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Pathologie du complexe pelvi-fémoral du sportif PDF

268 Pages·2009·6.411 MB·French
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PATHOLOGIE DU COMPLEXE PELVI-FÉMORAL DU SPORTIF CHEZ LE MÊME ÉDITEUR Des mêmes auteurs, dans la même collection : La cheville traumatique : des certitudes en traumatologie du sport. Sous la direction de J. Rodineau et S. Besch. 26e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière. 2008, 184 pages. Séquelles des traumatismes articulaires chez les sportifs, sous la direction de J. Rodineau et E. Rolland. 25e journée de traumatologie du sport de la Pitié- Salpêtrière. 2007, 304 pages. Pathologie intra- et péritendineuse du membre supérieur des sportifs, sous la direction de J. Rodineau et E. Rolland. 24e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière. 2006, 336 pages. Arthroscopie thérapeutique en traumatologie du sport, sous la direction de J. Rodineau et G. Saillant. 23e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière. 2005, 288 pages. Anomalies anatomiques et pathologie sportive, sous la direction de J. Rodineau et G. Saillant. 22e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière. 2004, 304 pages. La lésion ligamentaire périphérique récente, sous la direction de J. Rodineau et G. Saillant. 21e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière. 2003, 272 pages. Panaroma en traumatologie du sport, sous la direction de J. Rodineau et G. Saillant. 20e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière. 2002, 288 pages. Des mêmes auteurs : Le coude microtraumatique, sous la direction de C. Hérisson et J. Rodineau. Collection Pathologie locomotrice et médecine orthopédique. 2006, 280 pages. Muscle traumatique et mécanique, sous la direction de C. Hérisson et J. Rodineau. Collection Pathologie locomotrice et médecine orthopédique. 2005, 192 pages. Pathologie de la coiffe des rotateurs de l’épaule, par J. Pélissier, L. Simon, J. Rodineau. 1993, 360 pages. Les autres ouvrages : Médecine du sport, par E. Brunet-Guedj, B. Brunet, J. Girardier, B. Moyen. Collection Sport. 2006, 7e édition, 424 pages. Examen clinique des membres et du rachis, par S. Hoppenfeld. Traduit par D. Duizabo. 2006, édition revue et mise à jour avec la nouvelle nomenclature anatomique, 320 pages. Rééducation de l’appareil locomoteur, par A. Quesnot, J.-C. Chanussot, R.-G. Danowski. Collection Abrégés. 2006, 384 pages. Traumatologie du sport, par R.-G. Danowski, J.-C. Chanussot. Collection Sport. 2005, 7e édition, 416 pages. PATHOLOGIE DU COMPLEXE PELVI-FÉMORAL DU SPORTIF 27e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpêtrière Sous la direction de J. RODINEAU et S. BESCH Avec la collaboration de G. Bach, H. Bard, J.-M. Berthelot, G. Biette, O. Boche, O. Bonnefoy, J.-P. Bonvarlet, M. Bouvard, J.-L. Brasseur, B. Brunet, E. Brunet-guedj, J.-N. Buy, Y. Catonné, M. Cohen, J.-M. Coudreuse, J.-B. Courroy, H. De Labareyre, J. De Lecluse, Y. Demarais, X. Demondion, P. Djian, O. Fichez, D. Folinais, D. Godefroy, E. Grangeon, T. Judet, J.-F. Kouvalchouk, M. Lequesne, A. Lippa, J.-F. Luciani, A. Meyer, G. Morvan, N. Moudden, J.-P. Paclet, J. Parier, P. Piriou, D. Poux, G. Reboul, J. Renoux, P. Rochcongar, J. Rodineau, B. Roger, E. Rolland, E. Sariali, A. Simon, B. Tamalet, A. Thiescé, V. Vuillemin, D. Zeitoun-eiss. Ce logo a pour objet d’alerter le lecteur sur la menace que DANGER représente pour l’avenir de l’écrit, tout particulièrement dans le domaine universitaire, le développement massif du « photo- copillage ». Cette pratique qui s’est généralisée, notamment dans les éta- blissements d’enseignement, provoque une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilité même pour les auteurs de créer des œuvres nouvelles et de les faire éditer correctement est aujourd’hui menacée. Nous rappelons donc que la reproduction et la vente sans LE autorisation, ainsi que le recel, sont passibles de poursuites. PHOTOCOPILLAGE Les demandes d’autorisation de photocopier doivent être adressées à l’éditeur ou au Centre français d’exploitation du TUE LE LIVRE droit de copie : 20, rue des Grands-Augustins, 76006 Paris. Tél. 01 44 07 47 70. Tous droits de traduction, d’adaptation et de reproduction par tous procédés, réservés pour tous pays. Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans l’autorisation de l’éditeur est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective et, d’autre part, les courtes citations justifi ées par le caractère scientifi que ou d’information de l’oeuvre dans laquelle elles sont incorporées (art. L. 122-4, L. 122-5 et L. 335-2 du Code de la propriété intellectuelle). © 2009 Elsevier Masson SAS – Tous droits réservés ISBN : 978-2-294-70944-9 ELSEVIER MASSON SAS – 62, rue Camille-Desmoulins, 92442 Issy-les-Moulineaux Cedex www.elsevier-masson.fr LISTE DES AUTEURS Bach G. – Service de radiologie polyvalente, diagnostique et interventionnelle, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 87, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Bard H. – Service de chirurgie orthopédique, hôpital européen Georges-Pompi- dou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris. Berthelot J.-M. – Service de rhumatologie, CHU hôpital Hôtel-Dieu, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes cedex 01. Biette G. – Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Boche O. – Clinique du Landy, 23, rue du Landy, 93400 Saint-Ouen. Bonnefoy O. – Imagerie médicale, centre hospitalier de Pau, 4, boulevard Hau- terive, 64046 Pau cedex. Bonvarlet J.-P. – IAL Nollet, 23, rue Brochant, 75017 Paris. Bouvard M. – Centre de biologie et médecine du sport de Pau, centre hospitalier de Pau, 4, boulevard Hauterive, 64046 Pau cedex. Brasseur J.-L. – Service de radiologie polyvalente, diagnostique et interventionnelle, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 87, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Brunet B. – Service de médecine du sport, groupement hospitalier Édouard- Herriot, 5, place d’Arsonval, 69347 Lyon cedex 03. Brunet-Guedj E. – Service de médecine du sport, groupement hospitalier Édouard-Herriot, 5, place d’Arsonval, 69347 Lyon cedex 03. Buy J.-N. – Service de radiologie, hôpital Hôtel-Dieu, 1, place du Parvis Notre- Dame, 75004 Paris. Catonné Y. – Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, groupe hos- pitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Cohen M. – Service de radiologie, hôpital Saint-Joseph, 13, boulevard de Lou- vain, 13008 Marseille. Coudreuse J.-M. – Service de médecine du sport, hôpital Salvator, 249, boule- vard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille. Courroy J.-B. – IAL Nollet, 23, rue Brochant, 75017 Paris. De Labareyre H. – Clinique des Lilas, 49, avenue du Maréchal Juin, 93260 Les Lilas. De Lecluse J. – Service de médecine physique et rééducation orthopédique – traumatologie du sport, hôpital national Saint-Maurice, 14, rue du Val d’Osne, 94415 Saint-Maurice cedex. Demarais Y. – INSEP, 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris. Demondion X. – Service de radiologie ostéoarticulaire, CHRU hôpital Roger- Salengro, rue Émile-Laine, 59037 Lille, faculté de médecine de Lille. Djian P. – IAL Nollet, 23, rue Brochant, 75017 Paris. VIII LISTE DES AUTEURS Fichez O. – Centre de rhumatologie et traumatologie du sport, Le Saint-Louis, place Coullet, 83700 Saint-Raphaël. Folinais D. – IAL Nollet, 23, rue Brochant, 75017 Paris. Godefroy D. – IRP, 31, avenue Hoche, 75008 Paris. Grangeon E. – INSEP, 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris. Judet T. – Service de chirurgie orthopédique, hôpital Raymond-Poincaré, 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches. Kouvalchouk J.-F. – Ancien chef du service de chirurgie orthopédique et traumatolo- gie du sport, hôpital Foch, 25, route des Fusillés de la Résistance, BP 28, 92151 Suresnes. Lequesne M. – 31, rue Guilleminot, 75014 Paris. Lippa A. – Imagerie médicale, centre hospitalier de Pau, 4, boulevard Hauterive, 64046 Pau cedex. Luciani J.-F. – Service de médecine du sport, groupement hospitalier Édouard- Herriot, 5, place d’Arsonval, 69347 Lyon Cedex 03. Meyer A. – Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Morvan G. – Centre d’imagerie de l’appareil locomoteur, 5, rue Alfred-Bruneau, 75016 Paris. Moudden N. – Service de médecine physique et rééducation orthopédique – traumatologie du sport, hôpital national Saint-Maurice, 14, rue du Val d’Osne, 94415 Saint-Maurice cedex. Paclet J.-P. – 15-17, rue Curnonsky, 75017 Paris. Parier J. – INSEP, 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris. Piriou P. – Service de chirurgie orthopédique, hôpital Raymond-Poincaré, 104, boulevard Raymond-Poincaré, 92380 Garches. Poux D. – INSEP, 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris. Reboul G. – Unité de chirurgie pariéto-abdominale, polyclinique de Bordeaux- Tondu, 143 à 153, rue du Tondu, 33082 Bordeaux cedex. Renoux J. – Service de radiologie polyvalente, diagnostique et interventionnelle, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 87, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Rochcongar P. – Unité de biologie et médecine du sport, CHU hôpital Pontchail- lou, 2, rue Henri-Le-Guilloux, 35033 Rennes cedex 9. Rodineau J. – 3, avenue Bugeaud, 75116 Paris. Roger B. – CEPIM, 49, avenue du Maréchal Juin, 93260 Les Lilas. Rolland E. – Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Sariali E. – Service de chirurgie orthopédique et traumatologique, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 47, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. Simon A. – Espace médical Vauban, 2 A, avenue de Ségur, 75007 Paris. Tamalet B. – Service de médecine physique et rééducation orthopédique – traumatologie du sport, hôpital national Saint-Maurice, 14, rue du Val d’Osne, 94415 Saint-Maurice cedex. Thiescé A. – INSEP, 11, avenue du Tremblay, 75012 Paris. Vuillemin V. – Service de radiologie, hôpital européen Georges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris. Zeitoun-Eiss D. – Service de radiologie polyvalente, diagnostique et intervention- nelle, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière, 87, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris. AVANT-PROPOS Devant une douleur pelvi-fémorale survenant chez le sportif, le challenge dia- gnostique est toujours diffi cile pour le praticien tant les structures anatomiques pré- sentes sont nombreuses et leur sémiologie lésionnelle parfois complexe… ou mal connue. Comme toujours, le premier réfl exe doit être d’évoquer une pathologie n’ayant aucun lien direct avec la pratique sportive. Une fois celle-ci éliminée, ce qui n’est pas toujours simple, les hypothèses diagnostiques traumatiques ou microtrau- matiques restent multiples. Consacrer une journée à les démembrer ne nous a donc pas paru inutile. Les lésions musculaires sont fréquentes et bien connues des traumatologues, no- tamment au membre inférieur où les atteintes du quadriceps et du gastrocnémien médial caracolent en tête du classement par ordre de fréquence. Les lésions des mus- cles du bassin sont plus rares voire controversées par certains. Pourtant, de soli- des connaissances anatomo-sémiologiques complétées par une lecture attentive de l’imagerie par résonance magnétique permettent d’en établir le diagnostic précoce et précis, évitant ainsi d’autres examens complémentaires inutiles et les retards de prise en charge, tous deux fort dommageables. L’articulation sacro-iliaque, du fait de ses atteintes infl ammatoires prédominan- tes, est souvent citée dans les publications rhumatologiques. Cependant, les kiné- sithérapeutes encadrant les sportifs invoquent régulièrement sa responsabilité dans bon nombre de syndromes douloureux « lombopelviens » mécaniques. Différents tests cliniques permettant de vérifi er son implication ont été décrits. Leur fi abilité est inhomogène ainsi que l’attestent les travaux ayant cherché à l’évaluer. Autrefois « réservées » à un public très ciblé, polytraumatisés ou sujets très âgés, vu dans un contexte traumatique aigu, les lésions de l’articulation coxofémorale ont longtemps été l’apanage quasi exclusif des orthopédistes. Aujourd’hui, compétiti- vité, recherche de sensations à travers la pratique de sports extrêmes, médiatisation croissante de tous les exploits « sportifs », culte du loisir à tout va, expliquent l’éten- due de la tranche d’âge des sujets exposant cette articulation ainsi qu’une plus grande diversité des mécanismes traumatiques et des pathologies rencontrées : lésions chon- drales, usure prothétique, luxation isolée, syndromes canalaires locorégionaux… autant de diagnostics qu’il convient de connaître et de reconnaître lorsque l’on prend en charge des sportifs. La pubalgie reste une source de controverses malgré les nombreuses publica- tions dont elle fait l’objet depuis plusieurs années. On peut se demander la raison de cette absence de consensus : simple problème de sémantique ? Appréciation diver- gente des mécanismes lésionnels ? Implication multifactorielle (os, tendon, paroi) ? L’incidence croissante de la pubalgie souligne notre compréhension imparfaite de sa physiopathologie. Par ailleurs, l’effi cacité modérée de la rééducation malgré une uti- lisation très répandue, démontre ses limites et incite à une prescription plus pondérée et justifi ée. La chirurgie, au vu des résultats publiés, semble offrir une alternative intéressante. Qui opérer ? Quelle technique utiliser ? La confrontation d’avis spécia- lisés clarifi era sans doute cette problématique. Enfi n, n’oublions pas les fractures de fatigue susceptibles d’intéresser tous les éléments squelettiques et dont la présentation clinique, souvent trompeuse ou aspé- cifi que, peut être une source d’erreurs diagnostiques aux conséquences parfois re- doutables. Nous remercions tous les spécialistes qui, soucieux de transmettre leur expérien- ce, ont accepté d’intervenir lors de cette 27e journée de traumatologie du sport de la Pitié-Salpétrière. Ils ont permis la réalisation de ce recueil et vont largement contri- buer à améliorer nos connaissances du complexe pelvi-fémoral du sportif. Nous remercions également tous les membres de l’équipe technique pour leur aide précieuse. Docteur S. Besch/Docteur J. Rodineau 1 PATHOLOGIES DE L’ILIOPSOAS M. COHEN*, J.-M. COUDREUSE** Les pathologies de l’iliopsoas sont un sujet très controversé. Très souvent mises en cause par les kinésithérapeutes et les ostéopathes qui encadrent les sportifs, leur diagnostic est plus rarement retenu par d’autres praticiens. Le diagnostic clinique n’est pas toujours évident et l’imagerie a donc une place essentielle pour prouver l’atteinte lésionnelle. RAPPELS ANATOMIQUES L’iliopsoas est un muscle volumineux situé entre le tronc et le membre inférieur. Il réunit deux corps musculaires : le muscle iliaque, triangulaire, mono-articulaire et le muscle psoas, polyarticulaire, formé de deux faisceaux (transversaire et corporéal). La disposition anatomique de la jonction myotendineuse est plus complexe qu’une simple union des deux composantes musculaires. Elle est mieux connue grâce à de récents travaux de radio-anatomie. Les insertions proximales du psoas se situent à la partie supérieure, sur la face antérieure et latérale de la douzième vertèbre dorsale et des cinq vertèbres lombaires. Le corps musculaire se dirige ensuite, en bas, en avant et en dehors. Il traverse la face profonde de la fosse iliaque, région dans laquelle il rejoint le muscle iliaque inséré sur la face médiale de l’aile iliaque. Le tendon distal s’in- sère sur la face postérieure du petit trochanter dont il est séparé par une bourse synoviale. L’iliopsoas est innervé par les branches du plexus lombaire de L1, L2, L3, L4. C’est le seul muscle qui relie le rachis lombaire au fémur. On lui prête donc un rôle fondamental dans le positionnement de l’homme debout. Il a, de plus, une fonc- tion lordosante importante [1]. * Service de radiologie, hôpital Saint-Joseph, 13, boulevard de Louvain, 13008 Marseille. ** Service de médecine du sport, hôpital Salvator, 249 boulevard Sainte-Marguerite, 13009 Marseille. 4 PATHOLOGIE DU COMPLEXE PELVI-FÉMORAL DU SPORTIF ANATOMIE FONCTIONNELLE En cas de point fi xe vertébral C’est le principal fléchisseur de la hanche sur le bassin et la colonne lombaire grâce à sa réflexion sur l’éminence iliopectinée. De plus, il est le seul à avoir une insertion inférieure sur le fémur. Les autres fléchisseurs (droit antérieur, sartorius et tenseur du fascia lata) prennent leur insertion distale sur le tibia. La position du genou n’a donc aucune influence sur son action. En revanche, il ne faut pas négliger le fait que la flexion de hanche a une influence sur la courbure lombaire [2]. Il est plus accessoirement rotateur externe [3] et adducteur de hanche ; en position anatomique et en adduction, la traction sur le psoas produit une fl exion de hanche sans mouvement rotatoire. En revanche, en abduction de hanche, cette traction pro- voque une fl exion et une rotation externe du fémur de 30° [4]. En cas de point fi xe fémoral (bilatéral) La contraction bilatérale des iliopsoas tracte en avant la colonne lombaire, avec pour effet d’augmenter la courbure, aboutissant ainsi à une hyperlordose lombaire. La contraction unilatérale entraîne une inclinaison homolatérale associée à une rotation controlatérale du segment lombaire : la contraction du psoas droit donne une inclinaison droite et une rotation gauche des vertèbres lombaires [5]. SIGNES CLINIQUES On retrouve une douleur mécanique plutôt inguinale avec une gêne à la marche, à la course ou au relever d’une position assise prolongée (« ankylose du psoas »), responsable d’une sensation « d’enraidissement » en vélo ou en voiture par exemple. Certains appellent ce symptôme le signe du cinéma de la hanche. L’examen clinique retrouve parfois une triade douloureuse : – sensibilité à la palpation sur le trajet du tendon et à son insertion mais cette recherche reste diffi cile ; – douleur à l’étirement passif sur un patient en décubitus ventral en hyperexten- sion de hanche, genou controlatéral fl échi, ou en décubitus dorsal en bord de table, les pieds dans le vide, genou en extension complète ; – tests isométriques : fl exion de hanche contre résistance en position assise (course interne) ou en décubitus dorsal, genou controlatéral fl échi (course externe). Certains proposent d’exercer simultanément une pression sur le muscle [6]. On peut également effectuer une adduction passive de hanche en position couchée ou une rotation externe passive de hanche en position assise.

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