Mayer, Otto. Le Droit administratif allemand. 1906. 1/ Les contenus accessibles sur le site Gallica sont pour la plupart des reproductions numériques d'oeuvres tombées dans le domaine public provenant des collections de la BnF.Leur réutilisation s'inscrit dans le cadre de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978 : *La réutilisation non commerciale de ces contenus est libre et gratuite dans le respect de la législation en vigueur et notamment du maintien de la mention de source. *La réutilisation commerciale de ces contenus est payante et fait l'objet d'une licence. Est entendue par réutilisation commerciale la revente de contenus sous forme de produits élaborés ou de fourniture de service. Cliquer ici pour accéder aux tarifs et à la licence 2/ Les contenus de Gallica sont la propriété de la BnF au sens de l'article L.2112-1 du code général de la propriété des personnes publiques. 3/ Quelques contenus sont soumis à un régime de réutilisation particulier. 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JBÊLft'ïpprLjËîtf'T • */j~^ ipràfesçeui' <Je Woiaid. ministratif à PÇnireàH.àè^ôris • /;v'V-'r"J" ;PA,E!TIB, SPÉàriÂL'Ë/ " :" 1 s'v (pouce, finance) 4t s- ' PARIS'1 • •- ` ~j~J~ A W Libraires-Éditeurs 16, bue soufwôt m v^wb, ToisiwÉR\ 1904 ~M~ mê \\m\W) JÉMÉHTRÉIF BIBLIOTHÈQUE JNTMAÎMALE DE BROÏT PUBLIC (honorée d'une souscription du ministère de l'Instruction publique) PUBLIÉE SOUS LA D'.RECTION DE Max BOTJCSLR» Gaston JÈZE I Maître des Professeur à la Faculté de Requêtes j ag:é#'ï au Conseil d'USat i droit de ''Université de Lille SERIE JN-8° BRYCE (J ). – La République américaine, édition françaiserevue et coni- plétée par /auteur, avec une préface de Chave^rin, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Paris. 1902, vol. in-8. Prix broché 50 fr. » •» Le même, relié (reliure ds la Bibliothèque) 54 fr. » LABAND (P.), professeur à l'Université de Strasbourg. – Le Droit public de l'Empire Allemand &viy, une préface de F. La.rn.Hude, professeur de droit publie général à l'Université de Paris. Edition française, revue et toise au courant de la dernière législation par l'auteur 1900-1904,6 vol. in-8, brochés. 60 fr. >• – Le même, relié, reliure spéciale de la Bibliothèque 06 tr. » DICEY(.A-V.}.– Introduction à l'étude du droit constitutionnel, 1vol. in-8, avec une prélare ds A. Ribot, député. Traduction française de A. Batut 10fr.. » et G. Jèze, 1902, 1 vol. in-8 broché •» Le même, relié reMure de la Bibliothèque) 11 fr. » WILSON (W.). – L'Etat, avec une préface de Léon Duguit, processeur de droit à la Faculté de droit de l'Université de Bordeaux, traduction de J. Wil- » helro. 1902, .2 vol. in-8, broché 20 fr. •• Le même, relié (reliure de la Bibliothèque) 22 fr. » HAMILTON (A.), JAY. MADISON. – Le Fédéraliste. Commentaire de la Constitution des Kiats-Unis, nouvelle édition française par paston Jèze, avec une préface de A. Ksinoin, professeur à la Faculté de droit de l'Université de Paris, 1902. vol. in-8 broché « fr. u – Le même, relié (reliure de la Bibliothèque) îo fr. » – RORKOUNOViN. professeur à l'Université de Saint-Pétersbonrg. Cours de Théorie générale du droit, avec préface d.i F. Larnaude, tra- duction Tchernoff. 1903, un vol. in-8 10 fr. » – Le même, relié (reliure de 11 fr. » la Bibliothèque) MAYER tO.>. – Le Droit Administratif Allemand, édition française par l'auteur avec préface de-H. Berthôlemy, 1904, g vol. in-8, brochés. 16 fr. » – Le uléma, relié (reliure de la Bibliothèque) 18 fr. » K<OVALEWSKY t~:), ancien Professeur de droit public à l'Université dk Moscou. Institutions politiques delà Russie. Traduction Derocquigny. 1903, un vol. in-8, broché 7 fr. 5G – Le même, reiié (reliure de le Bibliothèque) 8 fr. 50 ANSON (Sir William R.) – Loi et pratique constitutionnelles de l'An- gleterre. – ï. Le Parlement, avec une préface de G. Hanotaux de l'Académie française, traduction Gandilhon, 1908, un vol. in-8 10 fr. » –• Le même relié ireliure de la 11fr. » Bibliothèque) NITTI (P. S.). Principes de science des Finances, avec une préface de A. Wahi, 1904, 1 vol. in-8 broché 12 fr. » – Le même, relié (reliure de la Bibliothèque) 13 fr. » SÉRIE 1N-18 TODD –Le Gouvernement fA.). parlementaire en Angleterre. Traduit sur l'édition Avec une de Casimir- anglaise de Spencer Walpole. préface Périer, 1900.2 vol. in-18, broché 13 fr. » – Le même, relié (reliure de la Bibliothèque) 13 fr. » WILSON (W. ). – Le Gouvernement congrassionn el avec une préface de Henri Wallon, de l'Institut, 1900, 1 vol. in-18 broché 5 fr, » – Le même, relié (reliure de la Bibliat.hèque). .5 5fr. 50 JEKKS (Edward). –Esquisse du gouvernement local en Angleterre. Traduction deJ. Wilhehn, juge au tribunal civil de Coulommiers, avec une de H. de droit administratif à l'Université de Barthélémy, professeur préface Paris. 1902, 1 vol. in-18 br. 5 fr. » -Le même, relié (reliure de la Bibliothèque) 5 fr. 50 SOUS PRESSE STITBBS. – Histoire constitutionnelle de l'Angleterre, 3 vol. ANSON (sir W. R.). – Loi et pratiques constitutionnelles de l'An- gleterre, la Couronne. BIBLIOTHÈQUE INTERNATIONALE DE DROIT PUBLIC la direction de E~s~s~ publiée sous Gaston JÈZE Max BOUCARD | Slaitre des llrquètes Professeurajtrogé à la Faculté îleDroit au Conseiid'État del'Université(le Lille I I.JE '.–/ llliOÎI lHlli\î\!l!lil[ II I1H Ull -PAR iwayer : ^|Otto Édition française par l'auteur Avec une Préface DE H. BERTHÉLEMY Professeur de droit administratif à l'Université de Paris .1 TOMEDEUXIÈME PARTIE SPÉCIALE (police, finance) PARIS V. GIARD Se E. BRIÈR3È Libraires-Éditeurs v 16, RUE SODFFLOT ET 12, UtlE TOULLIEtl 1904 ^TIE SPÉCIALE f >1 E ^ÉTOIE PPRRE~M~IITEERI~ SECTIONPREMIÈRE Le ÏS&MB~ pouvoirde police de La notion police une d'activité Lapoliceest espèceparticulière la manifesta administrativlee; pouvoidrepoliceest à cetteactivité. tion de la puissancpeubliquepropre émanendto ce Lesinstitutionsjuridiqueqsui pou- voirformenl'tobjetdela présentseection. I. Lanotion,de de policea unehistoirepleine desonori- vicissitudes(i)- Lemotportel'empreinte en gineà l'époquedela RenaissancQe.uand passa bonétat de la Allemagnel,e moptolicseignifiailte f. ss. (t) Funked,ansZtschft RW. i.8, 6p3p, 4. 89 1 OttoMayotr.. 11. LE POUVOIR SE POLICE chose commune (guter Stand des Gemeinwesens), ce qui être le but de l'autorité il doit publique (2). Ainsi, aux mesures l'autorité s'appliquait par lesquelles peut contribuer à atteindre ce outre îa civile et but, justice et les autres institutions d'intérêt pénale public déjà existantes. Cette idée s'était, à'l'origine, formée tout entière dans la cité et la vie communale de la pour ville Même elle s'en fut détachée, la (3). quand police n'embrassa d'abord cercle restreint qu'un d'objets que nous avec une certaine voyons figurer, régularité, ° dans les ordonnances de de et des police l'Empire territoires (4). Toutefois, en arrivant aux temps modernes, la un essor c'est même police prend puissant elle qui caractérise l'Etat dans tous ses avec le rapports sujet l'armée et la restent à mais tout ce à justice part qui, côté être fait raffermir à l'intérieur d'elles, peut pour et consolider la chose est de commune, la poHce celle-ci est nou- infatigable pour préparer toujours de veaux elle se laisse lumière moyens guider par la des sciences camérales viennent de se qui dévelop- De tout ce l'autorité per (5). plus, que peut juger salu- (a)SeckendorfFfü, rstenstaatI,II, chap,VIII,2 ReinkingkB, iblis-' chePolizei (16B6p);réface. (3) Loiseau, Traité des Seigneuries (160g), chap. IX, n. 1 Delamaret Traité de la police (1722), I, n. 1 Justi, Pol. W., Introd., § 3, note. Comp. aussi Âfyïius, Const. March., V, p. 59. p. 71 (« Polizeiverord- nungen » pour les villes) et V, p. 83 (les mêmes choses comme « Ordnung und Constitution für die Bauersleut ») V, p.g8, on trouve les fameux « Polizei-Ausreuter » chargés essentiellement de protéger- contre la l'industrie urbaine campagne (slâdtische Nahrung) il s'agit « des affaires de la police et du bien-être des habitants des villes, qui en ». dépend (li":V. Berg, Deutsch. Pol. R, I, p. ho. (5) Jasti, Pol. W., Introd., | 2; Mosor, Landeshoh. in Pol. S., Ch, I, | 2.; Lois, Begrift dèr Pol. u. Umfang der Staatsgewalt, §7:. « Par police, il est impossible de comprendre autre chose que l'ac- tivité directe et propre du gouvernement de l'Etat pour l'accom- du but de l'Etat dans toute son étendue ». La plissement poste, par exemple, est également « affaire de police » Moser, Staatsrecht; V, p, 174 Justi, foc. cit., | 71. Dans use certaine mesure, il en est de 1 .1 DE POLICE | 18. – LA NOTION maintenant réalisé au besoin taire peut être par elle,, la force (Comp. tome I, | 4, I, n"s i et 2 ci-des- par sus). nous l'entendons La police, telle que aujourd'hui, avec ce n., par comparaison qui précède, une signinca- tion et une délimitation strictes. plus •1)Dans l'ancien droit déjà, une certaine résistance se fait sentir. Le droit de la nature, qui avait porté la au delà de toutes les est bornes, publique des limites à la Il invoqué poiir imposer police. s'agis- sait surtout de déterminer son pouvoir de contraindre. du droit commence établir'la La philosophie par maxime la ne de que puissance publique peut user la contrainte que pour « la conservation de l'état de la sûreté », mais non pour- l'augmentation de la des ». On en déduit une différence citoyens prospérité et la entre la police de sûreté (Sicherheitspolizei) police la seule est première de prospérité ( Wohlfahrtspolisei) du de contraindre investie pouvoir (6).a, Dans une autre on admet la» contrainte au opinion, profit tant de la prospérité que delà sûreté, mais seu- contre les dont elles dangers lement pour les défendre être menacées. Mais comme le de peuvent pouvoir contraindre est de l'essence de la toute activité police, vue n'est de l'Etat en d'augmenter la prospérité pas de la police (7). même en tant qu'il s'agit de « pourvoir à l'administration de la jus- tice »: Jasti, loc. cil., § 844. (6) La distinction est faite assez généralement quelquefois même, elle figure dans la définition de la police: Moser, Landeshoh. in Pol S., ch. I, | a Leist, Staalsrecht, § 102. La distinction pour l'admissi. bilité de la contrainte est faite par v. Hafeland, Naturrecht, f 3g4 dans un ton plus populaire, l'écrit anonyme Demophilos an Eukrates ùber die Grenzen der Staatsgewalt (Broxtermann) P'olitz, Staatsw., T, p. 498, II, pp, 453 ss. Avec plus de réserve Klüber, Off. R., | 386. Lotz, Begriff der Pol., pp. 79 ss., veut directement distinguer la policé de contrainte et la police de secours, ce qui ne donne plus de critérium pour savoir quand c'est l'une ou quand c'est l'autre qui doi- vent avoir lieu.1 12 ss. Sur la résistance Draïs (7) V. Berg, Pol. R., I, pp. opposée par LE POUVOIR DE POLICE Plus on réunit les deux formules la souvent, police, ne de la et elle ne le fait dît-on, s'occupe que sûreté, contre des troubles. On admet que pour la défendre aussi le de la n'est que développement prospérité pas affaire de C'est une autre d'activité police. espèce de l'Etat, à laquelle on n'ose pas refuser le pouvoir de on se contente de constater ne se contraindre qu'elle sert de ce « aussi facilement la pas moyen » que police (8). rétablissement du droit 2) Après public moderne, la restriction de la notion de est au nom police exigée du constitutionnel » et du du « système « régime droit ». Pour formuler cette restriction, on /appuie successivement sur l'un ou sur l'autre des éléments dans leî>définitions des auteurs de qui figuraient déjà l'ancien régime. Et on ne veut entendre d'une d'abord, plus parler doit rendre les hommes heu- police de prospérité, qui reux. Le rôle de la est <;llea mis- police négatif* pour sion de la société et “ individus contre les défendre dont ils être menacés. On lui dangers peuvent oppose la administrative de prévoyance (Pflege) prévoyance la de la de l'Etat prospérité, civilisation, (9). Insistant exclusivement sur ce but de la trop police – à savoir la défense contre les on dangers y toute sorte d'activités n'ont rien de com- comprit qui dansBl.f. Pol.U.Kultur,i8o3,p. 576,v.Mergd,ansPol.R.,IV,.p.i4» déclare simplement «II a raison», et renonceà toutedistinction à l'admissibilitdéela contrainte quant (p. 19). (8) Pûtter, Inst., §33i Goenner, Staatsrecht, § 3a8 (l'opposé de la police eut formé par « le droit du gouvernement en matière de pros- périté », où, par principe, il n'est pas exercé, de contrainte: § 273, n. IX ce dernier droit toute l'ad- cependant, comprend, par exemple, ministration concernant l'industrie avec la contrainte est exer- qui cée). A peu près dans le même sens Hâberlin, Staatsrecht, 33t. {gj V.Aretin,Staatsrecht der Konstitutionellen Monarchie, II, pp. j8o, 181 Zachariae, Vierzig Bûpher, I, pp. 24, 120, Il, p. 288 Mohlf Pol. W., I, p. io Zimmermanri, Deutsche Poi. des 19. Jahrh., I, p. -i33 Jîoii.dans Ztschft f. St. W., i853, pp. 6o5 ss. 18. – LA NOTION DE POUCE § m un entre elles construire des digues contre les faire des maladies inondations, soigner contagieuses dans les hôpitaux, acheter des pompes à incendie et le service des installer organiser pompiers, l'éclairage des villes dans l'intérêt de la sûreté -–-tout cela fut considéré commefaisait de la partie police. du du droit Mais avec le progrès développement s'habituait à mettre de valeur administratif, on plus dans les formes et les de l'action administra- moyens tive. On se souvint alors de l'autre élément qui jouait un rôle dans les définitions donnait de toujours qu'on on réclamait la comme étant la police pour police, la forme lui est la contrainte et ce qui propre, qui, le droit la la et d'après nouveau, précède pour diriger la déterminer le la l'ordre, commandement, défense, la permission, en un mot, les formes qu'on '"éunit sous le nom de d'autorité puissance {obngkeitliche Gewalt) (10). en rester là_ dans ou- On aurait pu Mais, quelques on va maintenant à l'autre vrages plus récents, extrême, en insistant exclusivement sur cet élément de con- trainte. La c'est l'administration a-t-on dit, police, de ou même la avec la puissance contraindre, puis- sance de contrainte dans l'administration (n). Mais il est facile de voir encore on embrasse il qu'ainsi trop; dans de contrainte y a, l'administration, beaucoup le caractère d'acte de On ne n'ayant pas police. le but de ce Nous peut pas négliger spécial pouvoir. (to)C'estsurtoutBlunlschlAi, llg.StaatsrechtI,I,pp. 169ss., quia faitressortirl'importancdeesmoyenpsarlesquelslapoliceopèreD. ans sonsens Médiats,dansStaatswô'rterbucVh,III,p. i3i. v. Sarwey, Allg.V,R., a trèsbiendémontrécommenct et élémendt e la notion de policea,dûaugmentedrevaleurpar suitedudéveloppemednet la doctrinedudroitadministratif. (11) F. Stein, V. Lehre, I, pp. t$6 ss., se sert, dans ce sens, de l'inti- tulé caractéristique « Le droit de police (droit de contrainte) ». Dans son sens Lœning, V. R., p. 8 G. Meyer, V. R., I, p. 72 Gerland, dans.Arch. f. Off. R., V, p. 74 on peut ajouter Rosin, Pol. Verord. R., i33. p.
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