GEF: Governance and Knowledge Generation Socio-economic Evaluation of Maritime Activities Mediterranean Regional Activity: Egypt, Lebanon, Morocco, Tunisia Project ID: P118145 Borrower/Bid No: FC006 Etude d’Evaluation Socio-économique des activités de la Mer et du Littoral Méditerranéen au Maroc Décembre 2014 Rapport final Saad BELGHAZI Submitted by: In Consortium with: Résumé exécutif Pour appuyer l’élaboration de stratégies de protection des écosystèmes marins et côtiers, les décideurs font de plus en plus appel à des connaissances socio-économiques permettant de caractériser l’importance socio-économique des secteurs et activités imposant des pressions sur ces écosystèmes, ou bénéficiant des biens et services que ceux-ci fournissent. Pour répondre aux engagements des parties contractantes à la Convention de Barcelone à mettre en œuvre l’approche écosystémique en appui à la gestion des activités humaines contribuant à l’amélioration de l’écosystème marin méditerranéen, et dans le cadre du Projet régional – gouvernance et développement des connaissances1, le Plan Bleu a lancé plusieurs initiatives pour appréhender la dimension socio-économique de la mer et du littoral méditerranéen. Une étude a ainsi été menée au Maroc pour : • Analyser l’importance socio-économique de 7 activités maritimes importantes (la pêche et l’aquaculture marine ; le transport maritime, y compris les croisières et la navigation de plaisance ; le tourisme côtier : les énergies marines ou en lien avec les écosystèmes marins ; l’extraction des ressources naturelles, que ce soient des granulats, du sel, l’eau pour les activités de dessalement ; l’industrie pétrolière et gazière offshore ; et la télécommunication et les câbles électriques sous-marins); • Illustrer les coûts imposés aux activités économiques de par la dégradation des écosystèmes marins et côtiers, ou « coûts de la dégradation », pour souligner l’importance de la protection des écosystèmes marins et côtiers d’un point de vue économique. Cette étude, menée en 2014, s’est basée sur l’application d’un cadre d’analyse systémique intégrée abordant les différentes relations entre les activités humaines et les écosystèmes marins et côtiers, soulignant en particulier les pressions imposées par les secteurs maritimes sur ces écosystèmes, ainsi que les bénéfices retirées de ces mêmes écosystèmes par certaines activités. L’étude s’est basée sur la collecte de données existantes, complétée par des entretiens et par l’organisation de deux ateliers de travail permettant d’associer les principaux experts et représentants des secteurs concernés. Trois millions d’habitants vivent actuellement le long de la côte Méditerranéenne du Maroc, représentant 9,1% de la population totale et 8.6% de la population active. La croissance de cette population est plus lente que celle du pays, la croissance rapide des villes côtières n’étant pas suffisante pour compenser la décroissance de la population rurale. La part relativement plus faible de la population active dans cette zone pourrait traduire l’importance relativement plus importante d’activités économiques plus intensives en ce qui concerne la consommation du capital. En effet, les activités économiques industrielles et commerciales de la zone côtière sont proportionnellement plus importantes que dans le reste du pays (17% des emplois pour ces deux secteurs dans la zone côtière contre seulement 13% dans le reste du pays). Ces activités sont principalement concentrées autour des villes de Tanger et de Nador 1 http://regoko.planbleu.org/ Le secteur de la pêche représente 1% des emplois de la côte Méditerranéenne du Maroc. Ce secteur est caractérisé par une productivité relativement limitée de par la combinaison d’une pêche industrielle et d’une pêche artisanale (qui représente 47% des pêcheurs). Sur 2703 bateaux enregistrés, on compte en effet 2393 très petits bateaux. Les produits de la pêche représentent environ 23 000 tonnes par an. En comparaison, le secteur de l’aquaculture produisait 1400 tonnes en 2005, le principal site d’aquaculture ayant depuis été fermé pour répondre à la dégradation de l’écosystème marin. L’activité de transport maritime est développée principalement autour des 4 ports principaux sur la côte Méditerranéenne du Maroc. Deux de ces ports connaissent actuellement un développement important pour répondre à la demande et aux incitations donnés aux investissements dans ce secteur. L’activité de ces ports dépend principalement du commerce extérieur (minéraux, produits agricoles, produits manufacturés…), représentant 8% des échanges du Maroc. Aujourd’hui, les entreprises de transport maritime sont en situation économique et financière délicate au contraire des compagnies étrangères qui restent profitables, cette situation pouvant s’expliquer en partie par l’absence d’investissements dans le renouvellement de la flotte. Malgré l’importance du secteur du tourisme au Maroc, le transport de passagers est déficitaire aujourd’hui. Le secteur du tourisme fournit plus de 70 000 emplois directs à l’économie de la frange côtière (principalement dans le domaine des transports, de la restauration et de l’hôtellerie), soit 7.5% de sa population active. La zone côtière méditerranéenne représente 46% des arrivées au Maroc, 98% étant faite par bateau. Malgré une part relativement importante des nuitées (9,6% du total des nuitées du pays), la zone côtière ne représente que 5,8% du PIB total du secteur (qui représente lui-même 8,8% du PIB du pays). Cependant, les arrivées de touristes dans la zone continue à augmenter à un taux annuel de 2,6%. A l’horizon 2020, il est prévu que le nombre de croisiéristes arrivant à Tanger double, impactant ainsi l’économie de la ville (en moyenne, un croisiériste dépensera 100 $US par jour passé à Tanger). La côte Méditerranéenne accueille des champs d’éoliennes offshore produisant 728 millions de Kwh. Un gazoduc qui relie l’Algérie à l’Espagne traverse également la zone, transportant 125 milliards de m3 de gaz par an et rapportant des recettes financières au Maroc (représentant 7% du prix d’exportation du gaz). La côte méditerranéenne a également une importance stratégique pour les services de télécommunication, trois câbles sous-marins améliorant les communications entre l’Europe et l’Afrique et facilitant l’installation de centres d’appel au Maroc. Le tableau suivant résume les principales dimensions socio-économiques des activités étudiées dans le cadre de cette étude. Indicateurs économiques clés Importance du secteur pour le pays Nom du secteur Description générale du secteur Chiffre d’affaire Valeur Ajoutée Emploi direct iEnmdiprelocit % du PIB l’e%m dpelo i Autres enjeux (y compris sociaux) et (M$) (M$) (x 1000) national indicateurs ((x 1 000) total 98% du commerce extérieur du pays passent par les ports. 4 ports Transport Les ports sont gérés par des importants sur la façade Méditerranéenne. Le secteur connait une Maritime Emploi des partenariats publics-privés (le port de activité portuaire en forte croissance (extension des ports de (uniquement opérateurs Tanger a ainsi une concession de 30 Transport Tanger et Nador), fortement dépendante de l’activité des autres les portuaires ans). Maritime secteurs de l’économie (en particulier échanges de produits opérateurs APM: 0,8 (uniquement agricoles, halieutiques miniers, industriels et tourisme). Manque ANP, MARSA Eurogate : les 1176 M$ ou Transport de renouvellement de la flotte sous pavillon marocain qui conduit et TMSA, 0,6 opérateurs 1,56% du 0.057% maritime à une situation financière et économique difficile pour ce secteur. donc sous- Marsa :2,2 ANP, MARSA PIB (2007) Même si essentiel au développement de l’économie en soutenant estimation ANP :0,9 et TMSA) : 98% du commerce extérieur, le transport maritime est le maillon de Transport 677 M$ faible de la chaîne de services des transports internationaux, avec l’ensemble) maritime: (2013) un déficit de 1.3 milliards de dollars en 2013 de la balance de 589 M$ 1,8 paiements (seule activité de transport déficitaire par rapport aux (2013) autres types de transport). Secteur qui combine une pêche industrielle de haute mer et une La majorité des pêcheurs sont jeunes pêche informelle côtière. Au total, 2 703 bateaux (2 393 petits 0.065% du et n’ont pas de diplôme, Pêche : 65,5 107 Marins bateaux pour le secteur informel). Trois ports principaux : Nador, PIB (2013) particulièrement dans le secteur M$ (2013) pêcheurs Al Hoceima, M’Diq. (Pêche : informel Pêche et Aquaculture Pêche: 46,8 (17 pêche 23 000 tonnes de produits de la mer, dont 3 724 tonnes de 65,5 M$ 1% aquaculture : 1,7M$ en M$ artisanale céphalopodes et moins de 1 000 tonnes de crustacés. Aquaculture 2005, limité du secteur Le secteur de l’aquaculture produisait 1 400 tonnes en 2005, mais : 1,7M$ en aujourd’hui informel) le principal site de production a du fermer de par la dégradation 2005) environnementale du site. Plus de 10 millions de touristes par an avec une croissance de 8% 0.6% de 81% des touristes viennent de pays par an. Le LM accueille 46% des arrivées totales de touristes et Tourisme l’emploi européens. Il est estimé que le Tourisme Tourisme 98% des arrivées par bateau ; Le provinces du LM représentent littoral: total et nombre de croisières et le tourisme Tourisme côtier : 1 côtier : 666 Tourisme 12% des nuitées hôtelières dans le pays. Les villes du Nord, en 5,8% du PIB 13% de associé vont doubler d’ici 2020. côtier 460 M$ M$ (2010) côtier:65 particulier Nador et Hoceima, accueillent 55% des arrivées (2010) l’emploi (2013) touristiques de la zone côtière Méditerranéenne. du secteur Cable sous-marin géré par MAroc Télécom. 50% d’augmentation Les câbles transitant par la de la bande passante par rapport aux cables existants. Cable Méditerranée jouent un rôle décisif nommé “Atlas Offshore” reliant Asilah à Marseille (France) avec pour le développement du Haut Débit une bande passante de 320 Gbit. Autre cable entre Asilah et (HD) au Maroc. Pour les entreprises, Séville. le HD constitue un facteur de Câbles sous- compétitivité et de gains de marins - productivité. HD à permis le communication développement du secteur de télé- services qui représente 57 000 emplois à l’échelle nationale en 2012. Indicateurs économiques clés Importance du secteur pour le pays Nom du secteur Description générale du secteur Chiffre d’affaire Valeur Ajoutée Emploi direct iEnmdiprelocit % du PIB l’e%m dpelo i Autres enjeux (y compris sociaux) et (M$) (M$) (x 1000) national indicateurs ((x 1 000) total Production nette d’electricté de 26,36 milliards de KWH (2012). Compagnie 9 milliards de dollars dédiés aux Puissance totale d’énergie éolienne installée: 250 MWH avec 190 Eolienne Electricité investissements en énergie solaire MWH sur le LM. Production totale de 142 M KWH sur le LM en du Detroit et gaz : 534 pour l’ensemble du pays. Electricité : 2012 (toutes énergies). Un seul parc éolien: Koudia al Baida. : 0,143 M$ ou 0.5% 18.5 M$ Potentiel éolien sur le LM estimé a 6 000 MWH. De lourds (pas de du PIB Energie Gaz : investissements dans le secteur de l'énergie éolienne de la part du donnés (2013) 294 M$ gouvernement atteignant 3.5 milliards de dollars (horizon 2020) et pour la (électricité (2013) 5.5 milliards pour le développement de l’énergie hydroélectrique. totalité du 82 M$ et Trois câbles sous marins entre l’Espagne et Maroc atteignant une secteur) gaz 452 M$) puissance de 2 800 MWh. Gazoduc reliant l’Algérie et l’Espagne sur une longueur totale de Gazoduc : Extraction 540 km, 12,5 Millards de m3/an, recette représentant 7% du prix valeur de la offshore de d’achat du gaz. production Gazoduc: <0,001% pétrole et de brute de gaz 0,1 gaz qui transite : 452 074 M$ En ce qui concerne les coûts de la dégradation des écosystèmes marins et littoraux, l’étude a permis d’illustrer l’importance de ces coûts pour le pays. Les écosystèmes de la côte Méditerranéenne du pays connaissent de fortes pressions anthropiques de par la pêche, les activités industrielles, l’urbanisation et la forte densité des populations et le tourisme. La croissance continue de la population et des activités économiques imposent des pressions de plus en plus fortes sur l’état écologique des écosystèmes côtiers et marins, en particulier de par les rejets polluants qui conduisent à des problèmes d’eutrophication et à des dommages importants sur la faune et la flore. Les concentrations en métaux lourds (tels le cadmium, le plomb ou le mercure) sont également élevées au dessus des seuils tolérés. Le chalutage conduit également à des dégradations des fonds marins. L’importance des coûts de la dégradation des écosystèmes marins et côtiers a été illustrée à partir de l’exemple de la lagune de Mar Chica. Cette lagune fragile de 115 km2, séparée de la mer par un étroit cordon dunaire de 25 km de long a été fortement dégradée en particulier par des rejets polluants de différentes natures et provenant de différentes activités anthropiques. Les évaluations menées sur ce site ont permis d’estimer différents types de coûts imposés par la dégradation de cet écosystème, liés en particulier à: la réduction de la qualité du cadre de vie des habitants vivants à proximité de la lagune (estimée à 5,27 MDH par an) ; les impacts sur la santé (de 41 à 73 MDH par an) ; la dégradation de la plage (2 MDH par an) ; la perte de valeur liée à la dégradation de la zone humide (4 MDH par an) ; la perte de terres agricoles (5 MDH par an) ; les pertes pour le secteur forestier (0,38 MDH par an) ; ou les coûts de la reforestation nécessaire à la lutte contre l’érosion (0,30 MDH par an). Ces analyses ont souligné l’importance des coûts de la dégradation pour le territoire et les populations/secteurs concernés, ainsi que la nécessité de mettre en œuvre rapidement des mesures de protection et de régénération de l’état de cet écosystème unique pour obtenir le maximum de bénéfices. Une approche alternative des coûts de la dégradation est basée sur l’évaluation des coûts de l’ensemble des activités de protection, préservation et restauration des écosystèmes marins et côtiers mis en œuvre par les pouvoirs publics au Maroc. L’étude a souligné les nombreux programmes de recherche et étude, activités de contrôle, mesures et projets de protection mises en œuvre ou activités de suivi des écosystèmes côtiers et marins mises en œuvre au Maroc. Cependant, au regard des ressources disponibles pour mener cette étude, il n’a pas été possible d’estimer précisément l’ensemble des coûts de ces actions. Un tel travail reste à mener pour apporter des éclairages sur les ressources financières et budgétaires allouées aujourd’hui aux actions de protection et de restauration des écosystèmes marins et côtiers. L’étude a souligné différents enjeux méthodologiques rencontrées, en particulier : (1) la difficulté de définir la limite territoriale « côtière » (changeante selon les secteurs/enjeux) ; (2) les contraintes imposées par les statistiques existantes qui ne permettent pas facilement d’adapter des données à l’échelle d’unités administratives à des échelles pertinentes de gestion marine et côtière, nécessitant d’utiliser ces unités comme base des calculs et des estimations ; (3) la grande hétérogénéité des données et connaissances disponibles et la difficulté d’estimer systématiquement des indicateurs comme la valeur ajoutée ou même 6 l’emploi direct, en particulier pour des secteurs ayant une forte dimension sociale ou informelle (p.e. certaines activités de pêche). Même s’ils ne sont basés que sur des données et statistiques existantes, les tableaux récapitulatifs obtenus mettant côte à côte des informations qualitatives, quantitatives et/ou monétarisées restent cependant tout à fait intéressant car assurant une vision intégrée de la gestion des écosystèmes marins et côtiers. Des travaux complémentaires restent cependant à mener pour renforcer la dimension économique des analyses menées sur les écosystèmes marins et côtiers, et ainsi faciliter la prise de décision dans ce domaine. Estimer les coûts de l’ensemble des actions de protection et de préservations de ces écosystèmes mises en œuvre au Maroc, développer des études complémentaires pour estimer les coûts de dégradation (à partir de données primaires à collecter) ou affiner la compréhension des impacts indirects et induits d’activités liées à la mer sont des exemples d’analyses qui renforceraient la compréhension de cette dimension socio-économique. Il semble également intéressant que certains indicateurs socio-économiques caractérisant certaines usages des écosystèmes marins et côtiers soient insérées dans les indicateurs suivis dans l’observatoire de l’environnement, ceci permettant de confronter des indicateurs environnementaux (état des écosystèmes par exemple) et des indicateurs socio- économiques caractérisant les secteurs à l’origine des dégradations des écosystèmes ou ceux étant impactés négativement par la dégradation de ces écosystèmes. 7 Table des matières TABLE DES MATIERES ....................................................................................................................................... 8 LISTE DES TABLEAUX ...................................................................................................................................... 10 1. ELEMENTS DE CADRAGE ET INTRODUCTION DE L’ETUDE ........................................................................ 14 1.1. PRESENTATION DE L’ETUDE ......................................................................................................................... 14 1.2. CADRAGE METHODOLOGIQUE ..................................................................................................................... 15 1.2.1. Contexte de l'étude ..................................................................................................................... 15 1.2.2. Objectif de l'étude ....................................................................................................................... 16 1.2.3. Nature des activités de la mer et du littoral objet de l'étude ...................................................... 17 1.2.4. Périmètre de l'étude .................................................................................................................... 20 1.2.5. Quantification des services et des dégradations des écosystèmes ............................................. 21 1.3. ORGANISATION DE L’ETUDE ........................................................................................................................ 23 1.4. PRESENTATION DU CONTENU DU RAPPORT ..................................................................................................... 23 2. CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET SOCIOECONOMIQUES DU LITTORAL MEDITERRANEEN .................... 25 2.1. LES CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ............................................................................................................... 25 2.1.1. Les communes littorales .............................................................................................................. 26 2.2. LES CARACTERISTIQUES SOCIOECONOMIQUES ................................................................................................. 29 2.2.1. La population du Littoral Méditerranéen (LM) ........................................................................... 29 2.2.2. Population active et secteurs d'activité dans les provinces du LM ............................................. 30 2.2.3. Les infrastructures ....................................................................................................................... 32 2.3. INSTITUTIONS D'ENCADREMENT DES ACTIVITES MARITIMES ............................................................................... 33 2.3.1. Fonctions transversales ............................................................................................................... 33 2.3.2. Fonctions sectorielles .................................................................................................................. 34 3. LES ACTIVITES DE VALORISATION ECONOMIQUE DES SERVICES DE LA MER ET DU LITTORAL ................. 36 3.1. LA PECHE ................................................................................................................................................ 36 3.1.1. La pêche artisanale et côtière ..................................................................................................... 36 3.1.2. Produit de la pêche en Méditerranée .......................................................................................... 38 3.1.3. Valeur ajoutée et emploi dans la pêche en Méditerranée .......................................................... 39 3.1.4. Contraintes environnementales et développement de la pêche ................................................. 40 3.2. PORTS ET TRANSPORT MARITIME.................................................................................................................. 40 3.2.1. Les ports au Maroc ...................................................................................................................... 41 3.2.2. Transport maritime ..................................................................................................................... 44 3.2.3. Ports, transports maritimes et risques environnementaux ......................................................... 47 3.3. LE TOURISME ........................................................................................................................................... 47 3.3.1. Les flux de touristes ..................................................................................................................... 48 3.3.2. Les secteurs d'attraction touristique ........................................................................................... 49 8 3.3.3. Estimation de la contribution économique du tourisme ............................................................. 51 3.3.4. Enjeux touristiques de la protection de l'environnement ............................................................ 53 3.4. ENERGIE ................................................................................................................................................. 54 3.4.1. Situation et politique énergétique au Maroc .............................................................................. 54 3.4.2. L'énergie éolienne sur le littoral méditerranéen ......................................................................... 55 3.4.3. Gazoduc Maghreb Europe .......................................................................................................... 57 3.5. CABLES ELECTRIQUES ET CABLES DE TELECOMMUNICATIONS .............................................................................. 58 3.5.1. Câbles électriques ....................................................................................................................... 58 3.5.2. Câbles de télécommunications ................................................................................................... 58 3.5.3. Rôle des connexions passant par le littoral méditerranéen ........................................................ 60 3.5.4. Relation environnement et pose des câbles sous-marins ........................................................... 60 4. EVALUER LES COUTS DE LA DEGRADATION DES ECOSYSTEMES MARINS ET COTIERS .............................. 61 4.1. LA DEGRADATION DES EAUX DU LITTORAL MEDITERRANEEN ............................................................................... 62 4.2. SUIVI DES EAUX DE BAIGNADE ET SABLE DES PLAGES ......................................................................................... 63 4.3. PROJET D'AMENAGEMENT DE OUED MARTIL .................................................................................................. 65 4.4. MISE A NIVEAU ENVIRONNEMENTALE DE LA LAGUNE DE MARCHICA .................................................................... 67 4.5. PRESSION ET REPONSES SUR LES RESSOURCES HALIEUTIQUES ............................................................................. 70 4.6. EVALUER LES COUTS DE DEGRADATION PAR LES COUTS DES MESURES DE PROTECTION MISES EN ŒUVRE PAR LES INSTITUTIONS PUBLIQUES ........................................................................................................................................ 78 4.6.1. Aires protégées et réserves ......................................................................................................... 78 4.6.2. Protection du domaine public maritime...................................................................................... 79 5. PREMIERS ENSEIGNEMENTS ISSUS DE L’ETUDE ...................................................................................... 81 5.1. COUTS DE DEGRADATION ........................................................................................................................... 81 5.1.1. Effets sur la pêche et l'aquaculture ............................................................................................. 81 5.1.2. Effets sur le tourisme .................................................................................................................. 82 6. RECAPITULATIF ET CONCLUSION............................................................................................................. 83 7. BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................................................... 87 8. ANNEXES ................................................................................................................................................ 90 8.1. ANNEXE I – SYNTHESE DES SOURCES BIBLIOGRAPHIQUES ET DOCUMENTAIRES ...................................................... 90 8.2. ANNEXE II – COUT DE LA PROTECTION DES ECOSYSTEMES MARINS ET COTIERS: LISTE DES PRINCIPALES ACTIVITES, PROGRAMMES ET ORGANISATIONS ............................................................................................................................ 94 8.3. ANNEXE III – NOMS DES PRINCIPAUX RESEAUX DE MESURES/DE SUIVI DE L’ETAT DES ECOSYSTEMES (ORGANISATIONS RESPONSABLES ET PARAMETRES SUIVIS ENTRE PARENTHESES) ......................................................................................... 96 8.4. ANNEXE IV – ORGANISATIONS IMPLIQUEES DANS LE CONTROLE ET LA MISE EN ŒUVRE DE LA LEGISLATION (NOM DES DEPARTEMENTS/UNITES, NOMBRE DE STAFF EN EQUIVALENT TEMPS PLEIN SI DISPONIBLE) .................................................. 100 8.5. ANNEXE IV – NOMBRE/NOMS DES ZONES PROTEGEES (SUPERFICIES TOTALES PROTEGEES, NOMBRE D’EMPLOYES DEDIES A LA PROTECTION/GESTION DE CES ZONES ENTRE PARENTHESES) ...................................................................................... 103 8.6. ANNEXE V – TYPES/NOMS DES MESURES/PROJETS DE PROTECTION ET DE RESTAURATION MISES EN ŒUVRE (ANNEES, BUDGET TOTAL ENTRE PARENTHESES) ...................................................................................................................... 104 9 Liste des tableaux TABLEAU 1 : POPULATION LEGALE URBAINE DES VILLES DU LITTORAL MEDITERRANEEN EN 2004 ET 2012 (EN MILLIERS) ................ 29 TABLEAU 2 : EFFECTIF DE LA POPULATION ACTIVE EN 2009 DANS LES PROVINCES BORDANT LE LITTORAL MEDITERRANEEN .............. 30 TABLEAU 3 : PART DES REGIONS JOUXTANT LE LITTORAL MEDITERRANEEN DANS LE PIB NATIONAL ET DANS LA VALEUR AJOUTE DES SECTEURS EN 2009 .................................................................................................................................................... 31 TABLEAU 4 : ENCOURS DES DEPOTS ET DES CREDITS DANS LES REGIONS DU LITTORAL MEDITERRANEEN EN 2013 (EN 1000 DIRHAMS) .............................................................................................................................................................................. 31 TABLEAU 5 : ESTIMATION DE L'EFFECTIF DES MARINS PECHEURS EN 2013 ............................................................................. 36 TABLEAU 6 : PRODUITS DE LA PECHE COTIERE MEDITERRANEENNE PAR TYPE DE PRISE .............................................................. 38 TABLEAU 7 : PRODUCTION DE LA PECHE COTIERE ET ARTISANALE EN MEDITERRANEE EN 2013 .................................................. 38 TABLEAU 8 : EVOLUTION DE LA PRODUCTION DE L'AQUACULTURE EN MEDITERRANEE DE 2005 A 2010 ..................................... 39 TABLEAU 9 : ESTIMATION DES VENTES ET DE LA VALEUR AJOUTEE DANS L'ENSEMBLE DES FILIERES DE PECHE MEDITERRANEENNE EN 2013 ...................................................................................................................................................................... 39 TABLEAU 10 : NIVEAU SCOLAIRE DES TRAVAILLEURS DE LA PECHE EN 2009 ........................................................................... 40 TABLEAU 11 : FLUX DE MARCHANDISES TRANSITANT PAR LES PORTS ..................................................................................... 45 TABLEAU 12 : INDICATEURS SUR LES OPERATEURS PORTUAIRES DES PORTS DE COMMERCE DU LITTORAL MEDITERRANEEN EN 2013 . 46 TABLEAU 13 : RESULTAT DE L'ACTIVITE DE TRANSPORT EN 2013, MILLIONS DIRHAMS ............................................................. 47 TABLEAU 14 : NOMBRE DE NUITEES DANS LES PROVINCES DU LITTORAL MEDITERRANEEN (LM) ................................................ 48 TABLEAU 15 : POIDS DU TOURISME INTERNE (% DU TOTAL) ............................................................................................... 48 TABLEAU 16 : PASSAGERS EN CROISIERE TOURISTIQUE ...................................................................................................... 50 TABLEAU 17 : CONSOMMATION DU TOURISME INTERIEUR DU LITTORAL MEDITERRANEEN PAR PRODUIT ET PAR TYPE DE TOURISME EN 2013 ...................................................................................................................................................................... 52 TABLEAU 18 : PRODUIT INTERIEUR BRUT PAR SECTEURS D'ACTIVITE ET PAR REGION DU LITTORAL MEDITERRANEEN (LM) EN 2010 ... 52 TABLEAU 19 : EFFECTIFS EMPLOYES DANS LES BRANCHES DU TOURISME DANS LA ZONE DU LITTORAL MEDITERRANEEN EN 2009 ..... 53 TABLEAU 20 : EVOLUTION DE LA TELEPHONIE FIXE ET MOBILE ............................................................................................. 59 TABLEAU 21 : EVOLUTION RECENTE DES ABONNEMENTS A INTERNET ................................................................................... 59 TABLEAU 22 TABLEAU RECAPITULATIF – SYSTEME DE DEPOLLUTION DE L’OUED MARTIL .......................................................... 66 TABLEAU 23 COUT GLOBAL DE LA DEPOLLUTION DE LA LAGUNE MARCHICA ........................................................................... 69 TABLEAU 24 : ETAT DES STOCKS DES ESPECES EXPLOITEES EN MEDITERRANEE MAROCAINE ...................................................... 71 TABLEAU 25 TABLEAU - DISPOSITIF DE CONTROLE DE LA PECHE INN ..................................................................................... 76 TABLEAU 26 SITES D'INTERET BIOLOGIQUE ET ECOLOGIQUE SUR LE LITTORAL MEDITERRANEEN .................................................. 79 TABLEAU 27 : TABLEAU RECAPITULATIF DES CARACTERISTIQUES SOCIOECONOMIQUES ET ENVIRONNEMENTALES DES ACTIVITES MARITIMES ............................................................................................................................................................... 85 Table des graphiques G 1 SCHEMA - CADRE D'EVALUATION SOCIOECONOMIQUE DES ACTIVITES DE LA MER ET DU LITTORAL ......................................... 22 G 2 FAÇADE MEDITERRANEENNE DU MAROC .................................................................................................................. 25 10
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