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Studia Antiqua et Archaeologica, IX, Iaşi, 2003 MOMENT ANNIVERSAIRE PDF

529 Pages·2013·11.45 MB·Romanian
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Preview Studia Antiqua et Archaeologica, IX, Iaşi, 2003 MOMENT ANNIVERSAIRE

Studia Antiqua et Archaeologica, IX, Iaşi, 2003 MOMENT ANNIVERSAIRE: LE PROFESSEUR DAN GH. TEODOR À 70 ANS Le 23 septembre 2003 le professeur Dan Gh.Teodor franchit le seuil de sa septième décennie de vie, heureuse occasion de dresser un bilan provisoire d’une activité professionnelle dynamique et fructueuse. Les 70 ans de vie renferment presque un demi-siècle d’engagement plein de ferveur dans le travail épineux de décryptage des secrets recelés par les vestiges archéologiques. Un labeur difficile et tenace, mais qui a été récompensé par des réalisations remarquables sur le plan scientifique et didactique, lui assignant un prestige indubitable non seulement dans son pays mais à l’étranger aussi. Né le 23 septembre 1933 à Bacău, Dan Gh.Teodor a suivi l’école primaire à Comăneşti, et ensuite s’est établi avec sa famille à Iaşi, où – durant les années 1945-1952 – est devenu élève du prestigieux Lycée National. La passion pour l’étude de l’histoire a dirigé ses pas vers la Faculté d’Histoire-Philologie de l’Université ”Al.I.Cuza” de Iaşi, dont il a suivi les cours entre les années 1952 et 1956. Ce furent des années difficiles, marquées de privations matérielles accablantes et qui, de surcroît, étaient accompagnées par la pollution de l’enseignement par les préceptes de l’idéologie communiste. Et pourtant, malgré ces inconvénients, pas mal de ses professeurs de Alma mater se sont efforcés à soutenir des cours d’une élevée tenue professionnelle. Sa génération a pu profiter surtout de la prestation exigeante d’enseignants comme Mircea Petrescu-Dîmboviţa, Dumitru Tudor, Constantin Cihodaru, Nicolae Grămadă, Nicolae Corivan, Dumitru Berlescu, Gheorghe Platon, Vasile Neamţu etc. Mais la personne à laquelle il s’est le plus attaché a été le professeur Mircea Petrescu-Dîmboviţa, sous la direction duquel il a fait son stage de pratique archéologique dans les établissements néolithiques de Truşeşti, de Perieni et de Valea Lupului, de même que dans l’établissement médiéval de Hlincea - Iaşi. Diplômé de la faculté, l’été de 1956, avec des résultats brillants, il a obtenu un poste de recherche dans l’Institut d’Histoire et d’Archéologie ”A.D.Xenopol” de la Filiale de Iaşi de l’Académie Roumaine. Avec une perception aiguë des besoins impérieux de l’archéologie de l’espace est- carpatique, le professeur Mircea Petrescu-Dîmboviţa, alors chef de la Section d’Archéologie de l’Institut, a chargé Dan Gh.Teodor à s’occuper 2 VICTOR SPINEI de l’investigation de l’époque tardive des migrations et du haut Moyen Âge. Jusqu’à ce moment-là, pour la période mentionnée, les seules fouilles méthodiques avaient été effectuées à Hlincea – Iaşi, si bien que Dan Gh.Teodor s’est trouvé en grande mesure devant un travail de pionniers dans les régions moldaves situées à l’ouest du Pruth. Pour sa formation comme spécialiste, un rôle majeur eut sa participation dans les collectifs de recherche sur les chantiers archéologiques de Bicaz, de Suceava et de Dridu. Cette opportunité fut le commencement d’une collaboration durable avec le professeur Ion Nestor, qui est devenu son véritable mentor spirituel. Tout en s’appropriant une remarquable technique de recherche de terrain, Dan Gh.Teodor a dirigé, le long des années, les travaux de plus de 40 objectifs archéologiques de Moldavie. Parmi ces chantiers, une place à part occupent ceux de Arsura, Bîrlad, Botoşana, Costişa, Dersca, Dodeşti, Drăgeşti, Epureni, Iaşi, Lozna, Răducăneni, Şendreni, etc., où il a obtenu des résultats très importants, lui permettant de préciser divers aspects spécifiques quant à la culture matérielle et spirituelle à l’est des Carpates pour la période des Ve-XIIIe siècles. De même, il a entrepris des fouilles fructueuses avec Anton Niţu et Emilia Zaharia à Spinoasa et à Erbiceni, avec Emilia Zaharia à Baia, avec Eugenia Neamţu à Lunca, avec Mircea Petrescu-Dîmboviţa à Fundu Herţii, participant aussi à de nombreuses recherches de surface avec Nicolae Zaharia, Ion Ioniţă, Ghenuţă Coman etc. En s’appuyant sur les propres investigations méthodiques de terrain, de même que sur celle d’autres collègues, il a défini le concept d’aspect culturel Costişa-Botoşana-Hansca, placé du point de vue temporel aux Ve-VIIe siècles. À la différence d’autres confrères, plus parcimonieux dans la valorisation de leurs fouilles, Dan Gh.Teodor a fait preuve de promptitude dans la publication des rapports de fouilles et des monographies archéologiques. Ce fait a contribué de façon décisive à une meilleure connaissance des aspects démographiques, économiques, confessionnels et culturels de l’histoire de la Moldavie durant la seconde moitié du Ier millénaire après J.-Ch. Ce n’est pas par hasard que ces problèmes ont aussi été traités de façon prioritaire dans la thèse de doctorat, sous le titre de Teritoriul est-carpatic în veacurile V-XI e.n. Contribuţii arheologice şi istorice la problema formării poporului român [Le territoire est-carpatin, aux Ve-XIe siècles de n.è. Contributions archéologiques et historiques au problème de la formation du peuple roumain], élaborée, dans le cadre de Faculté d’Histoire de l’Université de Bucarest, sous la coordination du professeur dr. Ion Nestor. Suite à la Le professeur Dan Gh. Teodor à 70 ans 3 mort de l’illustre savant, survenue en 1974, la thèse a été soutenue – l’année suivante – devant une commission composée par les professeurs Gheorghe Ştefan (coordonnateur scientifique), Constantin Cihodaru, Kurt Horedt et Mircea Petrescu-Dîmboviţa. Après d’inhérents remaniements et augmentations, celle-ci a été imprimée en 1978, aux éditions „Junimea” de Iaşi et couronnée du prix „Vasile Pârvan” de l’Académie Roumaine. Deux ans plus tard elle a été traduite en anglais par Nubar Hampartumian et publiée à Oxford, sous le titre The Eastern Carpathian area of Romania in the V-XI Centuries, dans la prestigieuse collection BAR – International Series (81). La parution de cette monographie en Grande Bretagne a contribué en grande mesure à ce que les médiévistes de l’étranger se familiarisent avec les réalités archéologiques spécifiques à l’espace est- carpatique et avec les opinions exprimées dans l’historiographie roumaine quant à la relevance ethnique des vestiges découverts dans les dernières décennies du XXe siècle. L’un des problèmes qui avait déjà retenu son attention dans la monographie sus-mentionnée, concernant les étroits et durables rapports des communautés romanisées du nord du Bas-Danube avec l’Empire Byzantin a été scruté de beaucoup plus minutieusement dans un volume (Romanitatea carpato-dunăreană şi Bizanţul în veacurile V-XI e.n. [La romanité carpato-danubienne et Byzance aux Ve-XIe siècles n.è.]), paru en 1981, toujours aux presses „Junimea” de Iaşi. Les années suivantes il a tenu à mettre en valeur ses fouilles d’envergure de Dodeşti, Botoşana et Fundu Herţei dans trois remarquables monographies (Continuitatea populaţiei autohtone la est de Carpaţi. Aşezările din secolele VI-XI e.n. de la Dodeşti-Vaslui [La continuité de la population autochtone à l’est des Carpates. Les établissements des VIe-XIe siècles n.è. de Dodeşti-Vaslui], Civilizaţia romanică la est de Carpaţi în secolele V-VIII e.n. Aşezarea de la Botoşana-Suceava [La Civilisation romaine à l’est des Carpates aux Ve- VIIIe siècles n.è. L’Établissement de Botoşana-Suceava] et Sisteme de fortificaţie medievale timpurii la est de Carpaţi. Aşezarea de la Fundu Herţii, jud. Botoşani [Systèmes de fortifications médiévales incipientes à l’est des Carpates. L’établissement de Fundu Herţii, dép. de Botoşani]), la dernière en collaboration avec Mircea Petrescu-Dîmboviţa. Les deux premières ont été distinguées en 1984 du prix de l’Université „Al.I.Cuza” de Iaşi. Les problèmes liés à la circulation des objets de culte et de rituel funéraire, sur lesquels ils s’était déjà attardé en d’autres circonstances aussi, ont été traités dans un volume imprimé en 1991, qui avait pour objet l’évolution de la vie chrétienne à l’est des Carpates Orientales depuis ses origines jusqu’à la constitution de l’État féodal indépendant 4 VICTOR SPINEI (Creştinismul la est de Carpaţi de la origini până în secolul al XIV-lea [Le christianisme à l’est des Carpates depuis ses origines jusqu’au XIVe siècle]). L’ouvrage comprend aussi un précieux répertoire de toutes les découvertes afférentes au culte chrétien dans la contrée soumise aux investigations. Un autre répertoire, cette fois-ci comprenant toutes les pièces archéologiques et numismatiques de l’espace d’entre les Carpates et le Pruth, datant des Ve-XIe siècles, a paru en 1997 (Descoperiri arheologice şi numismatice la est de Carpaţi în secolele V-XI [Découvertes archéologiques et numismatiques à l’est des Carpates aux Ve-XIe siècles]), après avoir consacré, une année auparavant, une micromonographie à l’évolution des métiers des régions nord- danubiennes aux IVe-XIe siècles (Meşteşugurile la nordul Dunării de Jos în secolele IV-XI [Les métiers au nord du Bas-Danube pendant la période des IVe-XIe siècles ap.J.Ch.]). Hormis ces volumes, Dan Gh.Teodor est l’auteur de pas mal d’articles de large diversité thématique, où il s’est occupé de grands trésors d’objets de parure (Oţeleni, Răducăneni, Voineşti), des découvertes de facture vieille roumaine et slave (les cultures Costişa, Botoşana, Dridu), des chaudrons en terre cuite de Răducăneni, des établissements fortifiés de la fin du Ier millénaire, des formations politiques locales du nord de la Moldavie autour de l’an mil, de la circulation des fibules romaino-byzantines, des boucles d’oreilles à pendantif étoilé et des médaillons chrétiens, de la perpétuation des traditions géto-daces dans les régions carpato-danubiennes pendant l’époque tardive des migrations, des rapports entre les autochtones et les Slaves, de la collectivité vieille roumaine durant le millénaire des grandes migrations, de l’origine des Antes etc. À l’ample Traité d’histoire des Roumains (Istoria românilor) coordonné par l’Académie Roumaine, il a été co-auteur pour les volumes II et III, parus à la fin de l’année 2001 aux Presses Encyclopédiques (Editura Enciclopedică) de Bucarest. Dans les sous-chapitres rédigés pour ces volumes il a abordé divers aspects d’ordre ethnico-démographique et socio-économique des derniers siècles du Ier millénaire, afférents aux collectivités humaines de l’espace est-carpatiques. La prospection d’un vaste matériau archéologique a mis en vedette la nature complexe des contacts entre les autochtones et les allogènes. Autant dans les monographies que dans ses études disséminées dans des publications périodiques ou dans des volumes à part, les problèmes liés à l’ethnogenèse roumaine et à la romanité et la continuité des communautés locales à gauche du Danube sont restés de manière Le professeur Dan Gh. Teodor à 70 ans 5 constante au centre de son attention. Il est encore à préciser que les conclusions auxquelles il est arrivé en ce sens s’appuient en grande partie sur les propres recherches de terrain. Quant aux thèmes qui ont focalisé son intérêt, il les a soutenus dans pas mal de communications à de prestigieuses manifestations scientifiques organisées en URSS (ultérieurement la Russie et l’Ukraine), en Tchécoslovaquie, en Allemagne, en Bulgarie, en Italie, en Yougoslavie, étant, de surcroît, présent à des centaines de manifestations scientifiques de presque toutes les régions de la Roumanie et de la République de Moldavie. Épousant l’esprit de solidarité professionnelle, il a dédié plusieurs médaillons commémoratifs à des figures proéminentes de l’archéologie nationale: Mircea Petrescu-Dîmboviţa, Nicolae Zaharia, Gavrilă Simion, Zoltan Székély, et a signé des nécrologues pour les condisciples passés de ce monde (Nicolae Zaharia, Eugenia Neamţu, Alexandru Andronic, Grigore Foit, Adrian Florescu, Radu Popa, Ghenută Coman), avec lesquels il avait eu l’occasion de collaborer. Le long des années il a bénéficié de bourses d’études en Bulgarie (1969) et en Allemagne (1986 et 1990) et de plusieurs voyages de documentation en URSS, en Bulgarie, en Tchécoslovaquie, en Hongrie etc., où il a établi des contacts utiles de collaboration avec divers collègues ayant le même domaine d’activité. De même, il est souvent allé en République de Moldavie pour documentation, réunions scientifiques ou pour conférences à l’Université d’État de Kichinev, de sorte qu’il a pu partager aux étudiants et aux jeunes spécialistes de Bessarabie aussi les résultats auxquels on avait abouti quant à l’ethnogenèse roumaine. Son activité scientifique s’est déroulée de façon prioritaire dans le cadre de l’Institut d’Histoire et d’Archéologie „A.D.Xenopol” de Iaşi, où il a été chercheur scientifique (1956-1970), chercheur scientifique principal III (1970-1990) et chef de Département d’Archéologie (1979-1990). Lors de la scission de l’Institut, survenue en mars 1990, il est devenu – par le consensus des collègues de Iaşi et de la direction du Département de Sciences Historiques et Archéologiques de l’Académie Roumaine – le premier directeur du nouveau-né Institut d’Archéologie, concomitamment à sa promotion au poste de chercheur scientifique principal I. En sa qualité de directeur il a eu à résoudre des problèmes très difficiles d’organisation de l’Institut, dans une période où le financement par les fors académiques tutélaires a été durement diminué, ce qui s’est répercuté négativement sur le programme de fouilles et de documentation de son personnel. C’est toujours en 1990 qu’il a reçu le droit de diriger des 6 VICTOR SPINEI doctorats pour la spécialité „Histoire ancienne de la Roumanie”. Les dernières années, sous sa coordination ont soutenu leurs thèses de doctorat plusieurs jeunes historiens de Roumanie et de République de Moldavie, avec de belles perspectives dans le travail de recherche. Après un stage plus court en qualité de professeur associé à la Faculté d’Histoire de l’Université „Al.I.Cuza” en 1964-1966, Dan Gh.Teodor a regagné cette fonction durant l’année universitaire 1993- 1994. À partir de l’année 1995, sans pour autant abandonner ses attributions à l’Institut d’Archéologie de l’Académie Roumaine, il devient, par concours, professeur titulaire à la Faculté d’Histoire où il a eu en charge plusieurs cours généraux et spéciaux : Histoire ancienne de la Roumanie (depuis la civilisation géto-dace jusqu’à la formation du peuple roumain), Peuples et cultures au nord du Bas-Danube au Ier millénaire ap. J.-Ch., La Romanité orientale, Le christianisme au nord du Bas-Danube et Les sources de l’ethnogenèse roumaine. Un autre segment important de l’activité scientifique de Dan Gh.Teodor concerne sa qualité de membre dans les comités de rédaction de prestigieux périodiques, comme Arheologia Moldovei [Archéologie de la Moldavie], Studia Antiqua et Archeologica, Cercetări istorice [Recherches historiques] (Iaşi), Carpica (Bacău), Materiale şi cercetări arheologice [Matériaux et recherches archéologiques] (Bucureşti) et Crişana Antiqua et Mediaevalia (Oradea). À commencer par le numéro XX, afférent à l’année 1997, il est devenu rédacteur responsable de Arheologia Moldovei, revue dont il a été le collaborateur fidèle dès son premier numéro, paru en 1961. Le prestige des ouvrages scientifiques et la compétence prouvée dans les recherches archéologiques lui ont valu la cooptation dans plusieurs organismes de sa spécialité du pays et de l’étranger: membre dans le Comité Permanent de l’Union Internationale de Pré- et Protohistoire, Le Comité Permanent de l’Union Internationale d’Archéologie Slave (ultérieurement dans le Bureau exécutif de la même Union), le Comité National des Historiens Roumains, La Commission Supérieure de Diplômes de l’Université d’État de Chişinău (Kichinev), la Commission Nationale d’Archéologie (temporairement vice-président de la Commission) et la Société Numismatique Roumaine, vice-président de l’Association Roumaine d’Études byzantines et vice-président de la Commission mixte d’histoire, d’archéologie, d’éthnographie et folklore de l’Académie Roumaine et Ukrainienne. De même, il a été ré récompensé en 2000 avec l’Ordre national pour mérites scientifiques, en grade d’officier, et encore du prix national „Opera omnia”, accordé en 2002 par Le professeur Dan Gh. Teodor à 70 ans 7 le Ministère de l’Éducation et de la recherche pour toute son activité scientifique. Un support constant dans tous les domaines d’activité a été sa compagne de vie, Silvia Teodor, chercheur de prestige à l’Institut d’Archéologie de Iaşi, avec laquelle il est marié depuis 1958 et qui lui a donné deux enfants: Lucian et Ligia. Même s’ils ne l’ont pas suivi dans la carrière professionnelle, cependant ils n’ont pas manqué de lui offrir des satisfactions par leur tenue morale et la manière de réussir à faire leur vie. En dépit du passage des années, Dan Gh.Teodor continue à manifester le même dynamisme et inventivité comme dans ses années de jeunesse, constituant un exemple parmi les confrères. Jovial et communicatif, réfractaire aux attitudes rigides ou pleines d’emphase, il est une présence agréable à toutes les réunions professionnelles. L’archéologie roumaine lui doit beaucoup pour les nombreux vestiges qu’il a découverts et mis en valeur le long des années. Quand il a commencé sa carrière de chercheur, la seconde moitié du Ier millénaire ap. J.-Ch. représentait une tache blanche dans l’ensemble des savoirs de l’espace roumain est-carpatique mais par ses efforts constants, impliquant parfois des sacrifices, et par l’engrenage d’autres archéologues plus jeunes dans une activité similaire, la situation a changé de fond en comble. Il est bien possible que certains verdicts formulés quant à l’encadrement chronologique du matériel archéologique ou quant à son attribution ethnico-culturelle ne puisse plus être retenus ou qu’ils comportent des remaniements ou des augmentations, ce qui est tout à fait normal, surtout quand il s’agit de démarches où il détient la priorité. Mais ce qui est plus sûr c’est le fait que sans son obstination dans la recherche de la culture matérielle et spirituelle dans les régions orientales face à la chaîne des Carpates de la seconde moitié du Ier millénaire celle-ci serait restée un domaine quasiment inconnu. Tout en connaissant ses possibilités intellectuelles, sa passion, son ambition, nous gardons la conviction que le professeur Dan Gh.Teodor aura encore beaucoup de réalisations sur le plan scientifique, qu’il sera toujours un facteur d’émulation parmi les jeunes archéologues non seulement de Iaşi, mais aussi d’autres centres du pays. Au noms des collègues de la Faculté d’Histoire de l’Université „Al.I.Cuza” et de l’Institut d’Archéologie de l’Académie Roumaine, Filiale de Iaşi, nous lui souhaitons un chaleureux „Bon anniversaire !” et beaucoup de réussites professionnelles. VICTOR SPINEI (Traduit par Michaela Spinei) 8 VICTOR SPINEI OUVRAGES PUBLIÉS I. Monogrphies et synthèses 1. Teritoriul est-carpatic în veacurile V-XI e.n. Contribuţii arheologice şi istorice la problema formării poporului român, Editura Junimea, Iaşi, 1978, 224 p. 2. The Eastern Carpathian Area of Romania V-XI Centuries A.D., BAR- International Series 81, Oxford, 1980, 194 p. 3. Romanitatea carpato-dunăreană şi Bizanţul în veacurile V-XI e.n., Editura Junimea, Iaşi, 1981, 121 p. 4. Continuitatea populaţiei autohtone la est de Carpaţi. Aşezările din secolele VI-XI e.n. de la Dodeşti-Vaslui, Editura Junimea, Iaşi, 1984,152 p. 5. Civilizaţia romanică la est de Carpaţi în secolele V-VII e.n. Aşezarea de la Botoşana-Suceava, Editura .Academiei Române, Bucureşti, 1984, 132 p. 6. Sisteme de fortificaţii medievale timpurii la est de Carpaţi. Aşezarea de la Fundu Herţei, jud. Botoşani, Editura Junimea, Iaşi, 1987, 148 p. (en collaboration avec M.Petrescu-Dîmboviţa). 7. Creştinismul la est de Carpaţi de la origini până în secolul al XIV-lea, Editura Mitropoliei Moldovei şi Bucovinei, Iaşi, 1991, 230 p. 8. Istoria veche a României de la începuturi până în secolul al VIII-lea, Editura Didactică şi Pedagogică, Bucureşti, 1995, 463 p. (en collaboration avec M.Petrescu-Dîmboviţa, H.Daicoviciu, Ligia Bârzu, Florentina Preda). 9. Meşteşugurile la nordul Dunării de Jos în secolele IV-XI d.H., Editura Helios, Iaşi, 1996, 197 p. 10. Descoperiri arheologice şi numismatice la est de Carpaţi în secolele V-XI, Bucureşti, 1997, 190 p. 11. Istoria românilor, vol. II, Bucureşti, 2001 (collaboration), p.639-662; 725-738. 12. Istoria românilor, vol. III, Bucureşti, 2002 (collaboration), p. 143-212; 288-305. II Etudes et articles 1. O necropolă La Tène la Buhăieşti-Negreşti, SCŞIaşi, VIII, 1957, 2, p. 339-342. Le professeur Dan Gh. Teodor à 70 ans 9 2. Sondajul din 1957 de la Spinoasa-Erbiceni, Materiale, VI, 1959, p. 531-539 (en collaboration avec A.Niţu şi Em. Zaharia). 3. Raport asupra sondajului din aşezarea prefeudală de la Spinoasa- Iaşi, reg. Iaşi, Materiale, V, 1959, p. 485-493 (en collaboration avec A. Niţu). 4. Şantierul arheologic Hangu-Cetăţuia, Materiale, VI, 1959, p. 66-69. 5. Tezaurul feudal timpuriu de obiecte descoperite la Voineşti-Iaşi, ArhMold, I, 1961, p. 245-269. 6. Rannefeodal’nyi klad ukrašenii naideny v Voineşti-Iassy, Dacia, NS, V, 1961, p. 503-420. 7. Şantierul arheologic Hangu-Chiriţeni, Materiale, VII, 1961, p. 41-43. 8. Sondajele de la Spinoasa şi Erbiceni, Materiale, VIII, 1962, p. 37-45 (en collaboration avec Em.Zaharia). 9. Săpăturile de la Răducăneni, reg. Iaşi, Materiale, VIII, 1962, p. 723- 731. 10. Câteva observaţii în legătură cu căldările de lut descoperite la Răducăneni-Iaşi, SCIV, XIV, 1963, 1, p. 197-205. 11. Obiecte de podoabă din tezaurul feudal timpuriu descoperit la Oţeleni-Huşi, ArhMold, II-III, 1964, p. 343-361. 12. Le haut féodalisme sur le territoire de la Moldavie à la lumière des données archéologiques, Dacia, NS, IX, 1965, p. 325-335. 13. Importanţa materialului arheologic pentru întregirea cunoştinţelor de istoria României, Revista învăţământului superior, 12, 1965, p. 54- 57 (en collaboration avec C. Botez). 14. Cercetări arheologice în aşezarea prefeudală de la Lozna-Dorohoi, ArhMold, IV, 1966, p. 279-291 (en collaboration avec I. Mitrea). 15. Contributions archéologiques concernant la culture materielle slave du debut sur le territoire comprise entre les Carpates Orientaux et le Pruth, in Atti del VI Congresso Internazionale delle Scienze Preistoriche e Protostoriche-Roma, 1962, III, Firenze, 1966, p.167- 172. 16. Cercetări arheologice în Podişul Sucevei, ArhMold, V, 1967, p. 309- 325 (en collaboration avec I. Ioniţă). 17. Descoperirile arheologice de la Şendreni-Galaţi, Danubius, I, 1967, p. 129-135. 18. Cercetările arheologice de la Mănioaia-Costişa şi contribuţia lor la cunoaşterea culturii materiale locale din sec. V-VI din Moldova, Carpica, I, 1968, p. 233-247 (en collaboration avec V. Căpitanu şi I. Mitrea). 10 VICTOR SPINEI 19. Contribuţii la cunoaşterea culturii Dridu pe teritoriul Moldovei, SCIV, XIX, 1968, 2, p.227-278. 20. Regiunile răsăritene ale României în secolele VI-VII e.n., MemAnt, I, 1969, p. 181-206. 21. Unele probleme privind evoluţia culturii materiale din Moldova în secolele VI-IX e.n., Carpica, II, 1969, p. 253-307. 22. Cercetări arheologice la Lunca-Dorohoi, ArhMold, VI, 1969, p. 187- 212 (en collaboration avec Eugenia Neamţu et V. Spinei). 23. Şantierul arheologic Suceava, Materiale, IX, 1970, p. 375-382. 24. Săpăturile arheologice de la Cordeni-Vaslui, Materiale, IX, 1970, p. 325-328. 25. Noi date referitoare la târgul medieval Baia, Materiale, IX, 1970, p. 353-365 (en collaboration avec Emilia Zaharia). 26. Elemente şi influenţe bizantine în Moldova în secolele VI-XI e.n., SCIV, XXI, 1970, 1, p. 97-128. 27. Descoperiri din secolele VI-VII e.n. de la Iaşi-Crucea lui Ferenţ, CercIst, II, 1971, p. 119-128. 28. La population autochtone dans la région Est-Carpatiques de la Roumanie, pendant les Ve-Xe siècles de n.è., in Actes du VII Congrès des Sciences Pré- et Protohistoriques, 2, Praga, 1971, p. 1117-1120 29. Les principaux résultats des fouilles archéologiques de Fundu-Herţii (Roumanie, dép.de Botoşani), Archeologia Polski, 16, 1971, p. 363- 383 (en collaboration avec M. Petrescu-Dîmboviţa et V. Spinei). 30. La pénétration des Slaves dans les régions du S-E de de l’Europe d’après les données archeologiques des régions orientales de la Roumanie, Balcano-Slavica, 1, Prilep, 1972, p. 29-42. 31. Contribuţii privind pătrunderea şi stabilirea slavilor în teritoriile extracarpatice ale României, Carpica, V, 1972, p. 105-114. 32. Apartenenţa etnică a culturii Dridu, CercIst, IV, 1973, p. 127-142. 33. Le plus anciens Slaves dans l’est de la Roumanie, in Berichte über den II. Internationalen Kongress für slawische Archaeologie, 3, Berlin, 1973, p. 201-211. 34. Descoperiri arheologice în Moldova referitoare la agricultura din secolele VI-XI e.n., Terra Nostra, III, 1973, p. 223-232. 35. Cele mai vechi urme creştine din Moldova, MMS, 50, 7/8, Iaşi, 1974, p. 561-573. 36. Principalele rezultate ale săpăturilor arheologice din Horodiştea de la Fundu-Herţii-Botoşani, in Din trecutul judeţului Botoşani, I, 1974,

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secolele IV-XI [Les métiers au nord du Bas-Danube pendant la période 1931 Securile de bronz de tip albano-dalmat şi domnia lui Cadmos la.
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