Il y a beaucoup de façons de lire ce livre. Il peut apparaître,
successivement et au choix, comme un aperçu de la carrière de
Chateaubriand, comme une étude sur Hortense Allart, comme une
contribution à la vie et à l’œuvre de Julien Pontarlier. Comme un roman
d'aventures, comme un roman policier, comme un roman d'espionnage. Comme
une sorte de poème en prose sur les problèmes les plus généraux. Comme
une histoire d'amour. Comme une quête des origines, comme une
introduction à l'eschatologie. Comme plusieurs autres ouvrages encore
et, en fait, comme presque tous, ou plutôt comme tous, que la seule idée
de Dieu suffit d'ailleurs largement à couvrir et à justifier.
A plusieurs égards et à l'extrême rigueur, comme une autobiographie, non
seulement de l'auteur, ce qui est assez courant, mais, chose plus rare,
du lecteur.