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Règles et recommandations pour les éditions critiques (Série grecque) PDF

80 Pages·1972·2.181 MB·French
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i;1'v cy'Y ~ ' COLLECTION DES UNIVERSITÉS DE FRANCE ~ publiée sous le patronage del' ASSOCIATION GUILLAUME BUDS RÈGLES ET RECOMMANDATIONS POUR LES ÉDITIONS CRITIQUES (Série grecque) PARIS SOCIÉTÉ D'ÉDITION « LES BELLES LETTRES » 95, BOULEVARD RASPAIL 1972 La loi du 11 mars 1957 n'autorisant, aux termes des alinéas 2 et 3 de l'article 4.1, d'une part, que les • copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective • et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemple et d'illustration, • toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite • (alinéa t •r de l'article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les articles 425 et suivants du Code pénal. © Société d'édition • LES BELLES LETTRES ., Paris, 1972. AVANT-PROPOS Depuis que Louis Hm1et, en 1924, a publié ses Règles et recommandations aujourd'hui épuisées, certains des sages principes qu'il avait établis sont tombés dans l'oubli par la faute des éditeurs, d'autres se sont révélés peu commodes à observer, et les changements dans les habitudes qui accompagnent la succession des généra tions paraissent nécessiter de nouvelles recommanda tions. Il est en effet indispensable, si on veut éviter l'anar chie, qu'une certaine uniformité -· qui n'exclut pas des adaptations de détail - règne dans les volumes de la Collection des Universités de France. Alphonse Dain se proposait de reprendre et de rajeunir les Règles de Havet. Il avait jeté sur le papier quelques idées el des développements généraux suscités par une longue expé rience, dont M. J. André pour la série latine et moi même avons eu la chance de prendre connaissance et qui nous ont été précieux. Jean ÎRIGOIN TABLE DES MATIÈRES I. 1 PLAN D'UNE ÉDITION. IL L'INTRODUCTION ET LES NOTICES. 2 Principes généraux . • . . . . 2 Recommandations particulières • . . 3 III. 7 LES SIGLES ET ABRÉVIATIONS. IV. 8 LE TEXTE. • • Signes critiques • 8 Ponctuation. • 12 Orthographe 13 Caractères • 14 Présentation du texte. 15 Signalisation du texte • 19 V. 23 L'APPARAT CRITIQUE Principes généraux. • 23 Contenu de l'apparat 24 Sigles des manuscrits. • 26 Nature de l'apparat • • 27 Unités critiques • • • 29 Indications concernant les manuscrits • 34 Indications concernant les leçons menuscrites • 36 Indications concernant les éditions et les éditeurs • 41 Indications concernant les modifications apportées au texte des manuscrits. . . . • . . • 42 Ponctuation. • . . . • . • • • . • . • • 46 Liste des abréviations utilisées dans l'apparat 47 VI. 48 LA TRADUCTION. Présentation • . . • • 48 Orthographe des noms propres • 49 X TABLE DES MATIÈRES VII. LES NOTES. 50 Annotation . 50 Comment.aire • . . 50 VIII. INDEX • • • 52 IX. 54 CARTES ET FIGURES. Cartes • 54 Figures .• 54 X. LA TABLE DES MATIÈRES 55 XL PRÉPARATION DU MANUSCRIT. 56 Directives en vue de la présentation • 56 Typographie • . . . . • • . . 57 Recommandations particulières à ! 'introduction, à la notice et aux notes. • • • 59 XII. 64 RÉVISION DU MANUSCRIT. XIII. CORRECTION DES ÉPREUVES. 65 INDEX 67 TABLE DES SIGNES DE CORRECTION (hors-texte) 1. PLAN D'UNE ÉDITION 1. Chaque édition comprend les éléments suivants, qui seront définis par la suite : - une introduction générale et une ou plusieurs notices particulières ; - une liste de sigles et abréviations ; - le texte grec ; - un apparat critique, accompagné, si besoin, d'une liste de testimonia ; - la traduction française; - des notes (exceptionnellement un commentaire); - un ou plusieurs index ; - des cartes ou des figures, s'il y a lieu ; - une table des matières. 2. Sauf dans le cas d'un travail préparé en équipe, où les différents livres d'un texte peuvent faire l'objet d'une répartition, l'auteur s'engage à donner à la Société Les Belles Lettres une édition complète de l'ensemble de J'œuvre et à persévérer jusqu'à son achèvement. 3. L'auteur s'engage aussi à soumettre son travail, avant l'impression, à un réviseur qui sera désigné par la commission technique. IL L'INTRODUCTION ET LES NOTICES PRINCIPES GÉNÉRAUX 1. Pour tout auteur, Je premier volume comportera une introduction générale, relative à l'homme et à l'œuvre. On y présentera sa biographie et l'ensemble de sa pro duction, et on y dégagera les grandes lignes de l'histoire du texte. La longueur de l'introduction doit répondre à l'importance et à l'ampleur de l'œuvre. Exceptionnelle ment, un volume entier pourra lui être consacré. 2. Si l'introduction vise à présenter l'auteur et l'en S<..mble de son œuvre avec les problèmes critiques que pose sa transmission, la notice particulière doit conduire à la lecture d'un ouvrage précis. On y entrera donc plus dans les détails, qu'iJ s'agisse d'analyser le texte, de déter miner ses sources, les conditions de sa rédaction et de sa publication, l'influence qu'il a exercée ou les particula rités de sa tradition. 3. Dans un volume constitué d'œuvres diverses d'un même auteur, chaque œuvre ou chaque groupe d'œuvres sera précédé d'une notice. Dans le cas d'une œuvre éditée en livres séparés, on peut concevoir une notice particulière pour chaque livre quand Je sujet, les sources ou la tradition manuscrite diffèrent. Lorsque l'œuvre se réduit à un ouvrage unique et court, la notice se confondra avec l'introduction. 4. Ni l'introduction ni les notices ne doivent être c.cmsi dérées comme l'essentiel de l'édition : elles sont an service du texte. Quel que soit leur intérêt, elles représentent la partie du travail qui a des chances de vieillir le plus vite. RECOMMANDATlONS PARTICULIÈRES 3 RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES 1. Les recommandations suivantes valent aussi bien pour l'introduction que pour les notices : a) Toute considération étrangère à l'établissement et à l'interprétation du texte est à proscrire. On exclura ainsi les remarques sur la langue, le style, la métrique, etc., si elles ne sont pas indispensables à cet objet. b) Tout ce qui réclame une démonstration sera traité dans un article de revue auquel il sera fait référence et dont seules les conclusions seront reproduites. Quand l'argu mentation est ancienne, il suffit de renvoyer aux travaux antérieurs. c) Les bibliographies proprement dites - surtout de ca ractère général - ne sont pas de mise dans nos éditions, qui n'ont pas à satisfaire, sur ce point, aux exigences des thèses universitaires. De plus, elles seraient vite périmées. 2. Pour les problèmes que pose l'établissement du texte - histoire et conditions de sa transmission, utilisation des manuscrits et de la tradition indirecte - il conviendra davantage de présenter les résultats acquis et les principes de l'édition que d'engager une démonstration de longue haleine qui sera réservée plus utilement à une publication spécialisée. A ce sujet, on ne saurait mieux faire que de reproduire les vœux formulés au Congrès de Nîmes de l' Association GuiUaume Budé en 1932 (Actes du Congrès, Paris, Les Belles Lettres, 1932, p. 59-60) : 1. Que la préparation de chaque édition destinée à la collection Guillaume Budé entraîne de la part de son auteur l'obligation de reviser soigneusement le classement des ma nuscrits et de constituer, à l'aide de tous les éléments utili sables, l'histoire du texte durant l'A ntiquité et le Moyen Age. 2. Que, si le résultat de ce travail nécessite la rédaction de prolégomènes trop importants pour être insérés en tête de 4 L'INTRODUCTION ET LES NOTICES l'édition proprement dite, ces prolégomènes fassent la matière d'une publication distincte, mais que néanmoins l'apparat critique soit toujours constitué et disposé de telle sorte qu'on puisse y trouver le reflet des différents états succes5ifs du texte édité. 3. La désignation des manuscrits sera complète et ri goureuse dans la partie de l'introduction ou de la notice consacrée à l'établissement du texte : ville, bibliothèque, fonds et cote. Pour des bibliothèques fameuses, comme l' Ambrosienne, la Bodléienne, la Laurentienne ou la Marcienne, il sera superflu d'indiquer la ville. Inversement, on ne mention nera pas le nom de la bibliothèque si elle est seule dans la ville à posséder des manuscrits grecs ou si sa collection de manuscrits grecs est d'une importance capitale (par exemple à Paris pour la Bibliothèque nationale ou à Londres pour le British Museum). Lorsqu'un même fonds est partagé entre deux biblio thèques différentes, mais a gardé ses cotes anciennes, on soulignera l'unité du fonds en le mentionnant avant d'in diquer le lieu de conservation du manuscrit (par exemple Palatinus Heidelbergensis gr. 398 ou Palatinus Vati canus gr. 287). A de rares exceptions près (le fonds grec de la Biblio thèque Marcienne à Venise, celui de la Bibliothèque d'Este à Modène, notamment), la cote doit être celle qui se trouve actuellement en usage dans la bibliothèque concernée. La mention gr. (= graecus) ne figurera donc dans la cote que si les manuscrits grecs forment un fonds particulier. On se gardera de reproduire telles quelles les cotes péri mées ou incomplètes données par des éditions antérieures, du type de Vindobonensis 55 au lieu de Vindobonensis suppl. gr. 39, mais il sera souvent utile d'indiquer entre parenthèses la cote ancienne : Matritensis Bibl. Nat. 4562 (olim N 24). Les cotes des catalogues spécialisés ne seront données qu'après la cote officielle et entre parenthèses : Ambrosianus C 222 inf. (gr. 886). RECOMMANDATIONS PARTICULIÈRES 5 Pour les papyrus, on indiquera la cote utilisée dans l'édition princeps, en particulier pour les grandes collec tions (P. Oxy., P. S. 1., B. K. T., etc.), quitte à ajouter entre parenthèses la localisation actuelle : P. Oxy. 1231 (Bodl. MS. Gr. Class. c. 76). Un renvoi à la dernière édition (la seconde pour le moment) du répertoire de R. A. Pack (The Greek and Latin Literary Texts {rom Greco-Roman Egypt, Ann Arbor, 1965), où est rassemblée une importante bibliographie, sera judicieux. On écrira alors : P. S. 1. 1384 (Pack2, 516). La désignation des manuscrits et des papyrus sera nor malement rédigée en latin et, à l'exception de la cote (chiffres et lettres), composée en italique, comme dans les exemples cités plus haut. 4. L'établissement d'un stemma n'offre aucun carac tère de nécessité et n'est pas un but en soi. Le stemma est une représentation schématique du classement des manuscrits et même, dans des cas favorables, de toute l'histoire de la tradition. Si le classement est sûr, si l'his toire ne présente pas de période obscure, on trouvera profit à établir un stemma. Si, au contraire, la contami nation est fréquente ou l'histoire incertaine, on sera bien en peine d'en dresser un. Dans les cas favorables, lorsque l'éditeur aboutit à une solution qu'il considère comme certaine - qu'un stemma vienne l'illustrer ou non - il doit en tenir compte pour l'établissement du texte et s'interdire éclectisme ou fantaisie dans le choix des leçons : toute discordance entre les principes généraux exposés dans l'introduction ou la notice et l'application qui en est faite dans l'édition a pour effet de miner et de ruiner ces prmc1pes. 5. On pourra, pour terminer, donner une brève liste des éditions importantes. Y figureront les premières édi tions, dans la mesure où elles apportent le témoignage de manuscrits disparus depuis, ainsi que toutes les éditions

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