Le roman s'ouvre par une ample et vaste évocation d'un jour d'émeute, à Paris. Cela aurait pu déboucher sur une révolution. Ce ne fut pas le cas... «Un jour de feu, comme si la ville avait toujours été à nous. Un seul jour de feu, pour un reste de vie tiède.»
Des années après, quatre amis, qui en furent, racontent séparément - il s'agit de quatre monologues -, le temps d'un après-midi solitaire, ce qu'ils sont devenus. Mais, ne nous y trompons pas, c'est bien à eux-même qu'ils se racontent, enfin, sans fard ni esquive.