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archives departementales de la haute-loire PDF

131 Pages·2008·0.25 MB·French
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1 ARCHIVES DEPARTEMENTALES DE LA HAUTE-LOIRE Répertoire numérique de la sous-série 1 T (Enseignement, 1800-1940) 2 Introduction au répertoire de la série T La série T contient réglementairement les fonds d'archives se rapportant à l'enseignement, aux affaires culturelles,aux sports, pour la période de 1800 à 1940. Il est bon de rappeler les six sous-séries prévues par la loi: 1T Enseignement 2T Imprimerie 3T Archives 4T Affaires Culturelles 5T Sports 6T Radiodiffusion Dans le département de la Haute-Loire seule la série 6T est absente. 3 4 LA SOUS-SERIE 1 T La sous-série 1T concerne donc l'Enseignement. Elle est la sous-série dont le volume est le plus important. Ces fonds ont été classés à maintes reprises, notamment par Etienne Delcambre (19241943) cette classification n'étant dactylographiée qu'en 1965, soit 4 ans après le décès de son auteur et 22 ans après son départ de notre département ! D'une part, ce classement selon les principes de Delcambre ne correspond plus à celui préconisé par la règlementation en vigueur actuellement ; d'autre part de nouveaux documents, nombreux et primordiaux se sont ajoutés : ces opérations rendaient nécessaire un reclassement. Jean-Marc Boyer, agent du patrimoine, a commencé ce travail en 1993, jetant ainsi les bases d'un nouveau classement après un travail de recherche et de transfert de fonds très complet. Gilles Calamand, agent contractuel, l'a poursuivi de 1994 à 1996. Il n'est pas possible de rétablir une correspondance entre les nouvelles cotes et les anciennes : la complexité des correspondances ne le permettrait pas. Les fonds ont été classés logiquement d'après leur provenance administrative. C'est-à-dire d'après le dernier service qui les a possédés. On retrouve ainsi trois sources : Tout d'abord la Préfecture Ce fonds comprend toutes les relations que les services d'éducation du département ont du avoir avec le pouvoir central. On y retrouvera donc tout ce qui est susceptible d'intéresser plusieurs ministères, comme les constructions, les réquisitions, les comptabilités d'Etablissements pour lesquels le contrôle du Préfet était nécessaire. Plus anecdotiquement on y trouvera parfois trace d'interventions ou de pétitions diverses. Ensuite l'Inspection académique La division de la France en académies date de l'Empire. Un temps, la Haute-Loire appartient à l'Académie de Montpellier (1808-1810), puis de Clermont (1810-1848), puis de Lyon (1848-1850). Erigé en Académie à l'instigation de la loi FALLOUX (15 mars 1850), le département regagne l'Académie de Clermont en 1854 et n'en bougera plus. Un inspecteur d'académie est nommé dans chaque département, un recteur dans chaque Académie (elles sont au nombre de 16 à cette époque). Chaque inspecteur d'académie est assisté de plusieurs inspecteurs primaires localisés géographiquement à Brioude, Yssingeaux, (Langeac et Le Monastier de 1882 à 1887) et Le Puy divisé en Le Puy 1 et Le Puy 2. Ces sous-services ne recouvrent pas d'autres entités administratives. Elles évoluent selon la population d'instituteurs. C'est pourquoi, Langeac ou Le Monastier, un court temps chef- lieu de circonscription, seront intégrés à Brioude ou au Puy. Le fonds de l'Inspection académique est complet : il contient tout ce qui concerne la gestion administrative et parfois pédagogique des établissements du premier et second degré du 5 département, dans l'enseignement privé comme dans l'Enseignement public. On y trouvera aussi les documents attestant de la gestion du personnel et les dossiers individuels de chaque enseignant. A ce fonds il convient d'ajouter le fonds propre des écoles qui apporte des renseignements d'ordre local : registres matricules, registres d'appel, en bon état le plus souvent, ce qui permet des recherches ciblées. Ce fonds, cependant, n'est pas complet. Cet état de choses vient du fait que ce fonds correspond à des pratiques qui ont cessé : il se compose de documents provenant des communes avant 1971 ; par la suite ces documents ont été intégrés réglementairement dans la série E-Dépôt. Tout document concernant la période postérieure à juillet 1940 a été classé réglementairement en série W, ce qui a supposé un tri dans les fonds, et, en sens contraire, un certain nombre de dossiers extraits de versements de la série W ont été reclassés dans la série T en raison de leur date. * L'Enseignement en Haute-Loire : particularités Lorsqu'on s'attache à étudier l'enseignement en Haute-Loire, il faut avoir à l'esprit des notions géographiques et historiques précises concernant le département. La majeure partie de ce département est située à une altitude comprise entre 800 et 1000 m. Le climat est de type continental avec des contrastes importants entre les saisons. Le terrain accidenté. ne permet pas une circulation facile. La succession de bassins engendrés par la Loire et l'Allier ne communiquent que par d'étroits passages malaisés. Cette géographie tourmentée aura forcément une influence sur l'enseignement. Elle aurait pu être bénéfique. Ce fut le cas en Savoie où de l'isolement naquit le désir de communiquer. Ce n'est pas le cas en Haute-Loire où l'Eglise, qui depuis longtemps arbitre des conflits entre la population et le seigneur, n'aura pas l'influence nécessaire pour s'investir dans l'Enseignement en milieu rural. C'est pourquoi, si certaines villes ont des écoles dès le Moyen-Age (c'est le cas du Puy ou de Pradelles), la campagne n'est pas du tout scolarisée. Pourtant, les Etats du Velay intervinrent très tôt en matière d'instruction publique ou de bienfaisance. De plus, les troubles engendrés par les guerres de religion qui ne prirent fin, dans le département, qu'en 1596 incitèrent les Catholiques à maintenir une présence et un rayonnement dissuasifs. De nombreuses communautés religieuses s'installèrent dans le Velay et y créèrent des écoles où, pour le moins, on apprenait à prier. Les prêtres étaient des soldats de Dieu qui luttaient contre l'Eglise Réformée par l'anathème et l'instruction. * UNE INSTITUTION BIEN LOCALE: les béates On retrouve sous la cote 1T 76* la mention d'un registre des béates. Cette institution particulière à la Haute-Loire (bien qu'ayant débordé sur les confins de l'Ardèche, de la Lozère et du Cantal) mérite quelques précisions. Créée sous l'égide de Marie Martel vers 1670, une nouvelle confrérie naît dont la charge était d'enseigner la religion en particulier auprès des femmes dans les campagnes. A cet 6 enseignement dévot s'ajoute la sauvegarde et l'enseignement de la dentelle, puis peu à peu de la lecture et de l'écriture. Cet ordre s'appelle l'ordre des "Demoiselles de l'Instruction", nom que très rapidement le peuple transforme en "Béates". De nombreux villages ou hameaux les accueillent et là, elles ouvrent des écoles. Formées par le noviciat du Puy, ces auxiliaires de l'instruction vont jouer un rôle important pendant tout le XVIIIe siècle, maintenant les traditions et véhiculant une certaine culture. Elles réuniront leurs disciples dans les maisons dites d'Assemblées. C'est un terme que l'on retrouvera souvent dans ce fonds pour la période de la fin du XIXe siècle car c'est dans ces locaux le plus souvent que trouveront refuge les écoles de la République. D'ailleurs, les béates auront déjà pris l'initiative d'accueillir des élèves de plus en plus jeunes et même des garçons lorsque les parents le jugeront nécessaire, jetant là les bases d'une véritable école populaire. Lors de l'enquête ordonnée par Ferdinand Buisson, alors Directeur des Ecoles au Ministère de l'Instruction publique, en 1881, les inspecteurs primaires découvriront d'une commune à l'autre des modes d'enseignement fondamentalement différents. On trouvera des modèles de pédagogues, comme des caricatures d'obscurantisme benet (trop souvent, hélas). Le passage dans lequel Buisson, dans son excellent "Dictionnaire de l'Instruction Publique" (tome 3), analyse le travail des béates, est tout à fait éclairant. Il n'en demeure pas moins que "la Béate" est une institution locale qui aura donné dans des conditions précaires des rudiments d'instruction aux plus démunis. Répertoriées par l'inspection académique en 1881, les béates ne jouissent pas ici d'un fonds propre, si ce n'est le registre mentionné plus haut qui leur est exclusivement consacré : on trouvera des documents les concernant dans le fonds de l'Inspection Académique. Certaines béates, remarquées pour leurs capacités, furent incluses dans l'enseignement public si elles acceptaient de quitter l'habit de leur ordre, ce que firent quelques- unes d'entre elles. Il est bien évident, dans ces conditions que l'enseignement laïque, gratuit et obligatoire décrété par la IIIe République (1882) ne se retrouvera pas en terrain vierge ou acquis aux idées qu'il représente. Cette résistance aux idées nouvelles va s'organiser suivant les régions. * La tradition ouvrière du bassin de Brioude, ouvert sur Clermont, sur les idées sociales, loin des conflits religieux qu'eurent à subir les Etats du Velay, va permettre une solide implantation de l'Ecole Publique dans le Nord-Ouest du département. Cette pénétration de l'Ecole Laïque sera favorisée aussi par l'action d'un personnage comme A.J.C. BERTRAND, inspecteur primaire de Brioude de 1930 à 1944, puis Inspecteur d'Académie de la Haute-Loire de 1944 à 1951. Ce grand serviteur de l'Etat n'aura de cesse de défendre l'école publique et ses représentants. L'école publique aura plus de difficulté à s'implanter dans l'Yssingelais, conservateur et réactionnaire. Exception est faite du plateau protestant qui remit toutes ses écoles à l'Etat qui les laïcisa, conformément à ce que l'Eglise Réformée avait convenu sur le plan national. Au Puy, bien qu'ayant à faire le plus souvent à une municipalité qui lui est peu favorable, l'école publique s'implante solidement. Dans le reste du Département, l'école publique s'installe avec souvent de grande difficultés, face à une population mal informée et tenue sous la coupe de pouvoirs locaux (noblesse, militaires prestigieux, familles réputées ou économiquement essentielles, tous acquis à l'école catholique). Le fonds, lui-même porte témoignage par des lettres entre l'administration et les 7 enseignants ou les maires de cet état de choses. Une chose apparait clairement : l'évêché accentuera la guerre scolaire. Il est à noter qu'un évêque comme Thomas-François BOUTRY (1907-1925) réveillera l'esprit congréganiste (anéanti par les lois de Combes - 1904 - qui firent saisir les biens du clergé et interdirent l'enseignement aux ecclésiastiques de tous ordres). Ce prélat, aidé par une partie de la population conservatrice, fera rouvrir des écoles catholiques fermées par le gouvernement, ménera une lutte opiniâtre et fructueuse pour l'enseignement privé ; (on lira avec profit l'excellent article consacré à ce sujet par Auguste Rivet dans les "Cahiers de la Haute-Loire" de 1982 sous le titre "La réparation de la séparation dans le diocèse du Puy de 1907 à 1914"). Il faudra toute la clairvoyance de l'inspecteur d'Académie Chardon (1932-1938) pour tenir tête à la campagne épiscopale contre les géminations, qui déclenchera de véritables échauffourées (Moudeyres- Alleyras). ********* 8 La Sous-Série 2T La sous-série 2T concerne l'imprimerie, la librairie, la presse. C'est un fonds modeste (0,20 ml). On y retrouvera toutefois une récapitulation complète des imprimeurs et libraires de 1800 à 1940. *********** La Sous-Série 3T La sous-série 3T concerne les ARCHIVES DEPARTEMENTALES. Avec 3.30 ml, c'est un fonds important et bien répertorié par Etienne Delcambre puis par Jean-Marc Boyer. *********** La Sous-Série 4T La sous-série 4T regroupe les documents qui concernent les affaires culturelles. On trouvera là, bien-sûr, des pièces concernant le musée mais aussi tout ce qui concerne les fouilles archéologiques, les bibliothèques, le théâtre, les sociétés savantes et même le Conservatoire de la Dentelle. *********** La Sous-Série 5T Cette série s'intéresse à l'éducation physique, la jeunesse et les sports. Elle est très incomplète et concerne les périodes 1921 à 1927 et 1939. 9 Sous-série 1 T Instruction Publique, tous ordres d'enseignement Fonds de la Préfecture Affaires diverses 1T 1 Documents traitants de sujets éducatifs ou culturels. - 1) Pétition de Nicolas, secrétaire des membres du jury des écoles centrales, au préfet Lamothe, portant sur des sommes à payer à lui-même (an VIII). 2) École polytechnique du Puy (an X). 3) École de dessin de la ville du Puy (an XIII-1877). 4) Recensement des livres de bibliothèque du Collège de Brioude (1820-1847). 5) Collège de Craponne-sur-Arzon (1831). 6) Enseignement mutuel (1833). 7) École industrielle du Puy (1842). 8) Tableau des enfants du département qui ne reçoivent pas d'instruction primaire (1845). 9) Écoles protestantes (1869). 10) Prix Crozatier (1879-1882). 11) École secondaire libre (1906).12) Ecole des Mines de Saint-Etienne. 13) État récapitulatif du legs de Vve Francheterre à la commune du Puy et devis estimatif pour sa conservation (1906). An VIII-1906 1 T 2 Documents divers concernant l'enseignement.- Correspondances diverses, réglementation (1800-1938). Prévisions et programmes pour les écoles privées (1814-1850). État de laïcisation des écoles privées (1884-1911). Conseil départemental de l'enseignement primaire (1894, 1932). Bulletins départementaux de l'enseignement public (1905, 1932, 1938). 1800-1938 1T 3 Écoles privées, affaires générales, laïcisation. Etat des établissements congréganistes, autorisation, fermetures. 1800-1935 10 1T 4 Créations et suppressions d'écoles, de classes dans les écoles primaires. 1866-1939 1T 5 Contrôles et répression des écoles clandestines. 1892-1912 1T 6* Registre de copies de lettres, enseignements primaire et secondaire (deux registres). 1850-1852

Description:
Saint-Didier sur Doulon, correspondance. 1879-1940. 1T 314. Saint-Didier-en-Velay, écoles Saint-Didier-en-Velay, écoles publiques des hameaux, école technique, correspondance. 1880-1940 . De Abel à Accassat : Abel Marie-Thirza née Valla (1880),. Abel Mélie née Mazel (1874), Abel Rachel
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