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233 Pages·2016·1.06 MB·French
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William James [1842-1910] Professeuràl’UniversitédeHarvard. (1911) Le pragmatisme Traduit de l’Anglais par E. Brun. UndocumentproduitenversionnumériqueparRéjeanneToussaint,ouvrière bénévole,Chomedey,VilleLaval,Québec Pageweb.Courriel:[email protected] Danslecadrede:"Lesclassiquesdessciencessociales" UnebibliothèquenumériquefondéeetdirigéeparJean-MarieTremblay, professeurdesociologieauCégepdeChicoutimi Siteweb:http://classiques.uqac.ca/ UnecollectiondéveloppéeencollaborationaveclaBibliothèque Paul-Émile-Bouletdel'UniversitéduQuébecàChicoutimi Siteweb:http://bibliotheque.uqac.ca/ WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 2 Politique d'utilisation de la bibliothèque des Classiques Toute reproduction et rediffusion de nos fichiers est interdite, même avec la mention de leur provenance, sans l’autorisation for- melle, écrite, du fondateur des Classiques des sciences sociales, Jean-Marie Tremblay, sociologue. Les fichiers des Classiques des sciences sociales ne peuvent sans autorisation formelle: - être hébergés (en fichier ou page web, en totalité ou en partie) sur un serveur autre que celui des Classiques. - servir de base de travail à un autre fichier modifié ensuite par tout autre moyen (couleur, police, mise en page, extraits, support, etc...), Les fichiers (.html, .doc, .pdf, .rtf, .jpg, .gif) disponibles sur le site Les Classiques des sciences sociales sont la propriété des Clas- siques des sciences sociales, un organisme à but non lucratif composé exclusivement de bénévoles. Ils sont disponibles pour une utilisation intellectuelle et person- nelle et, en aucun cas, commerciale. Toute utilisation à des fins commerciales des fichiers sur ce site est strictement interdite et toute rediffusion est également strictement interdite. L'accès à notre travail est libre et gratuit à tous les utilisa- teurs. C'est notre mission. Jean-Marie Tremblay, sociologue Fondateur et Président-directeur général, LES CLASSIQUES DES SCIENCES SOCIALES. WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 3 Cetteéditionélectroniqueaété réaliséeparRéjeanneToussaint,bénévole, Courriel: [email protected] William JAMES [1842-1910] LE PRAGMATISME. Traduit de l’Anglais par E. Brun, avec une Introduction par Henri Bergson. Titre original : Pragmatism. Paris : Ernest Flammarion Édi- teur, 1911, 271 pp. Collection : Bibliothèque de philosophie scienti- fique dirigée par Gustave Le Bon. Un document produit à partir d’un fac-simile de la Bibliothèque nationale de France, Gallica. Polices decaractères utilisée: Pourletexte: Times NewRoman,14points. Pourles notes debas de page: Times NewRoman,12points. Édition électronique réalisée avec le traitement de textes Microsoft Word 2008pourMacintosh. Miseenpagesurpapier format : LETTREUS,8.5’’x 11’’. Édition numérique réalisée le 2 mai 2016 à Chicoutimi, Ville deSaguenay,Québec. WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 4 William James [1842-1910] Professeuràl’UniversitédeHarvard. LE PRAGMATISME Traduit de l’Anglais par E. Brun, avec une Introduction par Henri Bergson. Titre original : Pragmatism. Paris : Ernest Flammarion Éditeur, 1911, 271 pp. Collection: Bibliothèque de philosophie scientifique dirigée par Gustave Le Bon. Un document produit à partir d’un fac-simile de la Bibliothèque nationale de France,Gallica. WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 5 OUVRAGE DU MÊME AUTEUR DANS LA MÊME COLLECTION Philosophie de l'Expérience (6e mille). Un volume in-18º jésus. Prix : 3 fr. 50. WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 6 À la Mémoire de JOHN STUART M1LL qui, le premier, m'enseigna la largeur d'esprit du pragmatiste, et dont j'aime à me persuader qu'il serait aujourd'hui notre chef, s'il était encore parmi nous. William James. WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 7 [307] Le pragmatisme Table des matières DÉDICACE[V] IntroductiondeM. Bergson [1] Préfacedel'Auteur[17] PREMIÈRE LEÇON.Le dilemmedelaphilosophiemoderne[21] Nécessité pratique d'avoir une philosophie. — Tout le monde en a une. — Le tempérament est un des facteurs qui la déterminent. — Rationalistes et empi- ristes. -- Les «délicats » et les «barbares ». — D'ordinaire, on veut avoir des connaissances positives, et l’on veut aussi avoir une religion. — l’empirisme donne les premières et ne donne pas la seconde. — Le rationalisme donne la seconde, mais non les premières. -- Dilemme en face duquel se trouve un pro- fane. — Rien qui ressemble à la réalité dans les systèmes rationalistes. — Exemple : la théorie de Leibniz sur les damnés. — Opinion d’un anarchiste sur l'optimisme des idéalistes. — Le pragmatisme se présente pour résoudre le dilemme. — Objection à prévoir : c'est rabaisser la philosophie que d’en faire une question de tempérament. — Réponse : toute philosophie a son ca- ractère comme chaque homme a le sien. — La preuve en est qu'on la juge de lamêmemanièrequ'onjugeunhomme. —Exemple:Spencer. DEUXIÈME LEÇON. Cequ'estlePragmatisme [54] Discussion sur un écureuil. — Le pragmatisme en tant que méthode. — His- torique de cette méthode. — Son caractère propre et ses affinités. — En quoi elle s'oppose au rationalisme et à l'intellectualisme. — Une «théorie- corridor ». — Le pragmatisme en tant que théorie de la vérité; théorie qui est en même temps celle de l'humanisme. — Comment se concevait primitivement la vérité dans le domaine des mathématiques, de la logique et des sciences de lanature. —Conceptions modernes. —Caractère «instrumental » de lavéri- té, d'après Dewey et Schiller. — La vérité, en d'autres termes, est un instru- ment pour le travail intellectuel, en même temps qu'un guide pour la conduite. — Comment se forment les croyances nouvelles. — Même mode de formation WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 8 pour les croyances antérieures. — Objections soulevées par les rationalistes contre l'humanisme. — Le pragmatisme en tant que trait d'union entre l'empi- risme et la religion. — Stérilité de l'idéalisme transcendantal. — Dans quelle mesure le concept de l'absolu peut être qualifié de vrai. — Est vraie toute croyance bonne. — Conflits de vérités. — Souplesse et largeur du pragma- tismedans larechercheet ladiscussion. TROISIÈME LEÇON. Trois problèmes métaphysiques [88] I. Le problème de la substance. — L'Eucharistie. — Théorie de Berkeley sur la matière. — Théorie de Locke sur l'identité personnelle. — Le matérialisme et le spiritualisme. — Comment le pragmatisme aborde le problème de la ma- tière. — Quelle sorte d'intérêt il attache au problème. — A l'égard du passé, pas de différence appréciable entre le matérialisme et le spiritualisme: «Dieu» n'est pas un principe plus satisfaisant que «la Matière», s'il ne donne ou ne promet rien de plus. — Où réside, pour le pragmatisme, la supé- riorité du spiritualisme. — II. Problème soulevé par l’idée d'un «dessein» qui se réalise dans la nature. — Stérilité de cette idée en elle-même. — La question serait de savoir quel dessein se réalisé, et quel en est l'auteur. — III. Le problème du «libre arbitre». — Rapports du «libre arbitre» avec «l’imputabilité» des actes. — Il implique la même théorie cosmologique que l’idée de «Dieu », de «l'Esprit », et de «l'Ordre » dans la nature. — Conclu- sion: Attitude constante du pragmatisme: demander sur chaque problème, pour chaquesolutionofferte,quelles promesses elleapporte. QUATRIÈME LEÇON. L'un etlemultiple[123] Le phénomène physique de la «réflexion totale». — Ce n'est pas seulement de réalité «une », mais de réalité «totale», qu'il s'agit en philosophie. — Quel est le sentiment des rationalistes à l'égard de l'unité. — Considéré au point de vue pragmatique, le monde est un de plus d'une manière. — I. Il est un pour la pensée et le discours. — II. Il est continu (le temps et l'espace). — III. Ses parties agissent et réagissent les unes sur les autres. — IV. Problème de l'unité causale. — V; Problème de l’unité des genres. — VI. Problème de l'unité des fins ou de l'unité téléologique. — VII. Problème de l'unité esthé- tique. — VIII. Problème de l'unité «noétique ». — Hypothèse d'un sujet unique ou d'une pensée unique. — Le monisme absolu. — L'hindou Viveka- nandaet le monisme mystique. —Diverses façons de concevoir l'univers unet multiple tout à la fois. — Conclusion: Nécessité d'abandonner le dogmatisme monisteet des'entenir auxconstatations del'expérience. WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 9 CINQUIÈME LEÇON. LePragmatismeetlesens commun [155] Ce qu'est la connaissance pour le pluralisme. - Comment s'accroissent nos connaissances. — Persistance des conceptions antérieures. — Ce sont nos ancêtres préhistoriques qui ont découvert les concepts du sens commun. — Enumération de ces concepts. — Ils n'ont été adoptés que progressivement. — L'espace et le temps. — Les «choses ». — Les genres. — La «cause » et la «loi ». — Le sens commun est l'un des stades de l'évolution mentale, et celle-ci est due à des hommes de génie. — Les stades «critiques » : d'une part, la science; et, de l'autre, la philosophie, comparées toutes deux au sens commun.— Dequel côtéya-t-il leplus devérité ?Impossibledeledire. SIXIÈME LEÇON.Théoriepragmatistedelavérité [181] Où en est la polémique contre le pragmatisme. — Ce qu'il faut entendre par l'accord denos idées aveclaréalité. —Théorieintellectualiste. —Théoriedu pragmatisme: une idée vraie est une idée véritable. — Elle se vérifie en nous servant de guide, avec succès, dans l’expérience. — Partiellement vérifiée, on lui fait d'ordinaire crédit sans exiger sa complète vérification. — Les vérités «éternelles » en mathématiques et en logique. — Accord des idées vraies : 1e avec la réalité (faits ou principes); 2e avec le langage; 3e avec les vérités an- térieures. — Objections du rationalisme. — La vérité est bonne, de même que la santé, la richesse, etc. — Elle n'est donc pas autre chose que l'utile, dans le domaine de la pensée. — La part du passé. — La part de l'avenir. — La véri- té n'est donc jamais faite, mais toujours en voie de se faire. — Objections des rationalistes sur ce point. — Réponse du pragmatisme: la notion de Vérité abstraite est légitime; mais nos vérités n'en sont pas moins concrètes par leurs origines commepar leur rôleet par leur rendement. SEPTIÈME LEÇON.Le Pragmatisme etl'Humanisme[216] Encore un mot sur la Vérité. — Toute vérité, de même qu'une loi, de même qu'une langue, est un résultat, un produit humain. — Théorie de Schiller : 'Humanisme. — Caractère plastique des choses : elles sont ce que l'homme les fait. — Les trois sortes de réalités dont une vérité nouvelle doit tenir compte. — Nécessité de dire comment il doit en être «tenu compte». — Dif- ficulté de trouver une réalité absolument indépendante: à quoi elle se réduit. — L'élément humain est partout dans la connaissance, et sans cesse il en fa- çonne les données. — Le plus essentiel des points sur lesquels le pragmatisme s'oppose au rationalisme: comment l'un et l'autre respectivement conçoivent la réalité. — Le rationalisme affirme un monde suprasensible. — Raisons WilliamJames,Lepragmatisme(1911) 10 qu'il invoque. — Pourquoi l'empirisme les rejette. — Comment le pragma- tismeposeleproblème, et comment il concilieles deuxsolutions extrêmes. HUITIÈME LEÇON.Le PragmatismeetlaReligion [245] Utilité de l'Absolu. — Un poème de Whitman: «A vous ! » — Interprétation moniste de ce poème. — Interprétation pragmatisme. — En quoi la seconde est préférable. — Un pragmatiste «sans le savoir ». — Le possible et le né- cessaire. — Définition du possible. — Le monde peut-il être «sauvé »? — Importance du problème. — Pessimisme, optimisme et méliorisme. — Le pragmatisme adopte la troisième solution. — Rôle, à cet égard, de l'idéal que l'individu peut concevoir et poursuivre. — En conséquence, comment l’homme peut contribuer au «salut » du monde. — Possibilité pour l'homme de «créer » quelque chose. — Pourquoi, comment, et dans quelle mesure il le peut. — Hypothèse sur un choix possible pour lui avant la création du monde. — L'homme malingre et l'homme vigoureux. — Au premier semble convenir une philosophie religieuse, le monisme; au second, le pluralisme. — Ces deux doctrines sont-elles inconciliables ? — Le pragmatisme s'offre à les concilier. APPENDICE. La notion pragmatiste de la vérité, défendue contre ceux qui ne la comprennepas [273] Index alphabétique[301]

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