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Alain Soral PDF

72 Pages·2013·0.62 MB·French
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M ISÈRE DE LA FAUSSE : CRITIQUE C « C OMPRENDRE OMPRENDRE ’E ’A S » L MPIRE D LAIN ORAL Ce livret est gratuit ! Fais le tourner sans pitié ! Ce livret est gratuit ! Fais le tourner sans pitié ! Tu peux l’imprimer et le multiplier toi-même en téléchargeant ce fichier : http://www.fichier-pdf.fr/2012/07/20/comprendre-comprendre-l- empire3/comprendre-comprendre-l-empire3.pdf Les conseils pour imprimer et relier les livres et les livrets sont donnés ici : http://www.fichier- pdf.fr/2012/07/20/imprimeretrelier2/imprimeretrelier2.pdf Les autres livres et livrets de l’infokiosque sont présentés dans le catalogue téléchargeable à cette adresse : http://www.fichier-pdf.fr/2012/07/20/catalogue2/catalogue2.pdf La prochaine version du catalogue mis à jour sera disponible à cette adresse à compter du 20 août 2012 : http://www.fichier-pdf.fr/2012/08/20/catalogue3/catalogue3.pdf Les livres et les livrets de l’infokiosque peuvent également être lus sur le site Esprit68 à cette adresse : http://www.esprit68.org/biblio.html Tu y trouveras d’autres liens vers les diffuseurs du savoir non marchand ! 2 Sommaire : A propos de ce texte ........................................................................ 4 Introduction ...................................................................................... 7 Sur l’imposture fondamentale à la base du titre du livre ............... 15 La conception d’un peuple « irresponsable » entretenue par Soral, rend vain le combat contre l’Empire ................................... 27 La turlutte des classes selon Soral ............................................... 42 Soral ou la haine des contre-pouvoirs .......................................... 48 Soral n’a pas fait sauter la banque ............................................... 54 Les gages donnés à l’extrême droite ............................................ 60 En conclusion ............................................................................... 66 Quelques indications bibliographiques complémentaires : ............ 69 3 A propos de ce texte Ce texte consacré au livre d’Alain Bonnet de Soral « Comprendre l’Empire » a initialement été proposé sur la page « Commentaires, critiques et débats » du site Esprit68, dans le cadre d’une série d’analyses consacrée à divers avatars de « la fausse critique ». Pour faire suite aux premières critiques qui nous ont été adressées, il a été corrigé et complété en juin puis en septembre 2011 avant d’être révisé au printemps 2012. Il est à lire en relation avec un autre texte intitulé « Les sots râlent et la bourgeoisie se prélasse – Exécution sommaire des aboyeurs sous-fascistes » qui propose un panorama plus général des mystifications d’Alain Bonnet de Soral. Comme il y est indiqué, Soral fait partie de cette : « coalition d’énergumènes identitaires (qui) tente laborieusement d’engrainer les plus crédules issus des classes opprimées (sous-prolétariat, prolétariat, petite bourgeoisie) pour escorter les exactions ad nauseam de l’ultra réaction institutionnalisée ». Sa fonction objective étant « de semer des frontières ethniques, religieuses et communautaires à l’intérieur du camp des exploités afin de participer à leur pacification, exigence permanente de la gouvernance globale ». 4 Soral est donc bien très exactement le contraire de ce qu’il prétend être : c’est un agent de l’ordre existant qui œuvre pour la soumission généralisée en propageant les mensonges de sa fausse critique. Ce « cas d’école » ne doit cependant pas faire oublier que d’autres critiques partielles de la société, moins immédiatement nocives, élaborées peut-être sans réelle intention de nuire, participent elles- aussi au maintien de l’ordre existant en entretenant l’illusion que le monde de l’économie, du travail, de l’argent, des états-nations et de l’industrie, pourrait miraculeusement devenir juste et bienfaisant, s’il était convenablement administré, par on ne sait quels représentants éclairés de la multitude. Esprit68, mai 2012 5 6 Introduction Ce texte consacré au livre d’Alain Bonnet de Soral « Comprendre l’Empire » avait pour objectif d’ouvrir une série d’analyse consacrée à divers avatars de « la fausse critique ». Par « fausse critique », nous entendons des critiques partielles de la domination qui, partant de constats exacts mais incomplets sur le monde actuel, aboutissent – de bonne ou de mauvaise foi – à des conclusions erronées. La fausse critique peut-être comparée au « capitalisme vert » qui consiste à prétendre polluer moins pour continuer à polluer plus longtemps. En ce qui la concerne, la fausse critique affecte de critiquer la domination pour permettre de dominer davantage ou autrement. Son pouvoir de nuisance est réel, parce qu’elle apporte de fausses solutions aux faux problèmes qu’elle soulève, parce qu’elle jette la confusion dans les esprits qu’elle détourne des critiques plus authentiques, et enfin, parce qu’arc- boutée sur la petite part de vérité de ses prémices, elle peut faire passer ceux qui dénoncent ses manques et ses incohérences pour des suppôts de la domination. La fausse critique connaît de multiples déclinaisons que nous sommes tentés de classer en deux catégories : - La fausse critique « de bonne foi » qui résulte souvent d’un manque de conscience politique. Ignorante par naïveté de ses propres présupposés et de ses propres conditionnements, cette critique ne porte pas en elle-même sa propre critique et croit aboutir à l’objectivité alors qu’elle ne fait que porter une somme de préjugés 7 ou qu’elle reste prisonnière d’une vision restreinte de la réalité. Cette fausse critique « de bonne foi » n’a pas pour intention première de tromper son public. Elle prend souvent la forme d’une critique partielle, par exemple celle qui conduit les partis de gauche ou les syndicats à « critiquer » une politique de rigueur et à revendiquer davantage d’emplois et de pouvoir d’achat sans s’interroger sur l’utilité sociale des emplois réclamés, sur la nécessité d’acheter des biens et des services qui, lorsqu’ils ne sont pas superflus et polluants, pourraient être mis à disposition gratuitement et surtout sans s’inquiéter des concessions accordées à la domination capitaliste pour obtenir ces emplois et ce pouvoir d’achat. La fausse critique « de bonne foi » peut encore dépasser le stade de la critique partielle et pointer lucidement les contradictions de l’ordre existant, tout en reposant sur des préjugés réactionnaires ou des rêves de puissance et de domination. Ainsi le discours du mouvement « Zeitgeist » qui propose des critiques cohérentes de l’économie et de la religion, mais qui inquiète par ses élucubrations technophiles et par sa promotion d’une dictature scientiste à l’échelle planétaire. - La fausse critique « de mauvaise foi », est quant à elle volontairement « confusionniste ». Elle sème la confusion dans les esprits pour tromper son public et le détourner des critiques plus authentiques. Elle aura le plus fréquemment pour but d’inciter une large partie de la population à agir contre ses intérêts de classe, par exemple en substituant des adversaires fictifs à ses adversaires réels : Ainsi, à la lutte entre salariés et détenteurs du capital, la fausse critique substituera la lutte entre travailleurs nationaux et travailleurs étrangers, mis en concurrence par ces mêmes 8 détenteurs du capital. Très appréciées par l’extrême droite, ces manipulations confusionnistes interviennent dans une stratégie électoraliste de conquête du pouvoir, qui permet de discréditer des adversaires politiques en détournant et en travestissant leur discours. C’est donc avec cette fausse critique « de mauvaise foi » que nous débuterons nos analyses, au travers du livre d’Alain Soral, Comprendre l’Empire. Nous jugerons la fausse critique « sur pièces », c’est à dire à partir de ses productions littéraires ou cinématographiques dont nous analyserons les erreurs, les mensonges et les contradictions. Nous n’irons pas au-delà, c’est à dire que nous ne nous hasarderons pas à analyser précisément les conditions de sa production et son rôle dans le jeu politique en cours. Nous ne tenterons pas de dévoiler systématiquement les intentions cachées de la fausse critique, sauf à titre d’hypothèse, lorsqu’elles permettent d’expliquer la production d’un discours en lui-même trop incohérent. Avant d’entrer dans le vif du sujet, nous voudrions revenir sur l’utilité plus ou moins avérée de ce type de travail. Certains soutiendront qu’il vaut mieux ignorer la fausse critique, ne pas perdre de temps à l’analyser et à la contester mais plutôt se concentrer sur les luttes concrètes contre les méfaits du capitalisme et sur la création d’alternatives à la dictature marchande. Il faut pourtant reconnaître que la fausse critique occupe le terrain, qu’elle embrouille les esprits et qu’elle entrave les mobilisations. 9 De la même façon que le JT de TF1 va coloniser l’esprit du retraité ou de la ménagère de plus de 50 ans, la médiocre prose d’un Soral (ou à un moindre degré les constats lucides mais prisonniers du sectarisme scientiste du mouvement Zeitgeist) va coloniser les espaces de cerveaux disponibles de l’étudiant peu politisé, peu impliqué dans la vie militante, mais vaguement dégoûté par la laideur du monde, avide de nouveauté, friand de discours originaux et spectaculaires, facilement consommables à défaut d’être assimilables et consistants. On peut donc soutenir que comme le discours mensonger des médias, la fausse critique doit être sans relâche présentée pour ce qu’elle est : un obstacle à la prise de conscience du plus grand nombre et à la transformation du monde. Premier chapitre de cette série consacrée à la fausse critique, Comprendre « Comprendre l’Empire » sera donc consacré au livre d’Alain Soral paru en 2011 aux Editions Blanche. Ce choix n’est certes pas motivé par le sérieux, la qualité ou l’importance de l’ouvrage. Comme nous le montrerons, ce dernier est parsemé d’erreurs et d’approximations, de contre-vérités et de contradictions et son apport théorique est proche de la nullité. Pour autant ce livre a semble-t-il rencontré un certain succès commercial, et ses « idées » ou plutôt ses harangues confusionnistes ont donc connu une assez large diffusion. L’auteur, Alain Soral, peut lui-même se prévaloir d’une certaine notoriété. Régulièrement invité sur les plateaux de télévision, il cultive l’image d’un intellectuel « rebelle » et « anti-système » pourfendeur de la « pensée unique » et c’est d’ailleurs sans doute ainsi qu’il est perçu par de nombreux jeunes gens privés de repères politiques. 10

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Ce texte consacré au livre d'Alain Bonnet de Soral « Comprendre l'Empire » a initialement été proposé sur la page « Commentaires, critiques et
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