cuisinier Robert Yan Il a souligné avec éloquence les Marini de chez Axep, les par- luttes que ces artistes ont menées ticipants se sont dégourdis les au cours des siècles derniers pour jambes en dansant la Zumba ou que l’acceptation de la différence en se déhanchant au rythme du et l’ouverture à l’autre fassent groupe les Sans Arrêts. aujourd’hui partie intégrante de Enfin, une course de lits s’est notre paysage politique et envi- déroulée sur la rue Principale où ronnemental. rires, bonne humeur et … sueur Oktoberfest 2016, 2e édition Comme les arts s’inscrivent ont clôturé la journée. cette année sous le thème de la 1er octobre, une date à inscrire à votre agenda! fête nationale, il a rappelé que Encore plus de brasseurs et de produits du terroir Musique et plaisir assurés! 4 ALGUES BLEU-VERT : L’ÉTENDUE DU PROBLÈME ET L’INACTION POLITIQUE Christian Guay-Poliquin En juillet dernier, le séna- Le problème est évidemment tourner vers ceux qui nous gou- et l’économie locale qui sont aux teur républicain Marco ailleurs. En Floride comme ici, vernent. prises avec le problème. Rubio demandait à l’ad- le grand coupable, c’est le phos- Les algues bleu-vert sont la « Ne buvez pas cette eau. Ne ministration Obama de déclarer phore. Et d’où vient-t-il ? En conséquence d’un phénomène vous baignez pas dans ce lac. l’état d’urgence dans l’état de la Floride comme ici, il vient des bien simple. La population locale Éloignez les enfants de l’écume et Floride. La raison ? Briser le si- engrais agricoles que les cultiva- n’a aucun pouvoir sur son envi- de la plage. Lavez-vous les mains lence qui règne autour de la pro- teurs sont aujourd’hui forcés de ronnement immédiat. Bien sûr, après avoir touché l’eau. Évitez lifération des algues bleu-vert mettre dans leurs champs pour une multitude d’actions sont en de consommer le poisson. » dans cet état et, surtout, de l’inac- maintenir un niveau de produc- cours pour tenter de renverser la À l’heure où des voix politiques tion globale vis-à-vis de cette si- tivité qui répond aux besoins et vapeur, de corriger la situation, se lèvent enfin, ici et ailleurs, tuation. Par endroits, les rivières aux normes du marché interna- mais tant que la pratique actuelle pour dénoncer la gravité de la si- et les grands réservoirs d’eau si- tional. Et celles-ci, on le sait, sont de l’agriculture à grande échelle tuation, il est déjà tard. Le bud- tués à l’intérieur de la péninsule dictées par une logique qui a dé- sera maintenue sous cette forme, get des organismes qui ont pris seraient si affectés qu’aucune ac- sormais montré ses limites. Celle nos efforts seront vains. en charge le cas des algues bleu- tivité nautique ne serait plus pos- d’une production qui détruit ce Il ne s’agit pas ici de tomber vert est nettement insuffisant, le sible. qui l’entoure. dans un cynisme paralysant, manque de coordination des vo- On parle alors de renforcer À qui jeter la pierre ? Certai- mais plutôt de saisir l’étendue du lontés politiques est criant et nulle certaines digues, d’entreposer nement pas aux agriculteurs. problème. Alors que Québec et législation n’est prévue pour di- de l’eau contaminée dans d’im- Comme la plupart d’entre nous, Ottawa se renvoient la balle sur minuer l’utilisation du phosphore menses réservoirs, de confiner le ce sont aussi les otages de cette plusieurs dossiers environnemen- à la source, en contraignant les problème. Au nom de l’économie situation. Le problème est beau- taux, à savoir à qui revient la res- industries concernées. locale. Mais est-ce vraiment la coup plus complexe, il remonte ponsabilité, à qui revient d’agir Tout est encore à faire. Et même solution ? Colmater les brèches, plus haut dans la chaîne alimen- et comment ou, encore, à qui in- pire. atténuer les symptômes, dédom- taire des grandes politiques. C’est combe la tâche impopulaire de Il faut plus. mager les victimes immédiates. pourquoi il ne reste plus qu’à se réglementer, ce sont les citoyens CYANOBACTÉRIES ET ALGUES BLEU-VERT Pierre Lefrançois (extrait d’un article publié dans nos pages en octobre 2014) Les cyanobactéries phosphore ? Dans le bassin vivent depuis des mil- versant de la Rivière-aux-Bro- lénaires au fond de la chets, l’agriculture en est de baie sans pour autant faire de loin la principale source, no- dégâts. Mais lorsque de fortes tamment les grandes cultures quantités de phosphore se re- de maïs et de soya, les cultures trouvent dans l’eau, ces vieilles céréalières et les pâturages colonies de cyanobactéries destinés aux animaux qui, bien produisent des fleurs d’eau, se qu’ils n’occupent que 22 % du manifestant par une prolifé- territoire, contribuent à 69 % ration d’ « écume » qu’on ap- de la charge en phosphore. De pelle « algues bleu-vert ». L’en- manière plus spécifique, 50 % nui, c’est que plusieurs espèces de la charge totale en phos- de cyanobactéries produisent phore provient de terres qui des fleurs d’eau qui renfer- représentent moins de 10 % de ment des substances toxiques, la superficie du bassin versant les cyanotoxines, lesquelles af- de la Rivière-aux-Brochets. fectent les mammifères et les Par ordre d’importance, la humains par simple contact. culture du maïs, du soya et A-t-on besoin d’ajouter qu’il des céréales, de même que serait impensable de boire une les pâturages, représentent eau contaminée par ces cyano- 88,15 % des apports en phos- toxines ou de consommer du phore dans le bassin de la Ri- poisson ayant frayé dans les vière-aux-Brochets. Les zones eaux qui les abritent? urbanisées y contribuent pour Ces cyanotoxines appa- 11 %, l’ensemble des forêts raissent donc lorsque les ap- pour 0,88 % et les cultures ma- ports en phosphore augmen- raîchères, les vergers et les vi- tent de manière importante. gnobles réunis pour 0,25%. Mais d’où provient tout ce 5 Le MSSS recommande « Ne buvez pas cette eau. » « Ne touchez pas les écumes. Ne vous baignez pas dans cette eau. » Algues bleu-vert « Éloignez les enfants du secteur affecté. » Agissez avec prudence! « Évitez de porter vos mains à votre bouche après avoir touché aux algues bleu-vert, à un objet ou à un animal qui est entré en contact L’Organisme de bassin versant de la baie Missisquoi invite la popu- avec elles. Lavez-vous les mains dès que possible. » lation à suivre les conseils de sécurité et les recommandations du ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS) en présence de fleurs d’eau d’algues bleu-vert de catégorie 2. Définition Catégorie 2a - Fleur d’eau manifestement visible, caractérisée par une densité moyenne à élevée de particules distribuées dans la colonne d’eau. Les algues bleu-vert peuvent être réparties dans la colonne d’eau et ressembler notamment à une soupe au brocoli, à des agrégats (boules, flocons, filaments ou autres), à des amas rapprochés les uns des autres ou à une purée de pois. Catégorie 2b - Fleur d’eau manifestement visible, caractérisée par la présence de cyanobactéries à la surface de l’eau qui forment ce que l’on appelle une écume. Celle-ci peut être balayée par le vent et s’entasser près du rivage. La densité d’algues bleu-vert y est alors très élevée. tout le talent d’ici, une seule adresse 6 Corporation de développement de bedford et région Au service du développement de toute la région Publireportage Pour informations : La Corporation de développement de Bedford et région - 1, rue Principale, Bedford, Qc. J0J 1A0 Tél. :(438) 80-7454 Courriel : [email protected] À compter d’aujourd’hui, nous vous présenterons brièvement, dans cette page, diveUrsn co cmemnetrçraent sd d’ien Bteedfrorpdr eét dtea ltai roégnio dn.e A clh’aetiegrU loiclall, ec’ e st assu- Bedford ouvre de nouvelles portes sur la culture rer le développement de notre communauté. Apprenons à connaître nos com- à la place excelsior merçants. Un nouvel événement culturel de multiples domaines. Lui-même prendra place cet automne à Be- s’adonne aux arts visuels lorsqu’il Capeline & Chocolat dford : Portes ouvertes des ar- n’est pas occupé à réaliser un film tistes vise à donner au public l’oc- ou une série télévisée. D’ailleurs, casion de découvrir ou de suivre on pourra peut-être voir quelques- 11, rue Principale, Bedford de près les artistes et artisans de unes de ses œuvres si le jury en 450-248-0881, [email protected] la région. L’événement se tiendra juge ainsi puisqu’il a soumis sa www.capelineetchocolat.com du 7 au 10 octobre, à la Place Ex- candidature. Bien sûr, il a demandé I celsior. Le public sera invité à venir aux membres du jury de conserver sabelle Parent a appris le métier apprécier les œuvres récentes des leur impartialité malgré son rôle de chocolatière en travaillant 12 artistes locaux qui se feront un de porte-parole de l’événement. ans dans une chocolaterie. Puis plaisir de rencontrer les visiteurs. l’idée de s’installer à son compte lui est venue. Durant un an, elle a travaillé fort à mettre au point ses propres recettes. « Ça a été un pro- cessus long et difficile. J’étais par- fois découragée et j’ai bien pleuré avant d’atteindre les résultats que je recherchais, mais j’y suis arrivée ». « J’habite Farnham et, en accom- pagnant mes enfants, qui jouent au hockey à l’aréna de Bedford, j’ai vu Le cinéaste Charles Binamé, qui Pour les organisateurs de l’évé- ce local à louer sur la rue Principale. habite Pigeon Hill (Saint-Armand), nement, la Place Excelsior sem- Je l’ai pris et je me suis lancée. Je ne a accepté avec empressement blait le lieu tout indiqué puisque l’ai jamais regretté. On m’avait dit d’être le porte-parole du nouvel quelques artistes et artisans ont que les gens du coin ne constitue- jamais regretté de m’être installée événement culturel. « Je crois déjà installé leurs ateliers dans ce raient jamais plus de 75 à 80 % de ma à Bedford ». La chocolaterie d’Isa- que c’est une belle occasion, dit-il, vaste espace industriel du vieux clientèle, mais j’ai vite compris que belle est ouverte du mercredi au pour les gens du coin et pour ceux Bedford, situé sur les berges de la ce n’était pas le cas : 95 % de mes dimanche, inclusivement. « Le lun- venus d’ailleurs, de découvrir des Rivière-aux-Brochets. C’est donc clients sont des gens du coin alors di et le mardi, je fais mes achats », talents hors des grands centres un rendez-vous à la Place Excel- que seulement 5 % viennent d’ail- précise la chocolatière, qui dit aimer urbains, le tout sous un même sior, la fin de semaine de l’Action leurs au Québec ou du Vermont.» son travail et ne pas pouvoir vivre toit ». Il fait remarquer que nombre de grâce, du vendredi 7 au lundi 10 « Je m’attendais à devoir attendre sans le chocolat. C’est sans doute d’artistes et d’artisans sont venus octobre pour la première édition trois à cinq ans avant d’être rentable pourquoi chacun de ses chocolats s’installer dans la région au fil des des Portes ouvertes des artistes. mais, dès la première année, le com- est un véritable petit bijou. décennies, créant un riche bassin merce faisait ses frais. Non, je n’ai de créateurs et de créatrices dans Animalerie Bedford 7 avenue Des Pins, Bedford 450-248-0755 www.animaleriebedford.com P assionnés d’animaux, Bri- sauté sur l’occasion. Ils ont ache- gitte Lavoie et Hugo Déragon té le commerce qui était situé rue ont fréquenté l’animalerie du- Principale et l’ont récemment ré- rant 15 ans avant de l’acheter. Bri- installé avenue Des Pins, dans un gitte est originaire de Stanbridge local qu’ils ont rénové avec soin. Ils East, tandis que Hugo vient de sont d’ailleurs sur le point d’ache- Pike River. Jusque là, Brigitte fai- ter cette maison et ils songent à sait carrière comme gestionnaire installer les locaux administratifs dans le milieu communautaire, à l’étage. mais elle travaillait à l’extérieur de « Nous connaissions bien les an- Bedford et désirait trouver un tra- ciens propriétaires, explique Bri- vail ici, dans la communauté. gitte. Ils ont bâti une belle entre- Un jour qu’il faisait des achats à prise familiale et nous entendons l’animalerie, Hugo dit au proprio : poursuivre dans la même voie ». « Si jamais tu décides de vendre, « Et nous souhaitons que nos en- dis-le moi, ça pourrait m’intéres- fants s’impliquent aussi, ajoute ser ». « Justement, on commence Hugo. Qui sait, ils seront peut-être à songer à prendre notre retraite » intéressés à prendre notre relève répond son interlocuteur. Hugo en un jour ? Ce sera à eux de déci- a donc parlé avec Brigitte, qui a der ». 7 DES NOUVELLES DE... FRELIGHSBURG Le chemin Richford attire l’attention La rédaction Le chemin Richford, qui fait 13 kilo- Jean Lévesque, maire de Frelighsburg, es- payer les travaux requis. Il n’a pas promis mètres de la route 237 au petit poste time que le ministère des Transports du Qué- que le ministère des Transports reprendrait frontière de Richford (Vermont), bec (MTQ) devrait assumer la responsabilité la responsabilité du tronçon d’un kilomètre, est un chemin provincial… sauf en ce qui de cette route et de son entretien, en faisant mais bon… Une subvention serait sans doute concerne le dernier tronçon d’un kilomètre. remarquer qu’il s’occupe des 12 autres kilo- bienvenue en attendant une solution défini- En 1993, alors que Claude Ryan était mi- mètres du chemin. « Cette route est une en- tive. nistre québécois des Transports, ce dernier trée officielle au Canada. Je ne pense pas que kilomètre est devenu un chemin municipal ce soit la responsabilité de la municipalité de à la charge de Frelighsburg. Il s’agissait de payer pour la réparer ». Au début de 2016, l’une de ces « réformes » visant à pelleter des celle-ci a d’ailleurs déposé une demande en responsabilités dans la cour des municipali- ce sens au ministère. Pour l’instant, elle est à tés, sans leur donner les moyens de s’acquit- l’étude; aucun calendrier ne permet de pré- ter de leurs nouvelles tâches. Estimant ne pas voir quand une décision sera prise. avoir les moyens d’entretenir cette route, la Exaspéré, le maire Lévesque a alerté les municipalité s’est contentée d’y faire le strict deux frères paradis, Pierre et Denis, respec- minimum au fil des ans. Au bout de vingt- tivement députés provincial et fédéral dans trois ans d’un tel régime, la chaussée est dé- Brome-Missisquoi. Selon nos informations, foncée en plusieurs endroits, si bien que les Pierre Paradis, qui est tout de même un mi- autorités municipales ont jugé bon d’y instal- nistre influent du gouvernement québécois, ler une série de cônes orange pour signaler aurait promis au maire qu’une subvention les nids de poule aux automobilistes. serait dégagée pour aider la municipalité à Dérogation mineure des limites quant au morcellement accep- l’urbanisme du Québec stipule que le conseil table des lots à des fins autres qu’agricoles. d’une municipalité ne peut accorder des dé- La MRC a donc prévu des normes minimales rogations mineures aux dispositions des rè- Une autre affaire attire l’attention sur un de lotissement pour chaque îlot déstructuré glements de zonage qui sont relatives à la autre tronçon du même chemin Richford, afin de limiter un tant soit peu l’augmenta- densité d’occupation du sol. On comprendra juste avant le chemin Des Érables quand on tion de la densité de la population. Le lot que l’intention du législateur était, encore arrive par la 237. Il s’agit d’une demande de pour lequel on demande une dérogation fait ici, de poser des limites raisonnables à l’aug- dérogation mineure au règlement d’urba- 1,5 hectare, soit 15 000 m2. Or, la norme de mentation de la densité de la population. On nisme de la municipalité afin que soit auto- lotissement minimal pour l’îlot déstructuré peut ainsi imaginer que le fait d’accorder la risée la division en trois parties d’un lot nou- auquel il appartient est d’un hectare, ce qui dérogation demandée créerait un précédent vellement acquis, ce qui ouvrirait la porte à la signifie que, si la dérogation était acceptée, et que dès lors, on pourrait craindre une aug- construction de trois nouvelles résidences au chacun des trois lots ferait environ 5 000 m2, mentation incontrôlable de la densité d’occu- lieu d’une seule. soit deux fois moins que le minimum exigé. pation du territoire. Ce lot est situé dans un îlot déstructuré en Par ailleurs, la Loi sur l’aménagement et Le conseil municipal a sagement décidé territoire agricole, ce qui signifie qu’un per- de demander des avis juridiques avant de mis de construction résidentielle peut y être prendre une décision dans ce dossier, jugeant émis malgré la vocation agricole de l’endroit. probablement que la dérogation demandée Mais voici que l’un des membres du comité n’est peut-être pas aussi mineure qu’il y pa- consultatif d’urbanisme de la municipalité raissait à première vue. Des pourparlers sont a soulevé quelques objections en rappelant présentement en cours entre le conseil muni- qu’une série de dispositions particulières de cipal, la MRC et le promoteur qui demande l’entente relative aux îlots déstructurés pose la dérogation. Activités éducatives gratuites La Fiducie foncière du Mont Pinacle est Samedi, le 20 août 2016, Dimanche, le 28 août 2016, fière d’offrir des activités éducatives gratuites de 13 h à 14 h 45 de 13 h à 16 h susceptibles d’intéresser jeunes et moins Les insectes Tous connectés jeunes. Tout en se baladant sur sa propriété en compagnie d’un expert, les participants en apprendront davantage sur le sol, la flore Avec Étienne Normandin, entomologiste de Avec Moana Lebel, pionnière du biomimé- et la faune caractéristiques de la région. la Ferme des insectes de Frelighsburg. tisme au Québec. Afin d’offrir une expérience de qualité, Venez apprendre, sur les sentiers du mont La nature renferme des secrets bien gar- toutes nos activités se font en petits groupes Pinacle, à quel point les insectes sont essen- dés sur la multitude d’interrelations qui lui et se déroulent toujours sous la direction tiels à notre survie. Des filets seront fournis. permettent de perpétuer la vie. Venez dé- d’une personne autorisée par la Fiducie. En cas de pluie, l’activité sera reportée à une couvrir, sur les sentiers du mont Pinacle, ces date ultérieure. précieuses connexions qui existent entre les 25 places disponibles êtres vivants et comment celles-ci contri- L’activité est gratuite. buent à leur résilience. Et si l’humain s’ins- pirait de ce modèle d’interdépendance valo- risant la complémentarité et l’entraide pour concevoir le monde de demain? Apporter : vêtements appropriés à la marche en forêt, collation, papiers et crayons. En cas de pluie, l’activité sera reportée à une date ultérieure. 25 places disponibles. 8 PUBLIREPORTAGE RCleautdoeu Frre ndièure c, odinrecctoeuurr gsé ndéera lb doe ular Csaeissse d D’eésjtaurddines sde Bedford PlaceD Euxc neolsuiover aduu à7 Baeud 1fo0 rodc t o b r e On ne soulignera jamais assez l’importance des études. Véritable desjardins, fier partenaire déclencheur de possibilités, elles ouvrent plus grandes les portes des portes ouvertes des du savoir, des compétences et de l’avenir. Une très bonne raison artistes d’encourager nos jeunes à les terminer afin de développer leur potentiel, ah c ’le elÀuesrrt l e aaiu nuCxv abeeiosts tsudierto dnddetea Binllssee udsuerfnsor o ramdnm,te nbfiiloielteuriouss. nrc sra oevyteo nsneisr bfpeâortmiurr eu nqnouet’ ircneav recrosiètmirrem d qauunnisa llueetssé é,r tenunoddterrsae, nVoleaun rveéezglll eioroe cennax cdlpeoao nsn-etsvrr eleaenz àtc el eal,’ hdso oraùenr ltnadi seectu rceéres!a ttdtieevi t é Pigl eaynr case dp qeousue rr ê dlveaesn ssr, é cdahelaissq epurre.o cjeotms metu dneaus té société. C’est d’ailleurs pourquoi nous avons créé notre concours de bourses d’études il y a maintenant quatre ans. Ce concours local unique- ment destiné aux étudiants membres des caisses participantes, nous permet à la fois de soutenir ceux-ci dans la poursuite de leurs études et de valoriser l’éducation. Appel à tous les étudiants et à leurs parents Cette année, les quatre caisses de la région – Bedford, Brome-Missisquoi, Farnham et l’Ange-Gardien –, offrent 18 000 $ de bourses d’études aux étudiants de niveaux professionnel, collégial et universitaire de la région. Afin de faire de ce concours un événement plus réussi que jamais, la Caisse de Bedford invite non seulement tous les étudiants admissibles de son territoire à poser leur candidature, mais aussi leurs parents à les en- courager à le faire. Pour courir la chance de mériter une bourse, il suffit simplement de remplir le formulaire de candidature disponible sur le site de la Caisse (consulter l’annonce sur cette page pour l’adresse). À l’automne, la Caisse de Bedford remettra huit bourses d’une valeur de 300 $ à 1 000 $ pour un total de 5 300 $. Les lauréats seront choisis par un jury constitué de deux dirigeants de la Caisse et d’un dirigeant de l’école Monseigneur-Desranleau, sur la base du parcours et des objec- tifs de carrière des candidats ainsi que des valeurs propres à la coopéra- tion valorisées par Desjardins telles que l’engagement citoyen, l’esprit d’initiative et le désir de contribuer au développement de son milieu. De gauche à droite, le comite organisateur des « Portes ouvertes des artistes 2016 » : Mmes Rosie À vous maintenant les jeunes de saisir cette occasion et de mettre en lu- Godbout, Louise Guertin et Madeleine Belisle, accompagnées de MM. Charles Binamé, le porte-parole de mière vos réalisations et vos projets d’avenir pour impressionner notre jury! l’événement, et Claude Frenière. RencontRez nAtHALIe PARent Dirigeante de la caisse de Bedford depuis 2015 Les dirigeants de la Caisse sont élus lors de l’assemblée générale annuelle pour représenter les membres et contribuer à sa performance. Nous vous offrons maintenant l’occasion de mieux les connaître. Ce mois-ci, nous vous présentons Madame Nathalie Parent qui siège au conseil d’administration. C’est après avoir lu dans le journal professionnelle en comptabilité et que le conseil d’administration (CA) en affaires au bénéfice de la Caisse, de la Caisse de Bedford avait un dont elle est membre depuis des poste à combler que Nathalie Parent années. a envisagé de poser sa candidature Mme Parent enrichit le CA de pour celui-ci. Avant de le faire, elle sa connaissance aiguisée en gestion a toutefois assisté à l’assemblée gé- d’une petite entreprise, acquise en nérale annuelle de 2015 afin de se tant que propriétaire d’un dépan- renseigner sur le poste. neur à Stanbridge-East, un com- La caisse salue la tournée des 20 Le hasard a voulu qu’elle y re- merce dont elle a fait croître le chiffre trouve parmi les membres du CA d’affaires de façon considérable par La Caisse de Bedford souhaite remercier vivement tous les une ancienne voisine du temps où sa gestion rigoureuse et son entre- organisateurs et participants de la Tournée des 20 qui ont fait elle habitait à Stanbridge-East, soit gent avec la clientèle. Aujourd’hui à de cet événement un franc succès durant les vingt années de Mme Claudine Picard Paris. En l’emploi de la Ville de Bedford, où son existence. Au fil des ans, la Tournée des 20 a permis à réponse à son intérêt et pour lui per- elle est responsable de la paye et des de nombreux artistes de se faire connaître, en stimulant les mettre de se faire une bonne idée de comptes de grand livre, elle sait aussi rencontres avec le public. Si la grande région de Bedford la tâche, les dirigeants de la Caisse poser un regard averti sur la gestion et de ses environs est aujourd’hui reconnue pour sa vitalité l’ont invitée à siéger au CA comme d’une organisation offrant une plu- artistique, nul doute que la Tournée des 20 a été une des clés stagiaire. ralité de services. de cette belle réussite. Non seulement Mme Parent a- Perspicace, toujours bien préparée t-elle trouvé l’expérience intéres- et reconnue pour son discernement, Partenaire dès la première heure de l’événement, la Caisse a sante et motivante, mais le départ de Mme Parent n’hésite jamais à abor- été un témoin privilégié de sa croissance et elle compte bien l’ancien président devait entraîner der les sujets essentiels et à stimuler poursuivre son soutien avec les Portes ouvertes des artistes, sa nomination comme dirigeante la réflexion dans le meilleur intérêt qui prend maintenant le relais de la Tournée des 20. Ce sera du CA ainsi que celle de Mme des membres, ce qui en fait une avec autant d’enthousiasme que la Caisse contribuera à faire Picard Paris au poste de présidente. administratrice des plus pertinen- rayonner le talent des créateurs de la région. Au revoir et Femme dynamique et positive qui tes. Le CA est fort heureux d’avoir merci à la Tournée des 20 et bienvenue aux Portes ouvertes habite la grande région de Bedford à son bord une femme dont le dyna- des artistes! depuis plus de 25 ans, Mme Parent misme n’a d’égal que la passion du met maintenant sa vaste expérience travail bien fait. 9 LOCAL WRITERS OPEN GROUP FOR FEEDBACK/EXCHANGE/INSPIRATION It all started with an ad on Craigslist. Three years ago, St-Armand writer and homeowner, Rosema- ry Willis Sullivan placed an ad to rent her Pigeon Hill home for the winter season. Writer Gail Mar- lene Schwartz, who was living in Montreal at the time, saw the ad and was immediately drawn in. “It was written very differently than the other ads,” said Schwartz. “It mentioned the community, local businesses, quirky details about the property…I knew that house was where we needed to be for that season and also that I wanted to get to know the owner.” She and her partner and son tra- veled to Pigeon Hill each weekend during the winter and spring of 2013/14 and fell in love with St-Ar- mand. They decided they wanted to live here year round and, last July, the family moved into their current home on Chemin Solomon. Schwartz’s creative writing has been published in several an- Through the rental and subsequent contact, Sullivan and Schwar- thologies and literary journals and she is a freelance commercial tz soon realized they were both writers. Sullivan worked as a free- copywriter/editor (www.gailwrites.net) and teaches writing at the lance radio documentary producer for CBC and also did occas- Community College of Vermont. The two are launching a new sional freelance work for the NFB including writing study guides. project: a writing group, Writers’ Space/L’espace pour écrire. The Moving to the Eastern Townships, she also wrote a weekly column group is open to anybody who is serious about writing and growing for the Sherbrooke Record for a number of years. During her win- his or her writing practice, although writers who have published ter time away, she participated in a writers group on the Caribbean are especially encouraged. island of Nevis as well as creating two books of oral history illus- The founders are planning the first meeting for mid to late August. trated by her photography as a thank-you to that island communi- Interested? Be in touch! Gail: (450) 248-2975, [email protected], ty. Rosemary (450) 248-2524, [email protected]. Have you been at Expo ’67 ? Comme au cinéma Rosemary Willis Sullivan Éric Madsen EXPO ‘67, Internatio- National Film board of Cana- Encore une fois, le Carrefour Culturel de Saint-Armand a nal World Exposition…. da, at Habitat, at La Ronde and visé juste en proposant un récital fort intéressant, soit Les many call it “the best”, co-produced a two hour radio plus belles musiques de films. Créé par le pianiste Enzo de “magical”, “life changing”. documentary for the CBC. I Rosa, accompagné de sa conjointe la soprano Isabelle Metwalli, Maybe you were even working have continued to use photogra- ce concert nous a fait revivre les trames sonores des classiques du there like I was……for a whole phy to record visual timeposts, 7e art. De 2001, l’Odyssée de l’espace jusqu’au Parapluies de Cher- year. and to listen to peoples memo- bourg, en passant par Pinocchio et les classiques de Chaplin, la mu- However long you visited or ries recording the oral history of sique nous transporte dans nos souvenirs cinématographiques. worked there, Expo was an ex- my generation. This continues Avec, en fond de scène, l’écran de cinéma, la magie du son et de perience no one forgets. I would to be the passion of my life. l’image était totale. like to hear what you remem- April 28, 2017, Expo ‘67 will Encore! ber. be remembered with a big par- I worked in the Radio, TV ty in Montreal to celebrate its and Film department as a pro- 50th Anniversary, along with the duction assistant under Robert 150th anniversary of Canada and Black and Yves Jasmin. I am the 375th birthday of Montreal. happy to share my memories. I am looking for other folks When Expo’67 closed, I liste- ... who worked at Expo’67 ned to and recorded many of …would like to share memo- those I had met and worked with ries. at Expo, at many of the country …like parties and can pavilions, at Canada’s theme still dance to “Hey Friend, Say pavilions, at Labyrinth where Friend”. Canada launched the very first Rosemary (450) 248-2524, 70 mm film produced by the [email protected]. 10
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