Adresse de mon blog pour vous exprimer : http://www.la-grande-revelation.com/ Une version papier est disponible sur demande. Coût de l’ordre de 20€ + 4€ port en France 1 Parcours de l'auteur : Jacques-Gérard VESONE Né en 1949 en Limousin de parents agriculteurs reconvertis à la ville - Études catholiques traditionalistes - Rugbyman dans un club prestigieux - Découvre la politique en Mai 68 – Etudiant à la faculté de Toulouse - Maître d'internat dans un collège jésuite - Monte à Paris sur les traces d'Henry Miller - Commercial en articles culinaires - Cours à la paroisse étudiante de Paris - Disciple de Shri Maharaji durant 6 ans dont 3 en ashram - Installation 5 ans en Alsace : commercial et publicitaire - Cadre commercial national durant 28 ans d'une PME dans l'industrie de la santé – Organisateur de salons et congrés - Diverses formations à l’encadrement des forces de ventes et pour la gestion du stress en entreprise - Diplôme de psychothérapeute - Praticien en interprétation de rêves - Chaman - Organisateur de communautés de vie méditative - Organisateur de congrès pour la divulgation du channeling et des techniques pour l 'éveil à l'ascension - En retraite depuis octobre 2009 . Pourquoi ce livre ? Ni écrivain, ni enseignant, ni journaliste, ni philosophe, l'auteur se veut libre penseur pour une nouvelle citoyenneté planétaire comme le voulait lui-même son modèle Henri Miller. Jacques-Gérard Vésone nous conduit sur un parcours de vie inspiré par une guidance intérieure. Après s'être libéré de toute dépendance idéologique, autant religieuse que politique, l'auteur veut, comme Montaigne, être lui-même l'objet de son expérimentation. Il a dû pour cela suivre des maîtres qui enseignent le ‘‘ connais-toi, toi-même ‘‘ .Comme tout disciple il a été appelé ensuite à dépasser le maître pour le devenir à son tour. C'est ainsi que l'auteur nous décrit son expérience de vie comme une clé de pouvoir. Il nous dit par exemple l’avoir utilisée pour sa propre réussite commerciale. L'auteur n'est pas un savant érudit et il n'a aucune passion pour les études. Cependant sa quête effrénée et impulsive lui a imposé de pénétrer l'obscure forêt des écritures anciennes et de pointer le faisceau de sa torche dans la caverne secrète du ‘‘ Gouvernement Occulte Planétaire ‘‘ . C'est là, dans une réalité ténébreuse qu'il découvre alors ce qu'il cherchait depuis son enfance, ‘‘ l'axe du monde ‘‘ .Celui-ci est entraîné par ‘‘ un moteur secret ‘‘ producteur de souffrance. Mais bien au-delà, il contacte aussi l'immense centre galactique que les occultistes nomment ‘‘ La Source ‘‘ . Heureuse et lumineuse découverte, car cela veut dire que la Terre n'est pas soudée sur son moteur actuel. Il apprend ainsi l'histoire de la vraie Genèse, celle de l'homo sapiens-sapiens, le dernier Adam. Notre origine quasi accidentelle serait celle d'un noble animal captif au service d'une race galactique puissante mais biologiquement dégénérée. D'origine catholique intégriste l'auteur découvre que ‘‘ le péché originel ‘‘ n'est qu'une invention délibérée qui induit une soumission forcée. Il découvre l'effrayante réalité des implantations psychiques. L'auteur nous montre alors comment dans la douleur du traumatisme il accepte et guérit ‘‘ sa lourde hérédité raciale et génétique ‘‘ . Il peut ainsi distiller sa part d'ombre et de monstruosité pour la transmuter en véritable eau de vie. Il réalise que toute la culture planétaire est détournée en pensée unique totalitaire au profit du Grand Gérant Occulte. Il découvre l'existence réelle d'une ‘‘ immense pyramide invisible ‘‘ de commandement. Elle est administrée par des légions de technocrates qui constituent aujourd’hui le groupe des ‘‘ Illuminatis ‘‘ . Dépassant l'horreur de sa découverte, l’auteur, accède aux dimensions supérieures de son Etre. Il devient chaman suite à une initiation directe des forces naturelles. Il découvre le pouvoir de la communication canalisée qui lui donne un libre accès aux autres plans de la création. S'étant libéré de son infirmité originelle, il devient ainsi un Etre ressuscité qui peut guérir son âme et communiquer librement avec son Esprit. De sujet passif et souffrant, il devient actif et créateur. Il s’associe au travail des légions galactiques qui soutiennent aujourd’hui concrètement la race des hommes dans sa libération. L'auteur devient un résistant infiltré et réalise que telle est sa vraie nature. 2 Ce qu'il pensait n'être qu'une vie marginale et incohérente est en réalité l'action invisible et programmée d’un membre de l'antique ‘‘ Confrérie des Grands Serpents ‘‘ . Recevez donc ici contée dans ces pages la vie terrestre d'un ‘‘ Ouvrier de la Lumière ‘‘ à notre époque, appelé Gérard. Il est déguisé sous le masque d'un homme de la rue, appelé Jacques. Vous allez découvrir son projet de vie, préparé de longue date, qui est de participer à la libération d'une planète, en préparation d’un 14 juillet galactique. D'autant plus que la France représente un enjeu déterminant dans ‘‘ le plan de libération ‘‘ prévu pour la Terre. Selon l'auteur les deux dernières guerres mondiales n'auraient été que des répétitions. La troisième qui fait actuellement rage sur les plans subtils s’est déplacée sur le terrain invisible de la biologie et des fréquences moléculaires. Les gens ordinaires que nous sommes tous ne peuvent pas voir grand chose parce qu'ils sont ‘‘ hypnotisés ‘‘ , à chaque inspire, par ‘‘ l'onde soporifique ‘‘ diffusée par la technologie sophistiquée du Gérant Reptilien, expert et promoteur de guerres. Ce livre décrit un processus individuel naturel de transformation par l'éveil de la conscience. C'est le temps où les chenilles terrestres deviennent papillons solaires en réponse à l’appel des vents du grand astre de feu. Ce récit montre que tout homme possède aujourd'hui le potentiel biologique de maîtriser son évolution en intégrant sa réalité vibratoire quantique et multidimensionnelle. Notre vie terrestre égotique ne se situe qu'à la périphérie du centre réel de l'Etre cosmique puissant que nous sommes tous, sans le savoir. Mais pourquoi donc aujourd'hui plus qu'avant ? Parce que selon les textes sumériens, qui étaient jusqu'alors absolument hermétiques, les Déesses Mères Divines ont habilement inséré en nous un programme à effet retardé permettant d’activer des brins d’ADN jusqu’alors passifs. Nous connaissons ces génitrices sous le nom plus familier de Vierges noires. Cachées depuis des millénaires dans le sous-sol, et surtout en France, ces grands Etres remontent actuellement en surface, car elles demeuraient protégées dans l'espace clos de la Terre creuse, depuis sa fermeture lors du dernier déluge. C'est par la génétique des Mères Divines que nous avons été enfantés, même si ce fut dans d'affreuses conditions historiques. Toutes les statuts de Vierges noires portent à bout de bras ‘‘ l'enfant royal ‘‘ et le globe terrestre. C'est là le symbole le plus puissant de notre résurrection actuelle, nous ‘‘ les enfants divins ‘‘ . L'auteur nous dévoile être lui-même, aujourd’hui, en étroite association avec ce collectif des Mères Divines qui ont donc tenu leur promesse de ne jamais nous abandonner. En franchissant ce pas appelé ‘‘ expansion quantique ‘‘ , l'humanité affirme être une digne fille de la Trinité fondatrice de nos civilisations : Isis-Osiris- Horus, devenue aujourd’hui : Marie-Mickaël-Christ et après avoir été : Jésus-Marie-Joseph. Cette formidable histoire antédiluvienne est consignée dans les plaquettes sumériennes nouvellement traduites. Ces plaquettes d'argile décrivent comment la reine des Déesses, Isis, y ressuscite son époux assassiné, le grand Osiris, le grand Serpent initiateur secret des hommes. Il est considéré comme le sauveur et libérateur de la race atrophiée des hommes dont il se sent responsable. Il est celui qui a instruit l'humanité en cachette. Il l'a fait héroïquement en opposition violente avec le belliqueux créateur biblique, appelé à tort : ‘‘ le bon dieu ‘‘ , et dont l'image est volontairement inversée dans tous les textes officiels. L'Histoire vraie de notre monde s'en voit ainsi justement rétablie aujourd'hui, comme prévu, à la fin de ce cycle. Le temps de l’Apocalypse ou Révélation est donc le bienvenu. C’est le temps d’une catastrophe pour ceux qui suivent dans sa fuite le gérant planétaire archaïque. Telle est la façon pour l'auteur d'expliquer l'aspect miraculeux de sa propre vie, telle qu'elle va vous être ici contée. Nous serions tous selon lui des Horus potentiels. Cette faculté dite de ‘‘ l’Ascension ‘‘ n’était réservée jusqu’alors, par élitisme, qu'aux seuls Elus, Saints et Avatars. Elle est maintenant accessible, à vous tous, au grand public, et au grand jour. L’auteur peut commencer maintenant à répondre à des questions essentielles : Comment accéder au Soi supérieur ? Comment créer son présent ? Comment rectifier son karma ? Comment maîtriser sa transition au-delà du voile de l’illusion? Comment réviser un savoir altéré en pensée unique ? Comment restaurer la science chamanique ? Quelle est la vraie Genèse ? En quoi consiste le Gouvernement Mondial Occulte ? Qu'appelle-t-on théorie du complot ? Existe-t-il d'autres civilisations et sommes-nous en contact avec elles ? Comment accéder à d'autres dimensions et pourquoi ? 3 Ce livre nous indique comment progressivement un nouveau pouvoir naturel a germé et ‘‘ poussé ‘‘ dans la vie ordinaire de l’auteur, tel un arbre solide dont il commence à cueillir les fruits. En aiguisant son intuition comme moteur de recherche, il se laisse guider par son pouvoir intime, véritable clé d'une boite à miracles, telle la lampe d'Aladin des contes orientaux. Une mise au point s’impose L’auteur tient à faire cette précision utile : << Je tiens particulièrement à préciser que je ne juge absolument pas les hommes qui œuvrent au sein des organisations nommées dans ce livre. Qu'ils soient prêtres, médecins, pharmaciens, politiques, fonctionnaires, militaires, professeurs, membres de loges, banquiers, servant tous un système qui s’effondrent, ils ne sont pas du tout l'objet de mes critiques. Ils sont tous comme moi immergés au sein d’une ‘‘ matrice ‘‘ et ne sont aucunement responsables des ‘‘ objectifs secrets ‘‘ de celle-ci. Je pense même au contraire que ce sont eux qui sont les mieux placés pour réformer le système de l’intérieur. Mon souhait serait même qu'ils soient encouragés par ce livre, là où ils se trouvent, à faciliter la diffusion d'une ‘‘ nouvelle énergie ‘‘ provenant d’un autre moteur dont le but ne serait plus la souffrance. Nous n'avons individuellement ni le pouvoir, ni la responsabilité de travailler directement sur le collectif politique, mais nous avons la responsabilité personnelle de nos intentions, nos pensées et nos actions. La mutation énergétique de chacun rayonne en silence là où il se trouve.>> Remerciements Jacques-Gérard Vésone précise : << Les co-auteurs de ce livre ont été sans le savoir tous ceux qui ont fait équipe avec moi dans tous mes projets. A une époque lointaine ou très proche je n'avais aucune idée de l'issue de cette saga qui était comme un très long tunnel sans fin, obscur et humide, sans même aucun puits d’aération. Toute ma vie ne fut jusqu'à récemment encore qu’une très longue gestation laborieuse et militante. Ceux qui m'ont aidé, et que je veux remercier ici, sont tous mes proches, mes anciens collègues, mes voisins, mes compagnons de groupe et parfois de brèves rencontres. Volontairement je ne nomme ici aucun nom, pour ne pas les compromettre au cœur d'une possible polémique. Ils m’ont tous apporté sans le savoir une pierre posée ici. Ils ont tous été mes observateurs et rabatteurs de convictions. Ils ont été autant de cailloux pour mon petit Poucet. Pour les remercier je leur propose gratuitement mes services de ‘‘ passeur, ‘‘ s'ils avaient un jour besoin de rejoindre l’autre rive de la ‘‘ résistance ‘‘ , face au grand tyran reptilien. Je ferai une exception en nommant EVA, australienne, maître nageur en haute mer, spécialisée dans l'approche des requins. Elle m'a permis de savoir apprivoiser ma panique face au ‘‘ grand blanc albinos ‘‘ . C’est un jeu de mot pour les occultistes : L'élite de nos Maîtres reptiliens s’appelle dans les textes anciens : les Kingu-albinos ou Grands Blancs.>> Bonne découverte…………………………….. Adresse de mon blog pour vous exprimer : http://www.la-grande-revelation.com/ Une version papier est disponible sur demande. Coût de l’ordre de 20€ + 4€ port en France 4 SOMMAIRE CHAPITRE 1- Naissance et enfance difficiles ………………….. 7 CHAPITRE 2- Transmission paternelle robuste ………………….. 12 CHAPITRE 3- Transmission maternelle pieuse et copieuse …………………15 CHAPITRE 4- Etudes classiques : une scolarité laborieuse ………………….. 23 CHAPITRE 5- Paris tenu, ma ville Lumière …………………… 38 CHAPITRE 6 - La caverne aux dimensions subtiles …………………… 49 CHAPITRE 7- Vie professionnelle ardente et sur mesure ……………… 59 CHAPITRE 8- Chemin de Saint Jacques et des Galiciens …………………84 CHAPITRE 9- Sur les pas de Sigmund Freud …………………… 91 CHAPITRE 10 - La forêt profonde des sciences occultes ………………… 104 10–1 L’électromagnétisme, nerf secret de la guerre …………………… 111 10–2 L’énergie libre de Nikola Tesla, secret-défense absolu …………… 115 10–3 La physique quantique, cette belle-au-bois-dormant …………… . 117 10–4 Le cristal de roche : la science antique disparue ………………. 122 10–5 Les Annales Akashiques sous un voile d’ignorance ………………. 125 10–6 Le chamanisme éternel aux oubliettes …………………………. .128 10–7 Le channeling, la communication inter dimensionnelle …………….. 142 10–8 La physiologie bridée au seul plan physique ……………………... 149 10–9 Les implantations psychiques, une réalité accablante ……………... 151 10–10 Les Vierges Noires, nos génitrices séquestrées ……………… .155 10–11 La très antique théorie de la Terre creuse, ………………………. 159 10-12 Archéologie et préhistoire : Une censure permanente ……………. 167 10-13 Phénomènes tabous et non reconnus …………………………... 196 10-14 Pollution industrielle, un empoisonnement silencieux …………….. 212 CHAPITRE 11 - Ma vision de la scène mondiale et de la théorie du complot…… 215 11-1 Le gouvernement occulte planétaire …………………………… 216 11-2 Les très énigmatiques protocoles des Sages de Sion, ………… 228 11-3 L'O.M.S. responsable de la toxicité qui endort l’humanité ………… 243 11-4 Le très sombre complexe international militaro-industriel ………… 252 11-5 Cet indispensable terrorisme qui tombe à pic ……………………….. 264 11-6 Un résultat incontestable : un bilan global catastrophique ………… 271 11-7 Le courant nouveau d’une spiritualité totalement laïque ………… 275 11-8 La masse critique des ouvriers de la Lumière ………………………. 282 CHAPITRE 12- Une humanité enfin libérée sur une terre nouvelle ……………286 12-1 La destinée spirituelle exceptionnelle de la France ……………….. 286 12-2 Une race nouvelle d’enfants spéciaux ……………………………….. 290 12-3 Une élévation naturelle de la moyenne des taux vibratoires ……….. 293 12-4 Enseignement de la Hiérarchie Galactique ……………………….. 296 12-5 Comment ressusciter ou ascensionner ? ………………………... 302 12- 6 Conclusion …………………………… …………………………….306 BIBLIOGRAPHIE …………………………… ……………………………. 311 5 Je veux citer ici en premier celui qui m’a montré comment ouvrir la porte de ‘‘ Qui je suis ‘‘ : Henri Miller. Ecrivain américain inclassable il a vécu quelques années à Clichy après le débarquement. Son œuvre a connu un très grand succès auprès de la jeunesse étudiante d’après guerre. Très critique sur notre civilisation il se manifeste comme un philosophe existentialiste à tendance anarchiste. Ami de Louis Pauwels, ce grand journaliste français créateur de la revue Planète, Miller est considéré comme l’un des inspirateurs du mouvement libertaire des années 60 à 70. Il est selon moi comme un devin inspiré qui a visualisé la transformation radicale et salutaire de ce début du 21e siècle. Le plus étonnant étant qu’il ait été appelé précisément par Paris pour procéder à sa résurrection. Ce livre apporte un témoignage de plus à ce que Miller ne savait décrire autrement que par une pulsion vitale à écrire pour cheminer vers la source de l’Etre. Ce qui me fascine, c’est que quelque chose d’aussi mort et d’aussi enterré que j’étais, à l’époque ait pu ressusciter, et cela, non seulement une fois, mais à d’innombrables reprises. Et qu’en outre, à chaque fois que je m’évanouissais, je plongeais plus profondément dans le néant, de telle sorte qu’à chaque résurrection le miracle apparaissait plus éclatant. Et jamais de stigmates ! L’homme qui est re-né est toujours le même homme, de plus en plus soi-même à chaque renaissance. Il se dépouille simplement chaque fois de sa peau et, avec sa peau, de ses lacunes. En vérité, l’homme aimé de l’Esprit est comme un oignon aux milliers de peaux. Se dépouiller de la première peau est douloureux au-delà de toute expression. La deuxiéme couche est moins douloureuse, la suivante encore moins, jusqu’à ce que la douleur se transforme en plaisir, de plus en plus intense, un délice, une extase. Et puis il n’y a plus ni plaisir ni douleur, mais simplement l’obscurité qui cède devant la lumière. Et tandis que l’obscurité se dissipe, la blessure sort de sa cachette. La blessure qui est l’homme, qui est l’amour de l’homme, est baignée de lumière. L’identité perdue est recouvrée. L’homme surgit de sa blessure ouverte, de la tombe qu’il portait depuis si longtemps. Il renait. Henri Miller dans Tropique du Capricorne Voici ensuite ici résumé le message essentiel de ce livre : La conspiration reptilienne archaïque sur l’humanité est bien plus importante qu’on ose même le penser dans les milieux pourtant spécialisés. Je partage cette opinion extrême avec certains chercheurs de la Lumière. Beaucoup de personnes ignorent encore la présence proche d’une flotte spatiale libératrice, ou la nient, si bien que la confirmation imminente de cette réalité provoquera un terrible choc. Cette réaction sera plus forte encore, lorsque nous apprendrons officiellement comment nous avons été si longtemps manipulés par les forces des ténèbres, nos créateurs, dans leur dessein de contrôler notre magnifique planète. Nous avons placé notre confiance et nos vies entre les mains de ceux qui auraient dû agir dans notre meilleur intérêt et qui exigent que nous les appelions ‘‘ Seigneurs ‘‘ . Vous découvrirez dans ce livre qu'en fait, ils faisaient tout pour nous asservir, et élaborer des plans diaboliques pour y parvenir. Aujourd’hui ils ont atteint leur objectif de soumission totale, tout du moins en sont-ils convaincus. Plus que la présence d’une civilisation non humaine en approche de notre planète, ce sont surtout les révélations imminentes sur le Gouvernement Mondial Occulte qui préoccupent énormément nos responsables au service de l’infamie. Bien que la vérité commence à suinter dans le domaine public, elle est beaucoup plus vaste encore que ce que vous pouvez vraiment imaginer. Un homme averti en vaut deux. Osez aller jusqu’au bout de ce livre. Telle est mon invitation fraternelle. 6 CHAPITRE 1 NAISSANCE ET ENFANCE DIFFICILES, LES BASES D’UN DESTIN Je suis né en 1949 à Brive-la-Gaillarde en Corrèze, département qui à l’époque appartenait à la France profonde parce que les us et coutumes y avaient un siècle d’écart avec la capitale. Le marché de cette ville pittoresque et ses légendaires commères ont été chantées par Brassens. Comme vous allez le découvrir toute mon enfance a été comme un parcours du combattant. D’après ce qui m’en a été rapporté, ma toute première épreuve a été une naissance avant terme qui avait demandé beaucoup de soins dans une couveuse. J’étais d’un poids très inférieur à la normale, et mes parents éprouvèrent de vives inquiétudes quant à ma viabilité. Le système médical n’était pas très développé à cette époque en Limousin y compris dans les cliniques et les hôpitaux. Il y avait de nombreux incidents. Mais j’ai réussi à survivre en surmontant de très graves infections et j’ai tant bien que mal atteint le 8ème mois. A la suite d’une asphyxie stoppée de justesse, le médecin de famille sentant ma fin proche proposa à mon père un remède de cheval, c’est le cas de le dire, puisqu’il s’agissait du lait de jument. Ce lait avait selon lui un pouvoir désinfectant très puissant. Autant il était utilisé efficacement chez les adultes, sur un bébé le remède risquait d’être fatal. D’après lui il n’y avait pas autre chose à tenter. C’était une dernière chance pour guérir mon début de septicémie. J’ai donc bu pendant plusieurs jours du pur lait de jument à la place du lait de ma mère. Et après quelques journées d’incertitude, un vrai miracle s’est produit et les infections ont cessé de se manifester. J’ai aussitôt repris du poids et suis sorti du coma où je végétais. A partir de là, tout a été mieux et la famille m’a considéré comme sauvé. Ces événements ont tellement marqué ma destiné que je conçois encore aujourd’hui ma vie comme un processus de survie. Mon premier souvenir personnel est cependant heureux. Il se situe entre 2 et 3 ans, par un après midi très ensoleillé où il y avait une réunion de famille autour de mon baptême. J’étais entre les mains d’une sorte d’infirmière-nounou magnifique qui était la personne qui s’occupait de moi parce que ma maman avait des problèmes de santé. J’en conserve encore le souvenir d’un parfum délicat à base d’amandes douces. Dans ma mémoire cette femme est mon véritable premier et puissant amour. Cette nostalgie ne manquera pas de marquer ensuite toute ma vie affective. C’est en rencontrant, quarante ans après, une très dévouée ‘‘ guérisseuse ‘‘ que je ferai par transfert une sérieuse mise au point réparatrice sur cette toute première et bien cruelle rupture affective puisque ma nounou enchantée n’avait fait que passer telle une comète dans mes cieux. Un autre souvenir marquant est survenu à l’âge de 3 ans quand ma mère enceinte arrivait à terme de ma sœur Anne. Je faisais la sieste en compagnie de maman l’après midi dans une chambre. Nous étions seuls dans la maison quand subitement le travail a commencé. Je suis resté seul avec elle pendant quelques heures tout le temps de l’accouchement. Je me suis donc trouvé complètement désemparé, ne sachant absolument pas ce qui se passait, ni pourquoi ma maman hurlait ainsi. J’ai assisté à toute la scène jusqu’à ce que du secours arrive. Selon ma compréhension de cet âge cette sœur arrivait dans un bien piteux état. Je pense que cet incident n’est pas un cas exceptionnel mais cela m’a très vite propulsé dans la réalité matérielle de la vie et dans une attitude volontaire de voir les événements bien en face. Je n’ai pas eu le temps de croire en la théorie de la cigogne. Rien de grave ne s’est passé, tout s’est bien terminé, ma sœur Anne est née. Elle était un très joli bébé et nous sommes devenus de très bons camarades de jeux. Souvenirs d’avant ma naissance De cette époque là j’ai aussi quelques autres souvenirs fondateurs qui me semblent remarquables parce qu’ils me propulsèrent hors de cet état de naïveté candide qui est attendu chez un enfant. Le soir avant de m’endormir je pensais et aussi je pleurais. J’avais conscience que les êtres comme moi nous n’étions là que de passage et j’en ressentais une certaine émotion vive. Je ressentais que j’allais beaucoup aimer et aussi m’attacher à cette famille, mais qu’un jour il me faudrait les quitter. Je craignais donc cette épreuve que je semblais très bien connaître et que je considérais comme inévitable. J’en ai parlé par la suite à des psychanalystes, à des psychologues et même à des psychiatres. 7 Selon eux il n’est pas rare d’observer chez quelques très jeunes enfants une conscience précoce du processus de mort. Françoise Dolto en a été le témoin tout en choquant terriblement ses paires de l’époque. Les très jeunes enfants jouent aux naïfs mais ne le sont pas autant qu’on le pense. J’ai appris à calculer tout seul Voici encore un autre souvenir important et qui reste comme un mystère non élucidé. Ayant commencé ma scolarité dans ma 5ème année, il s’est passé un petit évènement que je pense être très important pour comprendre mieux qui je suis : mon maître a averti mes parents que je m’amusais à faire des devoirs qui n’étaient pas de mon âge et ce lors de contacts avec des élèves plus âgés. C'est-à-dire par exemple des multiplications et des divisions à 3 ou 4 chiffres, alors que j’étais en toute première année, censé faire des additions et soustractions simples et basiques à un seul chiffre. Les élèves des classes supérieures s’amusaient ainsi à me faire faire des devoirs comme s’ils s’amusaient avec un caniche. Mon maître était très surpris que j’arrive à les faire correctement et aussi rapidement sans faute aucune. Il pensait donc que, soit mes parents, soit des élèves des classes supérieures, me formaient dangereusement et il s’en inquiétait. Mes parents ont répondu qu’ils ne comprenaient rien à cela et le mystère en est resté là. Ce dont je me souviens très bien, quant à moi, c’était ma connaissance innée du calcul, sans qu’on ne me l’ait jamais apprise. Je me souviens aussi que j’étais donc très ennuyé d’être ainsi l’objet d’une polémique dont j’étais le seul à en connaître la cause. Je me suis donc vite adapté à cette situation étrange et suis devenu ensuite quelqu’un de très mauvais en calcul, c'est-à-dire ordinaire. J’ai commencé là à découvrir le refuge confortable d’une médiocrité sécurisante et plus conforme à mon statut d’enfant. Dans le même domaine de l’ignorance des adultes envers moi j’ai été très surpris qu’entre 5 et 6 ans mes parents se scandalisent de mes toutes premières érections, de mes petites pulsions sexuelles et de mes tous premiers désirs. Pour moi, c’était inné comme le calcul et j’étais né avec. Je me souviens même avoir eu des attitudes précises avec les petites copines qui montraient que j’avais déjà une bonne connaissance de la pratique des relations sexuelles. Comme pour le calcul j’ai vite compris que mon intérêt était de m’aligner sur le statut correspondant à mon âge, c'est-à-dire l’ignorance. Je me suis donc passionné ensuite pour les jeux de billes qui ne posaient plus aucun problème. Mais j’avais bien compris que ‘‘ qui j’étais vraiment ‘‘ n’était pas compatible avec le monde où j’étais né. Le plus important était de le savoir et de l’accepter. A travers ces évènements de mon enfance, je commençais à me rendre compte que je rentrais dans un monde où j’avais besoin d’ajuster mes aspirations parce que ce dernier n’était pas fait sur mesure pour moi. Cette exigence d’adaptation permanente c’est très vite imposée, jusqu’à devenir une deuxième nature secondaire, avec le risque aussi de perdre la vraie, celle d’origine. J’ai ainsi consacré beaucoup d’énergie durant toute ma vie à ne pas trop me dénaturer tout en étant immergé au cœur d’activités multiples qui me demandaient toutes que je devienne un autre. Cette volonté de rester fidèle à mon origine naturelle, participe ici encore aujourd’hui aux choix des idées de ce livre. J’ai du plaisir à énumérer tous ces premiers souvenirs d’enfance parce que la vie d’un petit d’homme n’est pas toujours celle que l’on voit dans les apparences. La logique de l’observation des parents, des pédiatres et des professeurs ne correspond pas toujours exactement à ce qui se passe dans la tête d’un enfant. En tous les cas c’était mon cas et j’ai commencé à avoir très tôt des interrogations en comprenant que mes parents et mes professeurs ne savaient pas tout de moi et que j’avais en quelque sorte ma propre réalité personnelle. J’ai ainsi découvert très tôt la face cachée de notre vie en société. Comme vous allez le découvrir c’est le fondement des idées de ce livre. Mon atelier à ciel ouvert J’avais une habitude jusqu’à un âge très avancé d’observer le ciel, de jour comme de nuit. J’observais tout ce qui se passait en haut et plus particulièrement la nuit les étoiles quand le ciel était dégagé. Je me sentais comme attiré par ces petites lumières vivantes. De la même façon passionnée j’observais longuement aussi les animaux, les plantes, les insectes et même les cailloux qui me semblaient d’une variété de formes infinie. Je cherchais à deviner leur histoire. Je pense que ce n’est pas rare chez un enfant mais je pense que c’était très développé chez moi puisque les voisins et les autres parents le faisaient observer souvent aux miens en disant : 8 <<vous avez vu, votre enfant est très contemplatif, est-ce bien normal d’être ainsi toujours dans la lune ?>>. Certes je n’étais pas aussi passionné par les activités humaines ordinaires et ça se voyait. Je me souviens que cette différence me réjouissait et commençait à me définir. Aujourd’hui encore, j’en ai un souvenir très agréable qui va jusqu’à la fierté. Pour tout dire je crois que cette passion n’a pas diminué, même si je n’y accorde plus le même temps. Je crois que je ne me posais pas trop de questions à l’époque mais j’avais simplement un vif plaisir instinctif à observer la nature. J’étais comme en communion avec elle. Je crois que c’est ce même regard attentif qui m’a amené à observer plus tard l’étrange activité humaine en commençant par l’école. Le grand jardin derrière la maison était mon territoire. Il m’en fallait bien un. Je pouvais, comme beaucoup d’enfants, y jouer longtemps et y pratiquer mes observations. Quand je n’étais pas occupé à des obligations familiales, je pouvais rejoindre les chats et aussi les chiens de chasse de papa. Dans ce jardin il y avait beaucoup d’insectes, de fruits et de légumes. Mes cinq sens y étaient toujours en alerte. Il y avait en plus de grandes volières avec une basse cour complète digne d’une grande ferme. La sonnerie de mon réveil matin était ainsi composée de chants multiples et variés. Ce fut longtemps mon petit paradis, mon jardin d’Eden personnel. C’est surement là que j’ai commencé à chercher à comprendre comment pouvait être celui de la bible et à cette époque aussi que je me suis posé les premières questions sur les grands jardiniers de la création. Je m’allongeais, quand le temps le permettait sur la petite pelouse d’herbe rustique. Couché, la tête dans les nuages, j’observais tout ce qui passait, que ce soit des oiseaux de plumes ou aussi parfois ceux de métal car il y avait un petit aéroclub non loin. Je regardais les trainés des grands avions de lignes qui sillonnaient très haut. Quelle intense activité d’imaginer leur destination. Je contemplais aussi les astres et en premier la gentille lune de mon ami Pierrot. J’avais conscience de ce qu’était la grandeur du ciel et aussi de ce qu’était la planète ici où j’avais un jour atterri. J’avais conscience qu’elle tournait comme un manège, que les astres tournaient aussi, et plus que des interrogations c’était une profonde admiration et une contemplation de ce qu’était la nature entière. Je dirais que cette passion était une source de stabilité et de plaisir qui m’apportait simplement la joie. A l’opposé par contre le contexte familial et social me paraissait déjà très énigmatique et j’avais déjà dans ces premières années une sorte de conscience religieuse, culturelle et même politique, ce qui peut paraître très étrange puisque je n’avais reçu encore aucun enseignement formel. Je feuilletais les pages du journal L’Illustration comme une bande dessinée. Je me trouvais ainsi plongé quotidiennement au cœur de cette passionnante première guerre. Je suivais de même les infos radio en direct sur les guerres d’Indochine et d’Algérie. Je commençais à choisir mon camp. Pour justifier aussi un peu cet éveil très prématuré, je dirais que le contexte familial dans lequel j’étais né, surtout du côté maternel, était un contexte très religieux qu’on dirait maintenant intégriste et politiquement très à droite avec la nécessité d’une éducation très stricte et formatée. Je ne l’ai pas refusé mais il me fallait absolument comprendre pourquoi tant de rigueur ? Les conséquences de cette éducation extrême étaient que par exemple nous avions interdiction d’adresser la parole ou de lier amitié avec les quelques familles communistes qui vivaient dans le quartier. Il y avait de même un couple d’hommes homosexuels et il était strictement interdit que nous ayons le moindre geste de sympathie envers eux. Bien évidemment ma sœur et moi trouvions passionnant de faire le contraire, par principe. Il y avait aussi, travaillant à la poste, quelques fonctionnaires créoles qui venaient des îles, Martinique, Guadeloupe ou aussi de La Réunion. Ils vivaient dans le quartier et nous avions de même une totale interdiction de leur adresser la parole. Je ne comprenais absolument pas le risque encouru. Je trouvais cela bien mystérieux, et sans que je ne puisse m’y opposer, je ne me trouvais pas très rassuré par ces interdits non justifiés. C’était bien entendu la France profonde de l’après-guerre dans les années 50. Il y a eu surtout dans ces années là, dans cette Corrèze somnolente, un fait divers explosif et pour lequel ma maman a eu un rôle central. C’est le bien triste procès du curé Besse. Il a été mon premier vrai et grand sujet de réflexion, ne serait-ce qu’à cause de la polémique passionnée qu’il engendra durant de nombreuses années dans tout le bas Limousin. La vie même de ma mère en fut radicalement bouleversée jusqu’à sa mort et donc la mienne aussi. Cet événement local a eu de grandes conséquences nationales et internationales puisqu’il fut à l’origine de la nomination de Monseigneur Lefèvre à Tulle. 9 Cet évêque excommunié, à la personnalité hors norme, a été ensuite le fondateur du mouvement catholique intégriste international tout en s’opposant au Vatican. Voici ici quelques explications de cet événement très intéressant à plus d’un titre. Le procès Besse sous l’ombre intégriste de Monseigneur Lefèvre Jusqu’à son mariage tardif à 40 ans, ma maman avait passé toute sa belle jeunesse dans le grand manoir de mes grands-parents dont elle était devenue le régisseur à temps plein, après avoir suivi quelques études chez les Bonnes Sœurs de Brive. Ce très beau château prés de Collonges la rouge est au carrefour du Limousin, du Quercy et du Périgord. Il est situé non loin de la rivière Dordogne et à quelques kms de Rocamadour. C’est une grande bâtisse du 15e siècle flanquée de quatre belles tours. A l’époque la propriété possédait une très grosse ferme attenante avec un grand cheptel et quelques cent hectares de terres et forêt. Mais la révolution agricole des années 30 rendait très difficile la rentabilité de l’exploitation en son état. Donc ma maman a eu une vie intensive d’agricultrice dans cette époque troublée d’avant et d’après la guerre. Sa vie quotidienne était très dure et les distractions étaient très rares. Ses seuls loisirs et sa vie culturelle se limitait à servir la paroisse en soutenant son robuste curé, un homme fort et dynamique qui contrôlait d’une main de fer les pratiques religieuses imposées de cette commune. J’avais eu l’occasion de rencontrer une seule fois ce prêtre appelé Besse. Il avait ce jour là arrêté autoritairement l’automobile de mon papa. Il s’était plaint que ma mère ne vînt plus à confession. Il lui fut répondu simplement qu’elle se confessait très régulièrement dans la ville où elle vivait depuis son mariage. Mais, parce qu’il était selon lui son confesseur attitré, cet homme d’Eglise voulait continuer à avoir une telle relation avec elle. J’étais un peu surpris de voir mes parents aussi intimidés face à cet homme en noir qui penchait sa tête menaçante à la portière de la voiture. Les choses ne s’en sont pas arrêtées là puisqu’elles ont très mal tournées dans les mois suivant. Un énorme scandale a éclaté, non seulement dans la commune mais dans tout le département, je dirais même jusqu’à plusieurs départements à l’entour et même jusqu’à la France entière et jusqu’à Rome. Ce curé a été arrêté par la gendarmerie à la fin de sa messe dominicale et il a été mis 5 années en prison après un procès retentissant où il fut condamné pour pédophilie et abus sexuels sur adultes. Si j’ai été directement concerné par ce scandale et ce procès dans ma petite vie d’enfant, c’est que le témoin à charge principal de l’accusation était ma propre maman. Cette affaire devint le principal sujet des conversations entre les gens de la ville comme de la campagne. Son déroulement fut longtemps couvert par la presse régionale. Pour certains ma propre maman était celle par qui le scandale était arrivé, à se demander même de qui étaient ses enfants ? Pour d’autres elle n’avait fait que son devoir. Elle avait été assurément la personne qui avait été la plus proche de l’inculpé. Ce qui se serait passé, et à la fin ce que je crois, c’est que cet homme d’église avait établi une sorte de droit de cuissage institutionnel sur les femmes de la commune et les prenaient en confession régulièrement quitte à se déplacer lui-même dans les fermes et à s’isoler dans les chambres avec elles. J’ai cru comprendre qu’un certain nombre de femmes s’étaient ainsi soumises à cette pratique expiatoire. Pour reprendre les propres mots de ma mère qui se sentait solidaire de ses voisines, l’intention de ces dévotes était d’adoucir la rudesse du célibat de leur excellent curé. Selon ma mère sa foi était à toute épreuve, mais son caractère puissant lui interdisait le célibat. Il semblerait que les hommes de la commune ont voulu réagir à cette situation mais ils ont tous plié sous l’autorité et les menaces de cette autorité divine qui était en plus physiquement très puissante. Il a ainsi corrigé plusieurs fois et devant témoins, y compris dans l’enceinte de l’église, des maris qui se rebellaient contre ces pratiques humiliantes pour eux. Cette arrestation et le procès qui suivit ont été l’occasion pour beaucoup de témoins de sortir de leur passivité et de vouloir témoigner aussi. Mais il y a eu bien évidemment de fortes pressions de la part des autorités cléricales pour empêcher que les témoignages puissent aller jusqu’à la déposition. La réaction de ma mère a été alors inverse, elle voulut dire la vérité, toute la vérité. Un détail très important pour moi est resté gravé dans ma mémoire. J’ai vu arriver un jour, chez nous, dans une grande voiture noire avec chauffeur, l’Archiprêtre de la ville de Brive. Il tenait absolument à voir ma maman en privé. Compte tenu de l’importance du personnage dont le nom sonnait déjà à mes jeunes oreilles, je devais avoir 5 ou 6 ans, je me suis caché sous la table du salon, curieux de savoir ce qui allait être dit. 10
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