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Sahih El Bokhari Tome 1-2 PDF

311 Pages·2009·1.33 MB·French
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3 000 HADITHS ET CITATIONS CORANIQUES RECUEIL DES TRADITIONS DU SAHIH D’EL BOKHARI Mohammed Yacine KASSAB TOME 1 Tous droits de reproduction, de traduction ou d’adaptation réservés Ouvrages réalisés par Mohammed Yacine KASSAB *Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran *Gloire à Dieu ou les mille vérités scientifiques du Coran (version arabe) *L’Islam face au Nouvel Ordre Mondial *Politique des dominos ou stratégie des échecs ? *Les Versets Authentiques *L’Islam, religion universelle *Quel Destin pour l’Islam ? *Les divisions musulmanes face à l’hégémonie occidentale *Les évangélistes à l’assaut de l’Islam *Lé création de l’univers et de la vie selon le Coran *3000 Hadiths et citations coraniques du Sahih d’El Bokhari *Les Bibles et le Coran *La sainte laïcité 5 AU NOM DE DIEU CLEMENT ET MISERICORDIEUX INTRODUCTION QUI ETAIT EL BOKHARI ? El Bokhari, dont le nom généalogique est Abou ‘Abdallah Mohammed Ben Isma’ïl Ben Ibrahim Ben El Moghira Ben Bardizbah El Djo’fi El Bokhari est né à Boukhara (actuellement ville de la république d’Ouzbékistan), le 12 du mois de Chaoual 194 de l’année hégirienne, correspondant au 19 Juillet 810. Très tôt, alors qu’il était orphelin de père, El Bokhari s’intéressa aux sciences religieuses pour lesquelles il manifesta un engouement prononcé et une maîtrise exceptionnelle. Son intelligence innée et sa mémoire phénoménale, certainement la plus prodigieuse de tous les temps – il était capable de réciter un livre après l’avoir rapidement parcouru des yeux, et il avait appris par cœur plus de deux cent mille Hadiths, soit l’équivalent de cent volumes encyclopédiques ! – ont fait de lui, l’homme le plus apte à accomplir un travail aussi monumental et bénéfique pour les Musulmans, que la rédaction de son livre «Le Sahih». Les matériaux utilisés furent à la mesure de l’ouvrage. Ainsi, il avait pris connaissance de 600 000 Hadiths, et en sélectionna, environ 9 000, qu’il disposa en 3 450 chapitres, démontrant également ses prédispositions pour la méthodologie. Afin d’accomplir son travail de recherches et d’investigations, El Bokhari dut voyager à travers une dizaine de pays, parcourant des milliers de kilomètres, et rencontrer plus de mille rawis ou spécialistes en Hadiths. Cette œuvre unique en son genre, pour laquelle il consacra seize années de sa vie, lui permit de faire le recensement exhaustif de tous les Hadiths existants et d’auditionner les traditionnaires qui avaient conservé des écrits ou gardé en mémoire des récits datant de l’époque du Prophète Mohammed, que le Salut et la Bénédiction de Dieu, soient sur lui. Il s’y adonna avec une énergie et un sens de la critique exemplaires. Ainsi, deux siècles après la mort du Prophète, il réussit à rassembler la plus impressionnante collection des traditions islamiques existant dans le monde et à en faire la transcription et la synthèse. Pour mener plus commodément sa tâche, il s’établit dès l’âge de seize ans à la Mecque, à la suite d’un pèlerinage, se rapprochant ainsi des sources d’information originales. 6 Parallèlement à sa quête de Hadiths, El Bokhari enseignait, en dépit de son jeune âge, la science des Hadiths, notamment dans le Hidjaz (Arabie) et en Iraq. Son enseignement connut une immense renommée et on estime à plus de 70 000 le nombre de personnes qui ont bénéficié de son inépuisable savoir. Ce qui, compte tenu de la faible densité des populations d’alors, et de l’absence de moyens de locomotion, autres que le transport animal, constitue une prouesse sans exemple dans l’histoire. De plus, malgré ses multiples activités, El Bokhari était un auteur particulièrement fécond, puisqu’il publia une vingtaine d’ouvrages, faisant preuve d’une science remarquable et, dont le premier d’entre eux, parut alors qu’il n’avait que 18 ans ! Comment ne pas voir un signe du destin, qu’un tel homme, hors du commun, se consacre corps et âme à la recherche et à la compilation des traditions islamiques afin de les mettre hors de portée des atteintes du temps et des événements, en vue de constituer la mémoire vivante de la religion islamique, dont allaient bénéficier des milliards de croyants dans le monde entier, et ce à travers des dizaines et des dizaines de générations ? Nous l’avons déjà dit, le Sahih d’El Bokhari est l’œuvre la plus importante après le Coran. C’est une référence de premier ordre pour les Musulmans, qu’ils soient savants ou profanes en la matière. Le recueil des traditions islamiques constitue le canon en matière d’orthodoxie musulmane. C’est la voie, le chemin, la sunna que doivent emprunter les Croyants pour mieux appréhender leur religion et vivre pleinement leur foi. Aucune des religions monothéistes autre que l’Islam, n’a pu bénéficier du concours de savants aussi éminents qu’El Bokhari, mais aussi Muslim, autre célèbre traditionaliste dans la transmission des Hadiths. Ce concours de circonstances exceptionnelles a permis de capitaliser et de conserver, l’ensemble de l’héritage spirituel issu de la religion et de la civilisation musulmanes, comprenant un enseignement, un savoir et un mode de vie, qui ont été recueillis du vivant du Prophète et transmis pour les temps des temps au reste de l’Humanité. La religion musulmane est ainsi confortée par des arguments historiques fondés, vérifiables et infaillibles, dont n’ont pu bénéficier les autres religions monothéistes. En effet, le Coran Sacré, reste le seul texte d’origine divine à n’avoir jamais été altéré, falsifié ou dénaturé, car il a été transcrit sur des supports, au moment de sa Révélation au Prophète Mohammed. Les secrétaires et les scribes, qui ont eu l’honneur et le privilège de recueillir de la bouche même du Prophète, les Textes Sacrés, qui lui étaient communiqués par l’Ange Djibril (Gabriel), sont connus et identifiés. De fait, aucun verset, ni 7 aucun mot, n’a été substitué ou remplacé par d’autres termes, y compris lorsqu’ils sont identiques ou approchants. Personne n’ignore que certains auteurs occidentaux, dont l’inclinaison vers l’incroyance est manifeste, se sont éreintés à mettre en doute cette réalité. Mais, leurs calomnies et leurs insinuations, à l’intention d’un lectorat ignorant, dont le subconscient a été altéré historiquement, par les croisades ainsi que par l’expansion coloniale n’ont été, en définitive, que l’image d’une poignée de poussière emportée par le vent. Il ne subsiste rien des mensonges colportés, sauf le vent de la désolation, lors que la Vérité brillera de tout son éclat pour l’éternité. L’authenticité absolue du Texte coranique, ainsi que le travail de mémoire, combien méritoire, effectué par les éminents savants de l’Islam, ont permis à la religion musulmane, non seulement de survivre dans un environnement hostile, mais également de se développer et de prospérer au point de devenir l’idéal absolu d’une grande partie de l’humanité. Ce contexte favorable et l’importance capitale de son Recueil, connu en arabe, sous le nom de « Sahih d’El Bokhari », ont incité les érudits en sciences religieuses, à apprendre par cœur ces traditions, en raison de l’intérêt exceptionnel qu’elles représentent dans la vie du Croyant, et pour les réponses qu’elles apportent aux problèmes de l’existence, en conformité avec les exigences de la religion islamique. Si nous ajoutons, que loin de tirer une gloriole quelconque, pour son inestimable savoir et son intelligence exceptionnelle, El Bokhari, se faisait remarquer par sa modestie et ses goûts simples, on aura à peine esquissé, les mérites d’un homme hors du commun, qui a été doté par le Seigneur de l’univers, de dons inestimables, et qui ont été utilisés à très bon escient. Pour toutes ces raisons, nous implorons Allah et Lui demandons de répandre Ses Bienfaits, sur notre Prophète Mohammed, que le Salut et la Bénédiction de Dieu soient sur lui, ainsi que sur tous les savants et les méritants de l’Islam, à quelque titre qu’ils soient, qui ont contribué à ancrer cette religion dans le cœur de hommes. Mohammed Yacine KASSAB 8 AVERTISSEMENT Le présent ouvrage a tenu à respecter l’ordre chronologique de la version originale, en langue arabe, du Sahih d’El Bokhari. Cependant, compte tenu du réarrangement du texte, notamment en raison de la suppression de certains Hadiths très proches les uns les autres, qui sont rapportés plusieurs fois par des auteurs différents, ainsi que des Hadiths qui présentent un intérêt moins évident, il a paru opportun de procéder à une légère modification de la classification conventionnelle, pour la compréhension du lecteur. Malgré tout, de rares Hadiths (moins de cinq pour cent de l’ensemble) reviennent une ou deux fois dans le texte. L’explication en est que ces Hadiths traitent deux ou plusieurs sujets différents et se retrouvent ainsi, pour chacun des sujets dans le chapitre correspondant. D’autres Hadiths présentent quelques variations thématiques ou un complément d’information, ce qui a nécessité leur insertion dans le texte, malgré leur apparente analogie. Les citations coraniques et les Hadiths ou partie de Hadiths qui figurent en italique, forment ce qu’on appelle la tardjama. Il s’agit de textes introductifs, aux Hadiths proprement dits, lesquels comportent toute la suite des témoins oculaires ou auditifs, dignes de foi (les rawis) qui ont transmis les traditions depuis leur origine. La suite des rawis qui se sont succédé sans discontinuer pour transmettre les Hadiths dans leur authenticité, forme l’isnad (la chaîne) et constitue le soubassement du livre. Nous n’avons pas repris dans ce travail la chaîne complète des rawis pour ne pas encombrer inutilement le texte. En ce qui concerne les titres nous avons repris ceux qui figurent dans la version originale. Toutefois, nous avons dû titrer ceux des Hadiths, qui n’en possédaient pas, afin de mieux sérier notre travail. Pour ce faire, nous nous sommes inspirés généralement de l’objet même du sujet traité, afin d’en tirer la quintessence. Aussi, les titres en question évoquent toujours le contenu des Hadiths considérés. Cependant, pour bien différencier les titres originels des autres, nous avons utilisé des caractères italiques pour ces derniers. Enfin, nous avons introduit une table des matières détaillée, afin que le lecteur puisse facilement retrouver les sujets qu’il désire. Et qu’Allah, éclaire nos esprits et nous guide dans notre démarche. Mohammed Yacine KASSAB 9 PREMIERE PARTIE LE DEBUT DE LA REVELATION Comment débuta la Révélation auprès de l’Envoyé de Dieu ? De ces Paroles de Dieu : « Nous t’avons envoyé la Révélation, de même que nous l’avions envoyée à Noé et aux Prophètes venus après lui… » (Coran 4.163) Les actions ne valent que par l’intention Selon ‘Alqama Ben Ouaqas El Laïti, alors qu’il était sur le minbar, ‘Omar Ben El Khattab, prononça les paroles suivantes : « J’ai entendu l’Envoyé de Dieu dire : - Les actions ne valent que selon les intentions. Pour chaque homme, les intentions sont déterminantes. Ainsi, celui qui émigrera pour les biens de ce monde ou pour chercher une épouse, ne sera rétribué que pour l’objectif qu’il s’était fixé. » Comment se manifeste la Révélation ? Selon ‘Aïcha, la mère des Croyants, Harit Ben Hicham demanda au Prophète : « Ô Envoyé de Dieu, comment se manifeste à toi la Révélation ? » - Parfois, répondit celui-ci, je ressens comme le timbre d’une clochette et c’est le plus éprouvant pour moi. Puis quand l’épreuve se termine, alors seulement je comprends le sens du message. En d’autres occasions, l’ange prend une apparence humaine et je retiens les Paroles qu’il me communique. Et ‘Aïcha d’ajouter : - Certains jours de grand froid, le Prophète recevait la Révélation, et à la fin, je voyais son front ruisseler de sueur. » Du commencement de la Révélation ‘Aïcha la mère des Croyants a dit : « Au début, la Révélation commença par des visions pieuses chez le Prophète durant son sommeil, et qui étaient comme une lueur semblable à la clarté de l’aurore. Puis, le Prophète se mit à affectionner la retraite et il se retira dans la grotte de Hira, où il entreprit de pratiquer des actes d’adoration pendant plusieurs nuits de suite, sans rejoindre son domicile. Il s’était pourvu d’aliments et lorsque ses provisions étaient épuisées, il retournait vers Khadidja et prenait le nécessaire pour une nouvelle retraite. Cette situation se prolongea jusqu’au jour où la vérité lui fut révélée dans cette caverne de Hira. 10 « L’ange (Djibril-Gabriel)) le visita et lui dit : - Iqrâ ! (Lis ! Récite !) – Je ne suis pas de ceux qui savent lire, répondit le Prophète. - L’ange m’enserra au point de perdre conscience, raconte le Prophète, puis il renouvela son injonction : - Lis ! – Je ne suis pas de ceux qui savent lire. Il me saisit une deuxième fois et m’enserra au point de me faire perdre mes forces puis me relâcha en disant : - Lis ! –Je ne suis pas de ceux qui savent lire ! Lui dis-je encore. Il m’étreignit une troisième fois puis desserra son éteinte en récitant : - Lis ! Au Nom de ton Seigneur qui a créé. Il a créé l’homme d’un embryon. Lis ! Ton Seigneur est le très Généreux. » (Coran 96.1 à 3). Le cœur tremblant et en possession de ces versets, le Prophète se précipita chez Khadidja Bint Khowaïlid (son épouse) en s’écriant : Couvrez- moi ! Couvrez-moi ! On l’enveloppa jusqu’à la disparition de son trouble. Il informa Khadidja de son aventure et ajouta : - J’ai cru pour ma vie. –Non, répondit Khadidja, Dieu ne t’infligera jamais de tourments, car tu es solidaire avec les tiens, tu défends les faibles, tu donnes à ceux qui en sont démunis, tu accueilles les hôtes et tu assistes ceux qui sont victimes de l’injustice. Puis Khadidja l’accompagna chez Waraqa Ben Naufal son cousin paternel, qui s’était converti au Christianisme au temps de la djahiliya (préislamique). Ce dernier savait écrire l’hébreu et avait transcrit en cette langue, ce que Dieu avait permis de l’Evangile. Waraqa était d’un âge avancé et avait perdu la vue. Khadidja lui dit : - Ô, mon cousin, écoute ce qu’a à te dire, le fils de ton frère. – Ô, fils de mon frère, que veux-tu ? interrogea Waraqa. Le Prophète lui raconta son histoire et ce qu’il avait vu. – C’est le Namous (Confident de Dieu ou encore l’ange Gabriel) que Dieu a déjà envoyé à Moïse, répliqua Waraqa. Quel dommage que je ne sois plus jeune ! Comme je voudrais vivre lorsque tes compatriotes te chasseront ! - Comment, s’écria le Prophète, mes compatriotes vont me rejeter ? -Oui, répondit Waraqa, aucun homme n’a apporté quelque chose de similaire sans être opprimé. Si je vis encore à ce moment, je t’apporterai toute mon assistance. Quelque temps après Waraqa mourut et la Révélation fut suspendue. » De la suspension et de la reprise de la Révélation Au sujet de la suspension de la Révélation (qui dura trois ans), Djâbir Ben ‘Abdallah El Ansari, parlant de la Tradition rapporte les propos suivants du Prophète : « Pendant que je marchais, j’entendis une voix retentir du ciel. Je levai les yeux et aperçus l’ange que j’avais vu à Hira. Il était assis sur un trône 11 suspendu entre ciel et terre. Je fus saisi d’effroi à cette vision et rentrai chez moi en criant : « Couvrez-moi ! Couvrez-moi ! » C’est alors que Dieu fit descendre les versets suivants : « Ô toi qui es enveloppé ! Lève-toi et avertis ! » (Coran 74.1-2) Puis la récitation continua jusqu’au verset : « Et fuis l’idolâtrie ! » (Coran 74.5. Ensuite la Révélation reprit sans discontinuer L’Envoyé de Dieu récitait le Coran de la même façon que le lui enseignait l’ange Gabriel Selon Saïd Ben Djobaïr, Ibn ‘Abbas expliquait ainsi le verset coranique suivant : « Ne remue pas ta langue pour hâter la Révélation. » (Coran 75.16) « L’Envoyé de Dieu, dit-il, remuait les lèvres pour apaiser la souffrance qui accompagnait la Révélation, aussi Dieu fit descendre ces versets :« Ne remue pas ta langue comme pour hâter la Révélation. C’est à Nous que revient le soin de rassembler le Texte et de le prêcher. » (Coran 75.16-17). Pour Ibn ‘Abbas, ce dernier verset signifie : « Dieu assemblera le Texte dans ta poitrine, puis tu le réciteras. » Quant au verset : « Suis sa récitation lorsque nous le récitons. » (Coran 75.18), Ibn ‘Abbas donne cette version : « Sois attentif à la récitation et observe le silence. » Enfin pour le verset : « Il Nous appartient ensuite de l’expliciter. » (Coran 75.19), Ibn’Abbas l’interprète ainsi : « Il nous incombe (ensuite) de le faire réciter. » Après cela, l’Envoyé de Dieu écoutait l’ange Gabriel à chacune de ses apparitions, puis dès le départ de ce dernier, il récitait le Coran de la même façon qu’il le lui avait enseigné. 12

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*3000 Hadiths et citations coraniques du Sahih d'El Bokhari. *Les Bibles et Selon Abou Sofiane, Héraclius lui aurait dit : « Je t'ai demandé si leurs.
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