La conversation avec le loueur de bateaux fut laborieuse. L’homme commença par se renfermer dans une attitude franchement hostile, malgré les prouesses de diplomatie dont faisait preuve Galeazzo. Puis soudain, sans raison apparente, le ton changea. Le vieux sembla s’intéresser aux lires qui lui étaient proposées contre ce qu’il savait. Du moment que Galeazzo connaissait déjà la version véridique de la mort de l’Américain, et à condition qu’il ne coure aucun risque, Paulo était disposé à parler. Oui, l’Américain avait été assommé et jeté par-dessus bord. Par qui ? Le vieux fit la grimace.